Geoff Johns avait fait des merveilles avec Blackest Night, imaginant un corps de Black Lanterns au service de la mort, pour mettre un terme à l’existence. Tout le monde cane, fin de la conversation et l’univers redevient paisible. Évidemment, ça n’a pas fonctionné selon les plans de Nekron, instrument de la mort.
Avec Brightest Day, suite directe, le scénariste prolonge l’aventure, en faisant de la Lanterne Blanche, apparue dans le précédent diptyque, le personnage principal – ainsi que Marionnettiste en chef, manipulant allégrement son petit monde.
#[pub-1]
Tout commence avec Boston Brand, alias Deadman, qui écope d’un anneau blanc, plutôt mutique, erratique et directif. Douze héros, définitivement ressuscités dans Blackest Night, doivent rendre des comptes et justifier de leur présence sur Terre en accomplissant une tâche spécifique – Aquaman, le Limier martien, Hawkman, Hawkgirl, Firestorm et j’en passe et j’en oublie.
Si graphiquement Brightest Day n’a rien à envier au premier cycle, jouant de couleurs claires, blanches, pour des effets lumineux, faut bien reconnaître qu’on s’y ennuie un peu. Tout d’abord parce qu’on s’y sent baladé autant que Deadman, qui ne comprend rien de ce qui lui arrive et subit, autant que le lecteur, un scénario moins bien ficelé.
#[pub-2]
Il ne suffit hélas pas d’aligner les aventures des uns et des autres comme les perles d’un collier pour faire une bonne série. Décousue, longue — deux tomes auraient amplement fait le job — cette suite n’avait rien d’indispensable. Bien au contraire.
Mais comme c'est joli, on vous propose des extraits en fin d'article.