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Géraldine Aïdan, Danielle Bourcier

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Philosophie du droit

Humain non-humain. Repenser l'intériorité du sujet de droit

Les juristes à l'initiative de cet ouvrage sont parties de l'observation que le statut de sujet de droit était affecté à des entités de plus en plus variées et cela, quelles que soient les cultures juridiques. Alors que le droit moderne avait toujours été anthropocentré, ce statut a été étendu à des entités comme les personnes morales, puis au monde vivant (les animaux), au monde végétal (les arbres), voire minéral (le paysage) et, depuis la nouvelle robotique et l'intelligence artificielle, la question s'est posée aussi de l'étendre à des artefacts (les robots) qui interagissent avec nous dans toutes nos activités. Le débat sur l'octroi de ce statut a d'abord été moral ou éthique : pourquoi traiterions-nous ces entités qui partagent à la fois notre évolution de Sapiens et qui sont entrées de plus en plus dans notre vie et notre environnement, comme des non-sujets, des biens ou pire, des esclaves ? Pour les anthropologues, comme Philippe Descola, il pourrait s'agir d'un nouvel animisme. Faut-il aller jusqu'à assimiler des entités comme les robots à des sujets de droit ? Cet ouvrage est une proposition pour penser les transformations du droit et du discours sur le droit, concernant le non-humain. L'hypothèse générale de recherche est que l'intériorité et la complexité deviennent deux clefs de lecture incontournables aujourd'hui pour penser l'évolution du sujet de droit s'ouvrant au non-humain. L'intériorité apparaîtrait sur la scène du droit comme un point de rencontre décisif entre l'humain et le non-humain. Au-delà de la diversité des formes d'intériorité, de leur possibilité d'existence (à quelles conditions peut-on parler d'intériorité concernant les plantes ou encore les robots ?), et des non-humains ici visés, les diverses disciplines convoquées dans cet ouvrage traitent d'une certaine manière la "question intérieure" et appréhendent les entités non-humaines dans leur spécificité. Prendre comme clé la complexité de ces entités était aussi un choix méthodologique : les systèmes complexes, depuis la cellule jusqu'aux écosystèmes naturels (la forêt), ou humains ou collectifs (les mégapoles) sont le résultat de processus d'évolution et d'adaptation. Les questionnements juridiques posés par l'introduction de ces entités non-humaines dans la sphère du droit amènent enfin à s'interroger sur les métamorphoses de la démocratie, rendant compte d'un certain nombre d'expérimentations sociales et ébauchant les contours d'une alternative politique. L'ouvrage fait appel à des disciplines aussi éloignées que le droit, la biologie, l'intelligence artificielle, l'éthologie cognitive, la botanique, la philosophie ou la psychanalyse.

02/2021

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Littérature française (poches)

Tombeau d'Héraldine

Hommage à Héraldine ! Maîtresse d'elle-même et de l'Histoire, elle illustre cette manipulation des faits qui n'étonne plus personne. Elle sait que le boniment est le sel des jours et que l'Histoire est la nôtre : chacun doit la faire à son gré. Allant jusqu'à tourner à profit les dérives de sa santé, elle ignore le qu'en-dira-t-on et partage la réflexion de Montaigne : " Je pense qu'il faut se prêter aux autres et ne se donner jamais qu'à soi-même. "

06/2005

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Cuisine

Recettes illustrées de Danielle

La cuisine... ma passion au même titre que la peinture, la sculpture et les arts plastiques en général, mais ne dit-on pas que la cuisine est un art ? Mon père m'a offert mon premier livre de cuisine à 12 ans, je me suis lancée avec enthousiasme dans l'élaboration de recettes. C'est un engouement qui dure encore aujourd'hui. J'ai éprouvé récemment le besoin de transmettre à mes enfants et petits enfants, mes recettes, celles de ma famille, de mes amies, de mon pays d'origine l'Italie et de ma terre natale, la Provence. J'ai peint mes recettes avec autant de soin que j'ai cuisiné mes aquarelles. Tout est affaire de couleurs. J'ai également décoré plats et assiettes lorsque je pratiquais la peinture sur faïence et porcelaine. Ainsi, des arts de la table à l'art culinaire en passant par les beaux-arts, je rassemble famille et amis autour de mes trois penchants et pour mon plus grand plaisir.

05/2019

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Littérature française

Le Bourbier - Nouvelles

Tout le monde se retrouve dans un bourbier de gré ou de force. S'y retrouver, c'est le quotidien de tous, mais l'idéal est de savoir comment s'en sortir et en tirer des leçons.

10/2018

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Théâtre

Occupe-toi donc de Danielle

Occupe-toi donc de Danielle est une pièce moderne par sa conception et par son sujet ; elle est rythmée et pleine d'imprévus. Eddie Bauer, la cinquantaine, est un père de famille bourgeois, il souffre d'insomnies et décide de prendre un psy à domicile pour mieux se comprendre et résoudre ses problèmes de sommeil. Sa femme Danielle lui conseille de se rapprocher de sa famille et d'écrire à son fils qui vit aux Etats-Unis. Il entame cette lettre dans laquelle il se livre et soudain le téléphone sonne, Danielle décroche et lui annonce que son père a eu une attaque. Tout se complique pour la famille Bauer, avec le retour du petit-fils Vince qui vient ajouter un mystère à cet imbroglio. Toute cette histoire familiale, où le maître mot est l'acceptation des différences entre un père et son fils, fait réfléchir avec humour sur l'éducation : "J'aurais sûrement fait autrement si j'étais moins buté".

07/2017

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Acteurs

Danielle Darrieux. Une femme moderne

Ses initiales DD ont été célèbres bien avant BB. Danielle Darrieux (1917-2017) est décédée à 100 ans, après avoir tourné avec les plus grands cinéastes, sensibles au génie de son jeu tour à tour comique ou subtilement dramatique. Incarnation de la jeune femme moderne des années trente, elle a su évoluer en traversant 8 décennies de cinéma avec une centaine de films, un record de longévité pour une actrice. Elle débute dans Le Bal (1931) à l'âge de 14 ans, en chantant de sa jolie voix de soprano. Sans formation théâtrale, son naturel tranche avec les comédiennes de l'époque. Sexy, pétulante, indomptable, elle est la "drôle de gosse" du cinéma français qui tient la dragée haute aux hommes. Puis le succès du mélodrame Mayerling (1936) la sacre "Stradivarius" de l'écran : elle peut tout jouer. Hollywood lui ouvre ses portes et en fait une star internationale. Elle devient la plus populaire des actrices françaises et un modèle auquel s'identifient les femmes, séduites par son aisance, son intelligence, sa quête de liberté. Henri Decoin, son époux, bénéficie de son aura en lui écrivant des films sur mesure. Sous l'Occupation, Premier rendez-vous (1941) produit par la firme allemande Continental est un triomphe. Divorcée de Decoin, DD vit une passion avec un diplomate, playboy flamboyant : Porfirio Rubirosa. En mars 1942, elle participe au "Voyage à Berlin" en échange de la libération de "Rubi" , interné en Allemagne. A la Libération, elle est blanchie par la commission d'épuration. Dans les années cinquante, la star joue aux côtés de Gérard Philipe, Jean Gabin ou Jean Marais. Elle devient la muse de Max Ophuls (Madame de, 1953) fasciné par son art du "sous-jeu" , et s'impose dans Marie-Octobre (1959). Elle incarne alors souvent la femme menaçante car trop libre ou trop intelligente. En 1967, Jacques Demy la choisit pour être la mère de Catherine Deneuve (Les Demoiselles de Rochefort), qu'elle retrouve en 2002 dans Huit femmes de François Ozon. Elle attire alors les jeunes réalisateurs qui la distribuent en mamie cool ou indigne. Sa carrière théâtrale, débutée en 1937, est couronnée par un Molière en 2003 (Oscar et la dame en rose). Traversée documentée de la carrière de la star, la nouvelle édition de Danielle Darrieux, une femme moderne vient enrichir la première édition publiée en 2017. Elle permet de mieux appréhender la richesse de la vie de cette comédienne unique, en évoquant les chefs d'oeuvre incontournables, mais aussi les pépites oubliées. La vie privée de Danielle Darrieux, mariée 3 fois, a été scrutée par les médias. Ses choix sous l'Occupation ont été matière à controverses et restent l'objet de vifs débats. L'auteure scrute sans préjugés cette période et s'en tient aux faits, que l'ouverture récente des archives permet de comprendre sous un nouveau jour. Elle révèle ainsi des faits méconnus. L'auteure s'attache enfin à mettre en lumière la modernité que Danielle Darrieux a su porter durant quatre-vingt années de cinéma. Ancienne professeure de lettres, Clara Laurent est spécialiste du cinéma français classique qu'elle a enseigné à l'université Paris-Diderot. Elle collabore à la revue Schnock, donne des conférences et anime des masterclass sur le cinéma. Coautrice du documentaire sur Danielle Darrieux ("Il est poli d'être gai" , 2019, Arte), elle s'intéresse de près à l'Occupation et a réalisé un film sur un rescapé de la Seconde Guerre mondiale. Elle a également écrit Josiane Balasko, une vie splendide (Tallandier, 2021).

09/2023

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