Pourparlé avec le trouble
La phrase rejoint cette autre appelé l'illusion. Cette particule cisaillée par les hommes pour l'abîme lumineuse qui attire la tromperie d'un soir, d'une nuit, d'une éternité. Malgré cette insuffisance meurtrière et vénale, saccageant le pure dans l'état transcendantale que hurle un environnement tabou, la parole reste, embrasse, caresse, rejette, siffle les mots, un par un, libres d'analyse. Eclaboussés par la vie, allègrement prennent signification dans une entité secrète que seul chacun se laisse le choix d'imaginer.
08/2014