Editions Oxus

Voilà deux jours que la mise à jour des Cybook Gen3 et Cybook Opus a été délivrée par Bookeen. Il s'agit de deux versions, la 2.1 et la 1.6 et chacune peut être appliquée à l'un ou l'autre appareil, sans problème. Attention à bien choisir la mise à jour que vous souhaitez : le support des DRM Mobipocket et Adobe est exclusif, vous ne pourrez installer les deux....
Entre autres fonctionnalités ajoutées, voici la liste des petites choses communes :

Arrêter

De plus, neuf langues font leur apparition : danois, croate, hongrois, portugais, roumain, turc, slovaque, chinois simplifié & chinois traditionnel. Pour cette dernière, la police adéquate devra être présente dans le dossier Fonts.

Concernant l'Opus, deux fonctions nouvelles apparaissent : un raccourci accéléromètre (Menu + Entrée) pour activer/désactiver et l'inversion des boutons latéraux.

Le Gen3, pour sa part, voit sa consommation en veille optimisée et un mode pagination plus rapide. Enfin, différents bugs et correctifs ont été ajoutés.

Pour la version 2.1 notons diverses améliorations :

Table des matières (ePub/PDF/FB2)
La table des matières complète est désormais affichée, y compris les multi-niveaux éventuels.

Amélioration (TXT)

Amélioration (FB2)

Pour télécharger cette mise à jour, il faudra passer par le site de Bookeen et la section Téléchargement. Pensez à disposer d'une carte microSD pour l'Opus ou SD classique pour le Gen3 - formatée en FAT32. Une fois le fichier téléchargé, il faudra décompresser le ZIP pour placer Update kernel à la racine de la carte de stockage.

Ensuite, c'est tout simple : éteindre la bête, placer la carte mémoire, allumer et à l'affichage de l'image, presser le bouton central et le maintenir enfoncé durant quelques secondes. L'écran va flasher... et vous y êtes. Upgrade successful vous indiquera que tout s'est bien déroulé...

Ce qui est sympathique quand on propose aussi des lecteurs ebooks en marque blanche, c'est que l'on peut y apposer le logo que l'on souhaite. Et pour 99 cents de moins que le tarif annoncé par Bookeen sur son site, l'éditeur In Libro Veritas - ça ne s'invente pas - vous offre désormais de découvrir l'ensemble de son catalogue numérique sur un lecteur ebook à son effigie.

Sept modèles sont disponibles, pour 199 € avec différentes variations

Le lecteur ebook InLibroVeritas Opus n'est pas simplement un beau cadeau, comme le note Mathieu Pasquini, fondateur de ILV. C'est avant tout la convergence de deux sociétés françaises, pour la promotion de la lecture numérique, mais également le choix « de favoriser des acteurs locaux, proches de vous, loin des grandes firmes qui dévorent tout sur leur passage ». Il s'agit là réellement de la première association entre un éditeur français et un constructeur de lecteur ebook, non seulement par l'appropriation de l'objet, mais surtout dans l'idée de propulser sur le devant de la scène une telle association.
Militants avant tout chez ILV. D'ailleurs, si le nom de cet éditeur vous dit quelque chose, c'est qu'il est à l'origine du livre La Bataille Hadopi, ensemble de textes réunissant plusieurs acteurs (juristes, journalistes, artistes, militants associatifs), autour d'un même combat contre la loi devenue « symbole d'une entreprise de contrôle des techniques et des usages d'Internet ».

Les précommandes pour le lecteur ebook sont ouvertes, jusqu'au 20 mai, et accessibles à partir de cette adresse.

Par contre, Mathieu... dis voir... un lecteur ebook « garanti sans DRM »... tu verserais pas un chouia dans le marketing ? Y'a pas que dans les fichiers que l'on en trouve, des DRM ? ;)

Nous avions déjà changé l'image d'illustration qui posait un problème : In Libro Veritas n'a pas acheté une marque blanche pour y apposer son logo. En fait, l'éditeur va simplement vendre directement des lecteurs ebook qui sont bien ceux de Bookeen, mais en y ajoutant directement ses ouvrages.

Ce qui rend tout de même l'information moins intéressante, même si elle reste une première, en matière d'accord entre éditeur et constructeur.

Il fait actuellement autour de 10° à Las Vegas dans le Nevada et il est près de 5 h 30, à peu de choses près. Pourquoi vous dire cela ? Parce qu'actuellement, l'équipe de Bookeen s'apprête à communiquer sur son tout nouveau lecteur ebook, lequel apporte pour la firme française son lot de révolution, autant que d'innovation pour le marché français.

Tactile, WiFi, voilà l'ORIZON

Alors nous il voilà, et voyons donc ce que sera le futur ORIZON. Un écran de 6 pouces qui disposera donc du WiFi, du Bluetooth ou d'une plus classique connectique USB. Grâce à la technologie In-Cell, l'ORIZON devient également tactile, sans qu'un stylet ne soit nécessaire - ce qui signifie que la prise de note n'a pas été implémentée en natif. Peut-être sous l'effet d'une mise à jour logicielle, qui sait ?

Question interface, justement, Bookeen annonce l'arrivée de Boo Reader en version 3.0, qui promet une plus grande rapidité ainsi qu'une meilleure ergonomie. Côté dimensions, 12,25x18.5x0.75 cm pour un poids de 226 g. La résolution affiche 167 dpi avec 16 niveaux de gris - et toujours l'accéléromètre qui avait fait le petit plus sympathique de l'Opus.

Niveau support, la plupart des formats actuels - avec l'ePub qu'il soit ou non DRMisé - sont pris en charge. En revanche ni date de disponibilité ni tarif pour le moment... On parle cependant d'un tarif à 250 $ selon les premières informations qui nous viennent en direct du CES.

L'Opus a pris des couleurs !

En outre, Bookeen annonce également que l'Opus va prendre des couleurs, puisque désormais huit coloris seront disponibles, comme nous l'indique le joli petit visuel, et qui viennent s'ajouter au blanc déjà présent.

On attend donc de savoir quels seront les prix proposés par les Frenchies pour commencer à se faire une idée de l'ORIZON - qui sur Paris est actuellement bien dégagé - et surtout de voir comment s'organise la gestion du WiFi avec la batterie et surtout le tactile. Reste que l'on est un peu sur sa faim avec ces innovations, tout à fait appréciables - mais l'absence de support du  3G par exemple peut faire défaut.

Wait and See, on verra bien...

Et Micky Green nous revient avec son dernier album Honcky Tonk disponible en numérique depuis le 18 janvier dernier. La sortie officielle est prévue pour le 15 février prochain. Opus qui pourrait nous laisser indifférents ou nous fait faire la même tête devant ce genre de tableau vert avec une main d’homme rouge, dont la toile serait évaluée à des milliers d’euros. Dubitatifs nous sommes.

Une blonde, une australienne, mais pourquoi pensez-vous forcément à Kelly Minogue ?

Micky Green de son vrai nom Michaela Gehr­Mann porte peut-être le short doré chez elle, mais en public elle se veut plus femme fatale. Elle s’est fait connaître en France avec son premier album White T-Shirt et le fameux single qui passait en boucle en 2008 intitulé « Oh !».

Il y a le single T.L et puis il y a le reste…

Un single a priori est la mise en bouche d’un album, non ? Une signature qui dessine l’univers de l’opus dans les grandes lignes. Alors qu’on se le dise, ne vous fiez pas aux apparences. La blonde à la voix chaude nous induit en erreur et ça, c’est pas très gentil, mademoiselle.

Le single T.L prend une apparence de pop des années 80 à la filiation d’un George Micheal. Quelques notes de piano tout le long de la chanson, un refrain sombre, mais toutefois accrocheur. Bref, le titre tendrait à s’inscrire dans l’idée qu’on se fait des prochains morceaux pop, à savoir un retour aux racines pop rock gentillet. Or, à l’écoute de tout l’album Honcky Tonk, on découvre un univers qui aspire plus vers un son pop-jazzy, aux contours funky. Une pincée d’électro-pop pour rehausser le goût et un zeste d’ambiance tribale pour finir par nous en dégoûter.

La mayonnaise ne prend pas.

Micky, elle en a des idées. Une tête blonde qui déborde d’imagination on n’en doute pas. Le hic c’est qu’elle nous embarque dans un monde qui fait mal au ventre. Le tour de manège coûte un peu cher. L’album déborde de folie, tantôt à la musique qui nous plonge dans un monde de paillettes, de petites étoiles et de ballons de toutes les couleurs comme avec « Remember » ou « Ready Already », parfois dans un vrai pétage de plomb dont on n’a absolument pas compris à quel moment elle a perdu pied avec « Scaredy Cat » et « R&B ».

Le reste de l’album confirme une influence jazzy-rock au visage d’une femme à la peau blanche et à l’accent black. White T-Shirt plus sucré, représentait une jeune artiste cohérente dans ses choix. Avec Honckey Tonck, c’est les plumes sur la tête, et pas que sur la tête. Trop confus, Micky Green fournit trop de directions. Nous lâche dans la nature et s’amuse à brouiller les pistes. Les règles du jeu auraient pu être intéressantes si ça ne donnait pas un haut-le-cœur. La chanteuse est passée d’un monde intimiste à quelque chose de plus élaboré qui nous fait nous demander si vraiment cela lui va si bien au teint !