Recherche

9782081256514

Extraits

ActuaLitté

Littérature française

La nuit attendra

Pour la première fois, Jacques Chancel revient sur ses souvenirs de l'Indochine. Il nous évoque sa quête de liberté, décrit la guerre et ses tourments, parle de ses amis, de ces héros de roman croisés au détour d'une rue ou dans la jungle et ressuscite un monde perdu, une époque violente et flamboyante. Un récit fascinant qui nous entraîne dans une Saigon méconnue.

01/2015

ActuaLitté

Littérature française

La nuit attendra

A travers un récit littéraire, nostalgique et émouvant, Jacques Chancel, dans La nuit attendra , raconte pour la première fois ses souvenirs inédits d'Indochine. Avec le charme et l'élégance qu'on lui connaît, il nous entraîne dans le Saigon des années 50, entre fumeries d'opium et violences d'une guerre qui ne fait que commencer, c'est tout une époque, tout un monde, qu'il ressuscite. "J'ai découvert l'inconnu d'un monde, étrange dépaysement, à mon arrivée sur la rivière de Saigon après cinquante-cinq jours de traversée ; je n'avais d'yeux que pour les centaines de paillottes sur pilotis, tout au long des berges, l'avancée lente, cérémonieuse, des buffles de la rizière, retenus à la corde par des paysans à chapeaux coniques, pantalons retroussés. J'ai entendu les premières rafales de la guerre à la Pointe des Flâneurs. Des miliciens viets isolés, cachés dans les hautes herbes, tiraient sur le bateau et nous étions sur le pont, comme au spectacle, déjà perdus par cette inconscience qui allait

08/2014

ActuaLitté

Littérature française

La nuit attendra

"J'ai découvert l'inconnu d'un monde, étrange dépaysement, à mon arrivée sur la rivière de Saigon après cinquante-cinq jours de traversée ; je n'avais d'yeux que pour les centaines de paillottes sur pilotis, tout au long des berges, l'avancée lente, cérémonieuse, des buffles de la rizière, retenus à la corde par des paysans à chapeaux coniques, pantalons retroussés. J'ai entendu les premières rafales de la guerre à la Pointe des Flâneurs. Des miliciens viets isolés, cachés dans les hautes herbes, tiraient sur le bateau et nous étions sur le pont, comme au spectacle, déjà perdus par cette inconscience qui allait être ma sauvegarde". Pour la première fois, Jacques Chancel revient sur son itinéraire dans les désordres de l'Indochine.

11/2013