Une intersyndicale a massivement dénoncé les conditions déplorables touchant actuellement - et depuis un moment déjà - la Recherche et l'Enseignement supérieur, et en a profité pour confirmer et appeler au rassemblement pour la grève du 11 septembre.
Au rang des mécontents, on trouve : Snesup-FSU, SNCS-FSU, Snasub-FSU, Snep-FSU, Snetap-FSU, SNTRS-CGT, Ferc Sup-CGT, CGT-Inra, Ugict-CGT, SNPTES-Unsa, SGEN-Recherche EPST, SNPREES-FO, SUD-Education, SLR, SLU et l'Unef. Rien que ça...
Cet « affaiblissement de la fonction publique » va se concrétiser par la suppression de « 900 emplois dans l'Enseignement supérieur et la Recherche ». Intolérable selon l'intersyndicale, qui aspira à « l'ouverture de véritables négociations avec le gouvernement sur la création de postes de titulaires, et de vrais contrats de travail pour tous les doctorants ».
Mais suite à ces mouvements syndicaux, et pour témoigner de leur refus des suppressions annoncées, un second préavis de grève a été posé pour le 18 septembre. Avec plus de 71.000 enseignants titulaires, le secteur de l'Enseignement supérieur perdrait, comme le font remarquer 1,26 % des effectifs, si 900 emplois disparaissent. Si demain « il n'y a pas d'appel à la grève au niveau national, mais il y pourra y avoir possibilités de grèves locales », le 18 on veut « dénoncer le simulacre de concertation entre le gouvernement et les syndicats, tel qu'il est organisé par le ministère ».
Une réunion entre syndicats et ministère sera également à l'ordre du jour, pour « l'ouverture de réelles négociations sur les statuts, l'emploi et les carrières ».