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Zeami

Extraits

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Théâtre

La tradition secrète du nô suivi de Une journée de nô

Fils et père d'acteurs, acteur et auteur lui-même, Zeami naît au Japon en 1365. Il meurt octogénaire après avoir composé de nombreux nô et, quarante années durant, rédigé de nombreux traités sur son art, afin qu'ils soient transmis secrètement à un homme par génération. Découverts en 1909 après cinq siècles d'occultation, les voici enfin traduits en Occident. L'esthétique du nô, les recettes et les trucs du métier d'acteur nous sont enfin dévoilés. Pour illustrer ces traités, M. Sieffert, à qui nous devons déjà les Contes de pluie et de lune, a traduit également les cinq nô et les quatre farces intercalées qui composent, selon les normes japonaises, une journée de nô automnal. En pesant les mots, nous affirmons que voici l'une des plus importantes contributions de ce siècle au trésor de l'humanisme universel. Outre que les Traités de Zeami nous apprendront enfin à voir et à lire un nô, ils nous aideront à nous purger de la " japoniaiserie " et nous rendront le sens de la vraie dramaturgie. Les jeunes Japonais ont déjà compris : depuis 1945 ils reviennent au nô. Un jour, peut-être, on écrira que le renouveau de la dramaturgie européenne date de 1960, année où M. Sieffert révéla aux Français la tradition secrète du nô. Brecht ? soit ; mais Zeami, comment donc !

10/1985

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Théâtre

Joyaux et fleurs du Nô. Sept traités secrets de Zeami et Zenchiku

Dans le Japon du XIVe siècle, Zeami et son père Kan'ami ont créé à partir de traditions anciennes une nouvelle forme théâtrale hautement élaborée, alliant poésie, musique, danse et pantomime, donnant ainsi naissance au théâtre Nô tel qu'il se pratique encore aujourd'hui. Zeami rédigea plusieurs traités dans le but de préserver, pour les temps à venir, les secrets de cet art très singulier. Ces écrits, qui ont toujours été transmis par voie orale, n'ont été révélés au grand jour qu'au début du XXe siècle. Cette somme est aussitôt apparue comme une contribution inestimable à la philosophie esthétique universelle. Joyaux et fleurs du Nô relate les circonstances de cet héritage secret et l'éclaire en traduisant et annotant les trois traités que Zeami a transmis à son gendre et successeur spirituel Zenchiku, ainsi que quatre traités de ce dernier, révélateurs de la pensée esthétique nouvelle de la première moitié du xve siècle. Puisant aux sources du Zen et du Dao, ces textes se révèlent une source féconde pour l'art et la spiritualité contemporains.

11/2010

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Théâtre

Les éléments structurants du théâtre nô chez Akira Kurosawa. L'exemple de Tsubaki Sanjuro

Akira Kurosawa a étudié les arts traditionnels japonais, notamment le théâtre nô au travers des traités de Zeami. Il conseillait d'ailleurs aux jeunes réalisateurs de lire ces ouvrages car, selon lui, le nô a une forme unique au monde et cela se ressentirait dans leurs films. Plus qu'une adaptation d'une pièce en théâtre nô (comme Ran), Tsubaki Sanjûrô est un exemple fascinant de la compréhension des éléments structurants de ce genre et de leur intégration en tant que fondements du film. Dans un premier temps, Thomas Lorin se plonge dans une exploration profonde de l'univers d'Akira Kurosawa, de son équipe technique, de ses thèmes récurrents afin de connaître son environnement et de comprendre sa maîtrise de la réalisation. Puis, il analyse précisément le rythme du montage et les caractéristiques musicales des trois séquences principales du film pour mettre en évidence ses éléments structurants et ses caractéristiques. Enfin, c'est en étudiant les traités de théâtre nô et d'autres arts traditionnels japonais qu'il établira le lien entre l'essence de cette forme théâtrale et celle de ce film, révélant ainsi comment le réalisateur comprend, intègre et adapte ces éléments venus du théâtre nô dans le but de trouver la beauté cinématographique, tout comme Zeami recherchait la fleur...

12/2018

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Littérature étrangère

Le démon du No

Sur fond de Japon splendide et corrompu du XIVe -XVe siècle, Le démon du nô nous raconte l'histoire des "saltimbanques" qui élaborèrent, dans sa forme quasi définitive, le célèbre théâtre nô, et de la relation passionnée et féconde qui les unit au puissant Yoshimitsu, le troisième shôgun Ashikaga. C'est d'abord la dure initiation à l'art et à la vie d'un petit garçon extraordinairement doué qui deviendra Zéami, le plus grand acteur-auteur de la scène japonaise. Le théâtre, il l'apprend de son père, le superbe Kanami, maître de la compagnie Kanzé, qui, le premier, remet en question les habitudes acquises, la routine, incorpore aux nouvelles pièces qu'il écrit une musique populaire et rythmée, et forge des formes révolutionnaires, au contact aussi bien des publics les plus divers, en tournée, qu'à celui des connaisseurs d'un raffinement extrême, dans la capitale où sa troupe est enfin parvenue. Zéami, grâce à sa passion obsessionnelle et à la protection très attentive que lui accorde le grand shôgun, va parvenir, au travers des pires obstacles, à mener à bien ce que son père avait entrepris et à léguer à son pays et au monde entier une oeuvre qui continue, au XX ? siècle, d'inspirer jusqu'en Occident les jeunes metteurs en scène. Sur ces formidables personnages, nous dit Nobuko Albery, on n'en sait à la vérité pas beaucoup plus long que sur Shakespeare. Peut-être, cependant, personne n'a-t-il songé à nier qu'ils aient existé... Mais il fallait la puissance d'imagination de Nobuko Albery pour les faire revivre de façon aussi intense et nous les rendre aussi proches.

04/1988

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Autres éditeurs (P à T)

Les quatre z'amis

Un ami, c'est chouette, on adore le recevoir chez soi ! Alors qu'un Zami, c'est une véritable calamité. Vous ne nous croyez pas ? Attendez de découvrir ces zozos-là dans votre salon !

02/2022

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Littérature française

Manne. Aux Mandelstams, aux Mandelas

Mandelstam, Mandela, deux noms que l'auteure noue par leurs syllabes communes, deux hommes, "deux amandes dans la poitrine du monde" , le poète russe et l'homme d'action : un mort, un vivant, deux survivants. "Ils ne se connaissent pas, mais la même douleur les connaît". Les relevant, les ramenant au jour, deux femmes, Nadejda Mandelstam, Winnie-Zami Mandela. Deux dates, 1er mai 1938, ultime bannissement dans un exil de glace d'Ossip Mandelstam, 12 juin 1964, condamnation de Nelson Mandela, à la privation de vie. Un quart de siècle sépare et cependant ne sépare pas ces destins, qui, pour nous être contemporains, nous restent si difficilement imaginables, si étrangers. Deux tragédies à la fois individuelles et historiques, deux noirs poèmes : "les yeux qui voient cela sont veufs de toute l'humanité" . De quelle manne peut-on pourvoir ces habitants de l'autre monde, de la terre sans terre, du pays derrière les murailles ? Comment est-il possible pour l'un de survivre à l'Arrestation de vie ? Pour l'autre d'être posthume à toute Poésie ?

05/1988

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