Les pas d'Odette

Grande victoire pour la BREIN, organisation de défense des droits d’auteurs aux Pays-Bas, contre les uplaoders de fichiers. Le tribunal néerlandais a en effet ordonné aux trois opérateurs Usenet, Eweka et Usenetter de fournir les données personnelles de pirates ayant fourni 2000 ebooks sur leurs réseaux.

En novembre dernier, poussé par l'industrie de la presse en ligne, le Parlement des Pays-Bas avait incité Eric Wiebes, Secrétaire d'État aux finances, à inscrire dans la loi une harmonisation des taux de TVA pour les supports papier et numérique. Le Secrétaire avait alors indiqué que sa résolution était forte, et qu'elle allait également avoir des répercussions sur le livre. Quelques semaines plus tard, l'enthousiasme est moindre.

En Europe, les Pays-Bas semblent connaître une activité particulièrement intense, dans le développement du livre numérique. Une infographie – rien de tel pour aller vite – montre que le marché, au cours du premier trimestre 2015, a progressé de 50 %. Au cours de cette période, 5,2 % des livres vendus étaient des ebooks. 

La question des données personnelles que le BREIN, organisme chargé de la lutte contre le piratage, voulait mettre en place avec eBoekhuis, continue de faire couler de l'encre aux Pays-Bas. Pour mémoire, en vue de surveiller les ebooks achetés sur les réseaux de partage, il était question de donner au BREIN les datas contenues dans les mesures de protection, pour mieux assurer le flicage. Autrement dit, le watermarking.

Le Conseil permanent des écrivains (CPE), organise les Etats Généraux du Livre en deux temps. Le premier volet aura lieu le 22 mai à la Maison de la Poésie à Paris et sera consacré aux réformes sociales et fiscales qui visent les auteurs et illustrateurs (hausse de la CSG, réforme de l'Agessa/Mda, réforme du système de retraite, réforme de la formation professionnelle continue, prélèvement de l'impôt à la source). Le deuxième volet des Etats Généraux du Livre se déroulera début 2019.

Comme prévu, le Salon du livre de Paris sera le théâtre d'une nouvelle manifestation de la part des auteurs. Parti en guerre contre la réforme des retraites, pilotée par le ministère de la Culture et celui des Affaires sociales, l'ensemble des organisations tente de se faire entendre. Pour la première fois, dans l'histoire du Salon, et assurément, dans l'histoire de l'édition, l'ensemble des organisations d'auteurs, sociétés de gestion et syndicats est uni derrière une cause commune : la défense de l'écriture, de la création. Historique !

Amazon entend dévoiler son Kindle Unlimited, service de lecture illimitée pour 7,99 £ ou 9,99 $ par mois, en Allemagne pour la Foire de Francfort, grand rendez-vous professionnel. KU propose aux utilisateurs d'emprunter des livres, pour une durée déterminée, et non de les lire en streaming : Readfy repose sur le même principe, mais se présente comme un service gratuit, payé par l'affichage de publicité.

Les galéjades d'Anna Gavalda : pas d'interviews

Le Conseil de la culture néerlandais, organisme rattaché à l’état et plus précisément au ministère de l’Éducation, de la Culture et de la Science, a récemment publié un rapport sur la situation des bibliothèques publiques aux Pays-Bas. L’étude fait état d’un système menacé : alors que les budgets municipaux consacrés à ces institutions ne cessent de diminuer, les compétences en lecture des jeunes néerlandais sont en chute libre.

L’initiative Fair Contract, dégainée par l’Authors Guild, organisation représentant les auteurs aux États-Unis, se poursuit. Après avoir frappé fort en réclamant 50 % des revenus sur l’ebook, considéré comme une « juste rémunération des auteurs », voici la durée des contrats. Et l’AG n’y va pas de main morte : « Un contrat d’édition ne devrait pas durer toujours. »

Le détenteur des droits pose ses conditions

L’époque est à la solidarité : ce libraire de Naples le démontre de la plus belle des manières. Dans le quartier de Vomero, Enzo Di Nocera possède un kiosque historique, rue Luca Giordano, qui offre des livres gratuitement. « Que celui qui ne peut pas prenne », indique-t-il simplement. 

Dans la rédaction, on tente de maintenir un langage un peu châtié, pour éviter de se prendre des coups sur le bec. On tente. Mais à traiter d'information high-tech, on se retrouvait régulièrement à devoir employer des termes barbares, de type smartphone, tablet PC et autres joyeusetés de ce genre. La vie est dure.

En octobre dernier, c'est pratiquement un petit incident diplomatique qui se profilait, quelques mois après le Salon du Livre de Paris 2014. L'Argentine, pays invité d'honneur de cette édition, avait omis de régler une facture de 400.000 € au Salon du Livre de Paris, plus précisément à Reed Expositions. Tout est rentré dans l'ordre, a assuré le commissaire général du Salon, Bertrand Morisset, au cours d'une conférence de presse.

La Confédération Internationale des Sociétés d'Auteurs et Compositeurs (CISAC), réseau rassemblant 231 sociétés d'auteurs de 121 pays dans la majeure partie des domaines artistiques (musique, œuvres dramatiques, littérature, audiovisuel et arts visuels), a publié son rapport annuel 2011, au sujet des perceptions de droits d'auteur par ses membres à travers le globe. Et tandis que l'année observée a battu de nouveaux records, la France serait le pays le plus lucratif en terme de droits perçus par les sociétés de gestion, en comparaison au PIB national par habitant.

L'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) a publié un rapport préliminaire sur les résultats 2021 de l'industrie de l'édition, et ce dans la vingtaine de pays que compte l'institution des Nations unies. Un total de 71,6 milliards $, soit 72,5 milliards €, générés pour le secteur, et des données qui confirment une reprise, variable en fonction des États.

La semaine passée, l'information était minimisée par l'intéressé lui-même : ce n'était que trois fois rien, mais il prenait le parti d'arrêter la publication de billets et d'images, sur son propre site.  « Tout est dans le dernier texte, je ne vois rien à ajouter, à expliciter et, surtout , cette histoire n'a aucune importance.  Je n'ai plus envie, ça ne va pas plus loin », expliquait-il à ActuaLitté. Ce qui l'ennuyait, Manu, c'est que personne ne semblait respecter son droit d'auteur, et qu'il retrouvait ses illustrations partout sur la Toile. Sans autorisation...

Universités : le Snesup-FSU n'est pas satisfait par le référentiel

Ebooks : la médecine n'est pas épargnée par le piratage

La tribune publiée sur CNN a un petit parfum d'apocalypse : Mark « Smashwords » Coker assure que la décision du Departement of Justice américain marque d'une pierre blanche « Une journée noire pour le futur de l'édition ». Le créateur de la plate-forme défend le contrat d'agence, qui, s'il permet aux éditeurs de fixer leurs prix, les incite également à baisser ceux-ci pour attirer les lecteurs.

On soupçonne Alan Snow d'avoir voulu faire diversion en nous parlant de glaces ! Nous, nous voulions lui parler d'« Au bonheur des monstres », de fromage, de Cheesebridge (Pont-aux-Rats dans le roman de 2008 aux éditions Nathan Jeunesse), de contes et des Boxtrolls, le film d'animation sortie le  15 octobre dernier. L'auteur qui a écrit et illustré plus de 160 livres, se rêve en glacier et nous a offert un moment pour parler de trolls dans des boites.

Voici une nouvelle aventure dans le monde des bloc-notes : l’idée est de profiter d’un appareil connecté qui permettra d’écrire puis modifier – soit sur l’instant, soit après coup. Si le concept d’un bloc de papier et d’un stylo vous apparaît lointaine, le RoWrite est une solution intéressante.

La télé n'a pas été plus regardée par les Français cette année

Le Pew Research Center a présenté ce jeudi 29 octobre son étude sur la place des différents appareils technologiques au sein des foyers américains. Alors que 68 % d’entre eux possèdent un smartphone, l’ereader est délaissé : seul un Américain adulte sur cinq en possède un...

L'opposition ne date pas d'hier, et c'est sur elle que repose tout le conflit entre la France et le Luxembourg, et la Commission européenne : le livre numérique, ce n'est pas un livre. Et c'est la raison pour laquelle on lui applique une TVA plein pot, contre l'acceptation d'une TVA réduite pour les formats papier. Mais la Commission n'est pas seule à avoir décidé de ce fait. Les écoles en font également la douloureuse expérience.

Le décrochage scolaire est un fléau auquel chaque gouvernement a tenté de trouver des réponses. Mais, malgré les solutions mises en place, c’est un phénomène qui continue de toucher 150 000 jeunes par an (voir notre article).

Aux Pays-Bas, les lecteurs ebook aussi sollicités que les netbooks