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Guillevic

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Lecture 6-9 ans

Poèmes de Guillevic

Poète majeur d'aujourd'hui, à travers une poésie concrète et émerveillée, Guillevic nous communique un profond amour de la vie. Son chant est mémoire de la nature et de l'histoire des hommes.

04/2010

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Poésie

Art poétique précédé de Paroi et suivi de Le Chant

Si peu de mots pour un poème. Si peu pour dire pleinement le refus ou l'accord, l'évidence ou le secret. Guillevic sait capter et transmettre. Tout signe venu des êtres et des choses, il en fait un éclair, une force d'éveil de la réalité. Pour lui, les mots sont les messagers lapidaires du monde. Ils surgissent du souffle des pierres, du frémissement des arbres, de l'effroi des bêtes abandonnées et du combat incessant des hommes. Guillevic sait d'un seul mot accueillir le poème. Il est du côté des bourgeons qui rêvent aux fleurs sans trop s'émouvoir des fruits. Ici le poète questionne et se divertit, vagabonde et joue des tours. Il ne confie pas de recettes d'écriture et ses rares conseils sont d'amicales chausse-trapes : Regarde au verso des mots, /Démêle cet écheveau... Dans toute son oeuvre, Guillevic a observé l'instant de l'émergence, le moment où la parole se donne. Ce qui fait surgir le poème, il l'a transcrit, signalé et maintenu explicitement dans l'alliage constitutif du chant. Par là, tous ses recueils apparaissent comme un immense art poétique célébrant la présence au monde et la joie de créer : son art d'écrire est un art de vivre, et réciproquement.

03/2001

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Poésie

Relier. Poèmes 1938-1996

"Qui donc a fait ce recueil ? Le temps. Le passage des années, le travail de l'écoute, un éveil à ce qui va, vient, ouvre et nourrit la teneur des jours lorsque l'on exige d'eux qu'ils nous fassent grandir pour que nous soyons mieux tous ensemble et puissions ainsi partager autrement. Alors, voici : pour Guillevic, de 1938 à 1996, quelque soixante années seront à vivre ; et elles seront pleinement vécues. Une bonne part de son existence. On peut aussi lui faire dire, même si ces mots ne lui appartiennent pas vraiment, une part féconde de "vie en poésie". Cette vie qui, pour lui, incorpore, sans la moindre dérobade, deux exigences : la nécessité de "la recherche / Passionnelle et comblée // De quelque chose que l'on sait / Ne jamais atteindre" et celle d'"incarner la passion du monde" avec, dans leur entre-deux, ce "creusement" qui requiert sans cesse le poète et le fait se tenir aux aguets, dans cette attente structurante qui lui fut révélée par Hölderlin : "Mais si, un jour, il m'est donné de réussir / Ce que j'ai de sacré dans le coeur, le poème, // Sois alors bienvenu, ô calme du royaume des ombres !" Des poèmes sont venus, oui. "Encore un poème / Encore un" ! L'oeuvre publiée en témoigne. Il me restait à mettre à la disposition des lecteurs certains textes ayant connu, au fil des années, une édition limitée, textes toujours publiés en connivence, au gré des opportunités, des rencontres, des amitiés, avec des peintres, des graveurs, des plasticiens, des sculpteurs, des éditeurs-imprimeurs, des photographes, tous femmes et hommes très engagés dans leur recherche d'une expression pour eux vitale, prenant appui sur leur temps, et qui l'exprime". Lucie Guillevic-Albertini.

05/2007

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Poésie

Eugène et la chouette

La poésie : faire exister ce qui n'existe pas. Poussez la porte des mots et vous entendrez sonner les cloches du réel, du possible, de l'impossible qui n'est pas français comme chacun sait.

02/2007

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Poésie

Présent . Poèmes 1987-1997

"A travers le jaillissement, l'acuité, la singularité gaillarde des textes et leur humour frisant parfois le saugrenu, Présent confirme à quel point Guillevic est, comme il se plaisait à se le répéter, "un poète sans hiérarchie, un poète sans nostalgie". Il interroge, il suppose, il dialogue et s'adresse à ce monde du dehors-dedans qui ne cesse de le hanter et qu'il "creuse", replongeant intensément dans ses paysages d'enfance bretonne et d'adolescence alsacienne. Dans une même fidélité à ses intercesseurs que sont les fleurs, les plantes, les insectes, les arbres, dont il garde en son intérieur des sensations aiguisées, il erre ou pérégrine à la recherche de sa tablée, toujours aux prises avec "le combat de l'ombre et de la lumière", alors que le désir de leur harmonieuse danse et de la félicité de leurs noces ne cesse d'alimenter en lui le foyer du noyau de braise". Lucie Guillevic-Albertini.

02/2004

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Littérature française

Ecrits intimes. Carnet, cahier, feuillets 1929-1938

Dans ces carnets et feuillets inédits des années 1929-1938, Guillevic n'est pas encore le poète qu'il désire devenir. Il s'exhorte, se tempère, s'observe, se compare, se corrige. Il regarde en lui et autour de lui. Convaincu qu'il a une vocation, il doute de pouvoir la réaliser et il en souffre. Seuls exemples connus chez lui d'une forme d'écriture qu'il abandonnera bientôt au profit du seul poème, ces notations brutes et abruptes nous découvrent un écrivain au seuil de son oeuvre. S'exerçant à tout rendre concret et palpable dans un univers pour lui sans hiérarchie, Guillevic est habité par la nécessité non pas de se dire, mais de dire le monde et d'en inscrire l'équation dans un langage qui le pénètre et tente de révéler des instantanés de l'être au coeur de la matière.

06/2019

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