Recherche

Moralités postmodernes

Dossiers

Extraits

ActuaLitté

Philosophie

Moralités postmodernes

Au bout d'une petite histoire, fable ou conte, saynète, exemplum, la moralité en tire une sagesse sans prétention, locale et temporaire, vite oubliée. Les moralités se contrarient souvent, sans gêne. Elles font ensemble un bruissement de maximes, une plainte rieuse : ainsi va la vie. La vie va vite, aujourd'hui. Elle volatilise les moralités. La futilité convient au postmoderne, à la chose comme au mot. Elle n'empêche pas qu'on se pose des questions, comment vivre, pourquoi ? Réponses différées. Comme toujours, bien sûr, mais cette fois, on a l'air de le savoir, que la vie va dans tous les sens. Mais le sait-on ? On se le représente, plutôt. Tous les sens de la vie, on les affiche, on les expose, on en jouit en amateur de diversité. La moralité des moralités, ce serait le plaisir " esthétique ". Quinze notes, donc, sur l'esthétisation postmoderne. Et contre elle : on n'est pas quitte avec la vie parce qu'on l'assigne à l'artifice.

10/1993

ActuaLitté

Littérature française

Haines postmodernes

Les haines sont rétives au progrès, elles prouvent la fragmentation de l'individu, sont la bannière du moi absolu, toujours autoréférentielles, indices de performance entre gain et perte résiduelle ou marginale, elles n'ont ni raison, ni future : les haines sont décidément postmodernes. Alors, pour aider tout un chacun à dépasser le désenchantement du monde, Gilles Ascaride après " Amours modernes ", aux éditions Folies d'Encre -- élabore une ode aux haines postmodernes : " haïr les poils dans les oreilles ", " les pigeons ", " les rêves ", " les objets " et quelques personnes composent, par l'exemple, ce traité métaphysique, contant par le petit bout de la lorgnette l'éclatement du monde.

03/2013

ActuaLitté

Littérature française (poches)

Moralités légendaires

Les récits de Laforgue ne relèvent d'aucun modèle connu. Ils relatent avec la plus déconcertante désinvolture le mal d'aimer et le mal être, en entremêlant toutes sortes de références littéraires et culturelles. Ils se jouent des grands mythes et des œuvres célèbres en faisant alterner les jeux de la parodie, les bouffonneries sacrilèges, le récit poétique. Ici, Hamlet pousse un dernier soupir en s'écriant : " Quel grand artiste meurt avec moi ! " Là, Salomé débite des propos délirants à une assistance qui se demande à quelle heure on la couche. A tout moment, le récit emprunte des voies buissonnières où l'écriture s'invente dans l'exultation.

11/2000

ActuaLitté

Théâtre

Farces et moralités

Recueil de six pièces en un acte jouées pour la première fois entre 1898 et 1904 : L'Epidémie, Vieux Ménage, Le Portefeuille, Les Amants, Scrupules, Interview.

09/2017

ActuaLitté

Policiers

Moralité douteuse

De brillantes études de droit, un début de carrière fulgurant dans un grand cabinet juridique : la jeune avocate Campbell Alexander semble particulièrement gâtée par la vie. D'autant que Doug, l'homme qu'elle vient d'épouser, paraît lui aussi promis à un avenir exceptionnel. Tout bascule quand, lors d'une réception donnée en l'honneur du jeune couple, Doug annonce son intention de se présenter aux élections dans le Delaware. Campbell, qu'il n'avait pas prévenue, est consternée. Elle connaît les mœurs politiques, elle sait que les journalistes fouilleront le passé de Doug... et le sien. Le même soir, le fils du sénateur Ramsay, qui parraine la candidature de Doug, est enlevé. Refusant de faire appel à la police, le sénateur presse Campbell d'essayer de le retrouver. Elle ne peut refuser, bien qu'elle ait l'impression que Ramsay se soucie plus d'éviter un scandale que de récupérer son enfant. Menant l'enquête, la jeune avocate ne tarde pas à découvrir le lien mystérieux qui unit l'adolescent à son ravisseur. Dans cette affaire, tout le monde a quelque chose à cacher. Elle aussi. Elle surtout...

09/2002

ActuaLitté

Philosophie

Faut-il brûler les postmodernes ?

Comme pour un roman de Bradbury, Fahrenheit 451, on peut supposer que le livre de papier s'autodétruise à une certaine température. De la même manière, la déconstruction telle que Derrida pouvait la concevoir, de nombreux détracteurs souhaiteraient qu'elle se déconstruise d'elle-même, par inanité. Et il en irait ainsi de Deleuze ou Foucault. Leurs oeuvres conduiraient au pur relativisme, à l'ère de la post-vérité qui ferait de toute proposition une valeur modifiable, sans discernement ni authenticité. Mais force nous incombe de reconnaître que les brûlots ne disparaissent pas d'eux-mêmes et que rares sont ceux qui ont exercé un regard véritablement critique sur une époque dont il est difficile de concevoir qu'une relève ait eu lieu, à considérer les propositions intellectuelles d'aujourd'hui. Voici donc que les tenants de la French Theory endossent le concept de postmodernité comme chef d'accusation, un sobriquet qui les caractérise. Il nous incombe de reprendre cette charge virulente pour en signaler les malentendus à travers une conception élargie du dépassement de la modernité tout au long d'une oeuvre singulière. Jean-Philippe Cazier interroge ici le parcours de Jean-Clet Martin pour clarifier sa position de penseur "postmoderne" et suivre son parcours depuis Deleuze. Se révèle ainsi l'itinéraire d'une philosophie de la différence et d'une forme de néocriticisme à reconsidérer sous un jour plus éclairant.

01/2021

Tous les articles

ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté