Exercice de l'adieu i
Je ne peux qu'approuver tout mouvement de vie qui a mis de la lumière vraie dans ma vie. J'appelle cette lumière vraie : poésie. Je valide dans ma vie des chemins qui n'ont abouti nulle part, si ce n'est à la contemplation de la beauté (c'est-à-dire à son recueil pour l'éternel, qui n'a nul besoin de moi, et peut-etre si ? ) : beauté des parcours humains, beauté de l'engagement charnel. Restent donc valides à mes yeux des expériences qui n'ont porté que de la vie, un surcroît d'appartenance à la vie. Je continue à accompagner celui que j'étais à seize ans, que je ne suis plus, et qui mérite toute ma confiance. Nous sommes l'éternel provisoire. Un néant capable d'éternel. J.P.V.
12/2018