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Wiktor Stoczkowski

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Sociologie

La science sociale comme vision du monde. Emile Durkheim et le mirage du salut

Voici porté un regard inaccoutumé sur la science sociale. Depuis son émergence au XIX ? siècle, celle-ci nourrit une double ambition : édifier une connaissance objective de la société ; mettre en oeuvre cette connaissance pour remédier aux déficiences de la société. Souvent tenues pour complémentaires, ces deux aspirations se révèlent parfois difficiles à concilier. Quand l'empressement à refaire la société prend le pas sur le désir de la connaître, les théories académiques se muent en grandes visions du monde, au risque de rompre le lien entre les faits avérés et les conjectures explicatives. Pour s'en convaincre il suffit de démonter les rouages méconnus de la plus puissante synthèse jamais constituée à l'origine de la science sociale et aujourd'hui encore revendiquée comme fondatrice : l'oeuvre d'Emile Durkheim. Confrontée aux données disponibles à l'époque et replacée sur le fond des grands débats qui enflammaient alors les esprits, elle révèle son principal ressort : la promesse d'un salut séculier accompli par les seules ressources de la raison. C'est que la science sociale naissante emprunta au christianisme, par l'intermédiaire de la philosophie, ses deux idées directrices : la conviction que le monde humain est affecté par un mal qui altère l'ordre légitime des choses ; l'espoir que ce mal pourra être un jour abrogé. Quelles sont les contreparties de cette aspiration rédemptrice ?

09/2019

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Ethnologie et anthropologie

A la recherche d'une autre Genèse

En vogue dans les années 1960-1970, la théorie de l'origine extraterrestre de l'humanité et des grandes civilisations antiques connaît une nouvelle popularité. Faut-il l'interpréter, suivant les archéologues, comme le simple fruit de l'ignorance ou, à l'instar des sociologues, comme le symptôme d'une crise que les sociétés occidentales traverseraient en régressant dans l'irrationnel ? Au lieu de voir dans de telles conceptions insolites un renoncement à l'usage de la raison, Wiktor Stoczkowski propose d'y découvrir un produit du fonctionnement ordinaire de notre pensée, avec pour guide cette injonction de Fontenelle : " Etudions l'esprit humain dans l'une de ses plus étranges productions : c'est là bien souvent qu'il se donne le mieux à connaître. " A travers la captivante histoire de l'invention collective de cette autre Genèse, dont la théorie des Anciens Astronautes est l'aboutissement, l'ouvrage pose les bases d'une anthropologie des savoirs occidentaux, nécessaire pour comprendre non seulement les idées " irrationnelles " qui offensent notre sens commun, mais aussi celles que nous tenons pour emblématiques de la rationalité.

10/2022

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Littérature étrangère

Viktor Vavitch

Etudiants et étudiantes en révolte, attirés par le terrorisme ; ouvriers séduits par le marxisme et la lutte révolutionnaire ; libéraux contestataires, rêvant simplement de réformer la Russie ; autorités qui, conscientes que quelque chose couve, veillent au grain... C'est dans cette atmosphère de sourde effervescence que s'ouvre le roman-fresque de Boris Jitkov, considéré par Pasternak comme " le meilleur sur la révolution de 1905 ". La roue de l'histoire, en effet, et avec elle la narration, ne tarde pas à s'emballer : grèves, manifestations, combats de rue, répression, réaction débouchant sur des pogromes d'une violence inouïe constituent la trame de ce Viktor Vavitch aussi chaotique, animé, fracassant que les événements qu'il évoque. Sur ce fond d'agitation empreinte d'espoir, mais se soldant par un noir désespoir, Boris Jitkov sème ses personnages dont les destins, pleins de promesses, avorteront pour la plupart, à l'image de la révolution manquée de 1905: il y a Viktor Vavitch qui rêve de galons d'officier mais se retrouve dans la police ; il y a Bachkine qui se veut " un type bien " mais devient indicateur ; il y a le jeune Sanka Tiktine qui n'est guère convaincu par la révolution : le roman s'achèvera pourtant sur son envoi en relégation à Viatka ; il y a sa sœur, Nadienka, amoureuse d'un ouvrier au cœur de l'action clandestine ; il y a la jeune Taïnka, sœur de Vavitch, qui aime à la folie le flûtiste juif Israëlson... Foisonnement de personnages, chaos de couleurs et de sons, Boris Jitkov livre ici le film de 1905, transformant le lecteur en spectateur et auditeur. L'écriture, très cinématographique, joue à merveille de la suggestion, de l'ellipse. Constamment au plus près de son sujet, Boris Jitkov ne décrit pas, il saisit des images, s'y arrête un instant, nomme parfois, pour aussitôt se hâter ailleurs. Le " dernier grand roman russe ", a-t-on dit de Viktor Vavitch. Le dernier, en tout cas, à offrir cette écriture qui place la langue et la poésie au-dessus de tout, à l'instar des œuvres d'un Gogol, d'un Biély ou d'un Zamiatine. Viktor Vavitch est écrit entre 1929 et 1934, puis imprimé en 1941. La censure stalinienne le juge alors " inconvenant " et " inutile ". L'ouvrage est envoyé au pilon. Mais l'imprimeur décèle le chef-d'œuvre et en conserve quelques exemplaires. C'est donc un manuscrit miraculeusement sauvé de l'oubli que le lecteur est invité à découvrir.

08/2008

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Littérature française

On a retrouve viktor k. - la vie imaginee de viktor koumarov

Ce roman est dérivé de mon livre précédent "Ex-Patria" , il en est un prolongement, et use des mêmes références. Alors que mon premier livre était largement inspiré de la vie d'une personne ayant réellement existé, le présent ouvrage est purement fictif, même s'il s'articule avec le premier et en partage les références. Il déroule un récit parallèle à mon premier livre dans une sorte de "retour vers le futur" . Dans un futur proche, le narrateur raconte comment il retrouve un vieil oncle qu'on croyait perdu.

06/2022

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Parapsychologie

Viktor Vincent - Secrets de mentaliste

Vous avez toujours rêvé de devenir mentaliste ? Voici quelques clés inédites... Voici enfin le tome 2 d'un véritable best-seller, une mine de tours pour subjuguer votre public ! Le mentalisme est un art du spectacle qui consiste à utiliser un mélange d'astuce, d'illusion, de suggestion et de psychologie pour créer des démonstrations déroutantes donnant souvent l'impression d'un don paranormal... mais il ne s'agit que d'une impression ! Si vous avez pris le temps de lire ces lignes, il n'y a aucun doute possible : ce livre est fait pour vous ! Pour apprendre et vous surprendre, par curiosité ou passion, il vous donnera les clefs pour étonner vos proches autour d'expériences ludiques et mieux comprendre l'art fabuleux du mentalisme.

10/2022

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Sociologie politique

Crise de la raison publique. La vie démocratique et ses ennemis

La raison publique, comprise comme une exigence de rationalité élargie au politique, est un projet essentiel des Lumières. Cet idéal se traduit concrètement dans le droit et par le fait d'autoriser chacun à communiquer librement ses pensées selon toutes les modalités de l'échange pour les soumettre à la réflexion critique d'une communauté de citoyens libres. Or force est de constater que cette raison publique est aujourd'hui en crise. La raison publique est désormais le lieu d'expressions et de revendications particulières, sans visée universaliste. Et ce qu'il y a d'inquiétant dans cette dérive, c'est que l'hyper-subjectivisme contemporain se présente comme une forme d'émancipation. D'où l'urgence de réinterroger à nouveau compte cette raison publique qui vacille aujourd'hui. Avec les contributions de : Jacques Billard, Jean-François Braunstein, Natalie Felzenszwalbe, Fabien Ollier, François Rastier, Wiktor Stoczkowski, Pierre-André Taguieff, Serge Valdinoci.

02/2022

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Sciences politiques

Viktor Orekhov. Un dissident au KGB

Moscou, août 1978. Le capitaine du KGB Viktor Orekhov est arrêté et condamné à huit ans de réclusion dans un camp de régime sévère. Deux ans plus tôt, cet officier chargé de la surveillance et de la répression des dissidents est « passé de l’autre côté du miroir » et a décidé, au péril de sa vie, d’aider et de protéger ceux qui se battent pour les droits de l’homme et la liberté en URSS.Après une deuxième condamnation aux travaux forcés pour un motif fallacieux, Viktor Orekhov apprend qu’un contrat a été passé sur sa tête par ses anciens supérieurs. En 1993, toujours menacé, il est contraint à l’exil. Aujourd’hui, l’ex-brillant officier du KGB est livreur de pizzas aux États-Unis où il vit sans papiers, sans identité, sans téléphone… Après dix ans d’enquête, Nicolas Jallot a retrouvé ce héros anonyme, cas unique dans l’histoire. Et, pour la première fois, Viktor Orekhov accepte de raconter son histoire. À travers le destin hors du commun du « dissident du KGB » transparaît le portrait sans concessions des trente dernières années de l’URSS, d’un système totalitaire vu de l’intérieur par un de ses acteurs et de la Russie d’aujourd’hui.

05/2011

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Actualité et médias

Dans la tête de Viktor Orban

A partir d'une enquête approfondie menée à Budapest et d'entretiens avec des conseillers actuels ou passés de Viktor Orbán, Amélie Poinssot nous fait entrer dans la tête de ce dirigeant d'un petit pays de près de 10 millions d'habitants, membre de l'UE depuis 2004. Comment l'étudiant en droit passionné par Solidarnosc, comment le fougueux libertaire qui prenait la parole en 1989 devant une foule immense pour exiger le départ des troupes soviétiques, s'est-il métamorphosé en chantre de l'"illibéralisme", réélu triomphalement en 2018, ami de Poutine, coqueluche d'un Salvini ou d'un Bolsonaro ? A la différence des extrêmes droites occidentales, Viktor Orbán et son parti, le Fidesz, toujours membre du PPE, le grand parti de droite européen, n'ont jamais entendu se "normaliser" ni se "dédiaboliser" pour accéder ou se maintenir au pouvoir. C'est au contraire en parvenant aux plus hautes fonctions de l'Etat que leur discours s'est radicalisé et a fait peu à peu tomber toutes les digues du "politiquement correct". Farouchement opposé — alors même qu'il n'envisage aucunement de quitter l'UE ni de perdre ses subventions — à toute politique européenne d'accueil des réfugiés, ne manquant jamais une occasion de mettre en avant les racines chrétiennes de son pays, bâtisseur d'un Etat autoritaire, Viktor Orbán fait sien l'héritage de la droite hongroise nationaliste de l'entre-deux-guerres. Avec lui au pouvoir, le prix Nobel Imre Kertész craignait le pire et notait déjà en 2001 : "Qu'elle est singulière cette Hongrie chrétienne, nationale, irrédente et démocratique ! Elle ne rappelle ni le pays des grands Hongrois du XIXe siècle, ni la démocratie, ni la liberté, mais la pire Hongrie pré-fasciste."

03/2019

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Sciences politiques

Viktor Orbán. Douze ans au pouvoir

Au pouvoir entre 1998 et 2000, Viktor Orbán est revenu aux affaires en 2010 en obtenant une majorité des deux tiers au Parlement. Fort de cette majorité, renouvelée en 2014 et en 2018, sa politique n'a cessé de susciter de vivres réactions de la part des institutions européennes, de gouvernements d'Europe de l'Ouest et d'organisations prétendant défendre les libertés et la démocratie. Pourfendeur de l'Etat de droit pour les uns, espoir de résistance au diktat bruxellois pour les autres, son style et sa politique font régulièrement l'actualité et agitent les médias occidentaux. Mais bien souvent, le "cas Orbán" est traité de manière superficielle. La Hongrie et l'Europe centrale sont mal comprises en Europe de l'Ouest, particulièrement en France. La trajectoire politique de Viktor Orbán ne peut se comprendre sans tenir compte de ces spécificités des sociétés post-communistes. Quelles sont ces spécificités ? Comment s'articulent-elles avec le projet politique de Viktor Orbán ? Pourquoi la Hongrie suscite-t-elle tant de passions à l'Ouest depuis 2010 ?

06/2022

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Autres éditeurs (P à T)

L'étrange boutique de Viktor Kopek

Un soir, une jeune fille intriguée par une vitrine remplie de valise entre dans un curieux magasin. Elle découvre alors un bric-à-brac d'objets, et de portraits de gens avec des valises, accrochés au mur. Viktor Kopek, le propriétaire, est un homme aussi raffiné qu'étrange. Pour chacun de ses clients, il propose une valise emplie de vêtements et accessoires pour s'adapter à toutes les circonstances, parfois périlleuses, parfois délicates, de la vie. Viktor Kopek est un "magicouturier". L'héroïne va découvrir cinq valises aux noms intrigants, cinq panoplies. Piochant dans chacune des valises, elle finira par trouver elle-même ce qui lui sied le mieux... Un récit poétique entre l'univers de Tim Burton et "Alice au pays des merveilles". Les illustrations de Nicolas Zouliamis nous plongent dans une atmosphère aussi captivante qu'étrange.

09/2023

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Historique

Viktor Frankl. Un héritage pour l'humanité

Viktor Frankl (1905 - 1997) est un célèbre professeur autrichien de neurologie et de psychiatrie à la faculté de Vienne en Autiche. Il est le créateur d'une nouvelle thérapie qu'il baptise : logothérapie. Dès l'âge de 15 ans, il correspond avec Freud. Très en avance sur son temps, il donne sa première conférence sur le thème : "A propos du sens de la vie" . En 1925, étudiant en médecine, il rencontre Freud tout en se rapprochant du cercle d'influence d'un autre éminent professeur Alfred Adler. Mars 1938, les troupes allemandes pénètrent en Autriche. Frankl sabote alors les ordres reçus par les nazis et refuse de livrer des malades et handicapés mentaux pour le programme d'essai d'euthanasie baptisée "Aktion T4" ayant pour projet d'assassiner les Juifs à grande échelle au moyen de chambres à gaz. Pour avoir refusé de collaborer, Viktor Frankl et toute sa famille sont envoyés dans le camp de concentration Theresienstadt, puis déportés au camp de la mort Auschwitz. Toute sa famille est assassinée. Durant sa déportation, Frankl observe minutieusement tous les déportés et se rend compte avec étonnement que les plus robustes, ceux qui sont dans l'action et qui mangent bien sont les premiers à mourir très vite, alors que les plus faibles résistent plus longtemps. "Face à l'absurde, les plus fragiles avaient développé une vie intérieure qui leur laissait une place pour garder l'espoir et questionner le sens". . A la libération en 1945, son expérience des camps lui permet de comprendre l'importance de trouver un sens à sa vie pour avoir l'envie et le courage de continuer. Il décide alors de créer sa propre conception qu'il appelle logothérapie : DONNER UN SENS A SA VIE, une forme d'analyse existentielle sur le sens de la vie. La logothérapie prend après-guerre une ampleur considérable et révolutionne la pratique thérapeutique en tant que science qui "se penche tant sur les raisons de vivre de l'homme que sur ses efforts pour les découvrir" . Viktor Frankl est l'auteur d'un best-seller vendu à plus de 16 millions dans le monde.

11/2023

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Science-fiction

Le début de la faim 2. Viktor

"Je suis mort et j'ai la tronche d'un Rubik's Cube qui aurait pris un coup de soleil dans un micro-ondes... " Viktor se réveille un beau matin en train de déambuler sur l'asphalte gelé. Incapable de comprendre ce qu'il fait là, il s'aperçoit rapidement qu'il est entouré d'individus qui se repaissent d'un pauvre hère dont les tripes éparpillées sur le macadam laissent flotter de maigres arabesques de vapeur. Pourquoi ressent-il une insatiable faim ? Pourquoi marche-t-il aux côtés de morts-vivants sans avoir à s'en soucier ? Que lui est-il arrivé ? Pourquoi continue-t-il à penser comme un homme ? Choisira-t-il le monde des vivants ou cédera-t-il à ses instincts de mangeur de chair humaine ? VIKTOR est la suite directe de "Le Début de la Faim". Sept jours se sont écoulés.

01/2019

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Littérature française

Viktor Barna ou la face cachée du diamant

De Londres à Windsor, en passant par Skopje, Rabat/Meknès, Beyrouth puis Davos, le roman nous entraîne dans un thriller, aventures politico-financières, à travers lequel Viktor, cambrioleur isolé, homme triste et ténébreux, mais également homme d'une rich

11/2019

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Essais

Une psychothérapie existentielle. La logothérapie de Viktor Frankl

Très jeune, VIKTOR FRANKL (1905-1997) correspond avec Freud et s'initie à la psychanalyse avant de s'orienter vers la psychologie d'Adler. Il s'en détournera pour fonder, après avoir subi l'épreuve de la déportation et la perte de tous les siens, une nouvelle approche psychothérapique : LA LOGOTHERAPIE. Cette dernière inscrit la dimension du sens et de la parole au sein d'un réalisme personnaliste des valeurs. Prenant en considération la triade tragique (mort, culpabilité, souffrance), à laquelle nul être humain ne peut échapper, Frank) propose une voie de Création et de Vécu au service d'une dynamique existentielle, articulée par la capacité d'autotranscendance et d'auto-distanciation, résultant d'une image anthropologique précise impliquant les dimensions somatique, psychique et spirituelle. Le génie de Frankl est d'avoir transposé dans le champ de la médecine mentale, sous la forme d'une thérapie spécifique, l'impulsion de la philosophie de l'existence et de la phénoménologie dans une volonté d'aider à la consolation de la souffrance au sein d'un optimisme tragique.

12/2021

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Histoire des religions

Archives de sciences sociales des religions N° 193, janvier-mars 2021 : Réguler les pluralités religieuses. Mondes indiens et chinois comparés

La comparaison directe entre les mondes religieux chinois et indien a rarement été conduite. C'est un paradoxe, car l'une des caractéristiques fondamentales communes aux sociétés indienne et chinoise est la cohabitation très ancienne de toutes les formes de religion : cultes médiumniques, de possession et de guérison ; cultes sacrificiels à des divinités locales ; cultes des ancêtres ou des défunts ; traditions ascétiques, monastiques ou spirituelles ; institutions religieuses supra-locales de type "Eglise", structurées et reconnues par l'Etat ; mouvements de réforme religieuse modernes et contemporains, certains nationalistes, d'autres universalistes. Ces traits communs ne doivent pourtant pas dissimuler la profondeur des écarts : d'un monde à l'autre, les modalités de division du travail religieux diffèrent autant que les modes de régulation des pratiques religieuses par l'Etat. C'est à ce travail de comparaison que s'attachent historiens et anthropologues réunis dans le dossier thématique "Réguler les pluralités religieuses. Mondes indiens et chinois comparés". Le dossier est suivi de deux "varias", l'un sur la gestion par Rome des abus sexuels du clergé entre 1916 et 1939, l'autre sur les enjeux de la "marche d'Arbaïn" dans l'Iran contemporain. Enfin, Wiktor Stoczkowski répond à la controverse ouverte dans la revue sur son dernier livre, La science sociale comme vision du monde. Emile Durkheim et le mirage du salut (Gallimard, 2019).

04/2021

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Littérature française

Les vagues de l'enfer Tome 2 : Viktor le maléfique

Après avoir quitté Le Portel, chargés des pierres bleues au pouvoir magique et du secret de Mathilda, sillonnant les routes du monde pour faire naître un avenir meilleur, les ambassadeurs du bien ont à coeur de réussir leur mission. Mais c'est sans compter sur la présence de Viktor sur leur chemin. Etre maléfique au service de son seul intérêt, Viktor porte en lui un abominable secret que lui-même ignore. Témoin de la terrible machination de cet individu sans scrupules ni émotions, la petite ville de Bouin deviendra le théâtre de manipulations des plus intrigantes. Pour parvenir à tenir leur promesse, Ingrid, Laurence, Benjamin et Julien devront cette fois encore faire preuve de bravoure et ténacité. Mais trouveront-ils sans l'aide de l'énigmatique Mathilda, la force de mener à bien leur quête ?

09/2018

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Europe centrale et orientale

Histoire de la nation Hongroise. Des premiers Magyars à Viktor Orbán

CNLPeuples – Appelée "démocratie illibérale" par son Premier ministre, Viktor Orbán, la Hongrie échappe aux grilles de lecture des pays occidentaux. Au cours de leur histoire, les Hongrois n'ont cessé de questionner leur identité, d'ériger leur souveraineté en dogme. Héritiers d'un royaume fondé en l'an mil, ils ont été privés de leur indépendance tour à tour par l'Empire ottoman, les Habsbourg et, au XXe siècle, par l'occupation nazie puis le régime communiste.

Cultivant leur spécificité culturelle, l'originalité de leur langue et de leur histoire, les Hongrois n'ont finalement jamais retrouvé les frontières du royaume fondé par saint Etienne. Ils ont construit un récit victimaire, rythmé par des épisodes de révolte que la politique mémorielle exalte encore de nos jours.

Catherine Horel montre combien l'idée de nation en Hongrie a toujours été particulièrement sensible. En nous éclairant sur l'histoire longue du territoire, des héros, des mythes et des lieux de mémoire, elle nous en donne des clés de compréhension indispensables aujourd'hui.

11/2021

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Littérature française

Trafiquants de colères

Cette histoire se déroule entre 1945 et 2010, sur trois continents et trois générations. Daniel Kaufman, survivant du camp de concentration de Majdanek, retrouve son fils ainsi que sa petite nièce, miraculeusement sauvée de la mort dans un pensionnat catholique. Ensemble, ils rêvent d'un eldorado où leur identité ne sera plus remise en question et font route vers la Palestine. Pierre Marie Isidore Gaudrèche, arrière-petit-fils de l'esclave affranchie Yamissi, a été abandonné par sa mère, la perfide Fleur. Confié d'abord à des paysans ardéchois, il va les quitter pour étudier à Paris où il rencontrera la femme qui aiguisera sa conscience politique et l'emmènera à Baltimore au moment où le Black Power prend son essor. Daniel Kaufman, Pierre Gaudrèche et leurs familles vont cheminer vers un même idéal : un monde où les juifs ne sont pas stigmatisés et où les noirs ont acquis leurs droits civiques. Une société qui échappe au cynisme du capitalisme. Les routes de ces deux lignées familiales vont se croiser, et leurs amours provoqueront un malentendu dont les héritiers feront les frais. Ces destins individuels sont emportés dans la tourmente de la grande Histoire au moment de la naissance de l'état d'Israël et de l'avènement des libertés civiques pour les descendants d'esclaves aux U. S. A.

01/2020

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Littérature étrangère

Minotaure.com. Le Heaume d'horreur

Neuf personnages participent à un chat sur Internet : Ariane et Thésée, ainsi que sept jeunes gens qui, selon le mythe grec, doivent être sacrifiés au Minotaure comme chaque année. Invisibles et anonymes, ils découvrent qu'ils sont tous prisonniers d'un labyrinthe ressemblant à un jeu vidéo dont ils sont à la fois les joueurs et les pions. Il s'agit pour eux de rester vivants à tout prix et de sortir du labyrinthe pour recouvrer leur liberté. Il devient peu à peu clair que chacun a sa propre image non seulement du labyrinthe qui lui apparaît à travers ses rêves et ses pérégrinations, mais aussi du mystérieux Minotaure et du heaume qui recouvre sa tête et programme le sort des joueurs. A l'issue de ce parcours initiatique, les personnages découvriront-ils la véritable nature et l'identité du monstre, et parviendront-ils à s'échapper et à retrouver le monde réel ?

10/2005

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Cerveau et psychologie

Retrouver le sens de la vie

La pensée et les travaux de V. Frankl connaissent depuis quelques années en France une audience accrue. Ce livre est centré sur la méthode d'accompagnement et de traitement psychologique mis au point par Frankl sous l'intitulé "logothérapie" (thérapie du sens de la vie). Au-delà de la pulsion sexuelle et de la volonté de puissance, l'homme est, selon lui, déterminé par un inconscient spirituel qui le pousse à chercher le sens de son existence. La logothérapie permet au sujet de redonner la main à la dimension spirituelle de sa personne. Un livre attendu et qui trouvera un écho renforcé dans le contexte de l'anniversaire des 20 ans de la disparition de l'auteur.

02/2021

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Thrillers

Apparition

Apparition est un thriller psychologique dans le monde secret de l'illusion. " Il n'y a rien de plus insaisissable qu'une évidence. " Paris 2008. Alexander Kreskine est l'un des plus grands illusionnistes du monde. Ce qu'il présente est à la limite de la sorcellerie, certains pensent même qu'il est le diable en personne. Ils n'ont peut-être pas tout à fait tort. De passage à Paris lors de sa tournée européenne, il rencontre le jeune Sam obsédé par l'art de l'illusion. Alexander se reconnait en lui et devient son mentor, pour le meilleur mais aussi pour le pire. Sam saisit cette chance et ne reculera devant aucun sacrifice pour percer ses secrets et prendre sa place, ignorant la vraie nature de son maître, un prédateur vénéneux et instable. Un jeu dangereux s'installe entre les deux hommes, mêlant illusions et réalité dans lequel l'un devient le reflet de l'autre, jusqu'à la destruction.

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Russie

Staline et le peuple. Pourquoi il n'y a pas eu de révolte

"Mes publications avec les statistiques d'archives sur la répression politique des prisonniers du Goulag et de l'"exil koulak" ont eu un impact significatif sur les soviétologues occidentaux, les forçant à abandonner leur thèse directrice des 50 à 60 millions de victimes présumées du régime soviétique. Les soviétologues occidentaux ne peuvent pas simplement rejeter les statistiques d'archives publiées comme une mouche importune, ils doivent en tenir compte. Dans "Le Livre noir du communisme", préparé par des spécialistes français à la fin des années 1990, ce chiffre a été ramené à 20 millions. Mais même ce chiffre "réduit" (20 millions), nous ne pouvons l'accepter. Il comprend à la fois un certain nombre de données fiables, confirmées par des documents d'archives, et des chiffres estimés (plusieurs millions) de pertes démographiques pendant la guerre civile, de personnes mortes de faim à différentes périodes, etc. Parmi les victimes de la terreur politique, les auteurs du Livre noir du communisme comptaient même ceux qui sont morts de faim en 1921-1922 (famine dans la région de la Volga causée par une grave sécheresse), ce que ni R. A. Medvedev ni beaucoup d'autres experts dans ce domaine n'avaient jamais fait auparavant. Néanmoins, le fait même de la diminution (de 50-60 millions à 20 millions) de l'ampleur estimée des victimes du régime soviétique indique qu'au cours des années 1990, la science soviétologique occidentale a connu une évolution significative vers le bon sens, mais qu'elle est restée bloquée à mi-chemin de ce processus positif. Selon nos estimations, strictement basées sur les documents, il s'avère qu'il n'y a pas eu plus de 2, 6 millions de "victimes de la terreur et de la répression politiques ", avec une interprétation élargie de ce concept. Ce nombre comprend plus de 800 000 personnes condamnées à mort pour des raisons politiques, environ 600 000 prisonniers politiques morts en détention et environ 1, 2 million de morts dans les lieux de déportation (y compris en "exil koulak"), ainsi que pendant leur transport (personnes déportées, etc.). [... ] En conséquence, nous avons quatre variantes principales de l'ampleur des victimes (condamnées à mort et tuées par d'autres moyens) de la terreur politique et des répressions en URSS : 110 millions (A. I. Soljenitsyne) ; 50-60 millions (la soviétologie occidentale pendant la guerre froide) ; 20 millions (la soviétologie occidentale pendant la période post-soviétique) ; 2, 6 millions (la nôtre, fondée sur des documents, des calculs)".

02/2022

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Littérature étrangère

Dans les tranchées de Stalingrad. La ville natale, carnets d'un badaud

Le livre rassemble trois titres majeurs de l'oeuvre de Viktor Nekrassov. Tout d'abord Dans les tranchées de Stalingrad, son premier roman, pour l'écriture duquel il s'est très largement inspiré de sa propre expérience de guerre, est la chronique de la vie quotidienne des soldats et d'un bataillon durant la Seconde Guerre mondiale. Cette oeuvre est récompensée par le prix Stalineen 1946, malgré le fait que le récit ne correspond pas à la description de l'héroïsme de guerre, de rigueur à cette époque. En effet, le thème principal du livre est l'exécution d'un ordre absurde qui coûte la vie à la moitié d'un régiment et met surtout l'accent sur l'amitié entre les combattants. Mais l'approbation de Staline lui-même met fin à la polémique qu'avait suscité la parution de l'oeuvre, jugée "pacifiste". Ce texte n'est pas seulement un récit de guerre, l'engagement de l'auteur ainsi que son style sobre et élégant, en font une oeuvre universelle qui rencontre immédiatement un grand succès. Un film intitulé Les Soldats et réalisé par Alexandre Ivanov en 1956 en est tiré. Avec son deuxième roman paru en 1954, La Ville natale, Viktor Nekrassov s'éloigne du réalisme soviétique. Il relate l'histoire d'un soldat qui s'oppose à une campagne injuste contre un professeur de l'institut où il étudie. Le livre déclenche lui aussi une véritable polémique, notamment car la plupart des figures de dirigeants sont des personnages négatifs. Mais il est tout de suite apprécié pour la vérité des situations et des caractères. Carnets d'un badaud, enfin, est un récit autobiographique et de mémoire couvrant un demi-siècle – des années 1930 à 1980. L'écrivain revendique désormais être un "badaud", "c'est-à-dire un homme qui pour rien au monde ne renoncerait à un spectacle intéressant". Les "spectacles intéressants" qu'il observe, au cours de son périple, de Kiev à Paris en passant par la Suisse ou le Japon, sont autant d'occasions de se remémorer des souvenirs, de laisser libre cours à ses réflexions et d'imaginer des associations, parfois étonnantes, comme si n'existaient ni les années écoulées, ni les distances géographiques. La force de Nekrassov, son charme, c'est d'associer, d'une phrase à l'autre des entités a priori absolument opposées. Dans un monde divisé, il réunit, il associe. Ce monologue empreint de nostalgie a été écrit au cours de sa période d'émigration forcée, il y décrit parfois avec désapprobation et regret, parfois avec moquerie, mais sans malice, sa réalité quotidienne, car l'émigration est au coeur de sa vie, mais aussi de son oeuvre. L'écrivain s'interroge sur le sens et les raisons d'un phénomène qui est d'abord, pour lui, une donnée historique, avant de devenir une expérience personnelle. Nekrassov estime même que "le plus grand crime", commis en URSS en soixante-sept ans, a peut-être été "le projet, conçu et concrétisé de façon diabolique, qui consistait à séparer les gens".

06/2019

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Histoire internationale

Viktor et Klara. Camp de travail en Ukraine dans le Donbass (1945-1946)

Transylvanie, septembre 1944. L'armée allemande se retire. L'armée soviétique arrive et embarque Viktor, Klàra, ainsi que des milliers d'autres habitants de la région, afin de participer à la reconstruction de l'URSS en ruine. Viktor est marié, il a deux enfants. Klàra est mariée, sans enfant. Ils ne se connaissent pas encore, pourtant leurs destins sont liés... Témoignage rare et émouvant, personnel aussi bien qu'historique, il est accablant pour le communisme au temps de Staline. L'auteur y décrit, de manière détaillée, le quotidien dans un camp de travail soviétique, avec une pointe d'humour noir, sans jamais céder à la haine. Au cours de ces deux années de souffrances, 1945 et 1946, en Ukraine, dans le Donbass, ils sont très nombreux à succomber aux maladies, à la faim, au froid, au désespoir. Viktor survit, grâce à l'entraide, à l'amitié de ses compagnons de misère et à l'amour de Klàra. Ce récit, traduit du hongrois en français par sa petite-fille, fut rédigé par Viktor après son retour en 1947, à partir de souvenirs écrits à la dérobée sur des morceaux de papier, pendant sa déportation.

07/2015

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Communication interpersonnelle

Les clés de la manipulation collector

Il serait si simple de vivre dans une société où chaque individu considère votre opinion comme la vérité absolue. Malheureusement, le monde ne tourne pas rond, les nuisibles et les imbéciles nous imposent leurs rythmes et nous font perdre trop souvent le contrôle de notre vie. Ce petit manuel vous donnera les clefs pour reprendre la main et vous imposer comme l'unique chef que ce monde mérite. Vous découvrirez comment neutraliser les toxiques, vous cultiverez l'art délicat d'avoir toujours raison et jouerez de la mauvaise foi comme personne. Les plus de cette édition : un format plus grand et des illustrations en couleur. Viktor Vincent, célèbre mentaliste connu et reconnu pour ses spectacles et ses émissions TV, est également l'auteur du Carnet du mentalisteet de l'Escape game Mental Circus chez Larousse.

10/2022

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Littérature française

My name is Billie Holiday

"Un visage de femme photographié de trois quart, étiré vers l'avant, le menton légèrement relevé qui cherche la lumière, un beau visage brun, aux yeux indiens, une chevelure défrisée, domptée dans une queue de cheval accrochée au sommet du crâne et un prénom d'homme et un nom qui promet du bon temps. Billie Holiday." Sarah a dix-huit ans lorsque Billie Holiday lui apparaît pour la première fois. Aussi douce et dévastatrice que l'héroïne qu'elle s'injecte dans les veines, aussi déchirante que ce timbre de voix qu'elle lui devine sans l'avoir jamais entendu. Car entre la jeune femme et la chanteuse de légende, il y a l'évidence d'un secret, le triste secret d'une enfance qui n'a pas fini de saigner. S'inspirant librement de la vie fulgurante de Billie Holiday, la chanteuse et écrivain Viktor Lazlo tisse un roman subtil et mélancolique où se mêlent des voix et des vies de femmes, destins marqués par le désamour et la solitude.

10/2012

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Littérature étrangère

Homo zapiens

Homo zapiens. Babylen Tatarski, dit Vova, fait partie de cette génération de Russes que l'effondrement de l'URSS a laissés déboussolés et qui " préfèrent Pepsi de la même façon que leurs parents soutenaient Brejnev. " Un hasard va faire entrer cet homme sans qualités particulières dans le monde des nouveaux maîtres, celui de la publicité, puis de la télévision, de l'argent, des mafias et du commerce du vide. Nous assisterons, aussi ébahis que lui, à son ascension fulgurante. Comme toujours dans les romans de Pelevine, le lecteur est plongé dans un univers halluciné, fantasmagorique, où le réalisme sordide côtoie la loufoquerie la plus débridée : le seul, sans doute, à pouvoir rendre compte de cette nef des fous qu'est devenue la Russie. Mais ne s'agit-il vraiment que de la Russie ? Homo zapiens a obtenu le prix Richard-Schönfeld (Allemagne, 2001) et le prix Osterfestspiele Salzburg (jury Nonino, 2001).

05/2001

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Littérature étrangère

La mitrailleuse d'argile

Un quiproquo de l'Histoire fait que Piotr Poustota, poète pétersbourgeois du début du siècle, poursuivi par la sinistre Tcheka, se retrouve commissaire politique d'une division de cavalerie rouge en pleine guerre civile. Son chef, le fameux Tchapaïev, apparaît sous des traits fort éloignés de ceux, édifiants, que lui ont prêtés littérature et cinéma soviétiques : sous son commandement on passe le plus clair de son temps, entre deux combats, à discuter de l'irréalité du monde en descendant de la vodka ou en sniffant de la cocaïne. Il arrive que, pour mieux comprendre que la vie est un songe, on fasse un tour aux Enfers sous la houlette d'un baron fusillé. Il est vrai que Tchapaïev, détenteur d'une arme absolue et philosophique, la " mitrailleuse d'argile ", n'est pas seulement Tchapaïev... Là où les choses se compliquent encore, c'est que Piotr Poustota est simultanément pensionnaire d'un hôpital psychiatrique aux abords de Moscou, de nos jours. En compagnie de " nouveaux Russes " rêvant d'Amérique, du Japon ou de différentes formes de racket, il est soumis à un traitement de choc pour " dédoublement d'une fausse personnalité ". Qui est donc finalement Poustota, dont le nom signifie " le vide " ? Un bolchevik d'occasion qui fait des cauchemars ? Un interné qui délire ? Un réincarné dans l'autre ? Et qu'est-ce que la Russie, celle de la révolution comme celle des truands ? Une vaste maison de fous ? Lorsqu'on sera parvenu en Mongolie intérieure, c'est-à-dire le lieu où s'élève le " trône de nulle part ", ces questions paraîtront bien oiseuses.

09/1997

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Littérature étrangère

Un monde de cristal

Un monde de cristal. Les six nouvelles de Viktor Pelevine ici recueillies nous mènent à travers une Russie hallucinée où passé et présent, rêve et réalité, vie et mort se mêlent comme dans La Mitrailleuse d'argile, son précédent livre, que la critique avait jugé " pétaradant de sophismes hilarants et de paradoxes jubilatoires " (G. Anquetil, Le Nouvel Observateur), " cocasse et grave " (J.-L. Perrier, Le Monde), " d'une virtuosité de construction époustouflante " (J.-B. Harang, Libération).

05/1999

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Littérature étrangère

La vie des insectes

Dans une station balnéaire de Crimée, des estivants tentent comme ils peuvent de tuer le temps. On se saoule, on fume du hasch, on va au ciné, on a des flirts un peu poussés et des conversations philosophiques embrumées, on rêve de l'Amérique et de l'avenir radieux capitaliste. Rien que de très normal en somme, si ce n'est que ces traîne-savates sont à la fois des hommes et des femmes comme tout le monde, et des insectes : bousiers roulant leur boule de fumier, moustiques suçant le sang, phalènes attirées par la lumière, cafards fouissant la terre, jolies petites mouches vertes un peu putains. Mais après tout, n'y a-t-il pas en chacun de nous un insecte qui remue ? C'est en tout cas ce que semble suggérer cette fable aux accents gogoliens qui, au-delà d'une critique acerbe de la société post-soviétique, est aussi un conte philosophique à portée universelle. Traduit du russe par Galia Ackerman et Pierre Lorrain

05/1995