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Religion

Le signe sacre de la misericorde

Tout candidat au sacerdoce doit connaître la théologie morale. Dieu veuille qu'il l'ait étudiée dans l'ordre logique de la Somme théologique, et selon : le plan doctrinal de la Secunda Secundae ; mais ne pourrait-on pas conseiller au jeune prêtre, séculier ou régulier, de s'initier, auprès d'un ancien, à ce que j'appellerais volontiers l'habitus ou l'art de ce ministère délicat du Confesseur ? Au bon vieux temps d'une vie sociale fondée sur le dogme éternel de l'institution familiale, le petit artisan allait à l'école d'un vétéran qui lui enseignait le métier et le mettait au long apprentissage de l'expérience. Nos ancêtres de l'Ordre monastique confiaient leurs postulants et novices à un vieux moine. Pourquoi nos nouveaux prêtres ne demanderaient-ils pas à un confrère plus âgé le secret de leur formation pastorale ? J'ai connu un jeune homme, élève du Séminaire Français de Rome, qui a reçu de son curé des leçons pratiques plus précieuses que tous les enseignements des meilleurs livres. Sera-t-il interdit à un vieux moine, qui fut vicaire au temps de l'autre guerre, de répondre collectivement aux nombreux séminaristes et religieux de Rome qui lui ont demandé de leur faire part de son expérience et de ses réflexions personnelles ? Brèves annotations essentiellement pratiques, sans visées prétentieuses à la nouveauté ou à l'infaillibilité doctorale, réflexions spontanées qui doivent conserver le ton familier des interrminables conversations de ces années dc guerre entre le Pénitencier ct ses amis de l'Université. Ces pages sont destinées aux futurs confesseurs. Toutefois il me paraît indispensable de m'adresser d'abord aux pénitents, non seulement parce que nous devons tous nous confesser, mais aussi et surtout parce que tout prêtre a le devoir d'enseigner aux fidèles la manière pratique, efficace et intelligente d'accuser ses fautes et de faire "fructus dignos poenitentiae" .

04/1997

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Religion

Pourquoi se confesser le sacrement de penitence et le sacrement des malades

POURQUOI SE CONFESSER ? A cette question, les chrétiens d'hier auraient donné des réponses diverses, mais toutes convergentes. Si la confession faisait difficulté pour beaucoup, ceux-ci en sentaient la nécessité et, souvent, défendaient au nom de leur foi une institution dont ils ne se servaient que médiocrement. Or, aujourd'hui, c'est l'institution même qui fait problème. On préfère les liturgies pénitentielles, on reconnaît que tous sont pécheurs, et l'on serait tenté de réinventer sous une forme nouvelle la pénitence publique des premiers siècles. Connaissant ces problèmes actuels et ayant enseigné en détail la théologie et l'histoire du sacrement de Pénitence, Henri Rondet, sobrement, retrace son évolution jusqu'aux textes majeurs du concile de Trente. De là, il réfléchit avec son lecteur sur les divers aspects du sacrement de Pénitence : confession, contrition, absolution, satisfaction et, de façon très concrète, revient au problème pratique, soit comment se confesser ? Comment faire pour se bien confesser ? L'ouvrage ne pouvait manquer de toucher aux problèmes de la morale et de la, casuistique. Il note au passage la différence entre l'Ethique de la situation, justement rejetée par l'Eglise, et la Morale des situations, nouvelle forme de ce qu'on appelait jadis les devoirs d'état. Dans une seconde partie, l'auteur présente brièvement la foi catholique sur Le Sacrement des malades. Il le fait avec précision et donne des orientations pastorales.

04/1997