A cette occasion madame Christine Albanel ministre de la Culture et de la Communication s'adresse à l'ensemble des agents de son ministère par une lettre.
Rappelant que ce ministère fondé par André Malraux, fêtera ses cinquante ans en 2009, la ministre pose les principes d'une nécessaire refonte des objectifs et des moyens mis en oeuvre pour conserver, développer et rendre accessible le patrimoine culturel français tout en encourageant la création.
Les axes trois axes principaux de la réforme sont donnés avec une invitation à la discussion pour que chacun puisse se sentir impliqué dans le débat.
l'administration centrale sur ses missions de prospective, d'évaluation et de pilotage stratégique. Le resserrement du nombre de directions (de 10 à 4 ou 5) doit permettre d'atteindre cet objectif.
Clarifier le rôle des acteurs du champ muséal : le rattachement de la plupart des musées dotés du statut de service à compétence nationale à une Réunion des musées nationaux modernisée vise à renforcer leur capacité, pour permettre à chacun de mieux exercer son coeur de métier. Par ailleurs, des rapprochements entre la RMN et le Centre des monuments nationaux seront recherchés.
Améliorer la gouvernance des établissements publics grâce à la généralisation de la contractualisation. La démarche de performance, qui constitue déjà une illustration tangible de cette volonté de rénovation de la tutelle, doit être approfondie.
Ces orientations vont donner lieu à des projets de réformes qui seront soumi à validation lors du prochain Conseil de modernisation au printemps 2008.A ce moment, de nouveaux axes seront à l'étude, notamment concernant les politiques d'intervention du ministère. Les mesures devraient entrer en vigueur entre 2008 et 201.
Il ne faut cependant pas se voiler la face. Derrière la lettre de la ministre, ce sont des restrictions budgétaires qui sont en ligne de mire. La volonté politique est tout de même de limiter les dépenses dites "administratives" au profit de moyens directement alloué à de l'effectif. Selon le Ministère, les dépenses de fonctionnement, ces dix dernières années, sont passées de 44% à 53% du total des dépenses consacrées à la culture.
A ceci s'ajoute un changement radical du pays culturel avec l'arrivée de nouveaux modes de diffusion. Le ministère de la Culture et de la Communication doit se positionner sur cet enjeu majeur: protéger et promouvoir la culture sur les nouveaux réseaux d'information.
Voilà donc des perspectives ambitieuses avec des moyens qui restent à définir. C'est un dossier que vous pouvez suivre directement sur le site du ministère.