Paw Patrol La Pat' Patrouille : La Mini Patrouille

Ce mercredi sort en salles le nouveau film de Catherine Breillat, Abus de faiblesse. L'histoire d'un escroc qui profite de l'état de vulnérabilité d'une réalisatrice tout juste victime d'une hémorragie cérébrale pour lui extorquer d'importantes sommes d'argent. Une histoire qui ressemble fortement à celle de Breillat elle-même, victime de « l'escroc des stars » Christophe Rocancourt.

C'est le genre de texte qui fout le cafard, ou qui, au contraire, incite à profiter de la vie et à utiliser au mieux le temps qui nous est laissé. Le 30 mars 1997, Allen Ginsberg, poète iconique de la Beat Generation, se saisit d'une feuille de papier pour y coucher son dernier poème, au titre plus que révélateur : Things I'll Not Do (Nostalgias).

L'information pourrait sembler anecdotique, mais ce serait ignorer le pouvoir réel d'Amazon, et sa volonté de politique tarifaire agressive, conçue pour attirer le plus possible le client. Ainsi, une analyse du cabinet Profitero montrerait que chaque jour, ce sont 2,5 millions de prix qui sont modifiés à la volée par le site de e-commerce, quand les boutiques de Best Buy et Walmart n'ont effectué que 50.000 modifications durant le mois de novembre.

Tandis que la menace de boycott semble toujours peser sur l'adaptation cinématographique de son livre, Orson Scott Card ayant suscité la controverse avec ses prises de position homophobes, la production du film aurait pris décision pour la contrer. Selon des sources proches des producteurs d'Ender's Game, l'écrivain ne tirera aucune part des profits qui seront générés. Une manière de clamer qu'une éventuelle sanction au box-office manquera sa cible.

Le 26 mars prochain à Paris, l'International Digital Publishing Forum (IDPF) tiendra un atelier technique dédié à l'art séquentiel, hébergé par le pôle de compétitivité Cap Digital et sur internet en téléconférence. L'événement constituera notamment l'occasion de présenter à un public international les dernières avancées du groupe de travail Advanced-Hybrid Layout (AHL) sur la publication de roman graphique en fomat fixed layout, et confronter leurs lacunes aux exigences des créateurs, notamment en matière de contenus interactifs.

Difficile pour l'auteur de manger les fruits de son travail : une étude américaine récemment publiée souligne que les revenus moyens d'un auteur tournent autour de 1000 $ par an, indépendamment de la fréquence de publication. Des difficultés qui toucheraient aussi bien les auteurs édités que ceux qui choisiraient l'autopublication.

Il y a quelque chose de James Bond dans le cirque permanent de ces infographies et autres articles annonçant, pour certains la mort du livre papier, pour d'autres, l'avenir encore radieux et glorieux, option lendemains qui chantent pour le support imprimé. Au matin de Noël, il est de bon ton de clamer ‘Paix sur Terre aux Hommes de Bonne Volonté', avec cette nouvelle infographie. 

Lecture-concert autour de
Albert Camus

Chaque semaine, ActuaLitté, en partenariat avec l'association Effervescence, réunissant les étudiants et anciens élèves du Master Édition et Audiovisuel de Paris IV-Sorbonne, vous donne rendez-vous : retrouvez dans les colonnes de notre magazine une chronique, réalisée par les étudiants de la formation, racontant la vie du Master et de l'association. Cette semaine, on vous parle de notre prochain événement, qui approche déjà à grands pas !

Un projet de loi devait voir le jour au Québec pour assurer l'instauration d'un prix unique du livre. Calqué sur le modèle français, ce texte n'avait pas vocation à être une parfaite copie, mais plutôt une adaptation destinée au marché québécois. Il était  question d'un rabais de 10 % accepté, pour les neuf premiers mois de commercialisation des livres. Par la suite, le revendeur sera en mesure d'effectuer les remises qu'il souhaite. Juste le temps que les libraires indépendantes puissent profiter des livres.

Les voeux de Vincent Montagne, président du Syndicat national de l'Edition, n'auront pas réellement changé de ceux présentés par Antoine Gallimard l'an passé. Écartelé entre l'urgence des évolutions techniques autant que commerciales et la patience inhérente à la constitution d'une offre de qualité, le secteur du livre reste tout de même un enjeu économique important. Et finalement, 2012, en dépit de la baisse constatée en début d'année, n'aura, du fait des ventes de décembre, pas été « une année négative ». 

Exclusif : Le programme de conquête de l'espace d'Amazon ne passera peut-être pas par l'ouverture de son espace dédié aux textes courts. Mais pour 2013, les internautes britanniques pourront acheter les livres numériques de Kindle Singles ; un catalogue constitué d'ouvrages brefs, pour gens pressés. 

Parmi les auteurs de Casterman, il en est un qu'Antoine Gallimard n'est pas parvenu à convaincre, malgré les déclarations d'intention du PDG de la maison éponyme. Dans un entretien accordé à Mediapart, Tardi expliquait hier à nos confrères, sans savoir que Charlotte Gallimard était nommée administrateur délégué, ni que Teresa Cremisi prendrait la tête de la maison, que pour lui, la situation est pesante. 

Le romancier britannique Martin Amis aura hérité de la fortune de son père Kingsley Amis, de son nom, et d'une reconnaissance dans le milieu littéraire. Mais, dans une interview qui sera diffusée demain sur la Radio 4 de la BBC, il dépeint la partie sombre du tableau. Son nom de famille a été un « fardeau », qui a « endommagé sa carrière ».

Voilà qui n'est pas banal. C'est un ancien élève de l'université de Georgetown qui n'est pas satisfait de l'état actuel de son ancien établissement. Et cet ancien élève n'est pas tout à fait n'importe qui, puisqu'il s'agit de William Peter Blatty, l'auteur du livre L'Exorciste. 

Walter Butler sera ce soir l'invité de l'émission Capital, sur M6. Mais l'entretien que l'homme d'affaires et premier actionnaire de Virgin Stores se retrouve déjà sur la toile, alors que l'AFP en diffuse les grands arguments. Virgin, placé den redressement judiciaire, a désormais quatre mois pour redresser la barre. Or, Butler lui-même a renoncé, avouant son échec à relancer un groupe déjà déficitaire au moment de la reprise.

D'un commun accord, bien que personne n'estime nécessaire de revendiquer l'expression, l'an passé, l'accréditation des auteurs au Salon du livre de Paris avait fait grand bruit. « On a connu de gros problèmes, l'année dernière », nous rappelle-t-on. Il est vrai que la Charte, le Grill et le SNAC BD avaient frappé fort dans une lettre ouverte interpellant le commissaire général, Bertrand Morisset. 

A l'heure de la librairie en ligne et des commentaires pulullant sur les plate-formes Web, la dialectique entre auteurs et lecteurs pourrait bien devenir un genre littéraire à part entière. Et ce avec ses avortons comme ses perles. Parmi les échanges hauts en couleurs : Quand un lecteur de l'oeuvre de Scott Lynch se plaint que les protagonistes de l'histoire ne sont que « stéréotypes irréalistes du politiquement correct », l'écrivain américain monte lui-même à l'abordage pour défendre son choix artistique.

Mardi 1er mai s'est ouverte la 25e édition de la Tehran International Book Fair. Cette manifestation attire chaque année environ 500.000 personnes par jour, pendant dix jours. Considéré comme un des plus importants salons dédiés au livre au Moyen-Orient, certains éditeurs n'y sont cependant pas les bienvenus.

C'est connu : la collectionnite d'oeuvres d'art est une occupation qui peut rapporter gros. Entre 7 et 8 millions € dans le cas de l'avocat Pierre Hebey, qui vient de décider la mise en vente d'une collection de tableaux et sculptures.

Angoulême, Angoulême, Angoulême, morne plaine... Victor Hugo n'aura pas eu le temps d'écrire ce vers - presque pas bancal - sur la grande manifestation qui chaque année occupe l'esprit des éditeurs BD et de leurs auteurs. Angoulême, et son Festival international, c'est la réunion obligatoire. Et peut-être un peu trop.

Elles sont grinçantes ou douces, elles nous parlent de nous, de notre société, c'est la rubrique estivale de ActuaLitté : les Lettres du Mont Moulin... Et pour votre plus grand plaisir, Les Lettres se prolongent à la rentrée !

En dépit de la situation critique des bibliothèques publiques du Royaume-Uni, le ministre de la Culture britannique Ed Vaizey a affirmé qu'il jugeait les pertes acceptables. Le membre du parti conservateur a informé par courrier les autorités de Bolton, de Lewisham et de l'Ile de Wight, toutes trois durement touchées par les mesures restrictives, et leur a annoncé qu'il n'avait pas l'intention d'intervenir.

Alors qu'Amazon vient de débuter sa série de publication des livres de Nancy Pearl, cette dernière a déclaré au Washington Post devoir se déguiser lorsqu'elle rentre dans une librairie.

Alors que Google Books vient de prendre un camouflet, depuis que le juge Denny Chin a autorisé l'action collective des auteurs et des représentants, contre l'avis de Google, qui tentait de démontrer que cette procédure n'était pas adaptée. En rejetant la requête de Google, et en appuyant celle de l'Authors Guild, le juge ne tranche pas, mais oriente déjà le fonds du procès. 

La question d'une entente entre éditeurs étasuniens et la société Apple occupe tout à la fois Bruxelles et la justice américaine. L'arrivée de l'iPad couplée à l'iBookstore avait fait augmenter le prix de vente des livres numériques, du fait du contrat d'agence. Et en a découlé ce qui devait arriver : Apple s'est fait épingler, pour une possible collusion. 

Les meilleures ventes, chez Amazon, ressemblent aux pactes signés avec le diable : si l'on ne consulte pas les toutes petites lignes, avec les microscopiques renvois, on se laisse posséder. Ce qui dans certains cas peut avoir du bon, toutefois. En l'occurrence, découvrir que The Hunger Games de Suzanne Collins est la meilleure vente dans la catégorie livre numérique Kindle... n'a rien de très diabolique. Si ?

Combien compte de caractères un SMS, déjà ? 140 ? Comme Twitter ? Alors nous sommes tous morts... Quand ce week-end, un ado, dont les parents sont proches de la rédaction, à la réception d'un texto rétorque : "J'le lis pas, c'est trop long", alors vraiment, on peut s'inquiéter...

L'affaire commence à prendre de l'envergure au point que même l'AFP s'y intéresse. Diantre. La campagne de publicité de McDonald's s'appuyant sur le jovial nabot aux tresses blondes ferait-elle tant bondir les internautes ? Fichtre, par Toutatis !