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Souâd Belhaddad

Extraits

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Histoire internationale

Algérie, le prix de l'oubli

Après dix ans d'un conflit sanglant, les autorités algériennes veulent aujourd'hui tourner cette page d'Histoire : une loi d'amnistie générale vient donc d'être votée pour clore cette décennie de guerre, qui a débuté en 1992. La Charte pour la paix et la réconciliation nationale est l'aboutissement de la politique engagée par le président Bouteflika en 1997 : elle gracie définitivement les groupes armés islamistes ; elle reconnaît aussi, pour la première fois, la question des disparus, ces citoyens enlevés par les forces de sécurité, mais refuse cependant d'admettre la responsabilité de l'Etat. La population algérienne, prise en étau entre la violence intégriste et les abus de répression, a dû affronter, seule, assassinats, massacres, enlèvements, tortures, et lois du silence. Pourtant, désormais, victimes et assassins doivent à nouveau vivre côte à côte. Comme si rien ne s'était passé. Comment peut-on " pardonner " ? Peut-on " oublier " sans que rien de cette seconde guerre d'Algérie ne soit nommé ? Sans obtenir justice, vérité ? Ou, au contraire, comment ne pas oublier ? Comment entretenir la mémoire dans un pays qui exige de tourner la page ? Comment dire ? En écoutant des Algériens raconter ce pardon imposé, cet oubli contraint, Souâd Belhaddad remonte le fil de ces années de guerre. Forts, émouvants, les témoignages recueillis de ces victimes de la terreur rendent compte de l'isolement dans lequel elles ont vécu et de leur actuelle solitude face à l'exigence du pays " d'oublier " à tout prix. Transmettre leur parole, c'est donc essayer d'imprimer un bout d'histoire vivante, en temps réel. Et s'approprier une part de mémoire " de terrain " dont on ne sait pas ce qu'il restera, une fois l'amnistie entérinée.

11/2005

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Littérature française

Souad

Souad, jeune femme tunisienne, mène une existence terne dans une cité de la banlieue parisienne, aux côtés d'un mari violent et de sa fille, qui a honte d'elle. La rencontre providentielle d'une vielle dame têtue va bouleverser sa vie en dépit de leur différence d'âge, de condition sociale et de culture.

11/2019

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Histoire internationale

La fleur de Stéphanie. Rwanda entre réconciliation et déni

Tu dois rester très calme, c'est la consigne. Tu t'adresses à un des tueurs de ta famille ou à un de ses complices, et tu ne dois surtout pas t'emporter. Les gacaca, tribunaux traditionnels, fonctionnent selon des règles qui, pour certaines, ressemblent à celles d'un tribunal habituel. Le président doit veiller au bon déroulement des séances, il s'agit de savoir se tenir. Tu penses, c'est sûr, que lorsque tu es face à l'assassin de ta sœur, comme cela m'est arrivé, tu dois savoir te tenir. C'est la moindre des choses, non ? Aujourd'hui, les gacaca confrontent les rescapés à leurs tueurs. En échange d'importantes remises de peine, ces derniers sont incités à révéler la vérité sur les ultimes instants de leurs victimes ainsi que les lieux où leurs dépouilles ont été abandonnées. Douze ans après le génocide, Esther, dont la quasi-totalité de la famille a été exterminée, cherche toujours le corps de sa sœur Stéphanie. De cette sœur aimée, il ne reste qu'une fleur, qu'elle avait plantée dans sa jeunesse, près de la maison familiale. Dans La fleur de Stéphanie, de façon sobre et poignante, Esther raconte ce cruel face-à-face avec les tueurs, et donne la parole à des rescapés qui travaillent chaque jour auprès d'eux, afin de les sensibiliser à la paix et à la reconstruction d'une nation rwandaise.

03/2006

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Histoire internationale

SurVivantes. Edition revue et augmentée

Génocide : comment cela peut-il arriver ? Et si on en réchappe, comment peut-on y survivre ? A travers le destin d'Esther, Rwandaise, Tutsi, c'est le destin collectif de tout le Rwanda qui nous est dévoilé. Esther, fille de pasteur, sociologue, mariée, mère de trois filles, échappe à la tuerie avec ses enfants alors que sa famille et celle de son mari - lui compris - sont décimées. Pour ces femmes et ces enfants qui ont survécu comme elle, Esther a repris ses études. Aujourd'hui, elle poursuit inlassablement sa mission de thérapeute spécialisée dans les traumatismes psychiques d'après-génocide. Extraordinairement forte, belle, lumineuse, vivante, Esther raconte son parcours -depuis sa naissance dans un village tutsi jusqu'à sa vie actuelle, en Allemagne. Si nous serrons les poings d'incompréhension devant les horreurs que l'homme peut imposer à l'homme, jamais Esther ne nous laissera tomber dans le pathos.

10/2011

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Histoire internationale

SurVivantes. Rwanda, histoire d'un génocide suivi de Entretien croisé entre Simone Veil et Esther Mujawayo

"On croyait avoir tout lu sur le génocide rwandais ; on avait oublié l'essentiel : écouter les rescapés." Bernard Ahua, Le Monde diplomatique. "L'ouvrage exprime à la fois la combativité de la vivante et le désespoir de la survivante. Il parle de la destruction qui vient après le génocide — la destruction psychique, l'horizon de la déshérence, la folie de survivre. Esther Mujawayo ne fait pas de "littérature", mais elle réunit un témoignage et une méditation, comme l'a fait Primo Levi." Catherine Coquio, Le Monde. "Un récit que l'on écoute d'un trait, parce qu'on ne peut plus quitter Esther, la narratrice. Est-ce dû à son ton ? Au tutoiement qu'elle utilise ? Aux confidences qu'elle livre ? A sa totale sincérité, qui se fiche du politiquement correct et la montre tour à tour désespérée, combative, révoltée, tourmentée, accusatrice, drôle, pleine de failles." Anouk Saint-Péran, Côté femme.

04/2019

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Littérature étrangère

Sound

Empruntant aux techniques du sample, gorgé de référence à l'univers du hip-hop, "Sound" retrace l'été de Cincy, jeune étudiant venu travailler le temps des vacances universitaires sur le chantier naval de la ville du New Jersey où il a grandi. Loin de la fac et de son confort, Cincy se frotte à d'autres univers sociaux, à d'autres réalités, et tombe amoureux de l'insaisissable Vera. Roman d'apprentissage s'il en est, belle histoire d'amour, "Sound" livre aussi, sur fond de musique urbaine, un portrait de la jeunesse américaine d'aujourd'hui.

10/2013

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