Tandis que le lot des écrivains est bien souvent de mourir de faim en misant leurs billes sur un hypothétique succès, George Orwell calculait consciencieusement ses dépenses. Dans son essai Books v. Cigarettes, l'auteur britannique partageait son étude comparative avec son lectorat. Une volonté socialiste, probablement, de démontrer aux démunis qu'il valait mieux consommer le papier en format imprimé plutôt que roulé autour d'un filtre. Et à l'heure de l'ebook, son verdict serait encore plus flagrant.