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Tilliette Xavier, Philonenko Alexis, Belaval Yvon, Jean de vleeschauwer Herman, Régnier Marcel

Extraits

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Philosophie

La Révolution kantienne. Histoire de la philosophie

Kant, Hegel, Fichte, Schelling, un des grands moments de la philosophie dans le monde. Après l'Italie, la France et l'Angleterre, la philosophie, fait remarquer Yvon Belaval, émigre vers la fin du XVIIIe siècle en Allemagne. Le volume inaugure une "Histoire de la philosophie" de l'Antiquité au XXe siècle.

04/1978

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Critique littéraire

Fleur de clergie. Mélanges en l'honneur de Jean-Yves Tilliette

Les études réunies dans le présent ouvrage ont été rassemblées à l'occasion du soixante-cinquième anniversaire de Jean-Yves Tilliette, professeur de latin médiéval à l'Université de Genève depuis 1990. En dispensant les fleurs d'une érudition impeccable et d'une éloquence raffinée sans être, loin s'en faut, dénuée d'humour, l'éminent chercheur s'est acquis aussi bien l'estime de ses pairs que de ses étudiantes et étudiants par la pénétration de ses jugements et la probité de sa personnalité. La poésie médiolatine, la rhétorique et la poétique médiévales, la culture antique et sa réception, le dialogue entre les traditions textuelles latines et vernaculaires sont au centre de la recherche et des enseignements de Jean-Yves Tilliette. Ce volume de mélanges recueille l'écho international de ses travaux. Baudri de Bourgueil et Geoffroy de Vinsauf y figurent en bonne place, mais aussi Jean de Meun et l'Ovide moralisé, sans oublier l'examen des sources matérielles et les questions de codicologie. Courtoisie, amitié, respect : ces termes ne figurent pas par hasard dans les titres de plus d'une des contributions au bouquet savant composé ici. Les dons reçus reviennent à celui qui, le premier, les a dispensés.

06/2019

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Photographie

Remote Experiences, David De Vleeschauwer

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10/2022

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Littérature étrangère

Herman

Du haut de ses onze ans, Herman n'a pas la langue dans sa poche, Sa vision du monde et les questions qu'il se pose en désarçonnent plus d'un. Son père arrive-t-il à voir l'Amérique quand il conduit sa grue ? Son grand-père se souvient-il mieux de ses rêves sous le dais du lit à baldaquin qu'il ne quitte plus ? Ruby sa camarade de classe, a-t-elle vraiment des nids d'oiseaux dans sa tignasse rousse ? Quand un jour sa mère l'emmène chez le médecin, le constat est sans appel Herman est atteint d'une maladie rare qui peut entraîner une totale calvitie. Et de fait . un matin, des poignées entières de cheveux gisent sur son oreiller. U n bonnet résolument vissé sur la tête, Herman fait tour à tour l'expérience des sarcasmes, de la honte et, pire, de la pitié. Une nouvelle question s'impose à lui: va-t-il pouvoir s'accepter tel qu' il est désormais ?

11/2005

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XXe siècle

Marie de Régnier

Femme de lettres, femme du monde, femme fatale, Marie de Régnier brilla de tout l'éclat de sa grâce et de son esprit sur la vie littéraire française de la Belle Epoque aux Années folles. Fille de José-Maria de Heredia, l'un des maîtres du mouvement parnassien, promoteur de l'Art pour l'Art, elle est courtisée dans le cénacle de son père par deux jeunes poètes : Henri de Régnier et Pierre Louÿs. Mariée à Henri, le plus fortuné des deux, c'est de Pierre qu'elle est éprise et dont elle devient l'amante. Elle aura à ses pieds beaucoup d'autres écrivains comme Gabriele d'Annunzio ou Henry Bernstein, nouera des idylles féminines qui ne manqueront pas de scandaliser. Elle-même poétesse délicate, romancière à succès, elle est admirée en son temps à l'égal de Colette. Donnant la parole à la soeur aînée de Marie, Hélène, Michel Peyramaure nous fait entrer dans l'intimité d'une femme extraordinairement libre, vivante, sensuelle, dont la vie tumultueuse se lit comme un roman.

10/2022

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Philosophie

Leibniz, critique de Descartes

En s'attachant uniquement à Descartes et à Leibniz, cette enquête s'efforcerait de retrouver, à partir de la métaphysique, tels qu'ils pouvaient les concevoir, l'esprit de la méthode, le modèle mathématique, la vision philosophique du monde. Ces trois questions sont caractéristiques d'un siècle qui, par contraste avec l'âge suivant, mériterait d'être appelé le siècle de la méthode et de l'idéal mathématique. Yvon Belaval

04/2003

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Philosophie

Les philosophes et leur langage

On sait combien le grand public, l'étudiant à ses débuts se trouvent décontenancés et, le plus souvent, rebutés par le "jargon" philosophique. Les philosophes répondent que, pour être précis et vrais, ils ont à échapper aux pièges de l'imagination - sens commun ou "littérature" : la science, langue bien faite, ne montre-t-elle pas que seul un vocabulaire technique sauve du verbalisme ? On peut pourtant se demander si cette référence à la science ne fait pas tomber dans le piège qu'on prétend éviter : à tout le moins un lexique d'initiés offre-t-il en philosophie une recette d'imagination méthodique. Traitant d'un même problème, les ouvrages de philosophie s'expriment tantôt clairement et tantôt si techniquement qu'on les croirait traduits d'une langue étrangère. Quel objet, quels raisonnements peuvent s'accorder à ce double langage ? Le philosophe ne serait-il donc qu'un poète masqué, manqué ?

05/1990

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Critique littéraire

Cahiers Jean Paulhan N° 3 : Cahier du centenaire (1884-1984)

A peine nous ont-ils quittés, ils passent. Ils changent. Ils ont des moments difficiles. Des noirs. Des aurores ? L'oeuvre forte a plus de vie posthume devant elle qu'elle ne pouvait en recevoir de notre existence. Qu'on ne la perde pas de vue : celle qui n'est plus aimée est morte. S'il y a un tribunal de l'histoire (y en a-t·il un ?), nous en sommes les juges, mais, à défaut d'omniscience, juges de sentiment. Et puisque les morts passent vite, nous ne les veillerons, nous ne les surveillerons jamais assez : chaque jour refaire le point. Où en sommes-nous aujourd'hui avec Jean Paulhan ? Telle était la question qu'il nous semblait souhaitable de poser à l'occasion du centenaire de sa naissance. A sa mort (1968), beaucoup d'articles furent écrits : à les relire on marquerait déjà des différences. Par rapport à ceux que l'on va lire. La personnalité de Jean Paulhan était si "singulière" , ou "curieuse" , qu'elle a déconcerté amis et ennemis. Elle représentait (n'ayons pas peur des "lieux communs" dont il était le défenseur) une puissance, "l'éminence grise des lettres" , en un temps où (Malraux l'a exactement rappelé) la littérature l'emportait sur la politique dans l'intelligentsia française. D'où une situation ambiguë : l'avenir posthume de Jean Paulhan dépendait d'une part de ceux qui n'aspiraient qu'à être publiés dans la N. R. F. , d'autre part de ceux qui dépérissaient à ne pas l'être. Puis la guerre, l'Académie : applaudissements et rancunes. Profitons des derniers témoins. Etudions un texte dont la clarté devient de plus en plus intelligible.

10/1984

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Philosophie

Leibniz. Initiation à sa philosophie, 6e édition

Dans cet ouvrage désormais classique, Yvon Belaval s'est plu à entrelacer la vie et l'œuvre de Leibniz (1646-1716) pour éclairer l'une par l'autre : les deux parties de cette initiation, " La formation " et " Le système ", tissent les harmonies qui font d'une œuvre foisonnante et souvent difficile un ensemble éminemment cohérent. La première partie retrace le parcours mouvementé d'un philosophe qui fut tour à tour juriste, conseiller politique, bibliothécaire, généalogiste, mathématicien, et qui prit une part active aux débats scientifiques et politiques de son siècle : on y saisira sa pensée au travail, à travers les événements et les rencontres qui allaient décider de certaines orientations de sa doctrine ; on y apprendra même comment Leibniz échappa de justesse au mariage... De l'anecdote surgit pourtant ce qui, dans une deuxième partie, sera pleinement exposé comme " Le système " : une introduction claire et accessible aux principaux thèmes de la pensée leibnizienne.

07/2005

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Philosophie

Remarques

Ces Remarques ne sont ni des pensées, ni des maximes, car toutes sont de rencontre. Mais on reconnaît cependant le moraliste et le philosophe dans cette succession de jugements et de réflexions. Des sujets comme l'esprit, le caractère, l'égoïsme, la liberté, le temps ; l'espace, la science, le progrès, la personnalité, le travail, etc. sont abordés avec un sentiment de fraternité et de pitié qui se garde de toute emphase. On est attiré par une vive sympathie pour ce livre attachant teinté d'un scepticisme sans amertume, d'une indulgence désabusée où l'auteur exprime dans une conclusion l'étonnement de l'être lancé dans la vie et aboutissant à la mort.

02/1962

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Philosophie

Etudes leibniziennes. De Leibniz à Hegel

On trouvera en ces Etudes l'examen de Quelques notions fondamentales sur la langue allemande, le fondement du Droit, l'épistémologie, la naissance de la Dynamique, l'harmonie, l'erreur, la réflexion, la perception, le simple et le composé, l'espace. On y suivra l'héritage leibnizien au XVIIIe siècle en France, en particulier chez Voltaire et chez Diderot, mais surtout, plus tard, en Allemagne, par l'intermédiaire de Kant, chez Hegel, sur le problème de l'essence. On y verra enfin, sur deux exemples - parmi combien d'autres - , se réaliser sous nos yeux, grâce à l'ordinateur, le rêve de note philosophe : De Arte Combinatoria Pourquoi Leibniz ? Parce qu'en nous rattachant au passé, il ne cesse d'être moderne.

09/1993

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Philosophie

Jean Wahl et Gabriel Marcel

Gabriel Marcel et Jean Wahl ont été pendant longtemps deux des personnalités les plus marquantes de notre époque. Philosophes très érudits mais nullement systématiques, jamais enfermés dans un système, ouverts à toutes les dimensions de l'homme - l'un dramaturge et musicien, l'autre poète -, toujours en route et jamais satisfaits, ne cessant de dialoguer et d'interroger, ils ont médité les mystères de l'existence, de la mort, de la divinité, proche et lointaine, au cours d'une expérience intérieure très profonde. Indépendants de l'institution comme des modes et des idéologies, ils se sont courageusement engagés pour la liberté et la justice. Leur message commun, c'est que, tout en étant activement présents au monde et à ses problèmes, nous pouvons être ouverts à la transcendance, exister authentiquement, être vraiment libres en échappant à toute aliénation. Réunies et présentées par Jeanne Hersch, ces trois études d'Emmanuel Levinas, Jean Wahl. Sans avoir ni être, de Xavier Tilliette, Gabriel Marcel et l'autre royaume, et de Paul Ricoeur, Entre Gabriel Marcel et Jean Wahl, prolongent ce message. Deux cortes notices terminant le volume en présentant les jalons de la biographie et de la bibliographie de Jean Wahl et de Gabriel Marcel.

06/1976

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Philosophie

Jean-Jacques Rousseau et la pensée du malheur. Tome 2, L'espoir et l'existence

La dialectique de l'espoir et de l'existence à laquelle est consacrée ce second volume s'inscrit dans le cadre du premier grand remède proposé par JA. Rousseau la réforme des mœurs domestiques. On pourrait penser que l'analyse de La Nouvelle Héloïse délivre l'esprit des difficultés suscitées par la théorie de l'Etat de nature. Mais la démarche qu'il convient de suivre est encore plus délicate, plus nuancée : toute la richesse intime de l'homme vivant dans la simplicité selon les lois de la nature et de la communauté se dévoile et fait surgir des antithèses déchirantes. Rousseau a composé une musique aussi vraie qu'inconnue et que rien n'égale. Il reste que la tension de l'espoir et de l'existence s'effondrera et qu'il n'existe point de bonne solution à la question du mal. Ce drame nerveux conduira Rousseau vers une solitude qu'il ne voulut jamais. Ce chemin implacable vers une solitude à laquelle il devait se résigner est l'objet du troisième volume.

03/1984

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Religion

Luther. Eloge du Protestantisme

Le protestantisme a connu des causes multiples et s'est flatté de ses origines diverses ; de fait cette nouvelle Eglise qui regroupe de nos jours 500 millions d'adeptes de par le monde, est née d'une crise non moins économique que morale. Certes on met souvent en avant le scandale des Indulgences qui vit le clergé catholique vendre des terrains au Paradis - ou réduire de quelques années le temps de pénitence dans l'au-delà, contre argent sonnant et trébuchant et faire, pour ainsi dire, le commerce des âmes. Et, en effet, à ce compte la classe " bourgeoise " y gagnerait tandis qu'elle deviendrait le grand fleuve politique et économique animant l'Europe moderne après la chute du Saint-Empire romain germanique. Plus sensible, peut-être, était le désordre dans les mœurs de l'Eglise, où certains prêtres abusaient du libertinage, état difficilement admis et auquel la Confession de foi d'Augsbourg prétendra apporter des limites en faisant du mariage un état reconnu par les contractants et durable. Cela impliquait une rénovation des mœurs ecclésiastiques à la lumière de nouveaux principes. Ce qui va unifier, après Luther, sera la sobriété éthique et surtout la simplicité. Les protestants vont éliminer toute hiérarchie dans la communauté religieuse et, par exemple, ils dédaignent les pompeux vêtements portés par les prêtres catholiques pour exercer leur sacerdoce d'une manière générale.

01/2014

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Philosophie

Jean-Jacques Rousseau et la pensée du malheur. Tome 3, Apothéose du désespoir

Dans l'apothéose du désespoir on part du Contrat social pour aboutir aux Rêveries du promeneur solitaire. La théorie de la communauté exposée dans le Contrat social montre l'homme tel qu'il aurait dû être. Mais la bonne totalité n'est qu'un rêve. JA. Rousseau se replie dans l'Emile sur un individu qu'il prétend éduquer dans la solitude. On assiste ici à la tentative désespérée du médecin du monde pour enrayer le progrès implacable qui ronge comme une maladie mortelle le monde humain. En dépit des richesses de la pensée éducative chez Rousseau, il n'est pas déraisonnable de penser que le désespoir l'envahissait de plus en plus. A la fin il se retrouve seul avec lui-même. Le médecin de l'humanité s'efface, comme le théoricien de la réforme des mœurs domestiques. Rousseau n'a plus qu'un homme à soigner et c'est lui-même. La tentative de régénération morale de la société et de l'homme s'abîme dans le dialogue de la pensée avec soi d'où doit émerger au moins comme monument dans la catastrophe générale le discours désespéré et vrai d'un homme qui veut croire qu'il est pur et saint. Ce troisième et dernier volume est dantesque ; plus on va, plus on se dirige vers une solitude de plus en plus claire, même si en son essence pure elle est inexplicable. Là se trouve la signature capitale du malheur : " Me voici donc seul sur la terre, n'ayant plus de frère, de prochain, d'ami, de société que moi-même. Le plus sociable et le plus aimant des humains en a été proscrit par un accord unanime ". (JJ. Rousseau).

03/1984

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Philosophie

L'Ecole de Marbourg. Cohen, Natorp, Cassirer

L'Ecole de Marbourg est fondée sur la nouvelle interprétation magistrale fournie par Hermann Cohen de la pensée kantienne. Elle s'est affirmée dans les domaines les plus divers selon une méthode remarquable inspirée de Kant. Avec Cassirer cette systématique s'élargira en une véritable vision du monde déterminée comme totalité de formes symboliques, le langage, le mythe, la connaissance.

04/1989

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Philosophie

Qu'est-ce que la philosophie ? Kant et Fichte

"Il est deux découvertes humaines que l'on est en droit de considérer comme les plus difficiles : l'art de gouverner les hommes, et celui de les éduquer ; et cependant on en est encore à disputer de leurs idées". KANT, Réflexions sur l'éducation, trad. Alexis Philonenko, p. 78.

03/1991

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Philosophie

Essai sur la philosophie de la guerre

Ces essais ont l'ambition de cerner chez les philosophes modernes, de Machiavel à Tolstoï, en passant par Kant, Fichte, Hegel et d'autres, les grandes thèses susceptibles de contribuer à l'élaboration d'une philosophie de la guerre. Mis en même temps ils veulent contribuer à une section de la théorie de la guerre dans la mesure où la stratégie classique ou encore conventionnelle redevient un problème fondamental. On s'étonnera certes que le philosophe dont la vocation est la recherche de l'Etre se penche avec soin sur la guerre. Mais le philosophe ne serait pas philosophe si ainsi il n'allait à la rencontre de l'homme saisi par la violence et en proie à l'angoisse, au destin, à la mort. On envisage de compléter ce volume par un second, déjà avancé et comprenant notamment une analyse de la pensée de Clausewitz, et des études consacrées à des aspects plus modernes de la philosophie et de la théorie de la guerre.

01/1988

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Philosophie

Jean-Jacques Rousseau et la pensée du malheur. Tome 1, Le traité du mal

L'intuition fulgurante de la route de Vincennes conduit J.-J. Rousseau bien au delà de la conversation frivole avec Diderot. Il découvre que l'humanité est affligée du pire des maux, qui est le mal. En médecin du monde il s'efforce dès son premier Discours d'établir un diagnostic. Puis élargissant ses vues il s'interroge sur les causes profondes de cette abominable dégradation. L'Essai sur l'origine des langues est la première tentative dans la constitution d'une étiologie fondamentale. Dans le Discours sur l'origine de l'inégalité la recherche atteint une intensité dramatique soulignée par la raffinement extraordinaire de la théorie catégoriale de l'Etat de nature et le développement synthétique des phases de la décadence, toujours plus accélérée par l'élaboration historique de la symbolique générale. On peut réunir les premiers écrits de Rousseau sous le titre Traité du mal. Il sera important de pouvoir estimer le premier remède proposé par Rousseau dans le second volume de cet ouvrage qu'on a cru devoir appeler : l'Espoir et l'existence.

03/1984

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Histoire de France

La mort de Louis XVI

En étudiant le cas de Louis XVI, Philonenko a voulu écrire l "histoire d'un homme. Certes il s'agit d'une destinée complexe. Le professeur s'est attaché à en démêler les arcanes. Il analyse la personnalité de ce roi qu'on a souvent mal interprétée. Il retrace cette vie profondément tragique, qu'il compare à une via dolorosa. De son enfance à la montée sur l'échafaud, en passant par la fuite à Varennes, aucun épisode de cette existence n'est oublié. Alexis Philonenko trace le portrait original et profond d'un homme, mais aussi d'une époque tourmentée, héritière de l'Europe philosophique des Lumières.

10/2000

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Philosophie

Bossuet, à l'ombre des Lumières

Bien qu'il ait atteint un niveau élevé dans la hiérarchie ecclésiastique, Bossuet n'a pas laissé un souvenir éclatant dans l'horizon des sciences , des lettres et de la philosophie – c'est à bien des égards une réputation d'orateur – aujourd'hui irrémédiablement perdue qui a fait sa fortune. Autrement rien ne le recommandait vraiment pour occuper une place dans le panthéon culturel français. II savait fort bien le grec et le latin, mais c'était le moins de ce que l'on peut attendre d'un évêque au temps de Louis XIV. Bossuet fut cependant assez honnête en ces choses et comme certains s'appliquent au billard, il s'attacha à composer de petits poèmes en grec ou en latin. II a su se faire des amis, même à l'Académie Française où il fut glorieusement élu.

10/2015

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Philosophie

Leçons platoniciennes

Ce travail repose sur l'idée que les grandes philosophies sont pleinement cohérentes. Cette idée s'est accomplie dans la lumière d'un Platon éclairé par la philosophie transcendantale. Cette possibilité même va au-delà de soi : elle démontre qu'il n'y a qu'une philosophie, comme il n'y a qu'une raison. Aussi bien des lectures concernant Leibniz et Hegel seront-elles proposées. L'essai consacré à Feuerbach jadis visait à conclure une ligne dont Platon était le commencement - on espère que ces diverses recherches seront saisies dans leur unité de sens synthétique. Seul Kant, si souvent cité, autorise l'élaboration de l'histoire de la philosophie comme science et philosophie.

09/1997

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Philosophie

La philosophie du malheur. Tome 1, Chestov et les problèmes de la philosophie existentielle

Ce volume constitue le premier tome de la Philosophie du malheur. On a choisi de mettre au fondement la réflexion de Léon Chestov qui se déployait dans l'analyse des grandes pensées, procurant ainsi à celle-ci une certaine ampleur historique. Le maheur de cette fin de siècle consiste en ce qu'oubliant la signification originaire de la philosophie, il se trouve que la réflexion métaphysique, étayée sur des piliers souvent mal définis, l'ontologie d'une part, la phénoménologie de l'autre, s'est bien souvent égarée et qu'une médiation visant les choses morales semble obsolète. Il faut alors savoir regarder en arrière, relever de leur indignité les réfexions de Fichte, Kant, Luther et bien d'autres. C'est ce que tente ce premier volume sous la guidée de Chestov.

07/1998

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Religion

Humanisme & protestantisme

Certes le protestantisme a pu être véhément, mais en respectant son principe : revenir aux enseignements primitifs de l'Ecriture sainte et protester contre la politique de l'Eglise romaine. Toute la Réforme est un "revenir" , un retour et le texte de la Confession d'Augsbourg (Ph. de Melanchthon et Luther) en témoigne. La Réforme prend aussi position dans l'épineux problème des textes canoniques, qui fondent le droit canonique comme on le voit dans la question du mariage des prêtres. L'idée mère du protestantisme est que le passé doit être réhabilité et constitue l'âge d'or de l'humanité. Or par-là, la Réforme s'oppose à la Révolution qui voit dans l'avenir, ce qui est devant nous, comme l'âge d'or. Mais dans la même lecture la Confession d'Augsbourg s'oppose aussi à la Révolte, qui ne voit dans l'âge d'or que l'exaltation du présent, même dans l'anarchie.

10/2018

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Philosophie

L'archipel de la conscience européenne

Dans cet essai qui tient à la fois du roman picaresque et de la saga, Alexis Philonenko, abandonnant les territoires de l'histoire de la philosophie, où il excelle, aborde la question de l'Europe et de son épaisseur métaphysique. Comment saisir la cohésion spirituelle d'archipels, aussi disséminés, où scintillent les promesses d'ères nouvelles ? A la lumière de récits de voyages, de narrations savantes ou de pages inédites de Kant, Philonenko traque le Groënlandais pour montrer qu'en pleine période éclairée, il est la figure emblématique du sous-homme (Untermensch). Puis il désigne les Chevaux de l'Apocalypse contemporaine : les derniers combats d'Europe et la guerre d'Algérie, la peste spirituelle et le statut difficile du débile mental, l'inversion de l'image de Dieu et le problème de l'assassinat ou de la famine agencée en crime de guerre. Ailleurs, le parcours de mondes oubliés permet à Philonenko de sillonner la Mer d'Edgar Poe ou la Terre d'Emile Zola, de montrer comment Parmentier et ses pommes de terre, Bernardin de St-Pierre et ses harengs auraient bien pu sauver la monarchie française sapée par les disettes. Puis d'autres pérégrinations font surgir les méditations sur le sport, la musique ou la philosophie, qui permettent de rencontrer Cassius Clay sur un ring, Ferdinand Alquié à l'université de Genève ou Fichte dans ses oeuvres.

01/1990

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Ouvrages généraux

Jules Lequier ou le tourment de la liberté

"Jules Lequier (1824-1862) est un des rares philosophes qui font aimer d'emblée la philosophie, par le frémissement qu'il communique, par l'urgence qui le talonne, par ce langage direct, inhabituel, sans fioritures ni abstractions" , écrivait Xavier Tilliette. En plaçant la liberté au coeur de sa philosophie, Jules Lequier opère une véritable "révolution" dans le christianisme, soumettant la question de la foi ou de la croyance à cette liberté indéfectible de l'homme, qui a été "créé créateur de lui-même" . Après les travaux de Jean Grenier ou de Jean Wahl, le livre du père Tilliette, paru une première fois en 1964, ouvrait la voie à une lecture nouvelle de Jules Lequier, non plus seulement comme précurseur d'une philosophie de l'existence, mais comme figure inaugurale d'une "philosophie chrétienne" , où la liberté devenait un souci de l'âme. Xavier Tilliette s. j. (1921-2018), auteur d'une oeuvre philosophique importante, enseigna à l'Institut catholique de Paris et au Centre Sèvres. Outre des travaux sur chelling ou Jaspers, on lui doit d'avoir jeté les bases d'une "christologie philosophique" dans différents ouvrages qui aboutissent, en 1990, à son Christ des philosophes.

03/2022

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Religion

LE CHRIST DE LA PHILOSOPHIE. Prolégomènes à une christologie philosophique

La présence, latente et quelquefois voyante, du Christ dans les philosophies modernes, les grandes et les moindres, est restée littéralement inaperçue des historiens, occultée par les critiques, du moins jusqu'à il y a une trentaine d'années. Mais surtout un préjugé tenace s'attache au " Christ des philosophes " : la philosophie étant réductrice par essence, son Christ serait forcément rationalisé, sécularisé, comme en général les autres contenus de la foi. C'est cette double hypothèse, du silence et de la méfiance, que s'efforce de lever le présent livre, fruit de nombreuses lectures et préparé par des études plus analytiques. L'ouvrage n'est pas une série de monographies. Il vise un " Christ de la philosophie ", dont la physionomie s'ébauche à travers la diversité des portraits situés. Le schème directeur est l'hypothèse ou le problème d'une christologie qui puisse se présenter comme philosophique. De sorte que l'accent est mis partout sur l'épithète, afin que soient déterminées les caractéristiques existentielles et rationnelles d'un Christ et d'une christologie nécessairement émaciés par rapport à la richesse du dogme et de la théologie. La recherche procède en spirale, du moins philosophique au plus philosophique, jusqu'à ce que s'établisse, dans la philosophie chrétienne de Maurice Blondel, un équilibre, une stabilité, qui est le fait du panchristisme. C'est à quoi est consacrée la première partie, Heuristique, formée de six chapitres. La seconde partie (quatre chapitres) intitulée Topique examine, comme une application de l'hypothèse, quatre lieux majeurs, philosophico-théologiques, où s'exerce la christologie philosophique. Elle confirme par l'exemple les résultats positifs, quoique toujours menacés d'ambiguïté, de la recherche théorique. La Conclusion résume les différentes approches qui balisent le chemin ardu et périlleux de la théologie (ici la christologie) à la philosophie ; elle suggère même l'intégration d'une discipline christologique à l'encyclopédie des sciences philosophiques.

09/1990

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Philosophie

Schelling. Biographie

Malgré le nombre et la valeur des traductions, et malgré maintes études parues au cours des dernières années, le nom de Schelling est encore largement inconnu en France, et sa philosophie méconnue. Or, il s'agit d'un génie philosophique de premier ordre. Xavier Tilliette a entrepris de raconter une vie qui éclaire singulièrement une œuvre " en devenir ", épousant toujours le mouvement de l'existence. Schelling, éternel commençant, s'il n'a pu achever son grand projet des Ages du monde, a parcouru dans leur diversité les âges de la vie, " de la belle aube au triste soir ", traversant la Révolution, l'Empire, le romantisme, la Restauration et 1848, pour finir dans un oubli relatif et dans l'isolement.

04/1999

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Art égyptien

Égyptomania. La collection Jean-Marcel Humbert

L'Egypte ancienne est une source d'inspiration inépuisable dans les domaines artistiques, médiatiques et économiques. Les sociétés occidentales s'approprient depuis plus de deux siècles le modèle antique, symbole du grandiose, de l'immortalité, de l'irrationnel et du mystère. La culture des pharaons et des reines du Nil sert au divertissement, au voyage dans le temps et l'espace, à la délectation dans l'horreur, à l'affirmation de l'appartenance à une communauté ou... à la vente de biens de consommation. L'exposition Egyptomania. La collection Jean-Marcel Humbert présentée au Musée dauphinois propose un parcours riche de près de trois cents documents et objets, collectés depuis les années 1970 par cet expert internationalement reconnu d'un phénomène sans équivalent. Le présent catalogue réunit les contributions d'une quinzaine de spécialistes analysant les raisons, les mécanismes et les manifestations de cette "manie" plus vive que jamais pour l'Egypte !

11/2022

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Critique littéraire

Correspondance. 1944-1968

C'est donc non seulement un coin quelque peu perdu dans l'univers de Paulhan que la correspondance avec Belaval fait redécouvrir, c'est aussi un Paulhan qui diffère sensiblement de celui qui sollicitait le soutien des grands auteurs de la maison Gallimard, et soutenait à son tour tous les jeunes auteurs de la NRF ; celui qui demandait avis sur son travail et qui faisait par de son désespoir d'écrivain. Belaval, comme tant d'autres, s'adresse d'abord à Paulhan comme jeune auteur ambitieux. Mais très rapidement il se met au service de l'œuvre de son éditeur, inversant le rapport qui caractérisait la plupart des relations littéraires de Paulhan jusqu'au point où il souhaitait enlever celui-ci à Gallimard, l'entraîner dans une île déserte pour qu'il mène à bien ses différents travaux. Il soumet les manuscrits de Paulhan à une lecture attentive, repérant maladresses et fautes de typographie. Il harcèle son aîné pour qu'il respecte les dates limites qu'il se fixait. Cependant, même cette détermination forcenée de voir l'accomplissement de l'œuvre de son maître ne servait pas à grand-chose. Car Paulhan n'a plus besoin d'encouragement : il écrit, bien plus qu'avant la guerre, malgré - ou sans doute à cause de - son isolement croissant dans le monde littéraire. Ce n'est donc pas l'ébauche d'une œuvre que l'on voit se profiler dans ces lettres, contrairement à la majeure partie de la correspondance de jean Paulhan. Ici on assiste à la difficulté que cette œuvre présente aux autres, même à ceux qui sont les plus aptes à la comprendre, tel Yvon Belaval, philosophe de formation, mais aussi auteur de divers écrits sur la poésie et amateur de peinture. Il y avait beaucoup pour réunir ces deux hommes, et comme Paulhan le dira lui-même, s'il n'avait pas eu " tant de choses à faire encore qu'il ne [lui] est guère permis de ronger aux métamorphoses ", il aurait été content d'être Belaval, capable de passer avec aisance de Leibniz à Max Jacob. Mais Paulhan est maintenant investi d'une idée claire de ce qu'il doit accomplir, une idée claire qui est nécessairement relayée par une zone d'obscurité, par un secret, qui forme un silence au cœur de cette correspondance.

12/2004