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Un génocide pour l'exemple. Chronique d'un procès rwandais en France

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Histoire internationale

Un génocide pour l'exemple. Chronique d'un procès rwandais en France

1994. Le génocide des Tutsi par les Hutu ensanglante le Rwanda. 1996. La France se dote de la compétence universelle pour juger les suspects hutu qu'elle viendrait à arrêter. 2011. Fabrice Epstein est commis d'office conseil de Pascal Simbikangwa, qui deviendra le premier accusé devant les tribunaux français. Le voici qui relate ici les coulisses de ce procès. Il pose toutes les questions qu'interdit habituellement la représentation transcendante que se fait d'elle-même la justice internationale. L'accusé a-t-il eu le droit d'accéder à son dossier ? Les témoins étaient-ils tous crédibles ? Les magistrats ont-ils mené les débats de façon impartiale ? La défense avait-elle les mêmes droits que l'accusation ? La cour a-t-elle eu la possibilité de reconstituer les faits sur les lieux du crime ? Bref : la France a-t-elle organisé un procès équitable ou s'agissait-il, au terme de la procédure, de condamner Pascal Simbikangwa pour l'exemple ? Et si oui, en quoi et de quoi un tel jugement serait-il exemplaire ? En disant la vérité, Fabrice Epstein oeuvre pour l'équité. Ce témoignage fort et dérangeant d'un jeune avocat descendant de victimes de la Shoah est une pièce à verser au dossier de l'histoire. Car on ne saurait combattre le mal radical par des faux-semblants. Une exhortation courageuse à la lucidité.

03/2019

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Rwanda

Les Fumées. Carnets d'un procès pour génocide. Rwanda 1994-France 2018

L'artiste Natacha Nisic a assisté au procès en appel, en 2018 en France, des deux responsables du génocide des Tutsi dans la commune de Kabarondo, au Rwanda. Elle a dessiné et pris des notes lors des séances, saisi les échanges, postures et tensions et émotions. L'historienne Hélène Dumas nous donne des clés de compréhension des enjeux du procès dans un texte autonome. L'artiste Natacha Nisic a assisté au procès en appel, en 2018 en France, des deux responsables du génocide des Tutsi, Tito Barahira et Octavien Ngenzi, dans la commune de Kabarondo, au Rwanda. Elle a dessiné et pris des notes lors des séances, saisi les échanges, ambiances, postures, comportements, tensions et émotions, et nous le transmet ainsi, sans prétention à l'exhaustivité ou à l'objectivité, dans une incomplétude opératoire. En parcourant ces images écrites, nous sommes à notre tour saisis. Ce procès est crucial par ce qu'il soulève comme enjeux d'histoire, de justice et de mémoire. Nous reproduisons 500 pages de carnets, avec la transcription des notes manuscrites qui offre une autre entrée possible dans l'ouvrage. L'historienne Hélène Dumas, également présente au procès et témoin en tant qu'experte, nous donne des clés de compréhension des enjeux du procès dans un texte autonome d'introduction. Hors du théâtre de la cour d'assises, ses propres notes ainsi que les sources issues des enregistrements tracent un autre chemin. Les carnets, comme restés dans la salle d'audience, en gardent la mémoire en leur âme et conscience. Cette écriture continue et contenue dans ces carnets forment oeuvre. Pour guider le lecteur, Hélène Dumas propose un index des noms, un glossaire et une chronologie. Ce livre s'inscrit donc entre le livre d'artiste et le livre d'histoire et constitue à la fois une interprétation sensible et esthétique et une approche scientifique de ce procès. C'est aussi un document d'histoire puissant : il s'agit d'un livre sur un génocide, sur un procès pour génocide, mais il s'inscrit aussi dans une réflexion sur les procès pour génocide en général. Par le prélèvement de l'artiste, par sa subjectivité, par l'engagement historienne d'Hélène Dumas, ce livre atteint notre sensibilité et nous fait nous questionner : nous avons des clés de lecture de ce génocide qui fait partie d'une histoire globale de la nation française et du monde

06/2023

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Littérature étrangère

Fragments d'une autobiographie. Chronique d'un exil en France

"...Mais à peine ai-je franchi le seuil de l'ambassade à l'heure indiquée que j'ai trouvé la police française qui m'attendait. On me mena au poste de police et on procéda à ma fouille à la recherche d'armes. La police m'informa que le Premier ministre égyptien l'avait avisée que je voulais attenter à sa vie." "Ma vie n'a pas été exempte des joies de l'art. Elle ne se limitait pas à la politique ni aux questions sociales, ni à la critique, ni aux tentatives de réforme. En Egypte, j'avais écrit une opérette pour Cheikh Sayed Darwich, Shéhérazade. C'était dans les moments où je délaissais les activités politiques et sociales. La composition de cette opérette a une histoire..."

09/2016

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Littérature française

Un Juif pour l'exemple

Nous sommes en 1942: l'Europe est à feu et à sang, la Suisse est travaillée de sombres influences. A Payerne, rurale, cossue, ville de charcutiers "confite dans la vanité et le saindoux", le chômage aiguise les rancœurs et la haine ancestrale du Juif. Autour d'un "gauleiter" local, le garagiste Fernand Ischi, sorti d'une opérette rhénane, et d'un pasteur sans paroisse, proche de la légation nazie à Berne, le pasteur Lugrin, s'organise un complot de revanchards au front bas, d'oisifs que fascine la virilité germanique. Ils veulent du sang. Une victime expiatoire. Ce sera Arthur Bloch, marchand de bestiaux A la suite du Vampire de Ropraz, c'est un autre roman, splendide d'exactitude et de description, d'atmosphère et de secret, que Jacques Chessex nous donne. Les assassins sont dans la ville.

01/2009

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Histoire internationale

Rwanda : un génocide en questions

Bernard Lugan, universitaire, est professeur à l'Ecole de Guerre à Paris et il enseigne aux Ecoles de Saint-Cyr-Coëtquidan. Il est conférencier à l'IHEDN et expert auprès du TPIR (Tribunal Pénal International pour le Rwanda-ONU). Il édite la revue par internet l'Afrique Réelle.

01/2014

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Actualité et médias

Et ainsi de suite... Un procès politique en France

Depuis l'Amérique Latine, Jean-Luc Mélenchon écrit sur la politique, l'actualité et son procès à venir. " Je ne dois pas accepter de me faire couper la gorge dans le vacarme confus de l'information spectacle qui va prévaloir. Je prends donc la plume. Je vais prendre ma part du témoignage de notre époque puisque j'ai l'honneur d'être parmi les trois premiers députés Insoumis inculpés politiques depuis la guerre d'Algérie. Mais je vais le faire à ma façon. Sans m'en obséder. Sans assommer les lecteurs du livre que je prévois de faire avec ces lignes. Et sans sombrer dans le juridisme qui est toujours l'engloutissement de la parole des victimes. Je vais le faire au fil du clavier et parfois des rêveries qui m'atteignent chaque jour. Je vais écrire "à saut et gambades" comme disait Montaigne. Une chronique "consubstantielle à son auteur" comme il le disait de ses propres chroniques consignées dans Les Essais. Et je compte, de cette façon, réunir au moins une fois noir sur blanc quelques-unes de nos raisons de dénoncer ce qui nous est infligé. Nous avons trop tardé à le faire ", Jean-Luc Mélenchon.

09/2019

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Criminalité

13 novembre. Chroniques d'un procès

Depuis son ouverture le 8 septembre 2021 et jusqu'au 29 juin 2022, Sylvie Caster a suivi le procès des attentats du 13 novembre 2015 pour Charlie Hebdo. Cet ouvrage regroupe ses chroniques réalisées au fil des audiences. "Avec leurs mots, ces parties civiles, ces rescapés sont parvenus à dire l'horreur, l'effroi. On sortait de ces audiences hanté par ces visions, cette sensation de mort imminente ", écrit Sylvie Caster.

10/2022

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Histoire internationale

Un destin rwandais

Depuis près de vingt ans, Christophe Calais narre la chronique photographique d'Angelo : un destin singulier qui épouse les contours sinueux du Rwanda, théâtre d'une guerre civile puis d'un génocide contre la minorité tutsi d'avril à juillet 1994. S'il est un survivant, Angelo n'est pourtant pas un rescapé du génocide. Réfugié au Zaïre, comme des centaines de milliers de Hutu fuyant dans le sillage du pouvoir génocidaire en déroute, le garçon fut découvert dans une fosse commune, recouvert par les morts de l'épidémie de choléra qui frappait la région de Goma. Après avoir photographié son retour dans le monde des vivants, Christophe Calais continua, aux confins du Zaïre et du Rwanda, de suivre les pérégrinations de l'enfant. Depuis 2009, Nathan Réra explore le travail de Christophe Calais sous la forme d'un dialogue ininterrompu. Transparaissent, au fil de leurs mots, les évolutions du quotidien d'Angelo : son entrée dans l'adolescence, l'apprentissage de l'âge adulte, les triviales difficultés du quotidien, le lourd fardeau légué par les siens. Son portrait, à l'aune d'une société partagée entre la mémoire et l'oubli, reste celui d'un Rwandais engagé dans une course perpétuelle pour la survie.

03/2014

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Littérature française

Un Génocide

Le monde est représentation pour notre esprit et il va de soi que certaines choses nous échappent, comme le " moi " ou " Dieu ". Puisque notre entendement et notre raison construisent notre représentation du monde sur des choses, en soi inaccessibles, il nous faut admettre que la joie, le bonheur sont des concepts que l'on saisit par la raison mais que l'on éprouve aussi par le corps, et comme le monde est représentation, celui-ci - le corps - ne peut être qu'une substance immatérielle et spirituelle qui éprouve ces sentiments. De ce fait, la preuve qu'une substance nous habite est vraie. Généralement lorsque l'humain contemple le hasard des combinaisons de la Nature, il éprouve le beau par la substance de son corps, mais si cette contemplation est celle d'une souffrance universelle et injustifiée, celle d'un génocide où nos anciens ont laissé s'industrialiser la mort, ne ressent-on nous pas au fond de nous-mêmes la restitution de cette culpabilisation ? C'est dans ce livre, une voie, un prélude pour les générations futures d'en découvrir de meilleurs !

02/2021

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Sciences politiques

Chroniques d'un procès du terrorisme. L'affaire Merah

Le lundi 2 octobre 2017 s'ouvre au palais de justice de Paris ce qu'on appelle le "procès Merah". Dans la grande salle des assises, se pressent et se bousculent les acteurs d'une scène d'audience particulière. Ce procès n'est pas celui de Mohamed Merah, l'auteur des attentats meurtriers de 2012 à Toulouse et à Montauban, mais celui de son frère Abdelkader et de son ami d'enfance Fettah Malki, jugés pour complicité et association de malfaiteurs terroriste. Il est surtout l'un des premiers procès terroristes de l'ère contemporaine, marquée sur le sol français par une répétition sans précédent d'attentats perpétrés au nom du djihad armé. Cet ouvrage, témoignage collectif de deux journalistes de radio, d'un dessinateur et d'un chercheur, préfacé par le grand avocat pénaliste Henri Leclerc, s'inscrit dans la longue histoire des croquis d'audience pour raconter de l'intérieur et de manière pédagogique cette scène terroriste du procès Merah, ses évolutions, ses émotions et sa vérité judiciaire, et mettre en perspective les problématiques juridiques et politiques de la justice antiterroriste.

03/2019

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Première guerre mondiale

Une oeuvre pour la paix. Un parcours mémoriel unique en France. Un parcours mémoriel unique en France

Ce livre relate une aventure artistique et humaine singulière, menée dans les Pyréées en vallée d'Aspe. Un projet collectif voulu par des habitants pour beaucoup descendants directs de celles et de ceux qui ont été emportés par les Premières et Seconde Guerres mondiales. Un parcours mémoriel qui associe arts visuels, design et bande dessinée pour relater sous des formes vivantes les destins tragiques de ces soldats, travailleurs émigrés, exilés, passeurs, résistants, évadés, mutinés, dont le souvenir reste encore dans la mémoire collective de cette vallée. Désormais installées là où ils ont vécu ou sont passés, cinq oeuvres relient et font revivre grande Histoire et histoires intimes, en s'adressant à toutes les générérations et nationalités. Car elles sont aussi une invitation à rester vigilants face aux dangers du nationalisme et du repli identitaire.

10/2022

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Sociologie

Le génocide rwandais vu par L'Express et Jeune Afrique

Ce travail consiste à revisiter le génocide rwandais à travers différents systèmes, modèles et "logiques d'interprétation" des journaux. C'est-à-dire une analyse comparative entre deux hebdomadaires (L'Express et Jeune Afrique), avec pour objectif de rechercher, pour chaque journal, des catégories, des jugements, des discours, des commentaires rendant compte justement d'une manière spécifique d'interpréter l'événement. La principale préoccupation est de trouver, pour chaque journal, une "cohérence", un fil conducteur et une certaine "logique d'interprétation". Nous voulons démontrer simplement que l'information africaine souffre souvent de la présentation préalable (pré-événement) de ce continent "à problèmes".

04/2012

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Littérature française

Chronique d'un retour en Guinée

Chronique d'un retour en Guinée retrace le parcours d'un étudiant africain, Solo, qui, dès l'obtention de son doctorat en France, est encouragé par des amis à retourner servir son pays natal, la Guinée, alors que lui aurait préféré partir améliorer son anglais au Refugee Studies Center d'Oxford, en Angleterre, avant de retourner au bercail. Malgré ses réticences, Solo réussit à mettre un peu d'argent de côté en faisant des petits boulots et part pour Conakry. Avec une écriture simple, l'auteur raconte les hauts et les bas rencontrés par Solo dans cette aventure. Ce roman-témoignage met en lumière la problématique du retour des étudiants diplômés en Afrique.

04/2009

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Actualité médiatique France

Chasser tue (aussi) des humains. En finir avec les violences et les abus des chasseurs

Le manifeste-témoignage contre les violences et abus liés à la chasse "Un jour, on est allé se promener la boule au ventre" , "Un jour, une balle a traversé toute notre maison" , "Un jour, mon amie s'est fait tuer par son ex-mari avec son arme de chasse" , "Un jour, le silence, l'indifférence et la complicité de nos institutions" ... De la banalisation de la peur ressentie en période de chasse à la dangerosité des armes en passant par le mépris des instances juridiques, le collectif "Un jour un chasseur" libère dans ce livre la parole des oubliés de la ruralité et dresse le portrait édifiant des violences physiques et psychologiques engendrées par la chasse. Le collectif revient sur toutes les solutions possibles pour mieux sécuriser les campagnes et ses habitants.

10/2022

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Compositeurs

Kurt Weill en France. Chronique d'une désillusion

23 mars 1933 : Hitler reçoit les pleins pouvoirs tandis que Kurt Weill, qui a fui l'Allemagne deux jours plus tôt, arrive à Paris. Il ne retournera jamais dans ce pays qui l'a vu naître et où il a accédé à la célébrité très jeune, dès 1928, grâce à L'opéra de quat'sous, une oeuvre qui va faire le tour du monde et dont il a écrit la musique sur un livret de Bertolt Brecht. Kurt Weill n'est pas un inconnu en France, notamment dans le monde de la culture, et il ne manque pas de soutiens. Il va y résider deux ans et demi et y écrire plusieurs chefs d'oeuvre. Pourtant, rien ne va se passer comme il l'espérait. Entre incompréhension et cabales, ses oeuvres ne vont pas rencontrer le succès escompté. Le 4 septembre 1935, il part pour les Etats-Unis, pensant y passer quelques mois seulement, le temps qu'on y monte sa plus grande partition pour la scène, celle du Chemin de la promesse. Il fera outre-Atlantique une brillante carrière et y restera jusqu'à la fin de sa courte vie. Kurt Weill en France est le récit passionnant de cette période charnière de la vie du compositeur, entre Berlin et Broadway dont il va devenir un des rois. Un mal pour un bien et une occasion manquée pour le monde de la musique en France

05/2023

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Histoire de France

Pas un mot, pas une ligne ? 1944-1994 : des camps de la mort au génocide rwandais

" Pas un mot, pas une ligne ", écrivait Sartre en 1946, en parlant de la façon dont les médias avaient ignoré la question spécifique de la déportation des Juifs au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Est-ce vrai ? On l'a beaucoup dit, mais sans y être allé voir de près. Interpellé par la remarque de Sartre, étonné que la presse de Camus, Beuve-Méry, Aragon Mauriac et autres grandes figures ait si gravement manqué à sa fonction, Didier Epelbaum a décidé de dépouiller tous les grands journaux de l'époque, d'éplucher les dépêches de l'AFP, revoir les images, d'explorer les Archives nationales, bref, de consulter tous les documents disponibles. Contre toute attente, il en ressort que, dans un premier temps, en septembre 1944, les journaux français ont bien couvert l'événement et ont rendu compte de sa spécificité juive. Puis, une immense chape a recouvert l'information. Il n'a plus été question que des déportés résistants conformes à la légende d'une France tout entière dressée contre l'envahisseur. Pourtant, les dépêches de l'AFP étaient là, sur la table des journalistes, à leur disposition. Mais seule une partie infime de l'information filtrera dans la grande presse, où il ne sera question que des " bons " déportés. L'auteur a cherché les raisons de cette occultation. Pour donner une perspective comparative à sa démonstration, il a également enquêté sur la façon dont les médias ont relaté le génocide du Rwanda, en 1994. On lira avec intérêt le récit de cette " couverture ".

10/2005

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Littérature française

Un voyage en France

"Après deux années d'attente, ma demande d'asile en France fut rejetée. Le souffle coupé, je me sentis totalement abattu. J'avais de la peine à rentrer à mon domicile avec une nouvelle si affligeante. Mais, je finis par me plier à cette décision. Je n'imaginais pas prendre mes bagages pour retourner au Congo, mon pays d'origine où je n'avais aucune perspective d'avenir. Alors, j'allais commencer à vivre et à être confronté à la réalité cruelle de la vie d'un immigré "sans-papiers" en France". Un voyage en France est un recueil de neuf nouvelles à travers lesquelles l'auteur nous raconte les aventures et mésaventures d'immigrés congolais en France qui étaient venus y chercher une vie meilleure. Certains de ces nouveaux arrivants sont prêts à tout pour obtenir des papiers permanents, quand d'autres s'entraident et se soutiennent.

07/2017

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Histoire internationale

L'ONU face au génocide rwandais. Le silence des machettes

En 1994, cinquante ans après la fin de la seconde guerre mondiale et de la Shoah, le génocide des Tutsi au Rwanda avait lieu. Au coeur de cette crise majeure, l'opération de maintien de la paix appelée MINUAR illustra l'impuissance de la communauté internationale à faire face au crime de génocide. Plutôt qu'un pieux "plus jamais ça", ce livre propose de comprendre l'attitude de la communauté internationale face au "dernier génocide du siècle". En adoptant une optique militaire et géostratégique pour appréhender le génocide rwandais, il s'agit ici d'analyser de l'intérieur les limites et enjeux d'une mission de maintien de la paix dans une situation dramatique. Les multiples sources, primaires ou secondaires, ici convoquées permettent de proposer un point de vue novateur sur un génocide largement méconnu en France. Cela permettra, au mieux, d'en tirer des enseignements qui puissent profiter à la prévention des génocides à venir.

11/2012

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Actualité médiatique France

En-cerclé ! Chroniques d'un confiné

Cette chronique du confinement sanitaire du printemps de 2020 a ceci de très particulier, d'imprévu et de surprenant que son auteur, membre du très chic et aristocratique Jockey club a vécu ces deux mois fatidiques confinés et reclus dans le "huis clos" solitaire des appartements désertés du célèbre et vénérable Cercle parisien, fermé pour la première fois depuis sa création : ces propos au jour le jour et sans filet sur la vie solitaire d'un "Robinson sur une ile déserte" quoique dorée, isolée en plein coeur de Paris" tirent une saveur contagieuse d'anecdotes, de petits rien du quotidien, de découvertes, d'anecdotes, de rencontres plus ou moins inopinées, d'états d'âme vite surmontés par la perspectives de lendemains qui pourraient chanter... (mais qui ne chanteront pas) Confiné "à l'insu de son plein gré " au Jockey Club l'auteur témoigne à sa manière et avec humour de cette période unique de nos vies que fut le premier confinement, mais surtout d'une atmosphère d'une troublante étrangeté et d'une expérience très personnelle et sans doute unique en son genre.

09/2021

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Commerce

La boulangerie solaire. Un exemple pour un avenir radieux

Le récit de la création de la première activité de boulangerie/torréfaction solaire artisanale en Europe (Normandie). Un exemple pour explorer le pouvoir de l'énergie solaire, qui va bien au-delà du photovoltaïque ou du solaire thermique, et une réflexion sur son utilisation, et sur nos comportements face à l'énergie en règle générale. La démonstration qu'un autre modèle économique et social, basé sur l'utilisation des énergies intermittentes, sur la relocalisation des ressources et sur le low-tech, est possible.

03/2023

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Réalistes, contemporains

On en a gros. Chroniques d'un sexisme ordinaire

A l'heure de la libération de la parole, Gomargu use de son crayon pour dépeindre une radiographie de notre société actuelle, invite au débat et à briser les injonctions. A travers de courtes saynètes, Gomargu traite de grands sujets qui animent encore le débat aujourd'hui : invisibilisation des femmes dans l'espace public, harcèlement de rue, injonctions à la féminité et à la maternité, imposition d'un code de conduite ; ou encore, le racisme, la grossophobie, conformité sociale, virilité toxique... De véritables arrêts sur image qui invitent à la déconstruction des codes sociétaux actuels.

11/2021

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Etats-Unis (XXe et XXIe siècle

En Amérique. Chroniques d'un monde en révolte

En 1967, Tiziano Terzani obtient une bourse pour étudier à l'université Columbia. Depuis New York, à trente ans à peine, il écrit chaque semaine. Pour le magazine L'Astrolabio sur les Etats-Unis, révélant pour la première fois son extraordinaire instinct de grand reporter. Ce recueil des articles écrits durant ce séjour américain témoigne de cette période intense et tumultueuse de la fin des années 1960. Terzani expose en idéaliste les interrogations sociétales, politiques et intellectuelles qui traversent les Etats-Unis d'alors, dans des textes d'une étonnante actualité. En plein mouvement pour les droits civiques et tandis que la guerre du Vietnam suscite une opposition croissante, Terzani est aux premières loges pour décrire les failles qui lézardent la politique américaine. Il faut dire que l'époque est riche en convulsions, avec les assassinats de Robert Kennedy et de Martin Luther King, les manifestations pour la Paix, l'émergence du mouvement du Black Power... Terzani sent qu'une crise de valeurs s'est déclarée à la mort de John F. Kennedy, lourde de conséquences sur la politique et l'équilibre des pouvoirs. Les passages sur la manipulation de l'opinion publique, le poids du complexe militaro-industriel et les motivations financières des guerres notamment, qui ne sont pas sans rappeler certains conflits ultérieurs, sont d'une lucidité et d'une précision stupéfiantes. Soixante ans après la "marche pour les droits civiques", ce livre est une analyse sur le vif d'une époque de bouillonnement intellectuel et politique dont les turbulences sont à la racine des remous d'aujourd'hui.

09/2023

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Généralités

Bandung. Chronique d'un monde en décolonisation

Reportage, carnet de voyage, exploration littéraire des forces "tectoniques" de la race et de la religion dans un monde en pleine ébullition, récit par une grande plume de la littérature américaine d'un grand moment de la vague des décolonisations, du choc avec les puissances impérialistes et le capitalisme, chronique sensible des effets de la colonisation et du racisme sur les corps et les esprits, Bandung est tout cela et bien plus encore. Amzat Boukari-Yabara, qui signe une riche préface retraçant la trajectoire politico-littéraire de Richard Wright et mettant Bandung en perspective, en livre la présentation suivante ? : "Après un séjour en Espagne puis un réveillon passé à Paris avec [George] Padmore [l'un des "pères" du panafricanisme] et un petit groupe de militants vietnamiens, Richard Wright découvre en janvier ? 1955 un encart dans un journal qui annonce la tenue d'une conférence réunissant vingt-neuf nations d'Afrique et d'Asie à Bandung, en Indonésie, en avril ? 1955. Wright est convaincu que cet événement représente "quelque chose de nouveau" dans l'histoire des relations internationales, et que cette rencontre inédite, qui va au-delà des clivages usuels entre le capitalisme et le communisme, ou la droite et la gauche, peut déboucher sur une reconfiguration du monde contestant la bipolarisation issue de la Guerre froide. Comment "un autre monde", pense-t-on à l'Ouest, pourrait-il s'organiser en dehors de l'orbite occidentale, si ce n'est dans l'orbite soviétique ?? Quelle est la légitimité de ce rassemblement de nations aussi différentes les unes des autres sur le plan historique, politique, économique, culturel ou religieux ? Comment les seules caractéristiques de la "couleur de peau" ou du passé colonial peuvent-elles sérieusement fonder une coopération entre ces nations ?? Etrangement, les Etats-Unis, une puissance occidentale qui fonctionne pourtant sur le principe de la ségrégation raciale, n'apprécient guère de voir pour la première fois des peuples "de couleur" se réunir en dehors de sa présence. Ainsi, en tant que seul journaliste de nationalité américaine habilité par les organisateurs à suivre officiellement la conférence, l'objectif de Wright est d'en donner une autre vision, différente des critiques négatives relayées par la presse occidentale".

09/2021

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Histoire internationale

Génocide. Anatomie d'un crime

Génocide. Ce néologisme, créé par Rafael Lemkin en 1943 pour signifier la destruction des Juifs d'Europe, assassinés pour ce qu'ils étaient, n'appartient hélas pas au passé. Avant la Shoah, le monde avait été témoin du génocide des Arméniens en 1915 ; plus près de nous, en 1994, les Tutsi furent également les victimes de ces destructions de masse. Yves Ternon s'est consacré depuis les années 1960 à l'étude de la médecine allemande sous le national-socialisme. Il est depuis devenu un historien de premier plan sur la question du crime de génocide. Cet ouvrage, qui constitue la synthèse de ses recherches sur la question, est consacré dans un premier temps à "décortiquer "les sources idéologiques, juridiques et historiques ; dans un second temps, aux paramètres ayant conduit à leur application visant à la destruction du peuple arménien de l'Empire ottoman, des Juifs d'Europe et des Tutsi du Rwanda. La préface de l'historienne Annette Becker revient sur le parcours d'Yves Ternon, parcours ayant abouti à cette réflexion autour de la genèse du racisme biologique et du crime de génocide. Une réflexion nécessaire à l'heure où le monde est de nouveau plongé dans d'autres formes de violences.

05/2016

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Sociologie urbaine

Rappeurs et institutions publiques en France. L'exemple du Havre

Le rap attire de plus en plus l'attention d'un public varié, intergénérationnel, composé aussi d'élus politiques, notamment de droite et de l'extrême droite, mais aussi de philosophes connus tel Vincent Cespedes grand amateur de rap ou Alain Finkielkraut qui sont souvent invités sur les plateaux télévisuels ou auprès des radios pour discuter sur certaines questions liées au rap et aux rappeurs. Le Havre est la troisième ville du rap en France après Paris et Marseille. C'est là qu'est née l'école des Impressionnistes à la fin de XIXe siècle : le musée d'André Malraux garde l'une de leurs collections les plus importantes en France. D'ailleurs c'est au Havre qu'a été inaugurée la première Maison de la Culture par l'illustre ministre de ! a Culture du Général de Gaulle. Les lumières changeantes de son ciel inspirent les artistes de tous genres. Le Havre est aussi l'ancien fief du PCF. Historiquement c'est une ville ouvrière, industrielle et portuaire, marquée par une forte activité de lutte syndicaliste et politique. Comment se passent les interactions ou comment se joue la communication entre les rappeurs et les institutions publiques en France, notamment au Havre ?

03/2021

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Autres langues

Gahugu Gato. Edition en rwandais

En 1992, Gabriel, dix ans, vit au Burundi avec son père français, entrepreneur, sa mère rwandaise et sa petite soeur, Ana, dans un confortable quartier d'expatriés. Gabriel passe le plus clair de son temps avec ses copains, une joyeuse bande occupée à faire les quatre cents coups. Un quotidien paisible, une enfance douce qui vont se disloquer en même temps que ce " petit pays " d'Afrique brutalement malmené par l'Histoire. Gabriel voit avec inquiétude ses parents se séparer, puis la guerre civile se profiler, suivie du drame rwandais. Le quartier est bouleversé. Par vagues successives, la violence l'envahit, l'imprègne, et tout bascule. Gabriel se croyait un enfant, il va se découvrir métis, Tutsi, Français... " J'ai écrit ce roman pour faire surgir un monde oublié, pour dire nos instants joyeux, discrets comme des filles de bonnes familles : le parfum de citronnelle dans les rues, les promenades le soir le long des bougainvilliers, les siestes l'après-midi derrière les moustiquaires trouées, les conversations futiles, assis sur un casier de bières, les termites les jours d'orages... J'ai écrit ce roman pour crier à l'univers que nous avons existé, avec nos vies simples, notre train-train, notre ennui, que nous avions des bonheurs qui ne cherchaient qu'à le rester avant d'être expédiés aux quatre coins du monde et de devenir une bande d'exilés, de réfugiés, d'immigrés, de migrants. " Avec un rare sens du romanesque, Gaël Faye évoque les tourments et les interrogations d'un enfant pris dans une Histoire qui le fait grandir plus vite que prévu. Nourri d'un drame que l'auteur connaît bien, un premier roman d'une ampleur exceptionnelle, parcouru d'ombres et de lumière, de tragique et d'humour, de personnages qui tentent de survivre à la tragédie.

06/2018

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Littérature française

Un bel été d'en France

Eté 1995. Julie et Jean, jeunes adolescents et faux jumeaux, se lancent un pari : Faire le récit de leurs vacances à venir. Pari difficile ! Que raconter ? Toutefois, les imprévus vont faire de ces vacances un voyage itinérant où chaque jour va apporter son lot de surprises, d'aléas, et finalement mille choses à écrire sur leur carnet de route. A cette époque, téléphones portables, GPS, Internet, en sont à leurs balbutiements. Les cabines téléphoniques, les cartes routières, l'intuition et l'art de la débrouille permettent souvent d'affronter certaines situations et aident à résoudre les problèmes. Accompagnés de leurs parents bien sûr, et de Gus leur petit caniche fétiche, ils vont découvrir les choses courantes qui font le sel de la vie, qui vont leur permettre de remplir leur carnet de route, forger leur expérience, et emmagasiner des tas de souvenirs communs.

09/2021

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Histoire internationale

Srebrenica. Un génocide annoncé

Ce sont plus de huit mille hommes de la zone de sécurité de Srebrenica (soi-disant protégée par l'ONU), que les forces de Milosevic, Karadzic et Mladic ont exécutés en quelques jours, en juillet 1995. A deux heures et demi de Paris, ce massacre est le plus important commis en Europe depuis les crimes nazis. Le dernier génocide européen du XXe siècle. Des politiques, diplomates et militaires interrogés par l'auteur ont avoué les lâchetés et les complicités qui ont laissé le crime s'accomplir. Depuis, le mensonge officiel " On ne savait pas, on ne pouvait pas savoir " n'a plus cours : en fait, la chute de l'enclave était prévue et les massacres prévisibles. Pas un responsable qui n'ait su qu'ils étaient en cours, alors qu'il était temps de sauver des milliers de vies humaines. Mais pas un ne tentera de les arrêter. Entre raisons, secrets et crimes d'Etat, Srebrenica, un génocide annoncé révèle un scandale politique dans lequel sont impliqués l'ONU de Boutros Boutros-Ghali et de Kofi Annan, et une communauté internationale dont les dirigeants sont alors François Mitterrand, John Major et Bill Clinton ; mais aussi la " chambre sans vue " du Conseil de sécurité, les Services secrets, les mafias balkaniques, et la propagande de la presse révisionniste. Telle une enquête policière implacable, il démontre la trahison internationale et accuse les coupables.

09/2005

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Littérature française

Un procès clandestin

Ce roman, dans lequel la police secrète polonaise des années soviétiques joue un rôle majeur, est un roman vrai, vécu par l'auteur dans une sorte de longue hallucination. Agent supposé plus que réel de l'Occident, surveillé, menacé, manipulé puis piégé par l'implacable Sécurité, le narrateur fera son travail d'attaché culturel, deviendra père puis époux, sera divorcé et légalement privé d'autorité parentale, traversera les remous de sa vie sentimentale sans jamais comprendre avec certitude ce qui lui arrive. Sa vie lui fut, en quelque sorte, révélée des années plus tard par l'ouverture des archives où trois volumineux dossiers lui sont consacrés - comme s'il se fût agi de celle d'un personnage inventé.

04/2022

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Romans policiers

Un procès épineux

Double M. , Emmanuel, Michaël Martin, Michaël John ou John Martin ne sont que des noms ou des pseudonymes d'une même personne, un escroc international, un meurtrier qui piège des gens vulnérables pour en tirer profit. De mère canadienne et de père américain, il quitte sa maison paternelle à Philadelphie pour aller vivre chez sa mère au Québec. Suite à une formation d'aide-soignant, il décroche un emploi dans une maison de retraite qui lui propose d'intervenir à domicile pour prendre soin d'une femme âgée, Anne-Marie qui tombe dans le piège de Double M. Ensuite, les victimes s'enchaînent entre le Canada, les Etats-Unis et la France. Mais, grâce à une étudiante et écrivaine prénommée Vanessa, une des victimes, avec son complice Marcel P. , un journaliste connu, la vérité sera divulguée.

03/2023