Je crée ma mode. Manga

Désormais, plus d'angoisses une fois arrivé à votre bureau de Poste, avec quelques livres à expédier : après avoir lancé une opération permettant d'imprimer ses timbres à domicile, la Poste vient d'appliquer les recommandations de l'Arcep sur les colis de moins de 1 kg, pour les livres, CD et DVD.

Ainsi a été créée la lettre Mini Max, permettant de conserver quelques euros au moment de l'envoi, puisqu'un pli de 100 g sera facturé 1,5 € au lieu du redoutable Colissimo à 5 € et quelques... De même, le pli parviendra plus vite, à J+1.

Pour l'Arcep, l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes, « une telle offre était nécessaire pour permettre l'envoi d'objets dont la valeur ne justifie pas le recours à un produit plus cher tel que le Colissimo ». En contrepartie, le prix des Colissimo a été augmenté uniquement parce que « le consommateur bénéficie d'un tarif abordable pour l'envoi des petits objets tels que les CD, les DVD ».

Nouveaux tarifs et indemnité

Mis en vigueur à compter du 1er mars, les tarifs de lettre Max mini, seront les suivants : 100 g (maximum): 1,5 € ; jusqu'à 250 g : 2,5 € : le tout avec un seuil maximum de 4,5 €. Toutefois, quelques consignes sont à respecter : les proportions, rectangulaires devront être de 90x140mm jusqu'à 234x334mm ou carrés 140 mm et 234 mm. Le tout avec une épaisseur de 20 mm. Le destinataire sera taxé de 4 € en sus, si l'un de ces critères n'est pas respecté.

Si une indemnité de 23 € est prévue en cas de perte ou de dommage, l'Arcep explique clairement que cette idée est conçue pour améliorer les échanges entre consommateurs, à travers des sites comme eBay ou Priceminister. D'autre part, on ne pourra pas la télécharger depuis chez soi et le passage au bureau de Poste est donc obligatoire.

Le ecommerce d'occasion, mais pas les professionnels

Un point chiffonnera tout de même l'habitué : bon nombre de livres sortis en première édition pèsent plus de 500 g et les éditeurs qui font parvenir aux journalistes des services de presse rigoleront sous cape de ces nouveaux tarifs, clairement pas adaptés à leurs besoins. De même, on regrettera qu'à cause des proportions imposées, la BD ne puisse pas être concernée, pas plus qu'un certain nombre d'ouvrages : 20 mm, c'est résolument trop peu...

Cet enseignement est, selon Denis Sigal, l’enseignant qui dispense ce cours, « une première en Europe ».

Comme dans toutes les autres universités, à Brest, en plus des matières principales de chaque filière, les étudiants doivent choisir de suivre une « unité d’enseignement libre » : un cours optionnel de deux heures par semaine évalué mais avec un coefficient moindre.

Avant la rentrée universitaire, il avait été demandé aux différents professeurs de proposer des enseignements entrant dans ce nouveau cadre. C’est alors que Denis Sigal, enseignant de Lettres Modernes et présent à Brest depuis un an et demi, a proposé un cours sur sa passion : la bande dessinée japonaise.

Introduction à l'univers du manga

Le projet a été validé sans trop de difficultés par l’université. Il n’existe pas de cours sur le manga en France. Toutefois on trouve un séminaire de recherche en sciences politiques et une école spécialisée à Paris sur le sujet.

Depuis janvier, une cinquantaine d’étudiants suivent les cours d’ « introduction à la BD japonaise ». Cette option sera sanctionné par un examen : une analyse de planche pendant une heure. Le cours repose sur un éclairage historique, esthétique et technique sur ce type de BD. Autrement dit : apprendre à décrypter une image.

Une étude approfondie de l'image

Auteur d’un « grapholexique du manga», Denis Sigal cherche à donner des outils pour mieux comprendre l’image, média prépondérant à notre époque, qu’elle soit fixe ou mobile.

Ce professeur peut travailler sur le schéma narratif dans Dragon Ball ou Naruto. Goldorak est aussi étudié pour ses effets cinématographiques. Ou encore les Chevaliers du Zodiaque qui éclairent des aspects particuliers de l’art au Japon.

Dans un premier temps, Denis Sigal souhaite pouvoir continuer à assurer cette option. Mais il voudrait aussi, dans un second temps, développer ce programme pour qu’il se poursuivre en deuxième année.

Suite à la tribune de la Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse signée , un collectif d'auteurs « amis » ont décidé d'ouvrir un pot commun pour l'aider « à sortir la tête de l'eau ». 

Dans cette tribune qui a été énormément lue, Thierry Lefèvre, qui écrit et qui a dirigé deux collections de romans ados depuis 20 ans, a avoué vivre « essentiellement d'un RSA : 524,17 €».

Beaucoup de professionnels de l'édition jeunesse ainsi que des lecteurs se sont émus de cette situation. Comme Thierry Lefèvre l'écrit «  si cette tribune pouvait avoir une quelconque utilité, ne serait-ce pas de dire publiquement que les écrivains et les auteurs de littérature jeunesse tout particulièrement figurent parmi les professions intellectuelles les plus fragiles, les moins rémunérées, les plus précaires socialement, et les plus méprisées ? »

C'est un témoignage extrêmement fort et poignant qui, nous l'espérons, pourra faire réfléchir les professionnels et le grand public sur la situation des auteurs jeunesse.

Pour participer au pot commun, n'hésitez pas à cliquer ici…

le succès des Images doc BD sur l’histoire (83 000 ex vendus), une collection de 12 MANGAS assortis de pages documentaires qui racontent l’histoire du monde.

L’éditeur scolaire japonais GAKKEN propose une collection de 12 tomes racontant l’histoire du monde. Dessins typiques du manga, couleurs saturées, scénario avec personnages servent à illustrer les grands épisodes de l’histoire. Dans ce premier tome on découvre les débuts de l’humanité; le big bang, puis la Préhistoire et l’Antiquité égyptienne. Des pages chronologiques encadrent l’ouvrage.

Un cahier de 32 pages documentaires richement illustrées vient étoffer les informations distillées dans les épisodes, ainsi que de nombreux compléments regroupés en fin de chapitre.

Une ouverture à la culture orientale :

un pan de l’histoire rarement traité en Occident, mais recherché par les élèves férus de culture asiatique.
Dessins typiques du manga, couleurs saturées, scénario avec personnages servent à illustrer les grands épisodes de l’histoire.
Dans ce premier tome, on découvre les débuts de l’humanité; le big bang, puis la Préhistoire et l’Antiquité égyptienne.
Des pages chronologiques encadrent l’ouvrage.

[Extraits] L'histoire en manga t.1 ; les débuts de l'humanité de Collectif 

[Extraits] L'histoire en manga t.2 ; l'Antiquité grecque et romaine de Collectif

Traducteur Aurélien ESTAGER

Traducteur du japonais, Aurélien Estager est diplômé de l’INALCO. Il travaille pour de nombreuses maisons publiant des mangas (IMHO, Casterman, Glénat...)mais aussi des essais (Tatoueurs, tatoués chez Actes Sud). 

[Concours] L'Histoire en Manga : suivre l'humanité à la trace

Collectif – L'histoire en manga t.1 ; les débuts de l'humanité – Bayard Jeunesse – 9782747083904 – 12,90 €

Collectif – L'histoire en manga t.2 ; l'Antiquité grecque et romaine – Bayard Jeunesse – 9782747083911 – 12,90 €

L'UNICEF se lance dans la littérature jeunesse par l'intermédiaire d'un prix de lecteurs. Après une sélection rigoureuse d'une trentaine d'ouvrages, certainement 10 par catégorie (0-6 ans, 6-8 ans, 8-11 ans), le prix UNICEF, à son image, veut mettre en avant une sélection de livres qui abordent la question des droits de l'enfant.

Pour cette première année, le thème de la protection de l'enfant sera très large : maltraitance, guerre, exploitation, maladies, mal-être émotionnel physique ou mental, vulnérabilité face à la violence, rôle de protection des parents…

Jean-Marie Dru, le président de l'UNICEF l'explique ainsi : « L'accès à la lecture est essentiel dans le développement de l'enfant et dans ses parcours culturel et éducatif. Lire, c'est s'ouvrir, lire, c'est réfléchir, lire, c'est aussi partir dans des voyages insoupçonnables, lire, c'est vivre !C'est pourquoi nous tenons à ce que les enfants soient les grands acteurs de ces Prix UNICEF de littérature jeunesseet qu'ils nous apportent leurs esprits critiques, leurs visions et leurs goûts pour nous enrichir »

11 enfants, 9 adultes et la première marraine de l'association – – vont d'abord choisir les trente titres en rapport avec le thème. Puis, tous les enfants de France sont invités à participer au travers de diverses structures (médiathèques, bibliothèques, centre de loisirs… ) qui se seront inscrites auparavant de mai à septembre.

En octobre, les prix seront remis lors d'une cérémonie aux représentants des livres, auteurs, illustrateurs ou éditeurs.  

Pour s'inscrire, il suffit de cliquer ici..

Une étude a encore mis les pieds dans le plat concernant le langage SMS tant choyé des jeunes, ou encore les termes quasi imbittables que l'on déchiffre à peine sur les écrans d'ordinateur, lors de séances passionnées de chat...

« La messagerie instantanée [NdR : comprendre les logiciels comme Live Messenger, dérivé de MSN, le plus connu] n'a pas une grammaire juste mauvaise ou bourrée d'erreurs, explique le professeur Pamela Takayoshi, de l'université d'État de Kent. Cette dernière constitue un langage séparé de la langue commune, éloignée de ses critères et de ses règles. »

Les chercheurs ont ainsi pris pour cobayes des djeuns et ont porté toute leur attention au langage utilisé durant des conversations menées par messagerie instantanée. Si les caractéristiques d'une langue classique ne se retrouvent pas spontanément, on peut cependant établir des éléments propres à évoquer une syntaxe et une démarche inhérente à la messagerie, qui génère ses propres règles d'écriture.

Informelle, ludique, explicite, voire immédiate, mais également élaborée dans ses abréviations et son jeu sur la forme et les sonorités pour recréer un langage familier, elle contient donc une part d'identité intrinsèque témoigne les chercheurs.

« Quand on regarde les types de technologies utilisés par les jeunes aujourd'hui, nous constatons que nombre d'entre elles, qu'elles soient messagerie instantanée, blogs ou Facebook, reposent toutes sur l'écriture. Y compris pour le téléphone. » Et désormais les chercheurs tentent de discerner à quel point le changement de média de communication peut exercer une influence sur ce nouveau langage.

Comment oublier que toute langue se modifie au grés des supports d'écriture auxquels elle est soumise ?