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Une vie au Goulag

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Histoire internationale

Une vie au Goulag

Une vie au goulag, récit autobiographique de Dimitri Vitkovski est un document exceptionnel, jamais publié, cité pourtant par Alexandre Soljenytsine dans l'Archipel du Goulag. Écrit dans les années soixante, le récit de Vitkovski est une plongée dans l'univers concentrationnaire de la Russie soviétique. Il décrit sur près de trente ans, une vie de captivité commencée très tôt, dès 1926, deux ans à peine après la mort de Lénine, entrecoupée de très courts répis en liberté, et qui reprend au lendemain de la seconde guerre mondiale. Déportation dans les profondeurs des forêts sibériennes, travail de bagnard dans les iles Solovki, tortures, interrogatoires, peur et survie. Dmitri Vitkovski, ingénieur devenu zek, accusé sans preuve mais lourdement condamné, décrit le monde des persécuteurs et des prisonniers, les vagues de terreur, le monde du camp perdu au bout du monde, face à la nature belle et hostile. Un document pionnier, un texte poignant.

10/2012

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Histoire internationale

Goulag. Une histoire

Contrairement aux camps nazis, le gigantesque univers concentrationnaire propre au régime soviétique demeure largement méconnu. Les Kontslaguer apparurent en Russie dès 1918, comme instrument de répression politique et bientôt comme réservoir de main-d'œuvre forcée pour l'industrialisation soviétique. De la Révolution à la Glasnost, 18 millions d'individus en furent les victimes ; 4,5 millions n'en revinrent jamais. Si Soljenitsyne, avec son Archipel du Goulag, en a donné un inoubliable témoignage littéraire, aucun historien n'en avait encore entrepris la relation globale. Anne Applebaum, puisant dans une masse encore à peine explorée d'archives, de témoignages et interviews de survivants, nous propose ici une étude sociologique minutieuse de la vie quotidienne des millions de zeks : l'absurdité des arrestations, la cadence infernale des travaux, la terreur, les violences inouïes et la mort omniprésente, les effroyables conditions d'hygiène mais aussi les stratégies de survie, les tentatives d'évasion, l'espoir et la solidarité qui, en dépit de tout, subsistent. Les camps devinrent rapidement une nation à l'intérieur de la nation, presque une civilisation à part entière, avec ses propres lois, sa diversité sociologique, sa littérature, son folklore, son argot, ses coutumes : c'est au cœur ténébreux de ce monde clos que nous convie l'auteur.

10/2005

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Histoire internationale

Goulag. Une histoire soviétique

Le goulag : des camps soviétiques de travaux forcés au fin fond de la Sibérie dont l'existence fut révélée à travers le monde en 1973 par l'écrivain Alexandre Soljenitsyne. Au-delà de cette simple phrase, que sait-on du Goulag ? Quand cela a-t-il commencé ? Combien de détenus, de morts ? Quels étaient les motifs d'arrestation ? Y avait-il des femmes, des enfants ? Dans quelle mesure ce système a-t-il participé au développement économique de l'URSS ? Le Goulag, acronyme de Direction centrale des camps, est l'un des systèmes répressifs les plus impitoyables et les plus meurtriers du XXe siècle. Par son gigantisme, par sa longévité, par le nombre de ses victimes, il est hors norme : des milliers de camps et des millions de zeks contraints de travailler jusqu'à l'épuisement dans le froid, le dénuement, l'isolement, le manque total d'hygiène, la peur, la faim et l'humiliation... De la fin des années 1920 au milieu des années 1950, 20 millions de Soviétiques sont passés par les camps du Goulag, 6 millions ont été déportés, 4 millions ne sont jamais revenus ni des camps ni de la déportation. L'enjeu fondamental de ce livre est de raconter, de décrire et d'expliquer cette entreprise de production et de déshumanisation dont l'existence a longtemps été occultée à l'Est et niée à l'Ouest. L'originalité de Goulag, une histoire soviétique est d'allier, pour la première fois, un récit historique nourri des recherches les plus récentes avec un descriptif concret de la vie et de la violence des camps, du travail des zeks, s'appuyant sur une riche iconographie (photographies, dessins, cartes, documents administratifs, statistiques) dont une large partie d'inédits issus de l'ONG russe Memorial. En complément, l'ouvrage propose de nombreux encadrés : les grands chantiers (canal mer Blanche-mer Baltique, la Voie morte), les camps emblématiques (les Solovki, la Kolyma, Vorkouta...), les grands témoins (Soljenitsyne, Chalamov, Guinzbourg, Margolin, Rossi, Buber-Neumann), mais aussi les témoignages de victimes anonymes. Par les auteurs de la série documentaire Goulag, une histoire soviétique (une production Kuiv - Michel Rotman ; diffusion Arte).

11/2019

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Littérature russe

Envers et contre tout. Chronique illustrée de ma vie au Goulag

Alors qu'elle est à peine âgée de trente ans, Euphrosinia Kersnovskaïa voit l'URSS imposer le joug soviétique à la Bessarabie, où sa famille s'est installée après la révolution. Victime de la collectivisation, Euphrosinia perd tout. Très vite, elle est envoyée sur un chantier d'abattage de bois en Sibérie. Elle s'évade, erre des mois seule dans la taïga, puis finit par être arrêtée et condamnée à des années de camp - pour finalement travailler dans des mines de charbon. Une fois libre, elle produit cette oeuvre inouïe : un récit où le témoignage écrit cohabite avec des dessins réalisés sur des cahiers d'écolier - en illustrant elle-même son histoire, elle restitue dans les moindres détails les scènes dont elle a été témoin et auxquelles elle a participé. Sa destinée s'apparente à celle des plus grandes héroïnes de roman. On se demande avec stupéfaction comment autant d'épreuves et de malheurs peuvent tenir en une seule vie : Euphrosinia affronte les obstacles de sa vie d'un coeur pur et candide, faisant toujours passer les autres avant elle-même. Le dessin, qui aurait pu n'être pour elle qu'un simple passe-temps, devient entre ses mains la lance de Don Quichotte qui lui sert à pourfendre inlassablement le mal. Ecrit à l'insu des autorités, Envers et contre tout est le récit d'un destin hors du commun. Un témoignage fort et inspirant, l'odyssée d'une irréductible qui constitue une source de joie profonde, un antidote aux compromissions et à la peur, au mensonge et à l'oubli.

10/2021

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BD tout public

Kraï Goulag

1952 - Petrov, prisonnier au titre de l'article 58 dans un camp du goulag soviétique, profite d'une opportunité pour s'évader de cet enfer. Il tente de traverser seul la Sibérie, en suivant la rivière Tungusska, afin d'atteindre le lac Baïkal, où il s'est donné une mission à accomplir. Il rencontre dans son périple des personnages solitaires, retranchés ou errants dans la taïga, et affronte une nature aussi belle qu'hostile. Arrivera-t-il au bout du chemin ?

06/2018

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Encyclopédies de poche

Le Goulag

Fondé sur des documents d'archives entrouverts depuis peu et à ce jour peu utilisés, cet ouvrage présente le Goulag tel qu'il est défini, vu et décrit dans les circulaires ultra-confidentielles de ses fondateurs et maîtres, ainsi que son organisation, de sa proclamation en 1930 (avec ses antécédents) à 1954, date de sa dislocation, comme organisateur du travail forcé et instrument de la répression de masse. L'auteur étudie aussi le rôle économique du Goulag en temps de paix, mais aussi son rôle en temps de guerre où nombre de détenus " libérés " ont été envoyés dans les usines d'armement ou sur le front. Dureté du régime en place, conditions climatiques qui pouvaient coûter la vie aux uns ou la sauver aux autres, le Goulag a deux faces : celle des victimes et celle des bourreaux.

03/1999

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Actualité et médias

Goulag land

Cet essai au ton caustique et rempli d’humour décrit sans aménité l’univers de travail d’une Directrice Générale d’une commune communiste de 9000 habitants située en Bretagne profonde. L’ambiance d’une collectivité territoriale où règnent gabegie, ineptie, sottise, violence, sectarisme, fainéantise, incompétence et surtout népotisme grandissant, y est passée au lance-flamme…

01/2012

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Littérature française

Au goulag. Mémoires inédits d'un chef de camp

Boris Alexeiev est un communiste sincère et sans histoire. Par une série de "coïncidences" où la perversité de la bureaucratie stalinienne joue à plein, il se retrouve bientôt en charge de l'un des plus vastes camps de concentration du goulag soviétique. Les mémoires qu'il écrit, au soir de sa vie, apportent un éclairage précieux, tant sur l'évolution de "l'archipel du goulag", que sur la psychologie d'un homme qui en fut à la fois rouage et victime. Tour à tour criminel et réformateur avisé du système concentrationnaire, Alexeiev ne cherche ni à s'accuser, ni à se disculper : il dit, sans fard, la cruauté nécessaire pour atteindre la "norme" et jouer ainsi son rôle dans ce qu'il pensait être l'édi

09/2016

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Littérature étrangère

L'exil éternel. Une traversée du Goulag

Pour le conservateur du musée de l'association Mémorial à Moscou, ce " récit au regard perçant " est l'un des meilleures livres jamais écrits sur le goulag. Pendant plus de trente ans, ces pages saisissantes reposèrent dans un tiroir. Il fallut attendre 1989 pour voir ce récit imprimé par une petite maison d'édition autrichienne, à titre posthume. C'est un chef-d'oeuvre qui sort aujourd'hui de l'oubli. Issue de l'aristocratie autrichienne, Angela Rohr parcourt l'Europe du début du XXe siècle et fréquente les milieux littéraires, scientifiques et politiques : les expressionnistes, les dadaïstes, Freud, Brecht, Rilke... Elle s'essaie à l'écriture, étudie la médecine à Paris, à Berlin et à Vienne, s'initie à la psychanalyse. Avec son mari, elle rejoint l'URSS avec ferveur pour participer à la construction de la "société nouvelle" . Après l'invasion de l'Union soviétique par la Wehrmacht en 1941, ils sont arrêtés parce qu'ils sont autrichiens. Son mari disparaît et Angela est condamnée à cinq ans de Goulag. A l'issue de sa peine, elle est assignée à la relégation définitive, l' "exil éternel" . C'est seulement après la mort de Staline qu'elle peut rentrer à Moscou, en 1957. Elle meurt en 1985, dans la misère, sans savoir que son oeuvre survivra. L'auteure, qui a passé seize années au Goulag, n'explique pas. Elle décrit, dans un style dépouillé, sans artifices ni fioritures, avec une apparente froideur et parfois même quelques pointes d'ironie. C'est d'autant plus bouleversant. Avec son récit au scalpel sur l'humanité broyée par la folie concentrationnaire, Angela Rohr prend place aux côtés des grands témoins du Goulag, Alexandre Soljénitsyne, Evguénia Guinzbourg ou Varlam Chalamov.

02/2019

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Histoire internationale

Goulag et Démocratie

"Je suis un historien, je ne suis pas un passeur de pommade" . Le grand penseur et historien tunisien, Mohamed Talbi a tenu, d'emblée, à nous avertir : il ne faut pas compter sur lui pour faire dans la nuance, ni pour user de circonlocutions s'agissant d'un régime "qui a fait de la Tunisie un goulag" . Son réquisitoire contre Ben Ali et le Changement "maudit" sera d'autant plus implacable qu'il sera solidement argumenté. L'ouvrage, achevé en septembre 2007, à mi-chemin entre l'autobiographie et le livre d'histoire, intitulé "Goulag et Démocratie" sera refusé par toutes les grandes maisons d'édition étrangères comme le Seuil, Albin Michel, Fayard, Plon, ce qui en dit long sur la conspiration du silence dont a bénéficié Ben Ali pendant 23 ans. De guerre lasse, M. Talbi le lancera sur internet sous le titre... "Le rap dans la musique moderne" avant d'être effacé par qui vous imaginez. L'auteur dut attendre le départ de Ben Ali pour le publier en février "à compte d'auteur" ,

01/2011

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XXe siècle

Goulag football club

Mars 1942A : la seconde guerre mondiale fait rage. Lavrenti Beria, maître du puissant NKVD, fait partie du cercle étroit duA comité d'Etat de défense de l'URSS qui mène "la Grande Guerre patriotique" . Mais ce vrai passionné de football n'a pas perdu de vue le grand dessein qu'il s'est fixé en reprenant les rênes du Dynamo MoscouA : abattre le Spartak Moscou, le rival de toujours - et donc celui qui l'incarne, Nikolaï Starostine, tout à la fois joueur, entraîneur et dirigeant du club. Fausses accusations, vraie condamnation, tous les coups sont permis, et Nikolaï Starostine se retrouve plongé dans l'enfer du goulag. Mais son aura est telle auprès des amoureux du ballon rond qu'il bénéfice de la bienveillance des commandants des camps et qu'il attire la sympathie de Vassili Djougachvili, l'encombrant fils de Staline ! De Moscou au Kazakhstan, en passant par la Sibérie, François Guéroult retrace l'étonnant parcours d'une véritable légende du football russe.

10/2023

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Lecture 6-9 ans

Kraï Goulag 2

Petrov, zek du camp 502, condamné au goulag au titre de l'article 58, parvient à s'évader et entame un long périple à travers la taïga afin de retrouver la compagne de son ami Dimitri, mort sous la torture. Dans sa cavale vers le Baïkal, il est blessé par un ours, puis recueilli et soigné par la jeune Youlia et son père. Menacé par l'arrivée d'un convoi militaire, il doit fuir une nouvelle fois, puis semble renoncer, épuisé par les épreuves et la nature hostile. C'est ainsi que commence le tome 2 des aventures sibériennes de Petrov Oleonine.

07/2020

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Histoire internationale

Histoire du Goulag

Directement associé à la dictature de Staline, le goulag enferma et soumit au travail forcé plus de 22 millions d'individus dans des établissements aussi divers que des prisons, des camps barbelés et des villages d'exil. Il fut alimenté par les répressions de masse, qu'elles visent à lutter contre les opposants politiques ou, plus massivement encore, à discipliner la population soviétique. Composant une main-d'oeuvre corvéable à merci, les détenus étaient au service d'une entreprise productiviste inédite. Comment expliquer la rapidité de l'expansion et l'ampleur du phénomène du goulag en l'espace d'une vingtaine d'années (1930-1953) ? Quelle place le travail forcé a-t-il occupé dans les dynamiques de croissance extensive et de " modernisation " de l'URSS ? Quels types de société et de liens sociaux se sont mis en place au goulag et quelle influence ce système pénitentiaire a-t-il exercé sur l'ensemble de la société stalinienne ? Enfin, pourquoi et comment les compagnons de Staline ont-ils décidé de se défaire rapidement du goulag à sa mort ? L'expérience de privation de liberté et de travail forcé concerna des Soviétiques de toutes nationalités, mais aussi des centaines de milliers d'Européens et d'Asiatiques : elle dépasse le cadre de la seule histoire soviétique, elle se place au centre de notre compréhension de l'histoire du XXe siècle.

06/2017

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Histoire internationale

Adela, du goulag au Tanganyika. Chronique d'un exil polonais

Si l'été 1939 engendra peurs et doutes, il fut également un dernier moment d'insouciance pour de nombreuses familles polonaises. Par sa géographie ainsi que par son Histoire, la Pologne s'était toujours trouvée sous la menace de ses deux puissants voisins. Qu'on l'appelât Prusse ou Allemagne, qu'on l'appelât Russie ou URSS toutes deux avaient été nourries depuis la fin de la Première Guerre mondiale par des idéologies radicales, destructrices. Proie idéale pour ces deux ogres affamés, septembre 1939 sonna le glas de l'indépendance de ce pays et avec elle, commença un cauchemar qui devait durer de longues années. Victime de la première des trois grandes déportations de Polonais organisées par Staline en février 1940 , Adela, jeune adolescente de 14 ans, se retrouva plongée dans l'enfer du Goulag, où elle vit une partie de sa famille disparaître. Sa libération, deux années plus tard, ne marqua pas pour autant la fin de son exil, car du camp dans lequel elle vécut jusqu'à son retour en Pologne en 1948, neuf années s'écoulèrent. Neuf années d'exil passés entre l'URSS, la Perse, Les Indes britanniques jusqu'au Tanganyika. Neuf années marquées par l'espoir et les incertitudes.

09/2019

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Russie

Déportés en URSS. Récits d'Européens au goulag

De 1939 au début des années 1950, près d'un million d'Européens sont déportés en URSS, dans des camps de travail ou dans des villages isolés à des milliers de kilomètres de chez eux. C'est ce pan de l'histoire européenne longtemps occulté et encore largement méconnu qui est raconté ici. Les auteurs de cet ouvrage ont sillonné toute l'Europe, la Russie et le Kazakhstan pour aller rencontrer ces anciens déportés et recueillir leu r parole. Leurs récits témoignent de la complexité souvent oubliée des expériences de déportation, où la violence des ruptures s'accompagne d'une intensité radicale des émotions, entre souffrance et exaltation, entre désespoir et confiance. Ces témoignages de première main donnent à voir des vies hors du commun, faites d'accommodements et de résistance. Cet ouvrage et les travaux qu'il restitue sont une contribution importante à l'historiographie sur les déportations staliniennes, et proposent une manière originale d'écrire l'histoire à partir du témoignage.

05/2021

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Histoire internationale

Journal d'un gardien du Goulag

Pendant quelques mois, dans les années 1935-1936, Ivan Tchistiakov, gardien d'un camp de prisonniers sur le chantier de la voie ferrée Baïkal-Amour, a tenu son journal. Publié aujourd'hui pour la première fois, c'est l'un des seuls documents de ce genre à nous être parvenus. Le fonctionnement des camps soviétiques est certes bien connu, grâce à la parole des victimes et aux documents amassés par le système bureaucratique, mais l'image des "hommes aux fusils" est encore floue. Si Ivan Tchistiakov s'est retrouvé à escorter les détenus pendant leur travail, garder le camp itinérant, accompagner les convois et poursuivre les fuyards, ce n'est pas de son propre gré. Chaque journée est vouée à un seul désir : sortir par tous les moyens du cauchemar qui l'a happé. Et qu'il ne cesse de décrire : un climat terrible, un logement épouvantable où, la nuit, les cheveux se collent au front à cause du froid, l'impossibilité de se laver, l'absence de nourriture normale, des maladies à répétition. Le dégoût que lui inspire son travail est évident. Dès les premières pages percent des notes de compassion envers ceux qu'il doit garder. Il perçoit ce qu'un chef, au camp, ne veut pas savoir. On comprend mieux, à le lire, à quel point les camps soviétiques ont fini par incarner un modèle de société. Les cahiers originaux du journal d'Ivan Tchistiakov se trouvent aux archives de la société Memorial de Moscou, qui, depuis les années 1980, se donne pour tâche de rassembler documents, lettres, témoignages et mémoires liés à l'histoire des répressions politiques en URSS.

01/2012

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Actualité et médias

Rescapée du goulag chinois

Pendant trois ans, Gulbahar Haitiwaji a enduré des centaines d'heures d'interrogatoire, la torture, la faim, la violence policière, le bourrage de crâne, la stérilisation forcée, le froid, les nuits sous le néon d'une cellule, les mécanismes de la destruction humaine. Née dans le Xinjiang, la province des Ouïghours en Chine, Gulbahar vivait en France depuis de longues années quand, un matin de novembre 2016, sa vie a basculé au cours d'un voyage dans sa terre d'origine. Ce qu'elle a vu, entendu, vécu dans les entrailles du système concentrationnaire chinois est terrifiant. Aujourd'hui, plus d'un million de Ouïghours a été déporté dans des camps de " rééducation " par le Parti communiste chinois, qui prétend lutter contre "le terrorisme, l'infiltration et le séparatisme". Les Xinjiang Papers, révélés par le New York Times en novembre 2019, dénoncent une répression s'appuyant sur une détention de masse, la plus foudroyante depuis l'ère Mao. Ces camps sont à la Chine ce que le Goulag était à l'URSS. Les Ouïghours subissent un génocide : nous ne pourrons pas dire, cette fois, que nous nous ne savions pas. Sauvée grâce aux tractations acharnées de sa fille et du quai d'Orsay, Gulbahar est la première rescapée des camps chinois à témoigner. Sa voix est essentielle. En publiant ce livre, elle prend des risques terribles pour elle et sa famille restée au Xinjiang. Un récit de vie brûlant, historique, auquel l'Occident ne peut rester insensible.

01/2021

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XXe siècle

Si loin du goulag

Elles sont trois, unies comme des soeurs. Heureusement pour elles car elles seront extraites du camp où elles sont nées et adoptées par un couple qui vit isolé dans la montagne. Leur vie changera alors du tout au tout. Les voilà entourées de soins et d'amour mais aussi de dangers parfois mortels. L'une d'entre elles nous emportera dans ce nouveau monde et nous racontera les détails de leur parcours, rempli de découvertes, d'émerveillements et d'étonnements. Nous ne sommes pas au bout de nos surprises...

05/2023

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Littérature française

Une vie au lycée. Roman

Daryl, dès la première année, va être confronté aux tristes réalités du Lycée Moderne de Toulobo. Dans ce milieu, cohabitent hypocrisie, intolérance et trahison dont les moyens d'expression sont le harcèlement et le chantage. Daryl se rend finalement compte qu'il faut éviter d'attirer inutilement sur soi l'attention des "seigneurs" du lycée s'il souhaite obtenir le baccalauréat. Entre l'affection que lui porte Roxane et l'amour qu'il porte à Sylviane, quelle attitude Daryl doit-il adopter ? A travers ce récit, Ignace KOUMAN invite les enseignants à faire preuve de responsabilité et les élèves à davantage de prudence dans un milieu où la moindre interprétation erronée peut entraîner une souffrance inédite.

06/2023

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Cinéma

Mouvements. Une vie au cinéma

Mêlant étroitement autobiographie, analyse cinématographique et histoire sociale, l'auteur évoque une existence jalonnée et transformée par la vision des films, depuis son enfance baignée par le cinéma dans une petite ville de l'Alabama où son père et son grand-père exploitaient un circuit de salles jusqu'à sa vie d'adulte devenu critique globe-trotter. Tout étant indissociables, les films sont évoqués à travers le prisme de la vie : où et quand on les a vus, avec qui (car la notion de communauté était encore prépondérante au cinéma), ce qu'on a fait juste avant ou juste après, sans oublier les substances hallucinogènes que l'on a consommées. En retour, par le biais des films seront abordés des phénomènes comme les lois raciales et la violence de la ségrégation dans le Sud profond (avec le changement de regard qu'un camp de vacances «intégré» et les marches pour l'égalité ont provoqué chez l'auteur), ou l'évolution de la vie des Américains : les centres commerciaux en périphérie qui ont petit à petit rendu exsangue le centre des villes, et la télévision qui de plus en plus a fait concurrence aux salles. La longue évocation d'une comédie musicale sirupeuse avec Doris Day permet aussi à l'auteur de brosser des portraits croisés de lui-même aux divers moments de sa vie où il l'a vue et revue. Et toujours en filigrane, l'écriture, incontournable, depuis les grandes ouvres littéraires qui l'ont marqué jusqu'au besoin vital d'écrire lui-même, en passant par les bandes dessinées, trésors de son enfance, le journal intime dont la tenue lui valait son argent de poche, et toutes sortes de lettres et de témoignages envoyés, reçus, ou retrouvés en élaborant ce livre.

12/2003

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Critique littéraire

Une vie au XXe siècle

La révolution et le prestige de la France avait appelé son aïeul à s'expatrier. A l'orée du xxe siècle, Roger de Saint Chamas voulut retrouver sa patrie, approfondir sa culture littéraire, religieuse, philosophique, musicale, participer à sa défense tout au long d'un siècle si mouvementé : les évènements, dit Dieu, c'est moi qui vous rabote, c'est moi qui vous aime... Le lecteur sera vite sous le charme d'une sensibilité et d'un regard qui croisent les grands évènements du siècle : la première guerre mondiale, l'entre-deux-guerres, la seconde, Vichy et la Libération, la décolonisation, la IVe et la Ve République, le Concile et Mai 68. Au détour des évènements, Roger de Saint Chamas donne son point de vue sur la politique, la vie de la France et celle de l'Eglise, les débats d'idées qui animèrent son époque, son métier, l'éducation, l'amour humain, la manière d'agir au mieux pour la France. Sa liberté et sa culture, sa prudence et sa sagesse, ses engagements et la profondeur de sa spiritualité impressionnent en comparaison des idées simplistes et des caricatures qui encombrent la mémoire officielle de ces temps. Qu'est-ce que la France ? Quelle est sa vocation ? Comment la servir ? A travers deux guères mondiales et une participation très active aux diverses actions de relèvement qui les suivirent, le lecteur découvre la fécondité d'une une vie animée par une vie intérieure ; "sans cela, écrit l'auteur, on risque de vivre en automate, sans s'enrichir, sans s'épanouir, sans écouter la voix silencieuse de son âme. On risque de s'enliser au lieu de progresser dans l'Espérance" .

06/2016

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Histoire de France

Charles VII. Une vie, une politique

Durant la majeure partie du XVe siècle, en Occident, les royaumes et les peuples, les princes et les aristocraties subirent de violentes turbulences. La France, en particulier, en fut à ce point de connaître un moment deux rois concurrents. Que Charles de Valois, devenu Charles VII, l'ait emporté pour finir n'était pas écrit d'avance. Il eut à répondre à au moins trois défis : se faire obéir, construire sa légitimité, l'emporter militairement. Dieu, Jeanne d'Arc, le beau Dunois et Jacques Coeur contribuèrent sans doute à les relever. Mais Charles, l'un des premiers rois dont il est possible de connaître et d'apprécier la personnalité, n'était pas le prince falot parfois décrit et décrié, se laissant porter par le hasard et par son entourage. Taiseux, obstiné, passablement instruit, il sut mener la nef royale sur une mer démontée. En près de quarante années de règne (1422-1461), il s'adapta aux circonstances, tira parti des conflits entre les princes, s'appuya sur ses " bonnes villes " et aussi sur la papauté, créa des institutions administratives et militaires efficaces. Innovation appelée à une longue postérité, l'apparition publique d'une favorite royale, sous les traits avenants d'Agnès Sorel. Avec Charles VII émerge aussi une forme de sentiment " national ". La biographie conçue par Philippe Contamine est résolument politique, au sens que revêt ce mot précisément à cette époque. Sont ici mis en lumière les pratiques du pouvoir, les mécanismes de son fonctionnement, sa conception et ses représentations.

04/2017

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Histoire internationale

Le goulag. Témoignages et archives

Le Goulag n'est pas seulement le système concentrationnaire le plus long et le plus vaste du XXe siècle. Acteur essentiel de la vie économique soviétique des années 1930-1950 qui encadre la mise en valeur des territoires " inhospitaliers " et, en même temps, puissance administrative qui supplante dans certains cas les organes locaux du Parti et les soviets, il représente un univers en soi avec ses propres logiques et sa " culture " souterraine. Un univers à la fois caché et omniprésent, dont les prémices sont posées dès les années 1920 et dont la postérité s'étend jusqu'à nos jours. Connexe mais différent, le monde des déportés spéciaux constitue, lui aussi, une réalité spécifique – et encore peu connue – des violences staliniennes. Ces deux modes de répression fondés sur le déplacement et le travail forcés, frappant des individus ou des populations entières, sont ici révélés dans toute leur ampleur grâce à des documents d'archives inédits en français et à des témoignages littéraires d'une force exceptionnelle.

10/2017

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Littérature française

Une Méditerranéenne au Québec. Un récit de vie

Dans ce récit autobiographique, une femme aussi épanouie dans sa vie familiale que professionnelle retrace son parcours. Née et élevée à Alger dans une famille aimante, Saya se passionne pour ses études puis achève brillamment sa formation d'architecte. Le bonheur de la jeune femme se partage ensuite au quotidien avec Malik, son mari et Wassim, leur petit garçon. A l'âge de trente ans, ces esprits curieux décident d'un commun accord de partir s'installer au Québec. Commencent alors de passionnantes années de découverte où l'immersion dans une autre culture leur ouvre des horizons insoupçonnés. Une fois bien installés, ils accueillent avec joie leur deuxième enfant. Ce témoignage constitue une belle leçon de vie et d'optimisme.

07/2018

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Manga

Une vie au zoo Tome 2

Nouvelle recrue du parc zoologique Hidamari, Haruko possède l'étrange faculté de percevoir les émotions des animaux grâce à leurs odeurs. Mais alors qu'elle découvre les difficultés du métier de soigneur, elle laisse un lion s'échapper de sa cage. Haruko échappe au renvoi de justesse, mais son soulagement est de courte durée car l'incident du lion pourrait bien être révélé au grand jour !

11/2017

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Manga

Une vie au zoo Tome 1

Les zoos font rêver petits et grands... mais il faut plus que des rêves pour nourrir les animaux ! Le zoo Hidamari a bien du mal à combiner les frais de gestion de l'établissement avec le bien-être des animaux. Haruko, jeune soigneuse, va s'en rendre compte rapidement. Malgré un enthousiasme débordant, son étourderie lui attire les foudres du directeur du parc, qui la met à l'épreuve en lui confiant le soin d'animaux récalcitrants... C'est sans compter sur le curieux talent de la jeune fille pour déchiffrer les émotions secrètes des bêtes, à partir de leur odeur !

09/2017

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Manga

Une vie au zoo Tome 3

Haruko se voit confier une mission tout aussi délicate que les précédentes : Himari, une femelle chimpanzé, vit à l'écart de ses semblables depuis plusieurs années. Emue par la solitude de l'animal, qui ravive en elle le souvenir douloureux de sa propre enfance, la jeune soigneuse va tout faire pour que Himari se réadapte à la vie de groupe. Mais si c'était plutôt la guenon qui venait en aide à Haruko ?

01/2018

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Manga

Une vie au zoo Tome 4

Confrontée au transfert délicat d'une lionne et des facéties d'un perroquet indiscret, Haruko poursuit son apprentissage et gagne en assurance à chaque nouveau défi. La jeune recrue est pourtant loin de faire l'unanimité au sein de l'équipe des soigneurs, certains accusant le directeur de faire preuve de favoritisme à son égard. Mais tandis que les querelles internes s'enveniment, une mauvaise nouvelle vient remettre en question l'avenir du zoo lui-même. Que deviendront les animaux si l'établissement ferme ses portes ?

03/2018

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Littérature française

Trois vies dans une vie

Cette histoire relate la vie d'un couple heureux après 10 ans de mariage qui souhaiterait avoir des enfants. La femme Véronique, achète un billet d'euro million et gagne le gros lot. C'est à partir de là que tout change dans leur vie. L'argent fait-il le bonheur ?

08/2017

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Religion

Avec Dieu au goulag. Témoignage d'un jésuite interné vingt-trois ans en Sibérie

Capturé par l'armée russe durant la Seconde Guerre mondiale, accusé d'être un "espion du Vatican", Walter J. Ciszek, prêtre jésuite américain, a passé vingt-trois ans dans les prisons soviétiques et les camps de travail de Sibérie entre 1940 et 1963. Son livre présente un intérêt historique certain car très peu de témoignages ont été édités sur le ministère des prêtres catholiques dans les camps soviétiques durant cette période. Mais il est avant tout le récit d'un itinéraire spirituel impressionnant que le père Ciszek a accepté de rédiger parce qu'après son retour aux Etats-Unis, on lui demandait comment il avait pu surmonter pareilles épreuves. Avec beaucoup de simplicité, il relate les événements auxquels il a été confronté - les cinq ans d'emprisonnement à la Loubianka, le travail dans les mines de sel en Sibérie, etc. - et qui l'ont conduit à un long dépouillement, mais aussi à un abandon de plus en plus confiant à la Providence, à une sérénité intérieure grâce à laquelle il a pu se préserver de "l'arrogance du mal" qui l'entourait. Il rapporte son désarroi, ses souffrances mais aussi le cheminement intérieur qu'il a été amené à faire jusqu'à considérer tout événement, grâces ou épreuves, comme un don de Dieu et une expression de Sa volonté. Cela lui a donné la force de tenir bon et d'exercer ensuite son ministère avec discrétion mais audace dans les conditions extrêmement éprouvantes des camps puis des villes de Sibérie. Un cheminement humain hors du commun et une odyssée spirituelle unique.

03/2010