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Théâtre complet 1948-1967

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Théâtre

Théâtre complet 1948-1967

Voici, enfin réunies, toutes les pièces écrites par Marcel Aymé (1902-1967). Son goût pour le théâtre s'est manifesté très tôt, car sa première œuvre, Lucienne et le boucher, date de 1930. Il lui aura toutefois fallu attendre presque une vingtaine d'années avant de la voir représenter. C'était en 1947, grâce à Douking, au Théâtre du Vieux-Colombier. Le succès considérable qu'elle rencontra fut, pour Aymé, le début d'une brillante carrière d'auteur dramatique, alors qu'il s'était jusqu'alors illustré par des romans, des contes, des nouvelles et des articles. Outre cette comédie très connue, ce volume renferme des textes célèbres comme Clérambard, La Tête des autres, Les Quatre vérités, Les Oiseaux de lune et Les Maxibules. Il contient aussi des pièces hâtivement éreintées par la critique : La Mouche bleue, Louisiane et La Convention Belzébir. Les deux premières résultent du voyage de Marcel Aymé, en 1949, aux États-Unis. Grand observateur de ses contemporains, il a très vite perçu le ridicule de la gestion capitaliste des ressources humaines outre-Atlantique et des obsessions racistes d'une partie de la population américaine. La troisième, sans doute desservie en 1967 par sa mise en scène, n'a pas obtenu toute l'attention dont elle aurait dû être l'objet. En effet, elle imagine une société dans laquelle les hommes peuvent acheter le droit de tuer leur prochain. Il va de soi que les femmes sont privées de cette possibilité, ce qui ne manque pas de créer quelques situations cocasses et ne fait surtout pas de Marcel Aymé un misogyne... A tous ces titres viennent s'ajouter de petits chefs-d'œuvre comme Consommation et, surtout, Le Minotaure, opportunément ressuscités par cette édition collective qui propose, en outre, au grand public des pièces inédites retrouvées dans les archives de l'auteur : Le Mannequin, Le Commissaire et Le Cortège, qui mériteraient incontestablement d'être portées à la scène. M. L. Ce volume contient : LUCIENNE ET LE BOUCHER - CLÉRAMBARD - VOGUE LA GALÈRE - LA TÉTE DES AUTRES (augmenté des variantes de l'acte IV) - LES QUATRE VÉRITÉS - LES OISEAUX DE LUNE - LA MOUCHE BLEUE - PATRON - LOUISIANE - LES MAXIBULES - CONSOMMATION - LE MINOTAURE - LA CONVENTION BELZÉBIR - LES GRANDES ÉTAPES - LE MANNEQUIN - LE COMMISSAIRE - LE CORTÈGE OU LES SUIVANTS.

10/2002

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Critique littéraire

Correspondance 1947-1968

Avec près de trois cents lettres, cartes et billets échangés entre 1947 et 1968, la correspondance entre André Pieyre de Mandiargues et Jean Paulhan reflète l'actualité du monde des lettres de l'après-guerre et les débats intellectuels qui l'animent, principalement autour de la réapparition de La NRF que Jean Paulhan codirige à partir de 1953, et à laquelle André Pieyre de Mandiargues contribuera à la rubrique " Le Temps, comme il passe ". Il y publiera de nombreuses critiques et y donnera en avant-première plusieurs de ses oeuvres. Tant d'écrivains importants font en effet partie du monde de Jean Paulhan... Ecrivains qu'il a lui-même promus, grâce à sa place stratégique au sein de La Nouvelle Revue française, ou avec qui il entretenait de profondes affinités intellectuelles. Depuis leur première rencontre en 1946, André Pieyre de Mandiargues fait partie de ce cercle amical, poétique et artistique. Et c'est le point de départ de leur conversation épistolaire. Au fil de ces lettres, érudites ou bouleversantes, la personnalité des deux interlocuteurs se révèle dans toute la saveur de sa subtilité et de son ironie. Tous les deux partagent en effet un même goût pour l'insolite, les incongruités, le plaisir de voir... André Pieyre de Mandiargues et Jean Paulhan - Mandiargues appelle celui-ci le " playboy de l'art moderne " - aiment les artistes et en particulier les peintres. Leur écriture est souvent au service de l'image et de ses créateurs dont les noms - Braque, Dubuffet, de Pisis - apparaissent dans bien des lettres. Tant de connivence, par-delà la différence de génération, fait naître une affection et une intimité qui donnent à cette correspondance une chaleur surprenante et, pour le lecteur d'aujourd'hui, extrêmement touchante. Édition établie, annotée et préfacée par Éric Dussert et Iwona Tokarska-Castant.

10/2009

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Aventure

24 Heures du Mans : Anthologie sixties. 1961-1963 : Rivalités italiennes ; 1964-1967 : Le duel Ferrari-Ford ; 1968-1969 : Rien ne sert de courir...

Revivez en BD les grands moments de la plus célèbre des courses d'endurance ! Depuis sa création en 1923, le rendez-vous des 24 Heures du Mans a connu des moments d'anthologie. Après sa victoire en 1960 face à Aston Martin, Ferrari compte bien prouver l'efficacité de ses TR61 et 250GT. En 1961, la marque italienne au cheval cabré s'apprête à devenir hégémonique. Mais le mitan des années 60 marque aussi l'arrivée de l'emblématique constructeur américain Ford dans la course. C'est le début des rivalités. De 1964 à 1967, les deux constructeurs n'auront de cesse de se défier ! A la fin des années 60, malgré le modèle vieillissant de la GT 40, Ford continuera à défier l'ambitieuse écurie Porsche avec notamment une dernière course de légende dont le héros est un jeune pilote belge prometteur : Jacky Ickx. Frissons, innovations techniques, révélations et rebondissements sont au rendez-vous de cette décennie remarquable pour le sport automobile, une époque qui méritait bien une anthologie.

11/2023

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Humour

Quelques manifestants

Ces dessins sont extraits de divers albums : Rien n'est simple (1962), Tout se complique (1963), Sauve qui peut (1964), La grande panique (1966, 1994), Information-consommation (1968), Face à face (1972), Bonjour, bonsoir (1974), Un léger décalage (1977), Comme par hasard (1981), Vaguement compétitif (1985), Luxe, calme et volupté (1987) et Beau temps (1999).

10/2000

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Théâtre

Le nouveau théâtre 1947-1968. Un combat au jour le jour

"Le critique dramatique, sans faire le moins du inonde abstraction de ses goûts personnels, se doit de comprendre qu'il existe deux sortes de théâtre que 1'on peut appeler, un peu simplement, théâtre de pensée et théâtre de distraction. Il doit admettre, quels que soient ses goûts, qu'il y a des gens pour qui le théâtre est un élément de la vie spirituelle, et d'autres qui ne veulent y trouver qu'un divertissement et que les uns et les autres sont respectables. Tout son soin consiste à aider ces gens à distinguer une pensée authentique d'une pensée tricheuse, un art vrai d'un art menteur, un divertissement de qualité d'un divertissement ignoble" (Jacques Lemarchand, Spectateur, 19 novembre 1946). Au lendemain de la Libération et jusqu'à la veille de mai 1968, Jacques Lemarchand (1908-1974) affirme, par ses chroniques dans Combat, La NRF puis Le Figaro littéraire, son rôle de veilleur attentif accompagnant l'émergence d'un théâtre nouveau (Adamov, Audiberti, Beckett, Duras, Genet, Ionesco, Vauthier, Vinaver...), d'observateur lucide de la scène théâtrale et d'éditeur consciencieux des textes d'auteurs dramatiques, dans la collection "Le Manteau d'Arlequin" qu'il dirige aux Editions Gallimard. Son oeuvre critique et son style personnel sont la marque d'une éthique rigoureuse et d'une grande richesse intellectuelle, que ce recueil permet de redécouvrir.

12/2009

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Humour

Quelques meneurs d'hommes

Ces dessins sont extraits de divers albums : Rien n'est simple (1962), Tout se complique (1963), La grande panique (1966, 1994), Information-consommation (1968), Des hauts et des bas (1970), Face à face (1972), Bonjour, bonsoir (1974), Un léger décalage (1977), Comme par hasard (1981), De bon matin (1983), Vaguement compétitif (1985), Luxe, calme, volupté (1987), Insondables mystères (1993) et Grands rêves (1997).

06/2002

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Humour

Quelques Philosophes. Edition revue et augmentée

Ces dessins sont extraits de divers albums : Tout se complique (1963), M. Lambert (1965), La grande panique (1966, 1994), Saint-Tropez (1968), Des hauts et des bas (1970), Face à face (1972), Bonjour, bonsoir (1974), Un léger décalage (1977), Comme par hasard (1981), De bon matin (1983), Vaguement compétitif (1985), Luxe, calme et volupté (1987), Insondables mystères (1993), Grands rêves (1997) et Beau temps (1999).

11/2021

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Théâtre - Pièces

Théâtre complet. Tome 3. 1987-1991

Derniers remords avant l'oubli[1987] L'action se passe en France, de nos jours, à la campagne, dans la maison qu'habite aujourd'hui Pierre et qu'habitèrent par le passé avec lui Hélène et Paul. Il s'agit de se partager les biens, comme on se partage l'héritage d'un passé mort, ce qui reste de l'utopie d'une jeunesse. Music-hall[1988] Comme tous les soirs, dans cette ville-là comme dans toutes les autres villes, la "Fille" jouera sa petite histoire, elle racontera la journée pénible qui s'achève, récit des diverses humiliations et aléas divers. Les Prétendants [1989] Tous les personnages qui composent la vie d'un centre culturel de province se retrouvent à l'occasion de la nomination d'un nouveau directeur. C'est l'occasion de se réorganiser, de mettre en place un "nouveau projet" . Juste la fin du monde[1990] Le fils retourne dans sa famille pour l'informer de sa mort prochaine. Ce sont les retrouvailles avec le cercle familial où l'on se dit l'amour que l'on se porte à travers les éternelles querelles. De cette visite qu'il voulait définitive, le fils repartira sans avoir rien dit. Histoire d'amour (Derniers chapitres) [1991] Un homme a écrit une pièce. Viennent ce jour-là un autre homme et une femme et tous les trois, ils lisent ensemble ce texte. Ils joueront la pièce peut-être - ils sont acteurs - ou ils la découvrent seulement comme on découvre le texte d'un ami.

12/2022

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Comics

Steve Canyon. 1947-1948

Steve Canyon n'a pas encore 25 ans mais il est déjà un vétéran de la WWII qu'il a terminée en tant que capitaine de l'Armée de l'air américaine. Démobilisé, Canyon monte "Horizon Unlimited", une entreprise de transport aérien avec des camarades de l'armée. Cet équipage éclectique va être confronté à des missions en tout genre, qui vont le projeter dans un tourbillon d'aventures à travers le monde.

11/2018

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Humour

Quelques jours de congé

Ces dessins sont extraits de divers albums : Rien n'est simple (1962), Tout se complique (1963), Sauve qui peut (1964), La grande panique (1966, 1994), Saint-Tropez (1968), Face à face (1972), De bon matin (1983), Insondables mystères (1993) et Grands rêves (1997).

10/2000

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Humour

Quelques jours de congé

Ces dessins sont extraits de divers albums : Rien n'est simple (1962), Tout se complique (1963), Sauve qui peut (1964), La grande panique (1966, 1994), Saint-Tropez (1968), Face à face (1972), De bon matin (1983), Insondables mystères (1993) et Grands rêves (1997).

11/2023

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Littérature française

TOUS FEUX ETEINTS (CARNETS 1965,1966,1967)

N'a-t-on pas tout dit sur un écrivain qui occupe depuis plus d'un demi-siècle l'avant-scène de la littérature contemporaine ? Cependant la parution des Carnets 1965, 1966, 1967, Carnets sans dates, Carnets 1972 qui précédèrent de peu son suicide, apporte sur l'homme et le moraliste un éclairage plus intime, plus féroce et plus absolu. En notant ses réflexions à propos de son travail et de ses rencontres, il se parle et nous parle à travers son orgueil et sa volonté de solitude. Lorsque je mourrai, écrit-il déjà en 1965, on trouvera encore des raisons pour montrer que je ne suis pas mort comme il fallait. L'obsession de la mort et le besoin de maintenir une distance entre les autres et lui-même sont comme le tracé secret, émouvant, d'une pensée parallèle à son oeuvre de créateur.

05/1975

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BD tout public

Abstraction (1941-1968)

Après Branchages et Panorama du Feu, Abstraction (1941-1968) représente la version livre d'un travail exposé à la biennale d'Art Contemporain du Havre (mais contrairement aux deux ouvrages précédents, il ne s'agit pas là d'un tirage numéroté). Abstraction (1941-1968) poursuit les réflexions de Gerner autour des bandes dessinées populaires de l'époque de la Guerre Froide, et ajoute à cette exploration une question esthétique qui rejoint les enjeux de l'expressionnisme abstrait américain de ces mêmes années 50-60.

04/2011

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Critique littéraire

Correspondance. 1944-1968

C'est donc non seulement un coin quelque peu perdu dans l'univers de Paulhan que la correspondance avec Belaval fait redécouvrir, c'est aussi un Paulhan qui diffère sensiblement de celui qui sollicitait le soutien des grands auteurs de la maison Gallimard, et soutenait à son tour tous les jeunes auteurs de la NRF ; celui qui demandait avis sur son travail et qui faisait par de son désespoir d'écrivain. Belaval, comme tant d'autres, s'adresse d'abord à Paulhan comme jeune auteur ambitieux. Mais très rapidement il se met au service de l'œuvre de son éditeur, inversant le rapport qui caractérisait la plupart des relations littéraires de Paulhan jusqu'au point où il souhaitait enlever celui-ci à Gallimard, l'entraîner dans une île déserte pour qu'il mène à bien ses différents travaux. Il soumet les manuscrits de Paulhan à une lecture attentive, repérant maladresses et fautes de typographie. Il harcèle son aîné pour qu'il respecte les dates limites qu'il se fixait. Cependant, même cette détermination forcenée de voir l'accomplissement de l'œuvre de son maître ne servait pas à grand-chose. Car Paulhan n'a plus besoin d'encouragement : il écrit, bien plus qu'avant la guerre, malgré - ou sans doute à cause de - son isolement croissant dans le monde littéraire. Ce n'est donc pas l'ébauche d'une œuvre que l'on voit se profiler dans ces lettres, contrairement à la majeure partie de la correspondance de jean Paulhan. Ici on assiste à la difficulté que cette œuvre présente aux autres, même à ceux qui sont les plus aptes à la comprendre, tel Yvon Belaval, philosophe de formation, mais aussi auteur de divers écrits sur la poésie et amateur de peinture. Il y avait beaucoup pour réunir ces deux hommes, et comme Paulhan le dira lui-même, s'il n'avait pas eu " tant de choses à faire encore qu'il ne [lui] est guère permis de ronger aux métamorphoses ", il aurait été content d'être Belaval, capable de passer avec aisance de Leibniz à Max Jacob. Mais Paulhan est maintenant investi d'une idée claire de ce qu'il doit accomplir, une idée claire qui est nécessairement relayée par une zone d'obscurité, par un secret, qui forme un silence au cœur de cette correspondance.

12/2004

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Critique littéraire

Correspondance 1944-1968

Rares sont les correspondances inscrites au carrefour des sphères artistique, littéraire et éditoriale. Les plus de six cents lettres qu'ont échangées, de 1944 à 1968, Jean Dubuffet et Jean Paulhan, outre qu'elles étonnent et réjouissent par la richesse, la vigueur et l'intérêt jamais démenti de leurs propos, font à ce titre figures d'exception par l'étendue du champ qu'elles embrassent jusqu'à faire d'elles un remarquable panorama saisi sur le vif de la vie intellectuelle, politique et culturelle de l'immédiat après-guerre. Cette singularité, elles la doivent d'abord à l'identité des deux correspondants. D'un côté, l'un des artistes les plus importants et controversés de la seconde moitié du XXe siècle, peintre, dessinateur, graveur, sculpteur, architecte, homme de théâtre, écrivain, musicien ; de l'autre, un écrivain, essayiste, critique d'art, éditeur, directeur de La NRF, la plus importante revue littéraire de la première moitié du XXe siècle. Si la qualité d'une correspondance tient d'abord à celle de ses auteurs, on conviendra que l'on est ici assuré d'en lire une de tout premier plan. Mais pour échapper au simple statut d'archives, fussent-elles de première main, encore faut-il qu'une écriture vienne sans cesse délivrer l'échange de son seul avenir de document. Or Paulhan et Dubuffet sont tous deux de redoutables et prolixes épistoliers. Si chaque lettre est écrite dans le souci de son destinataire, elle l'est donc aussi dans le souci des moyens dont elle use, de la langue et du style - de sorte qu'elle déborde le cadre de l'échange où elle est inévitablement prise pour offrir à chacun un plaisir de lecture qui, sur une période de plus de vingt ans, n'est jamais trahi. L'amateur aura ainsi celui de découvrir les bonheurs d'écriture de Dubuffet ; le curieux aura accès à une source précieuse d'informations sur l'invention de l'Art Brut, la création des Cahiers de la Pléiade, la genèse des textes et des œuvres de jean Dubuffet ; le connaisseur sera surpris par l'étendue et la profondeur de champ du tableau de la vie intellectuelle parisienne. Amateur, curieux ou connaisseur, le lecteur sera en tout cas sensible à une relation passionnelle et conflictuelle, à un rapport de force subtil où la sincérité et la violence du sentiment n'excluent pas le jeu des intérêts.

11/2003

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Critique littéraire

Correspondance 1928-1968

En 1928, un autodidacte de 28 ans adresse à La NRF le manuscrit d'un roman, Zig-Zag. L'auteur, abandonné par son père, a couru les rues d'une très vieille ville du Midi pour y épier la vie et l'amour, a perdu sa mère à 12 ans et a dû faire toutes sortes de petits métiers pour survivre. Il est passé aussi par le syndicalisme, le Parti communiste et vient de faire son entrée à Monde, hebdomadaire de gauche dirigé par Henri Barbusse... "Considérez-vous comme accueilli à la NRF", lui répond d'emblée Jean Paulhan. Il est vrai que Jean Paulhan et Marc Bernard sont nés à Nîmes à seize ans de distance : 1884 et 1900. Le premier, dès 12 ans, a été emmené vers Paris par son père, bibliothécaire et philosophe, et ne retrouve le Gard de son enfance que de loin en loin. Le second est presque prisonnier de sa ville natale, vers où les difficultés matérielles, les contraintes de l'Histoire, mais aussi le goût de la vie simple le font toujours revenir : même après ses prix Interallié en 1934 (Anny), Goncourt en 1942 (Pareils à des enfants), Marc Bernard garde en ligne de mire les Nîmois, dont il observe les ambitions et les illusions (Les Exilés, 1939 ; La Cendre, 1949 ; Une journée toute simple, 1950). A Paulhan qui lui avoue "Je donnerais cher pour qu'il y ait beaucoup de révolutionnaires comme toi", il ne cache guère certaines conversions radicales : "Je crois qu'il faut en finir avec ce chantage sentimental sur la Russie. Il ne leur reste plus qu'à accumuler toutes les saloperies possibles et imaginables pour dire ensuite : si vous publiez la moindre ligne contre nous, vous attaquez la révolution". Passent Romain Roland, Henri Calet, Jean Blanzat, Jacques Chardonne, Gaston Gallimard... Viennent Madrid et Barcelone dans les années trente, puis la Seconde Guerre mondiale, pendant laquelle les errements de Bernard sont patiemment raisonnés par Paulhan. Avec sa "bien-aimée" Else, juive autrichienne, Marc Bernard doit se cacher en Limousin, où il se lie avec le photographe Izis : les portraits que celui-ci réalise en 1945 figurent dans ce livre (grâce à son fils, Manuel Bidermanas). "Mon petit Marc", "Mon petit Jean" : c'est ainsi que les deux écrivains s'interpellent encore à 84 ans et 68 huit ans passés. Le plus âgé n'a jamais renoncé à être le conseiller littéraire de l'autre, qui, de son côté, l'a toujours lu avec attention : "C'est terrible, ces grands sujets, écrit Jean Paulhan en janvier 1965. Il me semble que les gens modestes (comme nous) devraient se demander, avant de se lancer : "Mais moi, qu'est-ce que je puis apporter de différent, que je sois seul à dire?" et n'en pas démordre". Toutes leurs lettres n'ont pas été retrouvées, mais les 461 présentées ici montrent la courbe de leur amitié : une amitié différente, et qu'ils ont été les seuls à dire ainsi.

11/2013

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Humour

Quelques enfants. Edition revue et augmentée

Ces dessins sont extraits de plusieurs albums : Rien n'est simple (1962), Tout se complique (1963), Sauve qui peut (1964), La grande panique (1966, 1994), Des hauts et des bas (1970), Face à face (1972), Un léger décalage (1977), Luxe, calme et volupté (1987), Insondables mystères (1993) et Grands rêves (1997).

11/2021

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Beaux arts

Lettres américaines. 1927-1947

Entrée dans la collection.Un peintre de notoriété mondiale.27 lettres inédites.

11/2017

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Beaux arts

Christo, Femmes 1962-1968

Cet ouvrage est publié à l'occasion de l'exposition Christo. Femmes 1962-1968, présentée au musée YVES SAINT LAURENT marrakech, du 23 mars au 2 juin 2019.

03/2019

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Régionalisme

Lyon paysage. Confluences de ma jeunesse 1947-1968

Chacun a des souvenirs liés au cadre de sa jeunesse. Et c'est de Lyon que Bernard Pailhès est l'enfant, le gone. C'est du quartier de la Croix-Rousse, des traboules, des places et des bouchons qu'il nous parle, où il a grandi dans les années d'après-guerre, jusqu'en 1968. Son parcours d'urbaniste, au Havre, Nantes, Rennes, Lille, Toulouse, Strasbourg, ou Paris, ne l'a jamais amené à exercer son métier dans sa ville. Mais déjà, tout au long de son enfance et de sa jeunesse, il cherche à l'apprécier, à savoir pourquoi il l'aime et même à la critiquer. C'est par sa mémoire, vive et colorée, qu'il témoigne ici de son bonheur d'être partie prenante d'un lieu unique qui en est d'autant mieux partageable ; de décrire ses rues, ses places, ses cafés et ses librairies - et d'en donner sa perception. Pour chacun sans doute elle sera quelque peu différente... Lyon, c'est aussi pour lui le moment de "rencontrer" les poètes comme Eluard, Breton, Michaux, ou Blaise Cendrars, et les grands compositeurs de musique. Bernard Pailhès tente de déceler quelle était la forme de la ville. Et aujourd'hui encore de s'en souvenir.

01/2018

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BD jeunesse

Snoopy et les Peanuts : 1967-1968

Si la figure de l'as de l'aviation de la Première Guerre mondiale est au premier plan dans ce volume, Snoopv trouve encore le temps de se faire passer pour un champion de bras de fer, un patineur artistique, un vautour ou encore un "chien du Cheshire". Au fait, saviez-vous qu'il y avait eu quelqu'un d'autre avant Charlie Brown ? Voici le secret enfin révélé... Les nouveaux venus, Franklin et José Peterson, sont aussi de la partie, aux côtés des incontournables Charlie et Sally Brown, de Linus, Lucy et Schroeder, sans oublier Violette qui fait la couverture de ce tome.

10/2010

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Pléiades

Théâtre complet

Le théâtre Ionesco est en définitive une mise en scène des figures de la rhétorique. Ses personnages vont de catachrèse en chiasme comme d'autres vont -dans un théâtre plus classique - de la passion extrême à la jalousie meurtrière. Il s'y recontait une histoire. Chez Ionesco, il n'y a pas de récit, il n'y a pas de conte qui se raconte, mais des figure figures sorties d'un Füssli. Ionesco va chercher dans ses cauchemars ces monstres qui tentent de penser l'inconcevabl l'inconcevable, monstres faits de morceaux de bêtes et de morceaux d'hommes qui, assemblés, mettent au jour une bien inquiétante étrangeté. C'est en se fondant sur la répétition qui, à se reprendre, démontre que le même est une tentative désespérée que le comique de Ionesco devient un pur tragique tragique. Le procédé est souvent subtil, qui consiste, par par glissements successifs mais imperceptibles, à passer du « comme » de la métaphore à l'être dont celle-ci n'évoquait qu'une figure possible. Certes Kafka est passé pa par là, et les bouleversements de l'histoire personnelle de Ionesco ont laissé des traces dans son imaginaire. Mais on n'a pas osé dire que ce théâtre procurait aussi une nouvelle ontologie, celle d'un homme dérisoire, pris dans les boues de la mort. Ce volume rassemble tout le théâtre de Ionesco ; il révèle de plus deux pièces inédites : La Nièce-épouse et Le Vicomte. On a voulu aussi procurer les notes des principales mises en scène qui retracent l'histoire de ces pièces.

01/1990

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Théâtre

THEATRE COMPLET

Quand on travaille chez Cosson, on est pris dans tout un réseau de sentiments qui débordent les limites d'un simple contrat d'emploi. Les Travaux et les Jours nous conduit dans l'exploration du territoire amoureux qui se constitue entre l'entreprise, ses employés et ses clients. Les amours ne sont pas nécessairement heureuses. Le territoire en question est parcouru de tensions et de conflits. Au point qu'il se disloque, à la fin, sous la poussée de forces contraires. Un nouveau paysage se découvre alors, sur les décombres du premier. A la renverse. Chaque samedi en prime time, mortellement atteinte d'un cancer de la peau, résultat d'un amour immodéré pour le soleil, la princesse Bénédicte de Bourbon-Beaugency est à l'écran et bouleverse les Français. Ce qui n'est pas sans conséquences sur le sort de Bronzex, leader du marché des produits solaires. Ni sur le destin de ses employés ; depuis les ouvrières sur les chaînes de remplissage des tubes et des flacons, en passant par les cadres, jusqu'au sommet de la hiérarchie.

09/2002

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Théâtre

Théâtre complet

Poète (Innocentines, Sur le ventre des veuves), romancier (Tamerlan des coeurs, Le Centenaire, Fugue à Waterloo), le mémorialiste d'Exobiographie est avant tout connu pour son théâtre. De Genousie, sa première grande pièce créée au TNP de Jean Vilar, aux Impromptus à loisir, qui continuent d'être interprétés dans les cours d'art dramatique et de faire le bonheur de nombreuses troupes d'amateurs, de Monsieur Klebs et Rozalie à Pour ses beaux yeux, sans oublier Du vent dans les branches de sassafras (Michel Simon y fit une entrée fracassante), La Baby-Sitter, Les Bons Bourgeois, Obaldia n'a cessé de nous divertir tout en dénonçant les turpitudes des temps présents au moyen des armes conjuguées de la poésie et de l'humour. Est-ce ce "rire libérateur" qui lui vaut de franchir toutes les frontières ? Son oeuvre théâtrale est réunie ici dans sa totalité.

10/2011

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Théâtre

Théâtre complet

La réputation flatteuse du dramaturge Gresset repose essentiellement sur une comédie annonçant Les Liaisons dangereuses, sur un drame préromantique qui présente une apologie du suicide, et sur un monologue burlesque retraçant la carrière pittoresque d'un perroquet élevé chez les visitandines de Nevers.

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Critique littéraire

Théâtre complet

Sept rois marchent sur Thèbes pendant que dans la ville on se prépare pour une guerre que l'on croit perdue d'avance (Les Sept contre Thèbes). Les cinquante filles de Danaos demandent refuge et protection au roi d'Argos (Les Suppliantes). Oreste venge son père Agamemnon, tué par sa mère Clytemnestre (L'Orestie)... Guerre, vengeance, coups du destin: tels sont les tourments que dépeignent les sept tragédies d'Eschyle qui sont parvenues jusqu'aujourd'hui. Celui qui est le plus ancien des tragiques que nous connaissions, pourtant, en avait écrit au moins quatre-vingts. Son théâtre est un tableau lucide des sentiments d'hommes que la fatalité met à l'épreuve. Rachetant la noirceur du coeur humain, la justice et la morale se révèlent ici, comme nulle part ailleurs, au fondement de la vie de la cité.

06/2014

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Théâtre - Pièces

Théâtre complet

Rédigé en à peine une décennie entre 1580 et 1589, le théâtre de Pierre Matthieu, d'Esther à La Guisiade en passant par Vasthi-Aman, résume, à son insu, toute l'évolution de la tragédie française, de la Renaissance jusqu'à l'âge classique.

06/2022

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Pléiades

Théâtre complet

Dans l'oeuvre dramatique de Sartre, bien et mal, volonté de résistance et esprit de résignation, héroïsme (réel ou joué) et lâcheté, victimes et bourreaux, idéalistes et réalistes dialoguent et s'opposent au fil de pièces qui empruntent à tous les genres sans en adopter aucun, voire en les détournant tous. Une grande diversité, donc, du moins en apparence : elle a pu masquer la profonde unité de l'oeuvre, qui est un théâtre de l'héroïsme et de sa démythification. Cette unité, il n'est pas certain que les spectateurs des "premières" aient eu le recul nécessaire pour la percevoir. L'édition qui paraît aujourd'hui permet d'en prendre conscience. Même si Huis clos ne cesse d'être représenté avec succès, le théâtre de Sartre est un théâtre d'auteur et de lecture. Réunies dans une édition complète, accompagnées de scènes et de tableaux inédits, de témoignages sur les créations, de déclarations de Sartre et de ses proches, ces pièces qui furent comme le miroir d'un siècle aujourd'hui achevé peuvent désormais échapper à leur époque et être considérées d'un oeil nouveau, pour ce qu'elles sont : une interrogation, comparable à celles des mythes, sur la liberté de l'homme soumis à des situations extrêmes qui peuvent être, et qui sont, sa condition dans tous les temps.

03/2005

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Théâtre

Théâtre complet

Le théâtre de Racine est conçu comme une machine infernale qui broie les êtres. Dans chaque pièce se joue le drame de la condition humaine qu'une vision tragique du monde place sous le signe du mal et de la douleur. De ce nouveau tragique, émergent deux figures superposées: la fatalité et la passion amoureuse.

01/2014

ActuaLitté

Théâtre

Théâtre complet

Maugré la comédie tout ça est vrai, noute maîtresse ; Car ils font semblant de faire semblant.

07/1964