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Alcools

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Alcools

"A la fin tu es las de ce monde ancien", c'est sur ce vers d'une beauté mélancolique que s'ouvre Alcools. Nous sommes en 1913, la modernité sous toutes ses formes - artistiques et techniques - est pleine de promesses. La Première Guerre mondiale va donner un autre tour à cet élan nouveau. Apollinaire ira au front, sera blessé puis trépané avant d'être emporté par la grippe espagnole. Mais le recueil qu'il nous lègue nous enivre encore, comme une eau-de-vie...

06/2019

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Poésie

Alcools

Ce recueil rassemble des poèmes écrits de 1898 à 1913. Beaucoup (mais pas tous) sont inspirés par l'amour malheureux d'Apollinaire pour deux femmes, successivement : Annie, puis Marie Laurencin. Ces poèmes élégiaques ont souvent des thèmes romantiques (l'automne, la fuite du temps), mais qui sont traités d'une manière très moderne : les images originales et fortes annoncent le surréalisme, l'absence totale de ponctuation, qui met en avant le rythme du vers et crée parfois une ambigüité poétique, est révolutionnaire. Apollinaire proclame d'ailleurs d'emblée et explicitement son désir de modernité, dans le poème qui ouvre le recueil et qui ne respecte aucune des règles classiques de la versification : Zone. (cf. ci-dessous "les premiers mots")

09/2022

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Poésie

Alcools

Ce recueil rassemble certains des plus beaux poèmes d'Apollinaire, écrits entre 1898 et 1913. De "Zone" à "Colchiques", il y célèbre la beauté du monde moderne, la ville et son énergie, et y chante la mélancolie, la souffrance amoureuse du "Mal-Aimé". Créant une nouvelle orientation poétique qui annonce le surréalisme, écrit de la fin du symbolisme à la veille de la Première Guerre mondiale, cet ouvrage marque la naissance de la poésie moderne.

03/2014

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Poésie

Alcools

Alcools est un recueil de poèmes de Guillaume Apollinaire, paru en 1913. Ce recueil, qu'Apollinaire mit 15 ans à élaborer, annonce la quête de modernité, de jeu avec la tradition, de renouvellement formel de la poésie de l'auteur. Alcools est un recueil pluriel, polyphonique, qui explore de nombreux aspects de la poésie, allant de l'élégie au vers libre, mélangeant le quotidien aux paysages rhénans dans une poésie qui se veut expérimentale, alliant un travail sur la forme et sur l'esthétique à un hermétisme et un art du choc. Alcools montre le poète déchiré par ses ruptures amoureuses (avec Annie Playden, avec Marie Laurencin), ruptures qui résonnent au travers de poèmes tels que Mai2, Les Colchiques3 et, surtout, La Chanson du mal-aimé. Au sein de ses poèmes, Apollinaire abolit la temporalité interne classique mise en vigueur par Ronsard : le passé, le présent, le futur se mêlent en un seul et même univers de vin et d'ivresse. Le poète distille aussi l'espace, en mettant en scène l'univers de son enfance. Il modifie la perception poétique classique du temps et de l'espace : La Chanson du mal-aimé, Zone. Il se distingue comme le dieu poète en établissant une cosmogonie personnelle. Il réécrit les mythes fondateurs avec Orphée. Il se réclame d'Apollon. Mais il réinvente aussi la forme poétique dans son style : il détruit la conception classique syntaxique de Ronsard. Il est le précurseur du surréalisme et consacre une nouvelle poésie d'ivresse et de mythes. C'est après avoir assisté à une lecture par Blaise Cendrars de sa future publication, La Prose du Transsibérien et de la petite Jehanne de France, qu'Apollinaire aurait décidé de transformer à son tour son futur recueil. Il y plaça Zone en ouverture, ce qui lui donna valeur de manifeste, et supprima toute trace de ponctuation, s'inspirant de l'innovation de Cendrars. Alcools ayant été publié avant la Prose du Transsibérien, on attribue souvent à tort la primeur de la suppression de la ponctuation à Apollinaire. Selon lui, en poésie, le rythme du vers et de la respiration suffisent. Au-delà de cette considération, cette suppression lui permit de faire naître des images inédites en rapprochant certains termes comme par accident. On pense par exemple au vers de Zone : "Ils croient en Dieu ils prient les femmes allaitent des enfants" où, dans une première lecture, à cause de l'utilisation transitive du verbe "croire" , l'absence de ponctuation conduit à lire le verbe "prier" comme étant lui aussi transitif, "les femmes" apparaissant alors comme complément d'objet direct du verbe. Ce procédé crée également des ambiguïtés de sens, enrichissant les lectures possibles.

02/2023

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Poésie

Alcools

En 1913, Apollinaire publie Alcools, son premier recueil d'importance, qui rassemble quinze ans de poésie. S'il est alors influencé par un symbolisme sur le déclin, il s'en démarque par d'audacieuses innovations : la ponctuation disparaît et des inventions récentes, comme l'avion et l'automobile, font leur entrée en poésie. Alcools est une oeuvre contrastée, où la tour Eiffel et le pont Mirabeau côtoient des champs de colchiques et des forêts légendaires, où l'agitation du progrès se mêle aux motifs consacrés de l'amour perdu et du temps qui passe. Tantôt clairs comme le son des cloches rhénanes, tantôt sombres comme les geôles de la prison de la Santé, ces poèmes ouvrent la voie à un nouveau lyrisme. Partagés entre tradition et modernité, ils reflètent la créativité bouillonnante d'une époque sur le point de basculer dans le chaos de la Grande Guerre. Dossier : 1. La création selon Apollinaire2. Regards critiques sur Alcools3. La genèse d'Alcools : documents4. De quelques poètes amis d'Apollinaire.

06/2019

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Alcools

"Sous le pont Mirabeau coule la Seine"... Ces mots nostalgiques d'Apollinaire, si souvent mis en musique, chantent toujours à nos oreilles la tristesse du "mal-aimé"... Mais le recueil Alcools est aussi l'oeuvre d'un aventurier de la poésie en quête d'un nouveau langage capable de "changer les mots en étoiles". Ses poèmes, brûlants comme l'alcool, ouvrent à une nouvelle vision de la réalité où se mêlent la frénésie de la ville moderne, la mélancolie de l'automne ou de l'amour perdu et la magie des vieilles légendes.

05/2022

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