bottin mondain savants

C’est connu : Science sans conscience n’est que ruine de l’âme. Mais Science sans contacts avec les érudits de son époque n’a pas beaucoup plus d’avenir. Dès le Moyen Âge, à travers toute l’Europe, voyageaient les savants, désireux de partager leurs savoirs. Et tout ce star-system avait un Who’s Who, comme un bottin mondain des scientifiques notoires. 

Pour la première fois depuis 450 ans, un manuscrit du XVIe siècle sera exposé aux curieux : stocké et négligé, oublié par la bibliothèque de l’université de Manchester le German MS.2 retrouvera une nouvelle jeunesse. Archivé avec un pareil nom, personne n’aurait deviné son importance exceptionnelle dans le domaine de l’héraldique.

BONNES FEUILLES - Comment être lauréat du plus grand prix littéraire... en étant prisonnier dans un camp au fin fond de la Poméranie ? Peu importe. Edmond écrit.

HISTOIRE - Une idée un peu saugrenue pourrait laisser croire qu’à part des têtes qui tombent, il ne s’est pas passé grand-chose pendant la Révolution française. Qu’à grand renfort de Terreur, personne n’osait créer, penser et prendre des initiatives. Le professeur d’histoire des sciences, Jean-Luc Chappey, tend à nous démontrer le contraire en publiant aux Éditions La librairie Vuibert un livre qui recense les grandes avancées scientifiques du moment, La Révolution des sciences – 1789 ou le sacre des savants.

Inventeur de l'annuaire du commerce et de l'industrie, Sébastien Bottin compte parmi les figures de l'administration française, à cheval entre le XVIIIe et le XIXe siècle.

Le Centre régional du livre de Bourgogne présentera, vendredi 12 avril à Dijon, un nouveau site Internet destiné aux chercheurs comme au curieux. La Bibliothèque numérique des sociétés savantes de Bourgogne (BnssB) invite désormais le public à découvrir en ligne l'Histoire et les personnalités majeures des sociétés savantes, ainsi qu'à consulter leurs ouvrages numérisés. Un vivier d'informations sur de nombreuses thématiques, couplé à une exposition virtuelle de publications géolocalisées.

Des auteurs férus de sciences, spécialistes ou grands curieux d’un domaine de connaissances, mettent en scène le sujet qui les passionne. Médecine, exploration spatiale, biologie, philosophie, sociologie, Histoire… Octopus déploie ses tentacules dans tous les domaines du savoir, pour une diversité de tons et d’approches, portée par des auteurs passionnés !

Le 15 juin, dans quelques jours, la rue Sébastien Bottin qui accueille aujourd'hui le siège des éditions Gallimard sera (en partie) rebaptisée, en l'honneur du centenaire de sa création, par Gaston Gallimard. Une célébration loin de faire l'unanimité.

Le 15 juin, une partie de la rue Sébastien Bottin doit être renommée, au profit des éditions Gallimard. La moitié ainsi créée se nommera rue Gaston Gallimard, du nom du fondateur, pour célébrer son centenaire.

La philosophe Marie José Mondzain est spécialisée dans l’étude du rapport aux images. La place du spectateur est pour elle une question politique et dans son dernier livre, après l’expérience de Nuit debout, elle entend se réapproprier le terme de « radicalité » aujourd’hui confisqué pour un usage unique.

Succube, de Renart : entre savant fou et suicide macabre

Décès de Mohamed Arkoun, grand savant et esprit libre

Le numérique et l'édition scientifique, un savant mélange ?

L’artiste-auteur de bandes dessinées Nikita Mandryka est décédé à l’âge de 80 ans, dans la nuit du 13 au 14 juin 2021, à Genève, où il résidait. Créateur du Concombre masqué, il était le dernier cofondateur vivant de L’Écho des savanes, après les disparitions de Marcel Gotlib (2016) et Claire Bretécher (2020).

Selon le magazine GQ, depuis sa sortie en 2010, le livre de Christine Boutin Qu'est-ce que le parti chrétien-démocrate ? (éditions de l'Archipel) ne se serait écoulé qu'à 38 exemplaires. Difficile de connaître un échec plus retentissant…

Un combat pour le stockage numérique

Noirmoutier est un bel endroit pour un drame social. Probablement la sécheresse où vit nécessairement un saunier. Ah, « vous le sel de la terre... » Dans la famille Fradet, surnommée famille Dégâts, on rit peu, on parle tout autant, et l’on vit dans une cohabitation improbable : un grand-père, un père, et deux fils. Et tout cela est bien triste...

Boutin en guerre contre un film pédagogique sur l'homosexualité

ALBUM JEUNESSE – Haïs, chassés, traqués ou bien au contraire admirés, les loups peuplent l’imaginaire. Ceux de Raphaële Frier et Julien Martinière se sont habilement confondus avec la légendaire Toison d’or. Du bélier Chrysomallos, rasé par un héros grec, les auteurs ont fait un loup, par l’intermédiaire d’un savant. Fou et vénal.

Jacques-Marie Laffont vient d’adresser à la presse un communiqué pour défendre son projet éditorial, Les insolences de Christine Boutin. Il cherche également à répondre, par là même, aux protestations des auteurs. En effet, l’éditeur souligne que « plusieurs caricaturistes se sont émus sur les réseaux sociaux de la reproduction d’un ou plusieurs de leurs dessins ».

Le groupe Révolution 9, déjà connu par nos lecteurs pour différentes affaires impliquant des auteurs non payés, fait de nouveau parler de lui, en mal, avec la parution d'un ouvrage signé par Christine Boutin. Les insolences de Christine Boutin, publié dans la collection « Insolences » de la maison Jacques Marie Laffont Éditeur, était censé confronter la femme politique à ses caricatures. Problème : l'éditeur aurait présenté aux auteurs un projet totalement différent, et n'aurait pas honoré ses engagements financiers à leur égard.

Fin 2013, l'une des informations les plus réelles et vérifiées du Gorafi, ce journal parodique né sur internet, faisait sur tour du monde. L'année du Gorafi, c'était le recueil des meilleurs articles du site, sur 240 pages de pure désinformation et d'humour. Bref, si la presse va mal, et que l'humour n'est pas toujours bien perçu, Le Gorafi se voyait tout de même ouvrir les portes des éditions Denoël. 

Dans une lettre ouverte adressée au ministre de l’Education nationale Christine Boutin remet vivement en cause l’enseignement de la théorie du genre (ou « gender » en anglais), en application des actuels programmes de Sciences de la Vie et de la Terre des classes de premières ES et L.

Elle est là sous les yeux des contemporains, nouveau phénomène du décor quotidien, présente à tous les coins de rues pendant l’Occupation et même durant les années d’après-guerre, incontournable, omniprésente, mentionnée dans les témoignages et les travaux des historiens, suggérée dans les romans et pourtant nulle part décrite ; nulle part, elle ne fait l’objet d’une véritable attention, la queue devant les magasins d’alimentation. Il faut tout l’esprit d’observation, la curiosité amusée et désabusée tout à la fois d’un chroniqueur mondain, Paul Achard (1887-1973) dans La Queue, Ce qu’on en disait, Ce qu’on y pensait, pour en saisir l’enjeu – pour littéralement la voir.

« Il faut que tout change, pour que rien ne change. » Cette phrase mythique tirée du roman unique de Giuseppe Tomasi di Lampedusa, Il Gattapardo, se retrouvait dans le film de Luchino Visconti, palme d’or à Cannes en 1963. Et l’une de ses actrices, à l’âge de 104 ans, s’en va : Anna Maria Bottini.

Après avoir sollicité la presse dans un communiqué où il se défendait de toute transgression, l’éditeur Jacque-Marie Laffont, à l’origine de l’ouvrage de Christine Boutin, Les insolences de Christine Boutin, a fait parvenir un droit de réponse. Ce dernier n’était pas adressé à notre rédaction, mais nous avons pu en prendre connaissance. Après un bref récapitulatif des faits, on se demande bien à quoi l'éditeur tente de répondre...

Lundi, un groupe réunissant 81 éditeurs de revues universitaires s'est officiellement opposé à la dernière itération du Federal Research Public Access Act (FRPAA), qui permettrait le libre accès de leurs travaux académiques.