La situation en Turquie préoccupe l’ensemble de la profession. Alors que l’on ignorait encore le sort de l’auteure Asli Erdogan, arrêtée à son domicile, dix patrons de groupes éditoriaux condamnaient les exactions du régime turc. On sait que 29 maisons d’édition ont été contraintes de fermer leurs portes, signe de la purge en cours, après le coup d’État manqué du 15 juillet. Mais appeler le président Tayyip Erdogan à protéger la liberté d’expression a-t-il encore un sens ?