Recherche

Nathan Weinstock

Extraits

ActuaLitté

Histoire internationale

La déclaration Balfour. Cent ans après

Il y a exactement un siècle, alors que la première guerre mondiale faisait rage, Londres et Paris procédaient au partage du proche-orient arabe, anticipant la défaite de l'empire ottoman qui s'était allié aux allemands. Et c'est dans ce contexte qu'a été rédigée le 2 novembre 1917 la Déclaration Balfour proclamant la Palestine "foyer national" juif, tout en se gardant bien de préciser ce qu'impliquait cette formule. Mais alors que cette prise de position qui anticipait la naissance de l'Etat d'Israël a été rejetée d'emblée par les Arabes palestiniens, communauté au sein de laquelle s'était cristallisée depuis les dernières années du me siècle une forte conscience nationale, elle a bénéficié en revanche de l'appui du Charif Hussein de La Mecque, l'homme qui avait déclenché la "Révolte Arabe" en juin 1916. Ce faisant, cet émir se situait dans une tradition millénaire, quoique méconnue, incarnée par le Calife Omar, Saladin et Soliman le Magnifique : celle du soutien accordé par l'islam à la présence de l'ahl al-kitâb (le Peuple du Livre) en Terre Promise. Se refusant aux clichés réducteurs habituels, Nathan Weinstock s'est donné pour tâche de retracer dans cet essai la genèse, la portée et les conséquences d'une décision qui a contribué à modeler le Moyen-Orient actuel.

01/2018

ActuaLitté

Histoire de France

CHRONIQUES DU DESASTRE. Témoignages sur la Shoah dans les ghettos polonais

En moins de quatre ans (1939-1943), les quelque trois millions de personnes que comptait la communauté juive de Pologne, la plus importante d'Europe, ont été méthodiquement exterminées par les nazis. Car la Shoah fut l'éradication planifiée et organisée d'un peuple tout entier, " un meurtre de masse pour délit de naissance ". Parmi les nombreux témoignages d'époque parvenus jusqu'à nous, que leurs auteurs ont rédigés souvent au péril de leur vie, très rares sont ceux qui ont été publiés en français. Chroniques du Désastre en regroupent cinq. Il s'agit de documents d'histoire, écrits à chaud, sans la distance analytique de l'historien. C'est ainsi qu'il faut les lire sans prendre à la lettre des jugements rédigés dans la violence et l'horreur inouïes du moment. Les auteurs ont saisi l'ignominie du système nazi consistant à contraindre le Judenrat à participer au processus de destruction de la communauté juive. Ils ont également pressenti rapidement que l'anéantissement du judaïsme européen était en marche.

11/1999

ActuaLitté

Histoire du judaïsme

Histoires d'Esther, Genèse et évolution des Purimshpiln. La tradition carnavalesque dans la culture populaire juive

L'histoire biblique d'Esther symbolise, à travers ses différentes versions, l'espoir de la Rédemption et d'une victoire finale des faibles sur les puissants. Les célébrations de la fête de Purim ont donné naissance à un véritable genre théâtral, les Purimshpiln (yiddish), qui ont pris modèle, à l'origine, dans des comédies burlesques médiévales, tel le "âJeu d'Assuérusâ" , tradition sans doute elle-même inspirée pour une bonne part des Fastnachtspiele allemands comme ceux de Hans Sachs. Le jeu d'inversion des faibles et des puissants a donné lieu à des formes carnavalesques qui se sont perpétuées dans la littérature yiddish jusqu'au XXème siècle, comme le lecteur pourra en juger à la lecture d'extraits des pièces d'Itzik Manguer et de Haïm Slovès.

07/2022

ActuaLitté

Religion

Tout est bien qui finit bien

Ecrite et représentée à la fin de la Révolution batave - sans doute en 1798, au lendemain de l'accès des membres de la minorité juive aux Pays-Bas à l'égalité civile -, la comédie Tout est bien qui finit bien, rédigée dans la variante amstellodamoise du yiddish occidental, a été découverte en 1946 par l'érudit hollandais Leo Fuks, spécialiste de la littérature yiddish ancienne des Pays-Bas. Elle illustre la vitalité du théâtre de langue yiddish qui prit naissance aux Pays-Bas dès les premières années du XVIIIème siècle indépendamment de la tradition burlesque du Purimshpil. L'intrigue est bâtie autour des fourberies dont se rendent coupables des escrocs juifs sans foi ni loi, originaires de Pologne et venus solliciter des secours auprès de la communauté ashkénaze d'Amsterdam sous de faux prétextes. Toutefois, lue au second degré, la pièce met à nu les tensions sociales qui déchirent la communauté juive de la métropole hollandaise, opposant les laissés-pour-compte d'une société inégalitaire aux notables juifs titulaires du "droit de bourgeoisie". Fracture sociale qui se double d'un clivage ethnique entre citadins ashkénazes amstellodamois enracinés et claquedents juifs polonais, immigrés de fraîche date qui n'ont guère d'autres ressources pour survivre que de se réfugier dans la délinquance. Le présent ouvrage contient la traduction intégrale du texte originel ainsi que la préface rédigée par Leo Fuks pour l'édition yiddish publiée à Paris en 1955.

09/2016

ActuaLitté

Histoire internationale

Terre Promise, trop promise. Genèse du conflit israélo-palestinien, 1882-1948

Le conflit entre Israéliens et Palestiniens n'a toujours pas trouvé d'issue. Quelles en sont les causes profondes ? Pour nous aider à comprendre les passions du présent, ce livre explore les cheminements et les déchirements de l'histoire. Loin des clichés réducteurs, Nathan Weinstock retrace la dynamique conflictuelle qui a façonné, puis opposé deux nationalismes issus d'une même terre. S'appuyant sur des sources rarement exploitées, dont les travaux de chercheurs palestiniens, il renouvelle la lecture de cette histoire sur de nombreux points : le parallélisme entre le sionisme et le mouvement Back to Africa ; les conditions de ventes de terres aux Juifs, à la fin du XIXe siècle ; l'engagement du Mufti de Jérusalem... Et de Ben Gourion, aux côtés de l'oppresseur ottoman, en 1914 ; les luttes ouvrières menées de front par les ouvriers juifs et palestiniens, après la Seconde Guerre mondiale, etc. Une somme qui devrait s'imposer comme l'un des ouvrages de référence sur la question.

09/2011

ActuaLitté

Littérature française

Nathan. Battaglia

Le mot de Nathalie Riesen — initiatrice de l'écriture. J'ai contacté Nadège Reveillon car je voulais mettre en mots mon his¬toire. Mais je ne voulais pas n'importe quels mots, ni n'importe com¬ment. Je voulais sortir du témoignage de la femme victime, pour que mon histoire puisse mettre en lumière ce qu'est la violence psychologique et ce qu'elle entame en nous de " vivant ". J'ai laissé Nadège écrire en totale liberté, sans autre directive que d'en¬visager une nouvelle perspective pour la victime que je racontais, in¬quiète et impuissante à faire entendre les mots de mon enfant. Un jour elle me dit " j'ai terminé, viens à la maison, un ami comé¬dien viendra lire mon travail et dira les mots que j'ai compris de ton histoire. " Nous nous sommes retrouvés chez elle, autour de la table de cuisine, le comédien face à moi et j'ai commencé à prendre les mots de Nadège en pleine figure. J'ai été émue par la force du texte et par le point de vue qu'elle a su envisager en osant la parole du bourreau. Elle a su raconter mon his¬toire en un récit glaçant qui semble agir comme la dernière clef qui me manquait peut-être encore. Ce projet n'est pas seulement le récit de mon histoire, c'est aussi un té¬moignage qui va immanquablement faire écho chez d'autres victimes. Il servira de support pour libérer la parole et soutenir les victimes ; il sera une caisse de résonance pour leurs craintes et leurs espoirs.

05/2021

Tous les articles

ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté