L'enfant qui ne parlait pas. Histoire d'une délivrance

Chaque parent, aime raconter des histoires à son enfant le soir avant de dormir… alors j'ai trouvé un super petit album aux éditions Sarbacane qui s'appelle Petites Histoires pour les enfants qui s'endorment très vite.
Alors pourquoi les termes « qui s'endorment très vite » ? En fait chaque histoire ne tient que sur une page et surtout elle ne fait que quatre lignes…
Alors, je vous en fais deux ou trois… : « C'est l'histoire d'une petite gare où les trains ne s'arrêtent plus. Les oiseaux sont voyageurs dans la salle des pas perdus. » Une autre tout aussi mignonne : « C'est l'histoire d'un perce-neige qui ne perce rien. La neige a fondu ce matin. » Une petite dernière que j'apprécie particulièrement : « C'est l'histoire de la plus belle boule de Noël. Trop tard, elle tombe du sapin. Regrets éternels. »
Ecrit par Carl Norac qui fait des albums pour la jeunesse depuis une bonne quinzaine d'années, ce petit album est extraordinaire. En plus des illustrations, qui sont à la fois drôles, sensibles et absurdes… la majorité de ses petites histoires est en vers et donc à raconter à haute voix, c'est un véritable plaisir auditif. Ce n'est que du bonheur, et si ça fonctionne et que les enfants s'endorment plus tôt… on peut dire que vous avez tout gagné…

Cette année, la maison d’édition jeunesse Scholastic a commandité une étude auprès de YouGov, sur les habitudes de lectures des jeunes canadiens – anglophones et francophones –, ainsi que leurs parents. Et contrairement aux idées reçues... les enfants lisent. Réjouissance !

L'expression qui ne prend pas de repos : Faire le pont

Une coupe de cheveux contre une histoire. C'est ce que propose Courtney Holmes, un généreux coiffeur de Dubuque, dans l’État de l’Iowa, aux États-Unis. A l'approche de la rentrée, le coiffeur espère, par cette action, encourager les enfants à lire. 

Une récente étude réalisée auprès de plus de 500 parents montre qu'aujourd'hui, près de 64 % des parents ne lisent pas de livre à leur bébé  avant ses sept mois, et pire encore, que 57 % ne possèdent pas un seul livre. Enfin, jusqu'à ce qu'ils reçoivent les ouvrages offerts aux parents dans le cadre du programme Bookstart de Booktrust. 

Les impliqués Éditeur nous donne la chance de lire Souviens-toi de moi dans les ténèbres, de Paul Gineste, alors saisissons-là ! Le récit biographique, voire généalogique, du psychiatre bien connu pour avoir écrit Victor de l'Aveyron, premier enfant sauvage, premier enfant fou (Paris, Le Sycomore, 1981) relate « la recherche de l’histoire militaire » de son père mort en Indochine, désertant ainsi la mémoire d’un fils meurtri par le deuil et les négligences d’une mère psychotique qui ne cesse de réactualiser l’abandon. Par Margaux Catalayoud.

Ces pères qui n'aiment pas forcément leurs enfants

Faut-il, ou ne faut-il pas espérer des ventes mirifiques d'un ouvrage considéré comme la Bible du cricket, si on le traduit en indou ? L'éditeur Wisden, propriétaire des droits sur le Cricketers' Almanack vient de décider d'une parution en 2012 d'un titre qui contenterait les fans de ce sport, en Inde.

La simplification des tâches administratives au sein des écoles primaires est une attente très forte de la part des directeurs et directrices. Mais, malgré de nombreux échanges depuis des années avec le ministère de l’Education nationale, la situation n’évolue pas vraiment favorablement.

Depuis que des soupçons pèsent sur les circonstances de la mort de Pablo Neruda, le parti communiste chilien a réclamé l'exhumation du corps, en vue d'analyse. L'enquête est de toute manière ouverte et l'avocat du PC, Eduardo Contreras estimait en effet que « ces conjectures et témoignages obligent à déposer une plainte, d'un point de vue éthique, moral et juridique ».

Durant l’été, certains ont la chance de partir en vacances, et d’autres non. Pour donner à tous l’opportunité de voyager d’une façon ou d’une autre, la maison d’édition Penguin Random House a lancé sa campagne de lecture #ByBook, destinée à promouvoir la lecture, autant chez les adultes et les enfants. L’éditeur a mis l’accent sur 22 titres qui invitent les lecteurs au dépaysement. 

Se foutre à poil relève soit de l'imprudence soit de la nécessité profonde. Le Salon du livre de Paris entamait sa traditionnelle inauguration, ce 20 mars 2014, et dans le même temps, sur Europe 1, deux gaillards s'étaient intéressés à un projet saugrenu. À l'époque, je m'étais engagé dans l'Académie Balzac : filmer des auteurs, durant la rédaction d'un roman collectif. Moi, j'étais dans l'euphorie – celle de la radio, tout d'abord – et de l'engouement que suscitait ce délire, débuté autour d'une table de jardin...

Il y a des livres plus bouleversants qu’un ouragan. Enfants du diable est de ceux-là. C’est un livre-choc, loin des exercices livresques auxquels se livrent les écrivains à la mode, consacrés par les tops et/ou les marchés. C’est une histoire sans concessions, arrachée aux tripes, à l’imaginaire collectif d’un peuple. Une histoire découpée en petits chapitres, illuminée par l’urgence de l’écriture, comme un devoir de mémoire trop longtemps ajourné.

Ni dénégation ni approbation, mais un refus de la fatalité.

En panne d'inspiration pour le titre de votre ouvrage ? Voici le truc que tout le monde attendait, et les complexés de la page blanche en premier lieu, pour trouver le titre idéal à un roman de fantasy. Un système simple, presque amusant – et permettra de trouver à coup sûr, pour tout et surtout n'importe quoi. 

99 francs, le film qui ne valait pas un euro ?

Carla Bruni : le sujet qui ne valait pas un bouquin ?

Yuu a 14 ans et il est terriblement seul. Jusqu’à ce qu’en explorant la cave de son oncle, il invoque la chèvre noire de la forêt, la pulpeuse démone Chiyo… Qui lui offre un vœu en échange de ce qu’il a de plus cher. « Soyez ma grande sœur ! » répond-il aussitôt. Leur improbable vie commune démarre ainsi. De Yuu ou du lecteur, qui succombera le plus vite aux charmes de Chiyo ? 

Depuis la sortie, jeudi dernier, du projet de loi pour la refondation de l'école, certains enseignants commencent à donner de la voix. Après les importantes concertations, la montagne semblerait accoucher, comme toujours, d'une souris. Et, derrière les grandes phrases, il n'y aurait que des approximations, du flou et quelques ajustements à la marge.

Communiqués voilà une petite semaine, les derniers chiffres sur la lecture aux États-Unis donnent du grain à moudre. Ils sont en effet 23 % à n’avoir pas ouvert un ouvrage, papier, numérique ni écouté un audiolivre, sur l’année passée. Et plusieurs traits démographiques se retrouvent pour expliquer cette situation.

Pour les 30 ans du Journal de Tintin, une sculpture représentant le célèbre reporter, réalisée par l'artiste belge Nat Neujean a été vendue aux enchères. Montant : 62.500 €, pour une représentation en plâtre de Tintin et Milou, proposée par la maison Piasa.

Lecteur d'ebooks, un confort qui ne rassure pas les éditeurs

Depuis ce matin, les dépêches ont fusé pour rendre hommage à Maurice Nadeau. Avec, dans chacune, cette histoire légendaire : l'éditeur fut le premier à publier Michel Houellebecq, et son Extension du domaine de la lutte. Peut-être serait-il bon de rectifier légèrement le tir sur ce point précis. Précisément, je vais m'y employer.

Le président des États-Unis a commencé l'année d'une drôle de manière en se faisant remarquer, comme à son habitude, par une brillante intervention. Alors qu'il évoquait le retrait de la présence américaine à l'étranger, Trump s'est moqué du Premier ministre indien, Narendra Modi, et de la manière dont ce dernier avait mis en avant le financement indien d'une bibliothèque en Afghanistan.

Au jeu du 'C'est moins qui fais le plus souple', la société E Ink vient de faire la démonstration d'un rouleau gigantesque, tout fraîchement sorti de leurs usines.

A l'occasion de la célébration des cinquante ans de la naissance de la radio France Culture, un livre revient sur cette aventure démarrée en 1963. Baptisé tout simplement Cinquante ans de France Culture, l'ouvrage, signé Anne-Marie Autissier et Emmanuel Laurentin, est préfacé par Olivier Poivre d'Arvor (éditions Flammarion, 256 pages, 35 €).

Aux Pays-Bas, on ne fait pas les choses à moitié quand on sollicite un cabinet d'architectes pour la conception d'une nouvelle bibliothèque. L'établissement de la ville d'Almere, pour rassurer son public, a tout simplement demandé que les lieux soient les plus proches possibles d'une... librairie. 

Un témoignage à la 1ère personne :