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Malamour

Extraits

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Lecture 9-12 ans

Malamour

Dans la voiture qui l'éloigne de tous ses repères, Oscar revit, par flashs, la soirée qui vient de faire basculer sa vie. Une piscine, une poursuite dans la forêt, le visage ensanglanté d'Olivier. Par-delà les effluves synthétiques du désodorisant en forme de sapin qui s'agite au rythme de la route et celui, puissant et salé, du cuir des sièges, une odeur lui revient sans cesse. Entêtante, obsédante : celle du sang. Peur, colère, haine, désespoir. Oscar lutte avec les émotions contradictoires qui l'animent au souvenir de cette nuit, et de ce garçon. Victime ou bourreau ? Petit à petit, les pièces du puzzle s'assemblent pour raconter la violence de sentiments qui semblent hésiter entre l'amour et la haine.

10/2020

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Romans de terroir

La Malamour

Belle orpheline de dix-sept ans, Eloïse, que l'on surnomme  "Malamour", a grandi recluse dans un couvent d'Avignon. En cette fin du XVIIIe siècle, la révolution est en marche, bientôt nobles et miséreux seront égaux devant la loi. A l'exception des habitants du Comtat Venaissin, propriété de l'Eglise entre mont Ventoux et vallée du Rhône, où sévissent pillages, famines et massacres. Révoltée par tant d'injustices, Eloïse part en croisade afin de prêcher pour un Comtat rattaché à la république naissante. De sa Provence natale jusqu'à Paris, partout sa détermination impressionne et son charme, puissant, opère auprès d'hommes influents. Alors que délation et trahison sont monnaie courante, Eloïse, risquant sa vie à tout instant, découvrira-t-elle le secret de son incroyable filiation ?   Une page méconnue de l'histoire de la cité des papes.

02/2017

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Littérature française

Qalamour

Le Maroc. Un port balayé par les alizés glacés de l'Atlantique. Un garçon de quinze ans peut-être qui vit sur les quais dans une ancienne casemate d'essence. Il s'est inventé un père français et se souvient que le fantôme de sa mère l'a abandonné enfant au désir des hommes qui chaque année louent les dernières belles maisons du mellah. Il veut partir, s'enfuir, quitter sa vie, mais il restera et aidera à mourir une vieille femme qui, comme lui, n'a plus de pays. Les maisons du mellah sont vides, moi je suis gonflé d'amertume. J'appelle le vent, qu'il sorte du fond de la mer et roule dans mes veines, comme autrefois. Je me sens vieux, je me vois mort. La petite pute des rochers m'a ramassé à la porte du Trou, il paraît que j'étais englué là depuis deux jours à pleurer sur la vie. On m'avait fait boire, j'avais raconté des choses que même les mouchards ne lâchent pas. Maintenant, on me marchait dessus. La petite pute m'avait extirpé à temps, j'avais prononcé son nom et quelqu'un était allé le chercher. Il m'avait ramené à Shell Marine, m'avait fichu des claques pour me ressusciter. Après, quand je suis revenu à moi, j'ai eu honte. Lui, il a minimisé et puis il avait une nouvelle à m'annoncer, Salamandra madame était revenue.

02/2003

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Religion

Cuire le monde. Rite et pensée dans l'Inde ancienne

"De tous les animaux susceptibles d'être des victimes sacrificielles, l'homme est le seul qui puisse faire des sacrifices". Dans cette phrase est condensée une anthropologie : ce livre tente de l'expliciter. Les essais réunis dans ce volume portent sur la culture et les formes de pensée que nous font connaître les textes sanscrits, notamment les plus anciens d'entre-eux : les Hymnes védiques et les Traités du sacrifice qui leur sont associés. Le titre, Cuire le monde, traduit l'expression sanscrite lokapakti : l'homme "cuit" le monde et se "cuit" lui-même en exécutant les rites. On choisit en effet, pour aborder l'Inde, de suivre les chemins que tracent les prescriptions et spéculations indiennes sur le rituel. Poètes et doctrinaires védiques nous y invitent : c'est en réfléchissant à ce qui a lieu sur la scène sacrificielle qu'ils élaborent les catégories du continu et du discontinu de la répétition et de la différence, du "principal" et du "reste", de l'immédiat et du différé, du plein et du vide, de l'implicite et du déployé. Catégories universelles, sans doute, mais qui, dans l'Inde, ont cette spécificité d'avoir été "pensées" à partir du rite par excellence, l'acte sacrificiel, conçu comme modèle de l'acte. C'est pour rendre compte du sacrifice que le Veda s'interroge sur les dieux, leur corps, leur langage, et c'est dans le groupement des hommes unis dans un même projet sacrificiel que l'on décèle le prototype du lien politique. Enfin le lexique et les notions propres au rituel sont présents dans cette définition que les auteurs védiques donnent de l'homme : "De tous les animaux susceptibles d'être des victimes sacrificielles, l'homme est le seul qui puisse faire des sacrifices". Dans cette phrase est condensée une anthropologie : ce livre tente de l'expliciter.

03/1989

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Religion

Le jumeau solaire

Dans la mythologie de l'Inde ancienne, le dieu Yama, fils du Soleil, est aussi le premier mort : il fait l'expérience de la mort pour reconnaître le chemin que les hommes, après leur trépas, emprunteront pour accéder à l'au-delà. Roi des ancêtres, préposé à la mort, juge des morts, Yama fait connaître et impose aux hommes leur condition de mortels. Il est parmi les dieux celui qui veille sur les contraintes et les devoirs qui ordonnent la vie sociale et individuelle. A ce titre, son pouvoir (son " bâton ") est le modèle du pouvoir royal ici-bas. Yama a une soeur jumelle, Yami. Bien qu'il se soit dérobé, par peur de l'inceste, à l'amour qu'elle lui offrait, elle le pleure quand il meurt, puis transforme sa douleur en deuil et crée des formes nouvelles de remémoration et de tendresse entre frères et soeurs. Dans ce livre, Charles Malamoud analyse les relations que la sagesse et les folies de l'Inde ont su déceler entre la mort, la loi, la répétition et l'écriture. Il met en perspective les rites et les mythes de l'Inde védique et brahmanique qui disent comment vivent les mortels, comment les générations se succèdent.

04/2002

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Ethnologie

La danse des pierres. Etudes sur la scène sacrificielle dans l'Inde ancienne

L'ouvrage porte sur la notion de " scène " dans le rituel et la mythologie de l'Inde. Certains moments des cérémonies ou des récits mythiques sont des " scènes " par leur intensité dramatique, leur cadre et surtout par le regard que porte sur eux un personnage : regard qui les cerne et règle les conditions de notre propre vision. Il s'agit d'analyser l'élément " scénique " du " drame sacrificiel " et aussi de montrer en quel sens, selon quelles modalités, ce drame est une " représentation ". Plusieurs des scènes ainsi reconnues relèvent de la " scène primitive " de la psychanalyse. Les données sont principalement des textes. Mais Charles Malamoud a aussi observé une cérémonie sur le terrain en 1990. Le titre vient du commentaire d'un poème védique qui décrit comme une " danse " le mouvement des pierres avec lesquelles les hommes écrasent les tiges de la plante soma pour en extraire la boisson d'immortalité qu'ils offriront aux dieux.

09/2005

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