Le Grand Art

On me fait signe en régie que l'on a manifestement oublié un truc aujourd'hui, et que plusieurs mails de sollicitation nous remettent les pendules à l'heure... Je m'en vais de ce pas réparer l'erreur.

Si, si, c'était en rapport avec notre 500e actualité publiée.

Un jour on vous offrira un florilège de celles que l'on n'a pas publiées...

Félicitations donc. À Georges T. qui nous a envoyé une très jolie lettre de congratulation, originale et sincère, efficace et sobre, soignée et surtout, surtout qui aura eu le mérite de faire éclater de rire notre responsable éditorial...

Je m'empresse de vous la livrer dans son intégralité :

S'il vous plaît, pas de commentaires négatifs, ni de contestations superflues. D'autres mails auraient effectivement mérité de figurer sur la première place.

Ne vous en faites pas, nous reproduirons cette initiative très bientôt.

Vous aurez l'occasion de vous venger...

• Meilleure intégrale : Tout Jijé 1941, 1945 par Jijé (Dupuis)

• Meilleure adaptation littéraire : La position du tireur couché par J. Tardi d’après JP. Manchette (Futuropolis)
• 
Meilleur album jeunesse : Le trop grand vide d’Alphonse Tabouret par Sybilline, Capucine et J. d’Aviau (Ankama)
• 
Meilleur livre d’humour : Cadavre exquis par Pénélope Bagieu (Gallimard)
Révélation : L’assassin qu’elle mérite t.1 par Lupano et Corboz (Vents d’Ouest)
• Série culte : Valérian par P. Christin et JC Mézières (Dargaud)
• Meilleur scénario : Ex-aequo L-F Bollée pour Un long destin de sang t.1 (12Bis) 
Fabien Nury pour La mort de Staline t.1 (Dargaud)
• Meilleur dessin : Juanjo Guarnido pour Blacksad t.4 (Dargaud)
• Meilleure série/premier tome : Un long destin de sang t.1 par Bollée et Bedouel (12Bis)
• Meilleure série : Long John Silver par Dorison et Lauffray (Dargaud)
• Meilleur album étranger : Asterios Polyp par Mazzuchelli (Casterman)
• Prix d’honneur : Albert Uderzo, pour l’ensemble de son oeuvre
• Meilleur album francophone : Quai d’Orsay t.1 par Lanzac et Blain (Dargaud)

Auteurs et éditeurs étaient très nombreux pour la remise des prix. Le pic d’émotion de la soirée fut indéniablement la présence sur scène d’Albert Uderzo, qui a presque rendu Frédéric Bosser muet d’émotion. Tout en recevant sa récompense, Monsieur Uderzo a tenu à fustiger une France qui « n’aime pas la réussite » et préfère favoriser ceux qui « rentrent dans le rang » sans chercher à mettre en valeur des talents originaux.

Sybilline et Capucine (Le trop grand vide d'Alphonse Tabouret,
avec Jérôme d'Aviau absent)

La cérémonie a également été l’occasion de l’annonce d’un nouveau magazine de bande dessinée, L’immanquable, mensuel de 144 pages uniquement consacré à la prépublication de BD. Le premier numéro est prévu en kiosque pour le 21 janvier.

Le Mai du livre d’art fête ses vingt ans cette année, à cette occasion il sera organisé un salon du livre d’art. Celui-ci aura lieu le 17 mai dans un lieu en rapport avec La nuit des Musée.

Un salon qui vient à point nommé puisque le Salon du livre de Paris a supprimé cette année le « carré des Arts ». Les éditeurs sont présents bien sûr et pourront présenter des ouvrages et leurs nouveautés sur les thèmes l’art et la jeunesse. Pour chacun de ces deux thèmes il sera décerné un prix par un jury de professionnels à l’issue du salon.

Évidemment comme tous les ans le mois de mai sera ponctué par diverses manifestations en rapport avec l’art. Actualitte.com reste sur la brèche et vous tiendra au courant de toutes les surprises que nous réservent cette année le mai du livre d’art et son salon.

Jean-Marc Rives a commencé à écrire des chroniques artistiques bien avant de publier son livre didactique « Les secrets du dessin et de la peinture » en 2007 qui a remporté un certain succès, mais il s’est intéressé aussi aux artistes et à leur cheminement. Il a visité bon nombre d’expositions et bon nombre d’ateliers où il a rencontré chaque fois un accueil chaleureux et des êtres merveilleux.

Dans cet ouvrage, il nous livre ses impressions, mais il nous présente aussi ces artistes à sa manière. Il les a sélectionnés, dit-il, pour la beauté de leur œuvre mais également la beauté de leur âme. Certains ont eu un parcours chaotique, d’autres plus serins, mais tous ont en commun l’amour de la Nature et de la vie. Tous nous délivrent un message, le seul qui vaille dit Jean-Marc Rives : un message d’amour, de paix et de fraternité entre tous les êtres humains qui peuplent notre planète.

Né en 1950 au Maroc, Jean-Marc Rives commence à chanter, à dessiner et à peindre dès son plus jeune âge, puis il s’oriente vers l'art lyrique et l'art dramatique. Il entre au conservatoire en 1967 mais il poursuit parallèlement des études littéraires et philosophiques, ainsi qu’une formation d’arts graphiques et d'arts plastiques. Il expose ses œuvres à travers le monde dès 1990.

Il est alors reconnu par les experts de l'univers de l'art et devient un peintre coté avant de se tourner vers l’écriture. L'auteur publie son premier roman en 1996, puis un ouvrage didactique sur le dessin et la peinture en 2007, un recueil de poésie en 2009, un recueil de nouvelles en 2010, son deuxième roman en 2012, un traité philosophique en 2015 et un roman autobiographique en 2017.

De l’art pour finir une année et en commencer une autre, c’est toujours mieux que tous les sujets dramatiques du moment.

De l’art avec Jean Cocteau grâce au professeur de littérature française David Gullentops et aux éditions Gallimard qui rassemblent dans cet ouvrage les Écrits sur l’art de Cocteau composés d’articles, préfaces, études, etc.

Vous y rencontrerez, entre de nombreux autres : Picasso , Dalí , Matisse , Manray , Laurencin, Cezanne , De Vinci , Van Gogh, Delacrois, Morisot… la liste est encore très longue.

Entre continuité et évolution de l’art, Cocteau nous entraîne dans son esthétisme. Un livre, nécessairement illustré, qui vous emmène au musée sans sortir de chez vous.

Rencontres / Débats - Jeudi 21 février 2013 à 20h00 - A la librairie

Jeudi 21 février à 20h00

Rencontre - débat avec et autour de leur livre :Grand Paris. Sortir des illusions, approfondir les ambitions (Les carnets de l’info)

Le grand Paris, c’est un grand tournant dans l’histoire des projets de transports. Les communicants l’ont emporté sur tous ceux qui pensent d’abord aux franciliens et à l’amélioration de leurs conditions de vie, de logement et de transport dans une métropole dynamique et durable. Pour les promoteurs du grand Paris, le bon projet est celui qui fascine, mobilise, fait bouger les lignes, et assume son irrationalité, notamment financière. Pour eux, l’objectif n’est pas le consensus, mais la victoire. Ils l’ont obtenue, provisoirement, sur le papier. Transformer l’essai sera beaucoup plus difficile, car les vrais problèmes demeurent : dégradation des conditions de vie des franciliens, difficultés à financer des investissements pharaoniques, besoin de retrouver plus de cohérence entre habitat et emploi. Ils reviendront immanquablement à la surface. La question du grand Paris n’est pas derrière nous, elle est devant nous, et pour de longues années. Il faut s’y préparer.

Jean-Pierre Orfeuil est ingénieur civil de l’École des Mines de Paris, docteur en statistiques de l’Université professeur à l’Institut d’Urbanisme de Paris depuis 1998 et professeur à l’École Nationale des Ponts et Chaussées. Il préside également la Chaire universitaire de l’Institut de la Ville en Mouvement (IVM) depuis sa création.

Marc Wiel est un urbaniste français, ingénieur de l’école centrale. Il a été directeur de l’agence d’urbanisme de la communauté urbaine de Brest de 1981 à 2001. À côté de ses responsabilités de praticien, il mène des recherches sur l’urbanisme, et plus particulièrement sur les rapports entre transport et aménagement.