Le temps perdu
Que j'aurais aimé voir Delphine sur le pas de la porte, un enfant dans les bras et l'autre qui tiendrait le bas de sa robe. Et puis un chien à ses pieds, un cocker noir, qui remuerait la queue du plaisir de me voir puis se précipiterait dès que j'aurais ouvert la portière de ma voiture. A peine venue, cette image idyllique s'effaça de ma pensée. Pas d'enfants, pas de Delphine. Le chien de mon imagination avait subi une caudectomie, sa queue était coupée, comme la mienne. L'accueil était d'une froideur mortelle. Un roman aux multiples rebondissements dans les méandres de l'âme humaine...
04/2020