En octobre dernier, le ministre de l’Éducation, Jean-Michel Blanquer, confiait à Pierre Mathiot, l’ancien directeur de Science Po Lille, la mission – périlleuse – de réformer le baccalauréat. Aujourd’hui, c’est l’heure de la remise du rapport qui prévoit de réinventer l’examen institutionnel, étape scolaire décisive vieille de 210 ans. Mais cette réforme contribue-t-elle à faire de la France une « nation de lecteurs » ?