Radu Bata n’aime certainement pas les oreillers bien moelleux quand il s’adonne à des rêveries bilingues et autres raccourcis improbables, surréalistes et jubilatoires, entre les deux cultures qu’il connaît comme ses poches : « je vois le danube / traverser les jeunes filles / dans le jardin / du luxembourg // je vois baudelaire / boire une carafe d’eau-de-vie / sur une terrasse des carpates // je vois cioran et ionesco / deviser à bucarest / entre les mains hardies / d’un salon de massage ».