Gabriel de Beauchesne, Adeline Matthéos

L'annonce de la mort de Gabriel Garcia Marquez, ce 18 avril, a provoqué une vive émotion au niveau mondial. Alors que trois journées de deuil national ont été décrétées en Colombie, les hommages sont venus des dirigeants et personnalités du monde entier. Jusque dans le petit village de naissance de Gabo, Aracataca, dans le nord du pays, ce sont cinq jours de deuil qui seront observés.

« Les passions schismatiques », sous-titre du livre Les moins de seize ans, publié originellement aux éditions Julliard, vient d’être retiré de la vente. Réédité en janvier 2005 par Léo Scheer, l’ouvrage vient de disparaître de chez Amazon. Pourtant, l’ouvrage était épuisé, et indisponible à la vente. Mais d’autres ouvrages ont également disparu de chez le marchand.

ALBUM JEUNESSE – Ce vendredi, après l'école, la maman de Gabriel l'accompagne chez ses grand-parents. Nous accompagnons l'enfant dans ce moment de vie, découvrant ce qu'il révèle de plus banal et précieux à la fois. Maylis Daufresne et Juliette Lagrange racontent une histoire pleine de douceur qui s'intéresse moins à la péripétie qu'à l'évocation de sensations.

Gabriel García Márquez prépare son retour au pays natal : les cendres de l'écrivain colombien décédé le 17 avril 2014 à Mexico vont être rapatriées. Gabo connaissait le Mexique depuis le début des années 1960, et des funérailles nationales avaient été organisées par le pays, mais la famille s'est entendue avec les autorités colombiennes pour un rapatriement. Les cendres seront exposées à Carthagène, lieu de l'action de L'amour au temps du choléra.

Alors que s'approche le commencement des Belles étrangères, manifestation littéraire qui se consacre cette année à la Colombie, c'est d'un autre colombien que l'on entend aujourd'hui parler.

« Welcome to Tijuana... »

Premier ministre depuis le 9 janvier dernier, Gabriel Attal a constitué un imposant cabinet en quelques jours, dont les membres sont répartis en différents pôles. Celui consacré à la culture réunit deux conseillers, avec un certain sens de la continuité...

Récompensée du prix Renaudot des lycéens, Adeline Dieudonné compte parmi les auteures majeures de la rentrée littéraire. Avec La vraie vie, son roman, elle explore les parts les plus sombres de l’être humain. Et prochainement, ce roman sera adapté non seulement pour le théâtre, mais aussi au cinéma — une option a été déposée.

Plus de 60 ans durant, Mercedes Barcha a accompagné Gabriel Garcia Marquez dans tous les aspects de sa vie, inspirant à l’écrivain de nombreux personnages et devenant la gardienne de son œuvre après sa mort. Elle est décédée ce samedi à Mexico à l’âge de 87 ans. 

Un "bon" livre, c'est comme quelqu'un qui vous plaît et dont on peut facilement se passer. Il y en a beaucoup comme cela. Et puis, il y a les autres livres, les livres "terribles" dont on ne peut se détacher. Pour reprendre la métaphore de Laurent Jouannaud dans "Toxiques", on éprouve en les lisant l'impression de s'empoisonner l'esprit, de se faire du mal. Et pourtant, on continue. C'est une espèce passion de courte durée, le temps d'une lecture, et comme toute passion, c'est un besoin de souffrance pour ressentir plus, toujours plus.  On voudrait s'arrêter, on ne veut pas savoir la suite, et pourtant, on continue encore, émerveillé par la beauté du livre, la pertinence du propos, les réminiscences qu'il suscite. J'avais ce livre depuis plusieurs mois

L'écrivain colombien Gabriel García Márquez est surtout célébré pour ses talents de romancier. Et l'on cite alors Cent ans de solitude (1967), Chronique d'une mort annoncée (1981) et L'Amour aux temps du choléra (1985) pour accréditer ce point de vue. Mais le Prix Nobel 1982 est aussi un fin journaliste.

Aujourd’hui, c’est une amie d’enfance qui peine à lui raconter le fin mot de son souci dans cette chambre d’hôtel où elle tourne et retourne, enragée.

 Dans son appartement, aujourd’hui, impossible de travailler, car les charpentiers qu’il a fait venir s’escriment à faire un raffut de tous les diables pour monter cette bibliothèque qu’il a commandée.

Depuis Barcelone, le journal La Vanguardia vient de dévoiler via son site web, ce mercredi, le premier chapitre d'un manuscrit du regretté Gabriel Garcia Marquez. Un texte qui n'avait encore jamais été publié. Tandis que l'écrivain est décédé la semaine dernière à l'âge de 87 ans, cette publication introduit une nouvelle intitulée En agosto nos vemos, ce qui donne en français Nous nous verrons en aoùt. C'est l'histoire d'Ana Magdalena Bach, une femme qui se rend sur la tombe de sa mère, quelque part sur une île, comme elle le fait chaque année depuis 20 ans...

Acteur de la révolution cubaine et dictateur, Fidel Castro a également œuvré dans l’ombre sur les textes d’un Nobel de la littérature, Gabriel García Márquez. Il a corrigé plusieurs des manuscrits de l’auteur dès la fin des années 1970.

Le comédien Gabrielm Monnet s'est éteint à l'âge de 90 ans, dans la matinée du 12 décembre, après avoir parcouru les planches toute sa vie durant.

Infatigable Bernard Lehut, qui reprend la route et ses Chemins d’écrivains pour l’été, sur RTL. Le rédacteur en chef du service Culture et livre accompagnera sept auteurs dans des lieux qui leur sont chers. Ou qui, pour une raison ou une autre — et qu’ils nous racontent — ont compté dans leur vie, ou les ont inspirés. 

L’université du Texas, à Austin, va procéder à la numérisation de 24.000 pages issues des archives de l’écrivain colombien Gabriel Garcia Marquez. Dans un communiqué, elle explique avoir reçu une subvention du Council on Library and Information Resources, d’un montant de 126.730 $ pour ce faire. C’est le Centre Harry Ransom qui sera chargé de réaliser, grâce au financement, la dématérialisation.

En novembre 2014, l’université d’Austin, au Texas, annonçait l’achat des archives de Gabriel Garcia Marquez, décédé en avril de la même année. Même Shakira s’était émue de cette disparition, évoquant l’œuvre du Colombien comme « un cadeau unique et irremplaçable ». Désormais, l’université américaine ouvre l’accès aux documents numérisés, après tout une année de catalogage... 

Dans Le Consentement (Éditions Grasset), Vanessa Springora raconte avoir vécu une relation sous l'emprise de Gabriel Matzneff à l'époque quinquagénaire, alors qu'elle n'avait que 13 ans. Depuis la sortie de l'ouvrage le 2 janvier 2020, l'auteur français est réfugié en Italie, loin de la déferlante de l'affaire. Dans de récentes déclarations à BFMTV, il revient sur l'enquête pour viols sur mineur, la fin de la commercialisation de ses ouvrages et de son allocation annuelle d'écrivain.

On le savait fatigué, et voilà que le prix Nobel de littérature, Gabriel García Márquez vient d'être hospitalisé à Mexico. Un problème de déshydratation et une infection frappent le romancier, a précisé le secrétaire d'État mexicain à la Santé. « Le patient a répondu au traitement. Une fois qu'il aura achevé sa cure d'antibiotique, sa sortie de l'hôpital sera envisagée. »

Récompensant un auteur de littérature latino-américaine, le prix Roger Caillois a été remis à Juan Gabriel Vasquez, qui l'a reçu hier à l'occasion d'une soirée à la maison de l'Amérique latine. Sa déclinaison pour la littérature française a consacré Michel Pastoureau, et Christian Garcin s'est vu remettre celui de l'essai. 

Au cœur de l’actualité littéraire et judiciaire depuis le début de l’année, l’affaire Matzneff a pris une tournure plus concrète avec le coup d’envoi d’une enquête sur les faits racontés par Vanessa Springora dans son livre et par l’auteur lui-même dans son œuvre. Plusieurs perquisitions ont été menées : au sein de la maison d’édition Gallimard, mais aussi au domicile parisien de Gabriel Matzneff.

García Márquez, frappé par la démence ? Selon son frère, le romancier souffrirait des conséquences du traitement employé pour soigner son cancer. Et des effets secondaires apparaîtraient clairement, sur le prix Nobel de littérature de 1982. « Il a des problèmes de mémoire. Parfois je pleure, parce que je sens que je vais le perdre », explique Jaime García Márquez...

Avec son œuvre, le colombien Gabriel Garcia Marquez avait fait le tour du monde. Traduit dans des dizaines de langues, le Prix Nobel de Littérature 1982 qui vient de s'éteindre avait tout d'abord embrassé une carrière de journaliste (voir notre actualitté). C'est à ce titre qu'il avait parcouru le monde avant de signer son best-seller Cent ans de solitude.

La famille de l'écrivain a informé hier la presse qu'il se trouverait dans un état de santé « très fragile ». Reclus dans sa maison de Mexico avec sa famille, le prix Nobel de littérature souffrirait d'un cancer généralisé, selon le quotidien mexicain

Gabriel Garcia Marquez : écrira, n'écrira plus ?

Gabriel Matzneff face à Antoine Gallimard, dans les jardins de la maison d'édition homonyme, dans le 7e arrondissement de Paris. La photographie, dévoilée par Médiapart, révèle une proximité persistante entre l'auteur accusé de viols sur mineurs et l'éditeur parisien. Mais renseigne aussi sur la manière dont certaines institutions culturelles pardonnent leurs protégés. 

EXCLUSIF – Ce mois de janvier ne manque définitivement pas de rebondissements : alors que le titre de Camille Kouchner, La familia grande, vient de sortir en grand format, sa parution fait écho à la sortie en poche du Consentement, l’ouvrage de Vanessa Springora. L’éditrice avait dénoncé avec force les actes de Gabriel Matzneff, et toute la complaisance autour du personnage. Quelque peu oublié des médias, l’auteur n’a pour autant pas quitté la plume. Et s'apprête même à publier son prochain titre, Vanessavirus.