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Vincent La Soudière, la passion de l'abîme

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Critique littéraire

Vincent La Soudière, la passion de l'abîme

Ecrivain secret et tourmenté, ami intime d'Henri Michaux et de Cioran, Vincent La Soudière (1939 - 1993) ne fit paraître qu'un mince volume, Chroniques antérieures (1978), qui ne pouvait laisser soupçonner l'ampleur de ses écrits. Cet " homme de la vie intérieure ", dont Michaux a dit qu'il " n'écrirait jamais rien de gratuit ", a laissé le témoignage saisissant d'une descente dans un abîme que sa parole a sondé, témoignage qui pourrait faire de lui un de ces aventuriers de l'esprit dont l'expérience représente un enseignement sur l'homme : car en même temps que l'humanité se défait en lui, elle se donne aussi à pressentir, telle qu'elle demanderait aujourd'hui à être repensée. Sylvia Massias retrace la vie et l'itinéraire intérieur de cet écrivain marginal à partir des nombreux écrits inédits qu'il a laissés et de la correspondance considérable adressée à son ami Didier sur près de trente ans. Ce livre est l'histoire d'une âme. Il raconte les tourments d'un être aux prises avec son désir et son refus de vivre, à travers la quête d'une réalisation intérieure en conflit avec les fausses lumières du monde et d'une civilisation moribonde, à travers aussi des amours impossibles, et qui aurait voulu donner un témoignage que ce livre finalement constitue : il en coordonne les éléments épars afin de transmettre cette expérience des confins de l'humanité aux hommes d'aujourd'hui, qui pourraient la recevoir comme la révélation d'une lumière invincible brillant au coeur de la plus sombre des nuits.

11/2015

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Prière et spiritualité

Eschaton. ICI FINIT LE RÈGNE DE L'HOMME

Les trois volumes des "Lettres à Didier" éditées par les soins de Sylvia Massias au Cerf entre 2010 et 2015 ont permis d'imposer le nom de Vincent La Soudière (1939-1993) comme un témoin majeur de la crise spirituelle de la fin du vingtième siècle, plus que jamais actuelle. Quelques publication antérieures avaient auparavant attiré l'attention sur le destin de cet homme inquiet qui, ayant écrit toute sa vie, n'aura achevé qu'un seul ouvrage de son vivant. L'ouvrage que nous publions aujourd'hui correspond au grand projet qui l'a occupé pendant les vingt dernières années de sa courte existence. "Eschaton" est un ensemble de fragments que Sylvia Massias a transcrits et ordonnés en suivant au plus près les plans et projets rédigés par l'auteur. On y suit un trajet spirituel qui, sous le signe d'une grande souffrance morale, vise à restaurer la confiance en la vie à la lumière de la foi chrétienne. Citons les mots de la préfacière et éditrice : "Eschaton exprime le grand désir de l'homme : celui d'être refondu ou recréé, de naître enfin, de devenir Homme et de connaître la Vie dans sa plénitude et sa croissance infinies. Il s'inscrit contre le " nihilisme de notre siècle"".

11/2022

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Littérature française

La soupière

IL N'Y A RIEN de plus trompeur qu'une soupe ! Mixture faite d'éléments disparates qui, broyés, cuits et recuits, deviennent méconnaissables, il est rare qu'on parvienne à deviner tous les ingrédients qui la composent. C'est l'une des nourritures les plus ambiguës, les plus secrètes. Y compris dans ses effets : elle sustente et elle réchauffe, mais elle peut aussi dégoûter et brûler. Sans le vouloir et sans le savoir, pendant des années, Marie, la couturière, a nourri Bernard, le fils indésirable, de ses malheurs, de ses amertumes, de ses désirs - en somme, d'une soupe où la souffrance le disputait à la colère. En dépit de ses bonnes intentions, il y avait quelque chose de pourri dans le brouet. Il est probable qu'elle ait, en cours de cuisson, rajouté une pincée d'amour. Mais ça n'a fait que des grumeaux...

08/2002

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Littérature française (poches)

La chambre de Vincent

"Je me souviens avec une très grande précision de mon étonnement en cet instant. Un sentiment nouveau m'envahissait doux et surprenant : j'admirais mon père. Je gardai pour moi cette émotion précieuse."

11/2009

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Critique

De la Passion aux passions. Pascale, Racine, Descartes, Molière, La Fontaine...

Pascal ? "Il greffe sur l'augustinisme la doctrine de la raison d'Etat et parvient ainsi au paradoxe de la force pure et mauvaise à laquelle il faut docilement obéir". La tragédie classique ? "C'est l'expression la plus parfaite de la déchristianisation ; elle crée un monde nouveau de la vie sublime, indépendant de toute pensée chrétienne". Descartes ? "Il construit la sphère de la liberté humaine non pas en Dieu mais contre Dieu". Molière ? Il met en scène l' "honnête homme" et son nouveau statut. Sécularisation, recherche d'une morale autonome, loin des préceptes de la religion : tel est le mouvement qu'Auerbach repère tout au long du XVIIe siècle français, à la fois du côté des productions intellectuelles et du côté des comportements sociaux. Il décrit les lieux de la vie artistique où se mêlent et s'affrontent, à Paris, les classes sociales ; il étudie les origines familiales des élites intellectuelles, analyse les mutations du parterre au théâtre et le glissement progressif de la bourgeoisie productive vers les conforts de la rente. Qu'il réfléchisse sur "la théorie politique de Pascal" , sur "la cour et la ville" , sur le "sourire hospitalier" de La Fontaine ou sur l'évolution sémantique du mot "passion" , l'auteur de Mimésis déploie comme à l'accoutumée, dans ces essais, une érudition prodigieuse, en même temps qu'il révèle un XVIIe siècle tout tendu vers de nouvelles raisons d'être.

05/2023

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Récits de montagne

Arpenter le paysage. Poètes, géographes et montagnards

Finaliste du prix Femina essais en 2019, ce vagabondage autobiographique de l'ethnologue Martin de La Soudière est une initiation à la campagne, à la montagne (les Pyrénées, en grande partie) et à la marche, tout en racontant ce que fut la nature pour les Gracq, Jacottet, André Dhôtel, et autre Pessoa. Une merveille.

02/2022

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Ethnologie

L'hiver. A la recherche d'une morte-saison

Mais où sont les neiges d'antan ? Chaque année, l'hiver nous déçoit - il n'y a plus de saison ! - ou nous surprend par sa rudesse : les saisons ont toujours été capricieuses. L'auteur se livre ici à une défense et illustration de la plus mal-aimée d'entre elles, celle qu'on nomme morte-saison. Il nous invite à la découverte des hivers les plus rudes, en Auvergne, dans le Jura, dans les Alpes... mais aussi en ville, car les paysans ne sont pas les seuls gardiens des saisons. Chemin faisant, comme en hommage, se dessinent d'autres hivers, les Nords. Invitation à de nouveaux voyages et à la découverte d'autres hivers, au Canada, au Groenland, en Russie... De cette familiarité avec l'hiver, sous toutes les latitudes, naît une complicité qui s'exprime avec les mots, les gestes et les rites. Alors, les étapes du voyage se font plus douces pour se prolonger dans les chemins du rêve que nous ouvre la littérature.

10/1987

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Histoire de France

Jours de guerre au village. Années noires, années vertes en Auvergne et Margeride, 1939-1950

Dans une très vaste forêt, le mont Mouchet contient et abrite deux lieux tout proches : les ruines d'une maison forestière, ultime réduit des maquis d'Auvergne en 1944, et à quelques encablures, le sous-bois fangeux où, le 19 juin 1767, dit-on, fut abattue la Bête du Gévaudan. La superposition géographique de ces deux drames a de quoi intriguer. Ici, à deux siècles de distance, la peur, la violence, la souffrance. La nature en folie (l'animal cannibale, incontrôlable), puis la société en folie (la barbarie guerrière). " A petits pneus prudents, me voici prenant de l'altitude, traversant de longs pâturages en pente douce, fils barbelés, montbéliardes, blocs de granit épars sur les landes. Quelques rares panneaux indiquent des noms de fermes : Le Gasquet, Tombevie... Je gagne le Mémorial. Juste à côté s'est installé un bar-restaurant : gardien de la mémoire des combattants ou de celle des victimes de la Bête ? Serpentant en forêt, une petite route circonscrit très exactement le mont Mouchet. A plusieurs croisements, des routes indiquent la direction de communes situées en contrebas, sinistrées par la guerre : Pinols, Paulhac-en-Margeride, Chanteloube - chantent mais mordent les loups ! Je le savais bien sûr, la réalité fut plus nuancée. Mais si la réalité fut autre que je la rêvais - sans être dupe -, elle ne fut pas tout autre. Et c'est à mettre très précisément l'accent sur la coexistence, la cohabitation, la brève rencontre des sauvés et des sauveurs, leurs perceptions réciproques, sur le vis-à-vis de deux cultures, que je m'emploierai. " Cette région a abrité des migrations enfantines, le séjour des petits Marseillais, par exemple. Ici on a aussi sauvé des Juifs. Et cette histoire, Martin de La Soudière l'écrit. Pour cela, " Il prend le temps d'aller à la rencontre des hameaux et des gens, conjuguant les techniques éprouvées de son métier d'ethnologue et une attention, une patience, une manière d'être là et de ne pas en être - intrus et familier à la fois -, qui donnent à son regard et à son écriture une marque immédiatement reconnaissable. " (Patrice Cabanel, postface). " Dans les pages de Martin de la Soudière, se déploie une histoire buissonnière, nouvelle, originale, aérée aux vents des montagnes, un long périple, temporel et spatial, qui vagabonde et rebondit de villages en hameaux, à travers ces espaces rudes et ruraux de la Haute-Loire, de la Lozère et du Cantal, mieux dénommés Margeride, Aubrac, Monts d'Auvergne ou Combraille. " (Eugène Martres, préface).

07/2011

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Récits de voyage

Poétique du village. Rencontres en Margeride

Les voyages les plus étonnants ne sont pas toujours les plus lointains. Visiter Sainte Eulalie en compagnie de Martin de la Soudière est une expérience insolite et poétique. Attentif aux paysages et aux usages, l’ethnologue se fait en même temps chroniqueur des histoires de lieux et des histoires de vies. Celles des grandes heures et des grandes peurs d’hier, dans la forêt du Mont Mouchet, où l’ultime refuge d’un groupe de maquisards pendant la Deuxième Guerre mondiale côtoie l’endroit où fut tuée, deux siècles auparavant, la bête du Gévaudan. Et celles des territoires et personnages d’aujourd’hui ; un couple étrange dans une ferme isolée, la figure marginale, attachante et familière d’un journalier sans famille ni passé, du moins jusqu’à ce que l’auteur ne s’en mêle, l’univers chaleureux d’Emma, ses pensionnaires, ses livres, ses grandes tablées et ses récits. Au rythme des saisons, au détour d’une route, au gré des rencontres et des conversations, Martin de la Soudière nous fait partager avec bonheur ses curiosités, sa géographie rêveuse et son goût, qui remonte à l’enfance, pour le charme secret des contrées modestes qui ne sont pas des coins perdus. Chemin faisant, il réfléchit à la façon dont, ici à Sainte Eulalie comme en n’importe quel bout du monde, un lieu prend forme.

10/2010

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Sciences de la terre et de la

AU BONHEUR DES SAISONS. Voyage au pays de la météo

Que nous fait le temps qu'il fait ? Comment accompagne-t-il nos journées et nos rêves ? De quel imaginaire est porteur chaque météore : pluie, neige, brouillard ? Un voyage dans La météorologie ordinaire nous est ici proposé, qui, successivement, nous fait vivre et revisiter tous les types de temps. Chemin faisant, saison après saison, sont convoqués littérature, peinture, photographie ; les dictons de la sagesse dite populaire ; le journal météo télévisé ; nos propos de trottoir et de terroir qui, inextricablement tressés, construisent ce que l'auteur propose d'appeler notre culture météorologique. Avouons-le, nous sommes le plus souvent injustes et ingrats avec le temps qu'il fait et qu'il faisait hier, ressassant inlassablement, de génération en génération, l'aphorisme : il n'y a plus de saisons ! C'est donc à une réhabilitation des temps réputés mauvais que nous convie ce récit. Douze degrés-pluie fine ou temps de pain frais, embellies ou temps de Toussaint, chaque type de temps a ses charmes, ses humeurs et ses saveurs. L'auteur en spécialiste éclairé mais aussi en poète inspiré explore les racines de cette passion et nous fait découvrir à quel point la météorologie agit sur le monde extérieur ainsi que sur nous-mêmes. A travers le cycle des saisons, aussi bien dans les villes qu'à la campagne, le temps nous dicte bien des comportements. Pas commode d'attraper le temps... Martin de la Soudière le tente dans ce traité qui fait chanter nos saisons et nos jours.

02/1999

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Cinéma

Sur les traces de Mario Ruspoli. En Lozère ; Retour sur les Inconnus de la terre

Qui ne rêve des pays d'en haut ? La Lozère est de ceux-là. Haut plateau à la géographie difficile, aux paysages qu'on dit parfois lunaires en été et, en hiver, sibériens, elle sut attirer au début des années 60 un cinéaste italien, le prince Ruspoli. Fleuron du cinéma direct, un film inoubliable s'ensuivit : Les Inconnus de la terre, dédié à la pauvreté des paysans de montagne et à l'isolement en général. Une manière d'hommage et de respect, le même respect qu'il montra pour les malades dans Regard sur la folie, tourné la même année, qui, lui aussi, fit événement. Cinquante ans après Ruspoli, le réalisateur Jean-Christophe Monferran et l'auteur, flanqués d'une comparse sociologue, Françoise-Eugénie Petit, partent sur les traces des Inconnus. Loin de toute nostalgie, ils veulent mesurer avec les acteurs de 1961 le chemin parcouru. Histoires de vie, donc, histoires de lieux aussi : Aubrac, Margeride, Cévennes. Ce sera Traces, produit en 2012 par le CNRS. Saison après saison, participant à cette enquête cinématographique, l'auteur n'en demeure pas moins ethnologue et, à partir de son journal de terrain, il tenait à faire partager les rencontres, les ambiances villageoises, et surtout le souvenir que Les Inconnus a laissé localement. Pas strictement récit de tournage, au fil des portraits, l'ouvrage n'en dévoile pas moins les surprises, les déceptions aussi mais les petits bonheurs - les petits secrets de fabrication donc - et propose plus largement une réflexion sur la réception des films en milieu rural.

09/2013

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Récits de voyage

Par monts et par vaux. Petit abécédaire des paysages

D'alpage en verger : l'ethnologue du dehors et arpenteur Martin de la Soudière, remarqué notamment pour son superbe Arpenter le paysage (2019), livre ici un abécédaire personnel et nourri de littérature des motifs paysagers. Avec l'approche qui lui propre, généreuse et joyeuse, à la fois personnelle et polyphonique, Martin de la Soudière a répertorié 22 motifs/topoï qui marquent en profondeur le territoire de la France et l'amoureux des paysages qu'il est. Ces motifs, tels que les paysagistes les définissent, sont aussi des lieux. Des lieux ordinaires, des lieux communs en commun, à savoir ce qui " fait " lieu, dans les territoires, rehaussés par leur seule géographie et non pas par une notoriété comme c'est le cas avec les hauts lieux, à l'inverse, eux, pourvus d'un nom propre et d'un toponyme local. Quoique souvent très clairement localisés géographiquement, ce ne sont pourtant pas, pour ne prendre que ces exemples, telle plaine ou telle montagne dont il est question, mais de la plaine et de la montagne dans leur généralité ; des motifs donc qui se retrouvent et se répliquent ailleurs, similaires, en de nombreux autres territoires. A la fois singuliers et emblématiques, ils nous appellent, nous interpellent, renvoyant ainsi plus largement à notre culture de l'espace et de la Nature. Cet abécédaire a pour ambition de donner envie de nous rendre sur place, pas comme un parcours fléché en suivant un guide, à la recherche du pittoresque, mais comme une simple promenade accompagnée dans la Nature ordinaire, manière de rafraîchir notre regard sur les lieux et les paysages, ce qui en la matière va de pair avec l'évolution de nos sensibilités collectives et individuelles, ce qu'on appelle l'air du temps. Pour chaque motif retenu, et parfois dans un ordre différent, le récit se déroule selon une triple approche, à la façon d'une géopoétique : géographique stricto sensu, avec l'évocation et la description précise de chacune des " unités paysagères " retenues ; du relief - l'orographie ; de la géologie ; de la végétation, etc. ; littéraire : le texte est scandé, et les motifs " habillés " et prolongés par des citations ou des références empruntées au roman, à l'essai ou à la poésie ; Enfin une approche toute personnelle où s'expriment, avec un ton très libre, la propre sensibilité de l'auteur et ses expériences de ces lieux et paysages.

08/2023

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Littérature érotique et sentim

Passion Tome 2 : La passion de l'alpha

Un jeune alpha désespéré. Un autre plus âgé avec un complexe du héros. Un amour interdit qui ne peut être nié. Le jeune Xan Heeles sait qu'il ne pourra jamais avoir ce qu'il veut vraiment : une histoire d'amour passionnée et un "ils vécurent heureux pour toujours" avec un autre alpha. Non seulement c'est interdit par les croyances, mais de tels agissements sont également illégaux. Urho Chase est un alpha d'âge moyen avec un passé tragique. Prudent, toujours en contrôle, inébranlable, ses amis le qualifient de vieux jeu et guindé. Quand Urho découvre un aspect dangereux de la vie de Xan qu'il n'avait jamais envisagé, son monde est chamboulé et il est consumé par le désir. Les coutures soigneusement cousues qui l'empêchaient de s'effondrer après la perte de son oméga et de son fils s'effilochent - tout comme lui. Mais pour s'aimer et bâtir une vie ensemble, Xan et Urho risquent une chute désastreuse. Avec le support et l'acceptation de Caleb, l'ami oméga asexuel et aromantique de Xan, ils doivent trouver la force d'accepter le danger et de fonder la famille qu'ils méritent.

08/2020

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Ecole des loisirs

Tetti, la sauterelle de Vincent

Toute la journée, sous le grand soleil de Provence, un homme peignait comme un fou. Il s'appelait Vincent. Il était encore jeune, avec une vie très difficile. Un été, une sauterelle s'est réfugiée auprès de lui. Elle s'appelait Tetti. Vincent travaillait vite et fort, comme s'il savait que sa vie serait courte. Tetti, elle savait que sa vie ne durerait qu'un été. Ensemble sans le savoir, ils ont partagé leurs goûts pour la lumière, les couleurs et les paysages.

04/2021

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Littérature érotique et sentim

L'été de la passion

Quatre ans plus tôt, Kate a passé un été dans l'île d'Ocracoke. Un été de passion dans les bras de Ky Silver, l'aventurier épris de liberté qu'elle a quitté à la fin des beaux jours, persuadée que leur amour était sans lendemain. Aujourd'hui, en mémoire de son père qui adorait cet endroit, Kate est de retour à Ocracoke. Et tandis qu'elle débarque dans l'île, elle se demande avec un mélange d'espoir et d'anxiété si elle va revoir Ky. Car elle n'a jamais oublié celui qui fut son premier et unique amour.

08/2020

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Notions

La Passion de l'égalité

On semble aujourd'hui tenir pour acquis que les sociétés industrielles ont besoin, pour leur développement économique, d'une différenciation sociale élevée. On accepte l'idée que les peuples, à condition que les inégalités soient justifiées, préfèrent les sociétés inégalitaires. Mais ces théories politiques contemporaines, sapant les possibilités de lutter contre la différenciation grandissante des conditions, se rendent aveugles aux tendances égalitaires qui structurent bel et bien les sociétés démocratiques. Comment mieux définir ces aspirations à l'égalité ? Dans une étude approfondie des théories politiques, de la Renaissance à nos jours, le philosophe Florent Guénard enquête à nouveaux frais sur la nature de cette passion. Il fait l'hypothèse que nous désirons l'égalité non pas en soi, comme certaines sociétés de chasseurs-cueilleurs, mais pour soi. L'égalité est en effet la condition pour que se nouent entre les membres de la société des relations de fraternité : appartenir à une communauté politique, c'est être traité avec la même considération et celle-ci ne peut s'accorder avec une distribution inégale des ressources et le sentiment d'infériorité qui peut en découler. Dès lors qu'on ne confond plus le désir d'égalité avec le désir del'égalité, on peut comprendre que tous les individus y sont naturellement disposés et que les politiques publiques s'efforçant de réduire les écarts sociaux et économiques ne sont pas une simple option : elles sont en quelque sorte une nécessité historique.

02/2022

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Essais

La passion de l'indifférence

Ce court essai s'intéresse à l'indifférence, état familier tout en restant étrange, et qui ne se laisse pas facilement cerner. Ses formes sont multiples, déroutantes, selon les contextes mais aussi selon les structures cliniques, mais elle a toujours, semble-t-il, une affinité avec l'angoisse, voire avec la mélancolie. De quoi l'indifférence est-elle le signe ? De quoi protège-t-elle le sujet qui en souffre ? Mais en souffre-t-il seulement ? Cependant, qu'elle soit l'envers de l'en/vie, ou la marque de l'envie, ou la froideur figée, l'indifférence laisse parfois malgré elle passer une demande. Et in fine elle peut cheminer de la passion désaffectée à la paix dépassionnée, et devenue libre accueil, accompagner dès lors l'écoute dé/pensée du saint qu'est devenu un psychanalyste. A l'horizon le sujet saura alors - peut-être - se faire un/différent.

02/2022

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Notions

La passion de l’ignorance

En prenant appui sur la philosophie, la théorie psychanalytique et sociale ainsi que la culture populaire, Renata Salecl explore le rôle qu'aujourd'hui joue la passion de l'ignorance dans les nombreux aspects de la vie que sont, l'amour, la maladie, le trauma et face à la génétique, au big data et au mouvement incel, la crainte de déchoir - et elle conclut que l'ignorance est un phénomène complexe, qui à l'occasion peut bénéficier tout autant aux individus qu'à la société.

06/2023

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Philosophie

La passion de l'incertitude

Contre les opinions trop assurées et les convictions aveugles, contre ce germe de fanatisme qui couve sous toute certitude trop tranchée, le philosophe Dorian Astor fait l'éloge de l'incertitude, entre souffrance et légèreté. Partant de cet aphorisme provocant de Nietzsche : "Ce n'est pas le doute qui rend fou, c'est la certitude" , Dorian Astor s'est mis en quête d'un scepticisme heureux à la Montaigne - il sait toutefois que l'incertitude reste une inquiétude inhérente à la vie et aux signes équivoques du monde, tissée de crainte, de courage, mais aussi de curiosité passionnée. Il l'a traquée chez les animaux, chez les humains, en lui-même, loin des procédures classiques d'établissement de vérités certaines. Se faisant tour à tour moraliste, éthologue, anthropologue, psychologue, romancier, poète, le philosophe dissèque, d'une écriture aussi subtile que lumineuse, la passion de l'incertitude - sans être assuré du sens qu'il faut retenir du terme "passion" : grand amour ou martyre... ?

09/2020

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Romance historique

L'éveil de la passion

Cornouailles, 1890 Aux yeux de tous, Lady Iris Springfeld est un mystère. Partout où elle se rend, la même question bruisse derrière les gants de soie et les éventails. Pourquoi n'est-elle pas mariée ? Son joli minois et sa cascade de cheveux dorés ne laissent pourtant personne indifférent... La réponse est simple : lasse d'intéresser la gent masculine pour des futilités, Iris préfère rester célibataire ! Jusqu'à sa rencontre avec le comte de Greystone, un soir de tempête. Lui qui ne peut voir sa beauté est-il l'homme dont elle rêve, celui qui l'aimera pour ce qu'elle est vraiment, dans le secret de son coeur ?

03/2023

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Romance historique

L'enjeu de la passion

Voler Belzebuth, son étalon noir, est le défi le plus stupide que l'on puisse lancer à Heath Kennedy. Ce diable d'Ecossais irait jusqu'au bout du monde pour récupérer sa fière monture ! Fort heureusement, ce ne sera pas nécessaire, car il lui suffit de traverser la frontière anglaise pour tomber sur son voleur : Christopher Dacre. Monté sur Belzebuth, la crapule s'adonne à la chasse au faucon en galante compagnie. Pour Heath, le faire prisonnier est un jeu d'enfant, et il faudra que lord Dacre s'acquitte d'une lourde rançon s'il veut revoir son fils. Et que faire de la jeune femme, Cornelia Carleton ? Depuis qu'il a croisé son regard, le fougueux Ecossais n'a plus qu'une idée en tête : conquérir le coeur de cette beauté à la chevelure de nuit...

02/2023

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Littérature érotique et sentim

Passion Tome 1 : La montée de la Passion

Un jeune alpha lascif trouve son âme soeur dans un oméga plus âgé avec un passé. Le professeur Vale Aman s'est construit une belle vie. Oméga non lié dans la mi-trentaine, il a depuis longtemps perdu tout espoir de rencontrer un alpha compatible, sans parler de son âme-soeur. Il s'épanouit dans sa carrière, sa poésie, son chat et ses amis. Lorsque Jason Sabel, un alpha beaucoup plus jeune, laisse son empreinte sur Vale de manière choquante et publique, des désirs ardents sont déclenchés qui ne peuvent pas être ignorés. Combattant leurs puissants désirs sexuels, Jason et Vale doivent accepter de se lier avant de pouvoir consommer leur passion. Mais pour Vale, être avec Jason signifie renoncer à son indépendance et placer son avenir entre les mains d'un alpha non testé - ainsi que faire face aux cicatrices de son propre passé tumultueux. Il n'est pas certain que cela en vaille la peine. Mais Jason n'abandonnera pas son âme-soeur sans se battre.

03/2019

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Littérature étrangère

La clé de l'abîme

Puissant, immense, tout de verre et d'acier, le Grand Train de 7 h 45 vient de s'ébranler à destination de Hambourg, quand, à son bord, le modeste employé Daniel Kean distingue une flaque rouge sang aux pieds d'un passager. Pour déjouer l'attentat imminent, le jeune homme amorce le dialogue avec le kamikaze agonisant qui lui susurre quelques mots à l'oreille. Le voilà dépositaire malgré lui d'un effroyable secret : l'emplacement de la "Clé" qui pourrait détruire Dieu, détruire surtout la crainte qu'il inspire aux hommes. Flatté, menacé ou manipulé par deux bandes rivales qui se disputent cette boîte de Pandore, Daniel s'immerge dans un univers peuplé d'ombres, traverse des ténèbres et affronte des mythes et des divinités archaïques. Tels Verne, Stevenson ou Lovecraft, José Carlos Somoza conduit ce thriller futuriste vers des terres inexplorées, des continents entourés de marais, des océans contenus dans des cercueils de verre, orchestrant l'éternelle bataille, ici magistralement renouvelée, entre les armées du bien et du mal. De ce voyage hallucinant dans les méandres de la foi, on revient riche d'une seule certitude : ce "pour ou contre" Dieu qui a forgé notre conscience d'être au monde, cette croyance ou ce déni qui règlent nos vies, il faudra admettre qu'ils reposent sur la seule puissance fabulatrice des hommes. Un postulat bâti sur une légende !

09/2009

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Littérature française

La clé de l'abîme

"L'homme marchait devant. Nous suivîmes une allée d'arbres dont le tronc était énorme. Une fois encore, je me mis à penser à la mort à cause de cette pesante obscurité que nous traversions. Je me dis que la mort n'était pas ce qui est fini mais que la mort était peut-être un endroit. Chaque famille, et sans doute chacun de nous, rencontrions par destin le lieu où était la mort. La mort n'était pas un paysage mais un emplacement dans un paysage. Depuis que nous avions franchi la grille verte, je sentais que nous entrions dans un lieu de mort. Je ne savais encore si c'était le lieu de la mienne, mais à coup sûr c'était le lieu de la mort de la famille de Bérangère. Et Bérangère qui nous accompagnait dans son cercueil me semblait moins morte que cet endroit qui la recevait. Je ne pensais pas à la chapelle. Je pensais à ce parc qui nous entourait et à cette humidité obscure où se dissimulaient les ruines du château. Cela me fit une très forte impression qui m'aida à oublier le personnage qui nous conduisait". Bruno Gay-Lussac.

01/1991

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Littérature étrangère

La passion

Mus'ab, un Irakien orgueilleux et dominateur, arrive à l'aéroport londonien de Heathrow accompagné de sa quatrième épouse, Widad, une jeune femme belle et soumise. Ils sont attendus par Hoda, la deuxième femme de Mus'ab, et leur fils Mazen, qui vit à Cardiff, tout pétri de culture européenne mais douloureusement attaché à son identité irakienne. Réunis dans un huis clos où viennent parfois résonner les échos de la deuxième guerre du Golfe, les quatre personnages se succèdent dans la narration de leur rencontre, restituant peu à peu les rapports troubles qui les unissent les uns aux autres. Dans le prolongement de La Naphtaline, ce roman à l'écriture singulière, de bout en bout violent et sensuel, ne se contente pas, comme certains écrits arabes contemporains, de dénoncer la tyrannie du mâle, la répression sexuelle ou l'hypocrisie des relations familiales. Il choisit d'explorer, dans son intimité même, la passion amoureuse dans ce qu'elle a de fondamentalement ambigu et tragique.

04/2003

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Littérature étrangère

La passion

Figures tragiques, tristes, terribles et féroces, les femmes et les hommes sont peints à l'acide chez Djuna Bames : la nature humaine est restituée telle quelle, aussi inhumaine que la nature. Reprises et réunies par Djuna Barnes sous le titre Spillway, en 1962, les neufs nouvelles qui composent ce livre ont été écrites entre I923 et 1929. Dernier livre conçu et défendu par son auteur, Djuna Barnes le considère comme l'un des plus achevés avec son célèbre roman Nightwood (Le Bois de la nuit). Ces nouvelles sont caractéristiques de l'art de Djuna Barnes, tant par la justesse du geste et du trait que par une aventure de la langue toute proche de la poésie. Dans une "Avant-note", qui est, en fait, un essai important, Monique Wittig affirme irrévocablement qu'il n'y a pas d'"écriture féminine" et souligne un angle d'approche dont l'effet est comparable à une perception du coin de l'oeil. "Ah ! Ce poème, ce petit morceau de poème ! Un truc très émouvant, lourd, doux... un fragment de langage. Il fait que tout le corps se sent de la compassion parce qu'il est comme une statue grecque, mutilé quoique entier, et en même temps, madame, complet comme une vie."

11/2015

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Religion

La passion de la rencontre

"Au soir de notre vie, nous ne serons riches que des liens que nous aurons tissés jour après jour". C'est l'un des crédos de Stan Rougier, qui au fil d'incessants voyages, pèlerinages, retraites, conférences et stages dans le monde entier a rencontré une multitude d'êtres, des jeunes et des moins jeunes, des humbles et des puissants, des hommes et des femmes de toutes cultures. Messager de l'amour et d'une spiritualité ouverte à l'autre et à ses différences, l'auteur nous entraîne ici dans cinquante rencontres déterminantes dans son parcours. On croise ainsi et, entre autres, la route de l'abbé Pierre, Yvan Amar, le pape François lorsqu'il était Mgr Bergoglio, Helder Camara, André Chouraqui, Olivier Clément, Arnaud Desjardins, Taisen Deshimaru, Mireille Dumas, Soeur Emmanuelle, Robert Hossein, Colette Kessler, Lanza del Vasto, Père Oshida, France Quéré, Marthe Robin, Frère Roger, Christiane Singer, Faouzi Skali, Pir Vilayat Inayat Khan...

06/2018

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Littérature étrangère

La maison de la passion

"La maison de la passion" est un roman de désir, un poème sur l'attente de l'amour, le récit du parcours initiatique d'une jeune femme. C'est un monde où priment les sens, les corps, la nature, comme une force vitale. Un monde primitif, somnambule et magique. "Je me sacrifierai au soleil, mon corps est pétri de mousses et d'herbes antiques, ceux de ma maison ont fait de ma sueur plaies et élixirs, jusqu'à mon père qui attend mon sommeil dans l'espoir d'extraire de ma sueur l'effet bienfaisant de mes vices, de mes vaines métamorphoses, car je ne cesse de me transformer au contact des arbres, des ombres, de la mémoire d'un corps vénéré au temps des sacrifices au soleil, ce soleil qui embrase mes reins, qui effeuille ma peau avec une rudesse si tactile que je deviens eau dans la coupe, j'en épouse les contours, je suis la chair que le soleil dénude. ". . N. P.

01/1972

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Romans historiques

La Passion de la honte

"Quand je la vis, ce fut comme un éclair. Mon coeur s'emballa, ma respiration s'accéléra. J'eus la sensation que je ne pourrais plus jamais détourner mes yeux d'elle. Mon Dieu, mais que m'arrivait-il ! ? " . Ce jour-là, de retour au château familial pour les fêtes de Noël de 1899, Jérôme de Morlonais vient de poser ses yeux sur une femme de sa famille. Il ne le sait pas encore, mais cela va bouleverser sa vie. Ses sentiments troubles contre lesquels il tente de lutter, deviendront bien vite insurmontables et l'emmèneront, peu à peu, sur un chemin qu'il n'avait jamais envisagé : celui de l'émancipation. Morale et amour interdit, devoir et liberté, raison et pulsion... Pris au piège entre la violence de son père et sa passion incestueuse, ce jeune homme de quinze ans devra s'affranchir des principes de la société noble de la Belle Epoque et s'émanciper de sa famille, pour pouvoir se révéler à lui-même et vivre sa vie comme il l'entend.

03/2021

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Littérature étrangère

La voix de la passion

La voix de la passion naquit du croisement du chant d'une sirène et du vol de Pégase dans les eaux du Pacifique, où les courants la bercèrent dans un nid de méduses, tel un nouveau Moïse dans son couffin en osier. Elle se régalait des histoires bibliques qui parlaient de la condition humaine et qui allaient au-delà de toute imagination. La voix aimait lire et surtout se reconnaître dans les temps passés, où elle avait été présente dans plusieurs scènes alors que des gens se présentaient à elle habillés en costume d'époques diverses. Elle se souvenait avoir glissé comme sur un toboggan, entre les seins nus de la marquise de Pompadour, alors qu'elle embrassait le roi de France, perché sur des chaussures à boucles avec sa perruque de travers. Elle se surprit dans un monde plus juste baigné par ses rêves, avec le bouleversement de l'esprit des hommes dans le flamboiement des couchers de soleil ou dans le déclin crépusculaire de la nuit, avec la joie dans l'âme et un bonjour ou un bonsoir pour le voisin.

09/2014