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Tu peux toujours courir

Extraits

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Santé, diététique, beauté

Tu peux toujours courir

A 50 ans, Camille est heureuse. Elle s'épanouit dans son travail, profite de ses deux grands enfants qui la rendent fière et file le parfait amour avec Roberto, son mari. Il y a le sport aussi, qu'elle pratique depuis toujours et qui la maintient en bonne santé. Du moins, c'est ce qu'elle croit. Car, depuis une quinzaine d'années, je la ronge de l'intérieur. Moi ? Je suis le cancer, et Camille est sur le point de me déclarer la guerre... Dans ce témoignage juste et original, Camille Séry mêle les voix du cancer et de ses proches à la sienne afin de présenter, sous tous ses aspects, l'envahissante maladie et de prodiguer, à travers son expérience, conseils, réconfort et soutien aux femmes qui, comme elle, traversent la terrible épreuve du cancer du sein.

01/2020

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Littérature française (poches)

Basketville. Tu peux toujours courir

Basketville, c’est la ville où on circule à pieds parce que les voitures reposent sur des parpaings : périmètre périurbain où tout est périssable, sinon périmé. Tu peux toujours courir, parce que les objets artificiels du désir seront toujours là-bas, plus loin, et que la main qui tient la carotte ne te laissera jamais l’attraper.

À Basketville, les baskets sont artefacts de séduction ou monnaies d’échange, de manière générale elles servent à poursuivre les rêves mis à disposition ou en compétition par l’ordre consumériste. Un moyen pour la périphérie de rejoindre le centre ? Probablement pas, car finalement c’est le centre, dans la personne d’un reporter dépêché sur place, qui vient ramener des témoignages exotiques de cette périphérie qui fait rêver et trembler. Difficile de figer dans une définition ce texte qui sollicite, dans une langue rythmée et terriblement expressive, tous les outils de l’auteur et tous les sens du lecteur.

Fiction, document, poésie et chanson sont des éléments d’un tout qui n’est pas réductible à la somme de ses parties mais qui se caractérise par un sens aigu du verbe et de l’image, la création d’une zone poétique quelque part entre la littérature sociale, le hip hop et les journaux télévisés. Texte troublant et envoûtant, Basketville est remarquable par son économie, son efficacité et sa puissance d’évocation. Une langue mutante, gravée dans le béton, qui envahit le monde comme les villes gagnent sur la campagne et l’homme sur la nature.

03/2009

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Sports

Courir ou mourir

Qu'est ce qui fait courir Kilian Jornet ? Quelles sont les pensées, les motivations profondes de cet extraterrestre du trail ? "Sky runner" à l'assaut des sommets et du ciel, il multiplie les exploits : quatre fois champion du monde de skyrunning, champion du monde de ski de montagne, il bat aussi des records en courses rapides comme la traversée du GR20, l'Ultra-Trail du Mont-Blanc ou l'ascension du Kilimandjaro. De son premier "4000" réalisé à l'âge de 7 ans au défi mondial Summits of my Life, Kilian Jornet revient sur son destin de champion. Cet athlète d'exception nous livre un témoignage palpitant sur sa passion pour la course et la montagne et sur sa philosophie de vie profondément ancrée dans sa pratique sportive et son amour pour les grands espaces.

11/2020

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Littérature étrangère

Courir, mourir

Pourquoi, sur l'autoroute du Soleil, Cesare court-il toute la nuit le marathon par couples "Deux pour le monde" ? Pourquoi a-t-il supporté que sa vie entière soit emportée par la frénésie de courir ? Et puis, qu'est-ce que cette fièvre qui l'a aveuglément poussé à consumer au plus vite chaque chose, chaque émotion, chaque mètre et chaque minute ? Et puis, est-il vrai que Cesare a commis un meurtre ? Et surtout, pourquoi, auprès de lui, cette chèvre qui court fidèlement, d'une manière obsédante, inguérissable ?

12/1994

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BD tout public

Courir deux lièvres. Un roman de peu de mots

Le héros de Courir deux lièvres, John Caldigate, est un jeune homme qui après avoir contracté des dettes au jeu et s'être brouillé avec son père, part chercher fortune en Australie à l'époque de la ruée vers l'or. C'est en homme riche qu'il rentre au pays, où il épouse son amour de jeunesse. Mais Caldigate n'est pas le seul à revenir d'Australie : une femme, pauvre et de moeurs suspectes, surgit tout à coup et se prétend son épouse... Avec cette brillante adaptation de Trollope, le plus célèbre des écrivains réalistes de l'âge victorien, Simon Grennan propose un passionnant récit d'aventures, tout en reconstituant de manière très authentique la culture de l'époque.

01/2015

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Littérature française

Deux amis de toujours

On a toujours prétendu que le coup de foudre n'existait pas en amitié. C'est pourtant ce qu'Antoine et Jean-Charles, au sortir de leur enfance, auront connu. Rencontre capitale. Amitié profonde et réfléchie qui a su résister à toutes les épreuves, y compris, celle d'ordinaire fatale, d'une rivalité amoureuse. Etudiante admirée, convoitée, Belle, à l'époque, a choisi Jean-Charles. Antoine a surmonté sa souffrance, convaincu de s'être effacé devant un grand amour. Les turbulences auraient-elles des vertus thérapeutiques plus grandes que le recueillement ? Antoine sort de son été, prêt à reprendre le cours de ses désirs. Sans se douter du rôle dévastateur que va jouer Lili, la fille de Jean-Charles et de Belle. Une nouveau chapitre va s'écrire, en contrepoint, peut-être, du premier. Un charme, un bonheur constants. De la cruauté, de la dérision, mais aussi une infinie tendresse. Rien ne se passe comme prévu, mais on peut penser que tout aurait pu l'être. L'amitié connaît des complications aussi grandes que l'amour.

09/1997

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Livres 3 ans et +

Deux amis pour toujours

Le lapin et le hérisson sont les meilleurs amis du monde. Tellement qu'on rencontre rarement l'un d'entre eux sans rencontrer l'autre aussi. Leur amitié est si profonde que nombreux sont ceux dans la forêt qui souhaiteraient eux aussi avoir un tel ami. Un ami pour toujours. Cependant, un jour, le lapin préfère jouer avec l'écureuil plutôt qu'avec le hérisson. L'écureuil peut sauter tellement loin, et en plus, il a une fourrure tellement douce ! L'histoire d'une amitié touchante confrontée à la jalousie .

02/2018

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Développement personnel

Ça peut toujours servir

On a tous des vieux tee-shirts au fond de nos placards, au cas où il faudrait refaire les peintures. On a aussi des tas d'échantillons de produits de beauté, des boîtes de boutons dépareillés qu'on ne recoudra jamais et évidemment un tiroir d'anciens chargeurs pour des appareils qui ne fonctionnent plus... Parfois surgit l'obligation de vider sa maison et l'on réalise que ce que l'on gardait parce que "ça peut toujours servir" n'avait de valeur qu'à nos yeux. Pourquoi peinons-nous à nous séparer de ce qui raconte notre vie ?

04/2018

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Littérature française

Mourir deux fois

Olivier et Stéphane sont frères, mais ils ne le savent pas. Ne leur restant que six mois à vivre, ils vont choisir deux chemins bien différents entremêlant optimisme, joie de vivre et cadavres.

02/2018

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Thrillers

Mourir peut attendre

Une jeune fille qui disparaît. Sa meilleure amie qui se bat pour la retrouver. Une enquête qui piétine. Un capitaine de police qui lutte contre sa hiérarchie pour faire perdurer les investigations. Un jeune homme qui est mêlé à un trafic de drogue. Son meilleur ami qui l'aide à payer sa dette. Des proies faciles. L'appât du gain pour seul but. Face à leurs bourreaux, ils n'auront pas le choix. Obéir ou trahir. Vivre ou mourir.

03/2024

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Littérature française

Mourir au deux cent cinquantième

C'est la photographie d'une chute. Une chute en noir et blanc. La chute d'un homme. Il était à genoux, son torse est maintenant en train de basculer vers le sol. Il bascule face à moi, vers ma gauche donc... vers sa droite, son épaule droite est à peu près à une quinzaine de centimètres du sol. Il ne peut pas utiliser ses mains pour freiner ou amortir l'impact, car elles sont retenues, derrière son dos, probablement attachées. C'est la photographie d'une exécution. Près de la base de son crâne, le canon d'un revolver, qui vient de faire feu, comme en témoigne l'index droit crispé sur la gâchette. Son visage est encore contracté, ses muscles sont encore tendus, donc il n'est pas encore mort. Il le sera probablement lorsque son épaule droite heurtera le sol. Dans une quinzaine de centimètres. C'est la photographie d'un homme à quinze centimètres de sa mort. Je dois faire un effort pour m'intéresser à l'image dans son ensemble ; mon oeil revient sans cesse à l'homme, en train de chuter, ou plus exactement à cet espace entre la pointe de son épaule droite et le sol. Quinze centimètres comme intervalle de temps entre la vie et la non vie. La photographie a converti la durée en espace. Si je ferme les yeux, et si je les rouvre, aura-t-il enfin atteint le sol ?

04/2009

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Littérature française (poches)

Mourir un peu

" Partir, dit-on, c'est mourir un peu. Mais partir d'où, pour aller où, et qu'entend-on par mourir un peu ? Comment le verbe mourir peut-il s'accommoder d'un adverbe de quantité alors qu'il désigne un événement à chaque fois unique, définitif, absolument inquantifiable ? Il en est du verbe mourir comme du verbe aimer : leur adjoindre un adverbe de quantité, d'intensité ou de manière revient à en moduler le sens de façon radicale, l'air de rien. Il m'aime / Elle m'aime / Je t'aime un peu, beaucoup, passionnément, à la folie... pas du tout , scandent les amoureux sur un ton enjoué en effeuillant des marguerites. Mais la désinvolture n'est qu'un masque, le jeu s'avère bien plus sérieux qu'il n'y paraît car l'enjeu est extrême en vérité - il en va présentement, ardemment de l'amour. On risque son coeur, sa joie, son plus vif espoir. L'amour, la mort : on ne badine ni avec l'un ni avec l'autre. Effeuiller le verbe mourir ainsi qu'une fleur des champs c'est mettre à nu son propre coeur, ses pensées, son espérance". Dans ce livre, Sylvie Germain traque la dynamique de la quête spirituelle à travers le thème des pas, de l'arrachement de la mort à nous-mêmes, avec l'écriture vive et inspirée qu'on lui connaît. Prix Femina en 1989, Prix des Libraires religieux 1997, Sylvie Germain est l'auteur de plus d'une trentaine d'ouvrages, parmi lesquels Le Livre des nuits, Les Echos du silence et A la table des hommes.

01/2017

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BD tout public

On peut toujours rester amis

Autour d'une tablée amicale, Markus raconte à ses amis sa quête désespérée sur le grand chemin de l'Amour. En quatre chapitres autobiographiques d'une drôlerie et d'une sincérité à toutes épreuves, Mawil livre le parcours amoureux de ses années timides, du catéchismes aux boums paroissiales, des premières vacances entre copains en mer du Nord, aux squatts berlinois de la jeune scène artistique européenne. On peut toujours rester amis est le premier ouvrage en français de Mawil, jeune prodige de la bande dessinée allemande, surnommé à Berlin le " Woody Allen de la BD ".

06/2005

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Littérature française

Ceux qui vont mourir

" Couché dans mon sang... Je me dissous, intoxiqué par des métaux dépréciés, des cristaux d'ombre se nattent et marbrent mes rétines. Je n'ai même pas entendu les détonations... Je voulais être debout et avancer dans les plaies éblouissantes des rafales, chants de sirènes d'avant la porte... Je voulais être debout et la tête à l'envers me sentir choyé par les balles carnivores. Je voulais être debout pour ne pas ramper devant les snipers... " Autobiographie d'un rescapé ? Roman d'un lyrisme absolu ? Hymne à la mort ? Chant de vie, avant qu'elle ne s'éteigne ? Tout cela à la fois, qui vous explose au visage. Les phrases de Paul M. Marchand criblent, fusent, percent, illuminent. Elles défient la raison et la bienséance.

03/2001

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Psychologie, psychanalyse

Mourir les yeux ouverts

" Chacun peut préparer sa mort - dont il ne connaît ni le jour ni l'heure - en vivant le plus en accord possible avec ses valeurs, le plus consciemment possible. Chacun peut approcher sa mort les yeux ouverts, si la mort n'est pas niée, si l'entourage l'accepte, s'il y a suffisamment de vérité et d'amour autour de celui qui meurt. Chacun peut faire de sa mort une leçon de vie pour les autres. " Marie de Hennezel. Dans La Mort intime, Marie de Hennezel apportait un témoignage unique sur l'accompagnement des mourants. Bouleversé, François Mitterrand signait la préface de ce livre qui allait toucher des centaines de milliers de lecteurs. Qu'est-ce que la vie à l'approche de la mort ? Comment la vivre avec lucidité ? En s'appuyant sur l'expérience de son ami, le philosophe Yvan Amar qui, atteint d'une maladie chronique incurable, a fait le choix de mourir " les yeux ouverts ", Marie de Hennezel poursuit ici son propos et l'amplifie, en osant parler des derniers moments de la vie comme d'une occasion d'éveil. Une réflexion profonde, un formidable message d'espoir, de compassion et d'amour.

03/2005

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Policiers

Ceux qui vont mourir te saluent

Claude, Tibère, Néron, les trois étudiants, les trois " empereurs ", promènent leur nonchalance inquiète dans les rues de Rome. Des dessins de Michel-Ange ont été volés à la Bibliothèque vaticane ! Henri Valhubert, le grand expert d'art parisien - et père de Claude - est assassiné un soir de fête devant le palais Farnèse. Que venait-il faire à Rome et comment a-t-il pu boire de la ciguë ?

06/1994

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Littérature française

On ne peut pas toujours voyager mais on ne peut pas toujours rester au même endroit

"Voyager, c'est : confronter "son" monde au monde ; se découvrir tel qu'on est lorsqu'on n'est pas chez soi ; faire usage de ses cinq sens, mêler saveurs et savoirs ; être heureux d'arriver quelque part puis soulagé d'en partir - pourtant le lieu n'a pas changé ; tendre l'oreille à l'esprit des lieux : s'il vous dit de déguerpir, surtout ne pas le contredire ; accepter qu'on ne pourra jamais tout voir, tout connaître : on sera toujours incomplet d'un bonheur volé à une étape encore inconnue ; aller voir et laisser dire."

03/2018

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Roman d'amour, roman sentiment

Dissociation Tome 2 : Deux pour toujours

Depuis le retour de Déborah, l'ex de Théo, tout avait changé. Sheila sentait que son petit ami lui échappait, et elle ne pouvait rien faire contre ça. Entre Angel qui devenait de plus en plus présent, les problèmes de Naëlle et Valérie qui prenaient le pas sur les siens, et l'isolement qui la gagnait peu à peu, la jeune fille tentait de s'en sortir. Heureusement, elle pouvait compter sur Théo pour la soutenir. Mais pourraient-ils rester deux pour toujours ?

02/2021

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Policiers

On peut toujours recycler les ordures

A Hoellic, Morbihan, le boulot de maire ne sent pas la rose : dans une campagne où les agriculteurs cherchent désespérément des débouchés honorables pour les déjections de leurs bestiaux, Solenn Triquenot préside le syndicat pour la collecte et l'élimination des ordures. Les comptes sont louches, les décharges fuient, l'incinérateur égare ses cendres toxiques. Quand l'homme de la présidente périt dans son poulailler industriel, c'est signe que les entreprises contractantes ont cessé d'opérer en douceur.

10/2002

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Policiers

Le facteur sonne toujours deux fois

" J'étais étendu sur elle, nous nous regardions dans les yeux. Nous étions serrés l'un contre l'autre, essayant d'être plus unis encore. L'enfer aurait pu s'ouvrir devant moi alors, je n'en aurais pas bougé. Il fallait que je l'aie, même si l'on devait me pendre pour cela. Je l'ai eue. "

05/2000

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Réalistes, contemporains

Je veux mourir chez moi

Cette BD raconte l'histoire de Camille Lefort, ancien agriculteur à la retraite en traitement pour un cancer de la prostate. Après une rémission, son cancer récidive ; Camille sait qu'il n'en a plus pour longtemps et, en accord avec ses proches, choisit une hospitalisation à domicile. Le peu de temps qui lui reste à vivre, il décide de le passer chez lui, dans un cadre familier, entouré des personnes qu'il aime. L'équipe médicale est là pour lui offrir le meilleur confort possible et soutenir la famille pour que tout se passe au mieux. Loin d'être morose, cette BD est une invitation à réfléchir sur la fin de vie avec une perspective qui permet d'avantage d'optimisme, porteuse d'espoir... Sublimé par les dessins d'Eve Clair, ce livre met en lumière qu'un accompagnement adapté existe pour les personnes qui souhaitent mourir chez elles plutôt que dans des établissements de santé.

09/2021

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Policiers

Mandrake ne peut pas mourir

Bernard Saramon, physicien plutôt iconoclaste, détient depuis des décennies un lourd secret, abandonné dans le sud de la France par Nikola Tesla. Un inventeur de génie à la réputation sulfureuse malgré ses découvertes fondamentales sur l'électricité, qui, dit-on, servit même de modèle au créateur de Mandrake, la BD des années trente. La vie tourmentée de Bernard bascule à nouveau lorsque son fils est arrêté à Toulouse. Le Pacte est revenu à la charge. Depuis plus d'un siècle, ses souscripteurs ont toujours surveillé les travaux de Tesla sur l'énergie. Surtout depuis son passage en 1931 au château de Woolsack, près de Mimizan dans les Landes... Au pied du mur, Bernard va devoir se battre avec l'appui d'un flic métis, embarqué presque par hasard dans cette affaire. La rencontre de ce dernier avec l'exécutrice des basses oeuvres sera détonante à bien des égards. On ne s'oppose pas impunément aux intérêts du Pacte, surtout lorsque l'on détient la clé de l'énergie du futur…

03/2017

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Réalistes, contemporains

The Talk. "Tu seras toujours un danger à leurs yeux"

Darrin a six ans lorsque sa mère refuse de lui offrir le pistolet à eau de ses rêves, aussi réaliste que ceux de ses copains blancs. C'est le moment qu'elle choisit pour " the talk ", la discussion, devenue rituelle aux Etats-Unis, que les personnes racisées doivent avoir avec leurs enfants, pour les mettre en garde : toute leur vie, ils seront considérés comme un danger par les Blancs ; toute leur vie, ils seront en danger de mort à cause de la couleur de leur peau. A partir de cette scène inaugurale, c'est une trajectoire au prisme des violences et des discriminations raciales qui se dessine. Jusqu'au jour où, devenu père, Darrin doit lui-même avoir the talk avec son fils de six ans. Avec un solide sens de l'observation et de la narration, et une bonne dose d'humour et de poésie, Darrin Bell rend sensibles des enjeux éminemment politiques à travers ce roman graphique autobiographique d'une terrible efficacité.

10/2023

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Littérature érotique et sentim

Tu m'aimes toujours ?

Tessa Russo est l'épouse comblée d'un célèbre chirurgien pédiatre, Nick, avec lequel elle a eu deux enfants. Malgré les avertissements de sa mère, Tessa a abandonné sa carrière pour se consacrer à sa famille. Elle vénère son mari, jusqu'à l'aveuglement. Valerie Anderson, avocate, est célibataire et maman de Charlie, six ans. Après de nombreuses déceptions amoureuses, Valerie est devenue hermétique à toute forme de relation : finalement, on n'est bien qu'avec soi. Une nuit, ces femmes que tout oppose voient leurs existences liées. Une passion s'étiole, une autre renaît... Comment remettre en cause tout ce que l'on a construit ? Peut-on fonder un nouveau bonheur sur les ruines d'un autre ?

04/2014

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Romans, témoignages & Co

Courir

Tilo, jeune garçon, est témoin de mystérieuses explosions qui réduisent en cendre les deux seules villes qu'il connaisse. Aveuglé par l'horreur et la peur, il court se réfugier au coeur de la forêt. Depuis, il survit seul dans ce refuge qui est devenu son monde. Rythmés par la recherche de nourriture et les vagabondages, ses jours sont pauvres en distraction, mais une chose l'anime cependant : courir. Surtout utile pour chasser au début, courir est devenu pour lui un moyen de s'amuser, de tester ses capacités, et repousser ses limites. Cet enfant, devenu adolescent se questionne face à sa situation et son immuable solitude. Est-il le seul survivant de ces explosions ? Parviendra-t-il à sortir de la solitude dans laquelle il a grandi ?

08/2022

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Cancer

Courir au temps du cancer

L'oncologue parle depuis plusieurs minutes. Ses explications abondent, mais je n'en retiens que des bribes : dose-densité, stade, adjuvant, ganglions, carcinome, infiltrant... Puis il veut savoir si j'ai des questions. J'en ai une : la pratique de la course à pied est-elle contre-indiquée pendant les traitements de chimiothérapie ? Pris de court, l'oncologue reste silencieux quelques secondes. Il finit par me confirmer qu'il n'y a aucun inconvénient à courir pendant les traitements. Je peux courir tant que je veux. Cependant, il me prévient : j'en serai incapable, car je n'aurai pas assez de souffle pour courir. De sa réponse, je ne retiens que l'absence de contre-indications à courir pendant la chimio. Dès lors, ma décision est prise : je vais courir au temps du cancer. Pour ce qui est du souffle, je découvrirai que l'oncologue avait raison. Même si j'ai couru au-delà de 300 kilomètres pendant mes traitements, il m'a fallu beaucoup d'efforts et de persévérance pour y parvenir. C'était comme de monter continuellement des côtes face au vent. Ainsi nous parle l'auteure dans ce livre débordant de courage et d'espoir, alors qu'elle était traitée pour un cancer du sein. Sa détermination à pratiquer la course à pied a fait toute la différence au moment de ses traitements. Aujourd'hui, la course à pied constitue pour elle un mode de vie qui frôle parfois la folie.

06/2021

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Policiers

Tu vas mourir

Lorsque vous lisez un bon thriller, vous êtes tellement pris dans l'atmosphère du livre que vous oubliez qu'il existe un auteur derrière l'histoire. Dans "Tu vas mourir", la vérité est toute autre : l'assassin est connu dès le départ puisqu'il s'agit de votre humble narrateur ! Et il se charge de bouleverser votre moralité à la fin de chaque chapitre... Vous croiserez ainsi le dramatique destin de personnages qui pourraient être vos proches - peut-être même vous reconnaîtrez-vous -, et devrez chercher le mobile qui se cache derrière chacun de ses crimes et chatiments diaboliques... Avec "Tu vas mourir", vous n'avez pas fini de vous interroger ! Et au final, peut-être finirez-vous par trouver tous ces châtiments justifiés... "Tu vas mourir" est un petit bijou d'autodérision, subtil et profond, égratignant avec talent nos travers sociétaux.

09/2017

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Littérature française

Code 686 : Mourir, même pas peur

Une fatigue au moindre effort, des douleurs aux jambes, des malaises à répétition, des palpitations et une oppression thoracique ont pris l'auteur depuis des mois. Malgré ses multiples consultations auprès de son médecin traitant et de spécialistes, trois admissions aux urgences, sa maladie reste inconnue. Des décès successifs au sein de la famille sont venus aggraver la situation morale. Il a fini par avoir la conviction que lui aussi, était en train de mourir ou au mieux, serait victime d'une paralysie. Cette peur, c'est celle de laisser des orphelins en bas âge et une mère moralement éprouvée par ces décès successifs. Ses rapports psychologiques avec la mort, ponctués de violence et de peur depuis l'enfance, n'ont pas arrangé les choses. " Mourir, même pas peur ", exprime à la fois une peur et une thérapie contre cette même peur. Il décrit ici ses rapports de peur avec la mort.

09/2016

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Généralités

La Grande Guerre peut-elle mourir?

"Depuis longtemps, je m'étais éloigné de la Grande Guerre. Et puis le politique a fini par me ramener vers elle, en deux occasions qui furent l'une et l'autre deux crises majeures traversées par la collectivité nationale. La première est celle de l'attentat du 13 novembre 2015, immédiatement transformé en une guerre par le pouvoir politique et les médias. La seconde, en 2020, correspond aux débuts de la pandémie de Covid. Dans les deux cas, la Grande Guerre a fourni une ressource politique de premier ordre pour encadrer une opinion publique en plein désarroi. La France, qui a célébré pendant sept ans le Centenaire du premier conflit mondial, est le seul de tous les pays occidentaux où s'impose ainsi, en temps de crise, le narratif de la Grande Guerre. Voilà qui pousse à réfléchir un peu au statut si particulier du référent 14-18 dans notre pays. A réfléchir aussi à son effacement possible : peut-on imaginer qu'un jour la Grande Guerre cesse de véhiculer les affects puissants qu'elle continue de mobiliser chez chacun de nous ? Peut-on concevoir qu'elle puisse disparaître enfin de notre souvenir historique collectif ? " S. A. -R.

09/2023

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Poésie

Notre âme ne peut pas mourir

En solidarité avec le peuple ukrainien, Seghers republie la poésie de Taras Chevtchenko. Tous les bénéfices de cette édition seront reversés à une association qui agit en faveur des réfugiés. "Quelle que soit l'opinion que l'on professe sur l'importance, pour la connaissance de l'oeuvre d'un poète, des événements de sa vie, force est d'admettre que pour Chevtchenko l'évocation de ces événements est indispensable. C'est que chez lui l'activité artistique et l'action sont indissociables. Peintre ou écrivain, Chevtchenko vécut pour l'indépendance de l'Ukraine démocratique, et, pour cette cause, il ne cessa d'agir en révolutionnaire conséquent, participa à des organisations et des mouvements patriotiques. Il connut la prison, l'exil, la surveillance policière et l'interdiction de prendre et d'écrire. Sa courte vie (1814-1861) fut bien remplie. On ne peut qu'être étonné par l'abondance de ses oeuvres : ses très nombreux poèmes, dont certains sont fort longs (des milliers de vers), deux drames historiques, une vingtaine de romans, et ses dessins et ses tableaux, malgré le temps consacré à l'action et les années de prison et de forteresse. L'Ukraine est présente partout dans les poèmes de Chevtchenko, comme eue, l'était dans ses pensées. Présence physique de son territoire, de la plaine, du Dniepr qui avec ses îles, ses récifs, le vent sur ses eaux, est comme une personnification de l'Ukraine vivante ; présence de ses traditions populaires, de son histoire, de l'aujourd'hui ; espoir et inquiétude pour son avenir. Toute l'oeuvre du poète a ses assises dans l'histoire de son peuple, de son peuple luttant pour son indépendance contre les rois de Pologne, les sultans de Turquie, les tsars de Russie. Toute son oeuvre est une exaltation de l'héroïsme cosaque. Elle est pleine de bruit et de fureur, pleine de batailles, de violences, de sang, d'incendies, de larmes, d'invectives, d'appels. Il est clair que dans chaque récit, Chevtchenko projette ses préoccupations actuelles, que ces poèmes doivent servir le patriotisme ukrainien, fonder l'espoir et l'action du peuple ukrainien ; le passé garantit l'avenir". (Extrait de la préface de Guillevic)

05/2022