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Terrorisme réactionnaire, Européisme impérialiste, Internationalisme communiste

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Sciences politiques

Terrorisme réactionnaire, Européisme impérialiste, Internationalisme communiste

La crise au Moyen-Orient a mis en action les trafiquants de peur. C'est la peur fabriquée par le terrorisme réactionnaire, cet instrument des bourgeoisies moyen-orientales devenu incontrôlable, qui n'a aucun scrupule à massacrer des travailleurs désarmés et à exciter le fanatisme et la haine raciale. Ainsi que les peurs agitées en retour en Europe et en Occident, aussi bien par le populisme xénophobe, pour des calculs électoraux de boutiquiers, que par l'européisme impérialiste, ravi de l'occasion d'expérimenter ses idéologies de masse : aussi bien celles de l'Europe Forteresse que les mythes revisités du choc des civilisations. Le sens commun, distillé par les journaux et les télévisions, change subitement. L'heure est aux tribuns et aux démagogues, aux intellectuels qui retournent facilement leur veste, au malin journaliste à la recherche d'opportunités éditoriales, et même au prêtre. Prenez des notes, c'est un exercice : c'est comme cela que monteront les mobilisations impérialistes de demain, quand il s'agira de mobiliser l'Europe pour sa défense, dans le choc entre les géants de l'impérialisme. Et pourtant, tout cela n'est pas inévitable. Il y a une alternative à la guerre, à la terreur, aux fanatismes, aux idéologies avec lesquelles on voudrait assujettir les consciences. Le prolétariat a la force colossale du nombre. En Afrique du Nord et au Moyen-Orient, du Maroc au Golfe, les salariés sont passés de 25 millions à presque 70 millions en trente-cinq ans : ils auraient la force de se libérer du poids de bourgeoisies corrompues et en échec. Et quelle puissance ils seraient, s'ils s'unissaient aux 200 millions de salariés d'Europe, aux 220 millions d'Inde, aux 350 millions de Chine, au prolétariat du monde entier ! Le prolétariat, puissance mondiale, contre les puissances du capital et de l'impérialisme : c'est la seule réponse à un monde de peur.

03/2015

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Actualité politique France

Communiste, révolutionnaire, internationaliste !

Nathalie Arthaud, porte-parole de Lutte ouvrière, est candidate aux présidentielles. Cette enseignante dA´Aubervilliers, revient ici sur les idées qui fondent sa révolte. Elle aborde les aberrations du monde actuel : lA´exploitation capitaliste, le sort réservé aux migrants, le saccage de lA´environnement, les méfaits de lA´impérialisme, le racisme et la misogynie, la pandémie de Covid-19 et son cortège dA´injustices. Elle dessine ce que pourrait être un autre monde, fondé sur une économie orienté vers la satisfaction de tous, et non vers la recherche du profit privé. Elle montre pourquoi le communisme, une société débarrassée des classes sociales, et lA´internationalisme, cet antidote aux replis nationaux et à la xénophobie, représentent lA´avenir. Nathalie Arthaud poursuit son combat : "Engagée à 18 ans, jA´ai gardé mes idéaux de jeunesse. JA´invite les jeunes dA´aujourdA´hui à ne pas brider leur révolte et à lutter à leur tour, avec lA´idée que le monde sera ce que nous en ferons" .

02/2022

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Sciences politiques

L'Europe dans les collisions mondiales

" Opposition prolétarienne à l'impérialisme européen et à l'impérialisme unitaire " : ce mot d'ordre contient trois indications stratégiques. D'abord, le contenu impérialiste de la construction européenne dont le véritable moteur réside dans la confrontation mondiale et dans la réaction à l'émergence de l'Asie et de la Chine en particulier. Ce présupposé théorique qualifie l'unité européenne en tant que scission impérialiste, c'est-à-dire qu'elle signifie que l'unification de l'Europe ne représente pas une atténuation des tensions entre les puissances, mais au contraire une élévation de la division et de l'affrontement sur le plan mondial. Si l'UE a supprimé la guerre et la violence entre les Etats à l'intérieur de ses frontières, ce sera pour projeter sa puissance à l'extérieur. Deuxièmement : l'opposition à l'impérialisme européen, c'est-à-dire à " l'ennemi qui est chez nous " dans le slogan des internationalistes en 1914, présuppose la lutte, non seulement contre l'Union européenne, mais aussi contre les enveloppes nationales utilisées par le capital pendant les siècles de l'ascension et de l'affirmation bourgeoise jusqu'au XXe siècle impérialiste. C'est d'ailleurs sous ces bannières nationales que l'Europe s'est détruite dans les deux guerres mondiales entre 1914 et 1945. Seul l'internationalisme communiste, avec l'assaut d'Octobre 1917, a su s'opposer à ces carnages. Enfin, le concept d'impérialisme unitaire contient l'opposition de classe à la domination mondiale du capital : le développement impérialiste a apporté avec lui une augmentation colossale du prolétariat mondial. Deux milliards de salariés : c'est la force de notre classe à l'échelle mondiale. Se saisir solidement du principe de l'internationalisme est donc une nécessité vitale, pour ne pas devenir la proie des idéologies empoisonnées du nationalisme, ni de la nouvelle réaction, à l'échelle continentale, de l'européisme impérialiste ou des mythes d'autres puissances.

02/2019

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Sciences politiques

Le socialisme et la guerre

Qui ne voudrait, une fois pour toutes, débarrasser l'humanité de la guerre ? Depuis toujours, les hommes rêvent de se libérer de ce fléau, mais la guerre a également eu, dans l'histoire, un rôle important. Il est impossible de nier que, aux carrefours de l'histoire, la voie du progrès humain soit souvent passée par des conflits militaires. La bourgeoisie française, par exemple, a dû défendre les conquêtes de sa révolution contre les assauts de la réaction européenne dans une série de guerres révolutionnaires. En battant les Prussiens à Valmy, l'armée révolutionnaire française a ouvert une brèche décisive dans le mur dressé par les vieilles classes féodales sur la voie de l'histoire. Les communistes ne sont pas pacifistes. Ils évaluent les guerres selon le rôle concret qu'elles ont tenu – ou qu'elles tiennent – sur le chemin très long et très accidenté que l'humanité a parcouru, et qui doit la conduire hors de la condition animale originelle dont elle est issue. Quant aux guerres de notre époque, les communistes nourrissent deux convictions. La première est que, étant donné leur contenu, elles n'ont plus aucun caractère progressiste. Quel que soit le prétexte qui les motive – presque toujours hautement "humanitaire" – le moteur ultime des guerres contemporaines est la concurrence que se livrent des colosses économico-financiers. Ceux-ci s'affrontent de façon permanente, par des moyens tantôt pacifiques, tantôt violents, pour se partager le monde. Les guerres d'aujourd'hui sont des guerres impérialistes. Quelle qu'en soit l'issue, quels qu'en soient le vainqueur et le vaincu, sur les tombes et les décombres que ces guerres laissent derrière elles, la lutte de concurrence reprend, plus âpre et virulente qu'avant, jusqu'à précipiter encore l'humanité dans le mas-sacre et la destruction. La deuxième conviction des communistes est que cette terrible spirale peut être brisée. Le prolétariat est par nature international. S'il réussit à faire valoir cette supériorité historique "naturelle", le prolétariat peut trouver précisément dans la guerre, la pire des catastrophes engendrées par le capitalisme, le passage pour imposer sa forme supérieure de société. La guerre impérialiste peut être transformée en une révolution communiste. La brève anthologie Le Socialisme et la guerre illustre ces deux convictions. Elle ne contient pas de textes théoriques, encore moins académiques : il s'agit d'écrits politiques à travers lesquels la bataille pour transformer une guerre impérialiste en révolution a été, pour la première fois, menée et remportée. Bien qu'elle ne recueille qu'une toute petite partie du matériel produit dans cette lutte gigantesque, cette anthologie couvre toute la période de son déroulement. Elle s'ouvre avec la dénonciation du caractère impérialiste de la guerre lorsqu'elle éclate en 1914, et se conclut avec les actes formels du gouvernement prolétarien russe. A peine celui-ci prend-il le pouvoir avec la révolution d'Octobre 1917 qu'il propose aux "gouvernements et aux peuples de tous les pays belligérants" la fin immédiate du massacre. Près d'un siècle s'est écoulé depuis, mais les caractères fondamentaux de la question "du socialisme et de la guerre" n'ont pas changé. Nous vivons, comme Lénine, dans l'époque historique de "guerres et de révolutions" qui marque le passage de l'impérialisme, stade suprême du capitalisme, au communisme. Mais depuis l'époque de Lénine, certes, beaucoup de choses ont changé. Il faut en tenir compte pour être à même d'en tirer les enseignements essentiels. A commencer par le terme "socialisme", qui figure dans le titre de l'anthologie, parce que Lénine l'emploie encore durant toute la durée de la guerre, et qui doit être remplacé par "communisme". C'est Lénine lui-même qui propose le changement, pour séparer, y compris dans leur appellation, les révolutionnaires de la multitude de soi-disant "socia-listes" qui avaient accepté ou même justifié le massacre de la Première Guerre mondiale. En deuxième lieu, la forme de l'impérialisme a changé. Le monde, écrivait Lénine, est partagé entre les ""potentats du capital", ou sous forme de colonies ou en enserrant les pays étrangers dans les filets de l'exploitation financière". Aujourd'hui, la forme coloniale a été définitivement supplantée par les "filets" financiers, sans que la substance de l'impérialisme n'ait été modifiée en quoi que ce soit. En troisième lieu, la Chine qui, dans ces écrits, figure comme objet du partage, est aujourd'hui protagoniste de la lutte, en tant que nouvelle puissance impérialiste. Avec son irrésistible ascension, elle se porte candidate au rôle de destructrice de l'ordre international actuel, un rôle qui fut celui de l'Allemagne, du Japon et des Etats-Unis au xxe siècle, avec les résultats tragiques que l'on sait. Une dernière observation. Lénine, en polémique contre ceux qui voulaient s'opposer à la guerre à travers le mot d'ordre des Etats-Unis d'Europe, soutenait que concrètement "les Etats-Unis d'Europe sont, en régime capitaliste, ou bien impossibles, ou bien réactionnaires". L'unique base réaliste pour une union entre Etats impérialistes européens aurait été la perspective d'une exploitation conjointe de l'Asie. Il s'agissait alors d'une hypothèse abstraite : l'"impossibilité" concrète prévalait, sous la forme du massacre impérialiste qui ravageait le Vieux Continent. Aujourd'hui, la rapide émergence de l'Asie a contraint les impérialistes européens à tenter de s'unir. La dynamique prévue par Lénine est en plein déroulement. Dans ses formes particulières et historiquement inédites, elle est déjà arrivée à l'unification fédérale du pouvoir monétaire. La deuxième moitié du jugement de Lénine devient fondamentale : le processus d'unification européenne, dans la mesure où il cesse d'être "impossible", devient "réactionnaire". C'est dans ce passage que réside, résumée, la continuité de la stratégie léniniste face au changement concret des conditions historiques de l'impérialisme. Le refus des "impossibles" Etats-Unis d'Europe conduisit Lénine au mot d'ordre de la transformation de la Première Guerre mondiale en révolution communiste internationale. La dénonciation du caractère réactionnaire du processus d'unification européenne est à la base de la tentative inédite d'enraciner dans le coeur de l'impérialisme européen une solide minorité internationaliste. Lénine trouva les hommes qui surent développer la stratégie révolutionnaire jusqu'à la victoire d'Octobre. La présente brochure s'adresse en particulier à ces jeunes qui veulent s'engager pour rendre tout aussi concrète et victorieuse la stratégie de l'opposition internationaliste à l'impérialisme européen.

02/2013

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Sciences politiques

Terrorisme contre impérialisme. Le nouveau combat du XXIe siècle

Au soir du 11 septembre 2001, le président George Bush déclare : " Nous sommes en guerre. L'Amérique est en guerre et le reste de la Communauté internationale avec. Mais, il reste à défier l'ennemi... " ...qui n'a pas tardé à se manifester à ciel ouvert. Al Qaïda prit position en face, revendiquant ainsi les attentats et se positionnant comme chef de file devant conduire le front du terrorisme dans ce combat du XXIe siècle. Ainsi, la guerre du terrorisme contre l'impérialisme est donc réelle ; elle se mène chaque jour comme nous le constatons et sur plusieurs fronts : armée américaine contre les insurgés en Irak, coalition internationale contre les talibans en Afghanistan, armée pakistanaise contre les talibans dans la vallée de Swat, Schebabs contre l'armée régulière en Somalie. Cette guerre, qui a déjà fait d'innombrables victimes et d'importants dégâts matériels, tire à sa 10e année et enregistre de nouveaux rebondissements. Le dernier en date étant la tentative d'Oumar Abdou Farouk, le Nigérian qui a tenté de faire exploser un avion au-dessus de la ville d'Atlanta aux USA, ce qui confirme l'analyse selon laquelle la guerre du terrorisme contre l'impérialisme est à coup sûr le conflit du XXIe siècle.

12/2010

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Sciences politiques

Grand Moyen-Orient. Crises et guerres de la nouvelle phase stratégique

Le conflit en Syrie s'enfonce dans l'affrontement entre la Russie et la Turquie, et l'écho des massacres de Paris ne s'est pas encore tu. Avec son fardeau de morts, le terrorisme réactionnaire a frappé une capitale qui s'est affirmée dans l'histoire comme l'intellect politique de l'Europe, mais qui a également mené, durant deux siècles, sa politique méditerranéenne en Afrique du Nord et au Proche-Orient, en concurrence ou en accord, au fil des décennies, avec l'empire britannique, l'empire russe, et les impérialismes italien, allemand et américain. D'autre part, les attentats de Paris sont un fragment de la déflagration au Moyen-Orient, où l'arme terroriste est monnaie courante dans la confrontation régionale. En plus de l'étude du développement capitaliste et des luttes politiques en Turquie, en Iran, au Pakistan et en Arabie saoudite, ce texte recueille le parcours d'analyse qui a accompagné, au cours de ces années, les événements des " printemps arabes " et leur échec dans la confrontation moyen-orientale. Il y a quatre ans, au moment du déclenchement de la crise en Libye, la prévision de ce qui serait arrivée ne fut pas ardue. Nous écrivions : " Au Moyen-Orient, il est presque de règle que les guerres civiles deviennent le point de départ de guerre entre les Etats. " Depuis, quatre conflits, en Libye, au Mali, en Syrie et au Yémen, ont confirmé cette loi de mouvement, réduisant en poussière la rhétorique démocratique qui avait accompagné ces bouleversements politiques. La guerre en Syrie marque la fin des équilibres de balance garantis par la puissance américaine au Moyen-Orient. La Russie refait son entrée dans la région, positionnée aux côté du régime d'Assad, et l'Europe revient à l'initiative politico-militaire, avec l'intervention militaire de la France et du Royaume-Uni, mais également des rôles pour l'Allemagne et l'Italie. En toile de fond, la mutation des liens énergétiques, tout comme celle de la balance globale, impliquent la Chine et l'Inde, et il est impensable qu'une nouvelle configuration régionale ne prenne pas en compte les deux géants asiatiques. Il y a un peu moins d'un an, nous avons écrit que la crise voyait à l'oeuvre les " trafiquants de peur ", celle fabriquée par le " terrorisme réactionnaire " et celle agitée en retour " aussi bien par le populisme xénophobe, pour des calculs électoraux de boutiquier, que par l'européisme impérialiste, ravi de l'occasion d'expérimenter ses idéologies de masse, aussi bien celles de l'Europe forteresse que les mythes revisités du choc des civilisations ". Nous ajoutons que, avec la progression de la crise, la défaite catastrophique de leurs théories et de leurs idéologies précédentes est devenue encore plus éclatante. L'internationalisme communiste est une nécessité. L'ordre scientifique de la théorie marxiste est sans égal.

02/2016

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Travail social

Fables réactionnaires

La fable est utilisée dans ce livre plutôt que comme un outil de subversion caché, dans sa capacité à éduquer tout en distrayant. Ce sont donc des expériences intellectuelles utilisant tout style existant, afin de révéler par l'exemple, l'ampleur de l'écroulement civilisationnel que nous vivons. Et, bien que la bête formant ces nouvelles valeurs soit blessée, c'est toute une génération qu'elle va briser dans son épectase narcissique.

09/2023

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Sciences politiques

Le Roman du terrorisme. Discours de la méthode terroriste

"Je ne sais pas grand-chose de mes ancêtres, sinon qu'ils remontent au début de l'humanité, dès que l'homme voulut posséder du pouvoir sur ses semblables et que la mort lui fit peur". Un acte terroriste ne se réduit pas au chaos qu'il provoque : il répond et s'articule, depuis la nuit des temps et sur tous les continents, autour de sept préceptes, sept piliers fondateurs. Dans ce livre, qui retrace l'histoire du terrorisme depuis sa naissance dans la Perse du XIe siècle jusqu'à aujourd'hui, Marc Trévidic décortique cette méthode d'action et de "pensée" en s'appuyant sur son expérience en tant que juge d'instruction au pôle antiterroriste.

01/2022

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Sciences politiques

1919 L'internationale communiste. 100 ans, 100 militants du parti mondial

Quels enseignements peut-on tirer de ces années héroïques et tragiques, de ces combats qui décidèrent du destin de la Révolution internationale commencée en 1917 en Russie ? Premièrement, cette tentative fut défaite, parce que l'assaut d'Octobre resta isolé après l'échec de la révolution en Allemagne. Grâce à la stratégie de Lénine et des bolcheviks, le prolétariat international avait mis fin, sur le front russe, à la boucherie industrialisée de la Première Guerre mondiale impérialiste ; privé de cette boussole, il fut livré, sans pouvoir réagir, au massacre démultiplié du second conflit mondial. Deuxièmement, après la nouvelle guerre mondiale et l'ignominie du partage impérialiste de Yalta, s'ensuivit un cycle colossal de développement capitaliste, dans les vieilles et les nouvelles régions du marché mondial. C'est précisément ce développement, avec l'irruption de l'Asie et de la Chine, qui est une démonstration éclatante de la justesse de la stratégie de Lénine, malgré la défaite des années 1920. D'un côté, deux milliards de salariés, de l'autre, une poignée de puissances impérialistes en lutte pour le partage des marchés ; le développement inégal conduit les vieilles puissances de l'ordre atlantique, l'Amérique et l'Europe, au déclin, et fait émerger de nouveaux concurrents en Asie, la Chine et l'Inde. C'est un développement gigantesque aux contradictions gigantesques. Le système des Etats de l'impérialisme n'est pas en mesure de maintenir l'ordre mondial ; les crises et la rupture de l'ordre seront la brèche pour la stratégie du prolétariat révolutionnaire, comme il y a environ cent ans dans l'assaut d'Octobre et dans l'épopée de l'Internationale. Troisièmement, la course contre la montre de 1919 enseigne que le parti-stratégie doit être construit et enraciné auparavant, durant les longues années de la contrerévolution. Reconstruire, homme par homme, une conscience internationaliste, enraciner un parti sur le modèle bolchevique au coeur de l'impérialisme européen : c'est la tâche inédite, c'est notre bataille à l'ordre du jour. C'est la leçon ultime de l'Internationale communiste.

11/2019

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Histoire des idées politiques

L’Héritage perdu du Parti Communiste Italien. Une histoire du communisme démocratique

C'était le parti communiste le plus puissant et aussi le plus original d'Europe occidentale. A la fin des années 1970, le Parti Communiste Italien représentait près d'un tiers des électeurs de la péninsule, il gérait de nombreuses villes et régions et exerçait son hégémonie sur le monde culturel. Il se distinguait par une participation politique massive et sans précédent de ses militants. Il faisait rêver la gauche européenne. Sa décision de se saborder alors qu'il demeurait une force politique majeure a désespéré des centaines de milliers de militants et a rendu la gauche italienne à jamais orpheline. Cet essai analyse les raisons d'une disparition qui continue d'interroger les historiens. Le "? communisme démocratique ? " inspiré par le marxisme singulier d'Antonio Gramsci a été élaboré par son emblématique secrétaire général Enrico Berlinguer (1922-1984), disparu avant d'être allé au bout de son projet. Mais son héritage doit encore parler à une gauche européenne en déshérence. Précurseur d'une écologie sociale, Berlinguer a été le premier à mettre l'accent sur la nécessité de construire une nouvelle alliance entre les exclus et le mouvement ouvrier traditionnel. C'est lui aussi qui mit en avant le rôle déterminant du mouvement des femmes sans lequel, disait-il, il ne peut y avoir de révolution. C'est bien cet "? héritage perdu ? " et les leçons que l'on peut en tirer pour aujourd'hui qui sont au centre de cet essai. Hugues Le Paige, né en 1946 à Bruxelles, est journaliste-réalisateur. Auteur de nombreux documentaires historiques, il a aussi publié des ouvrages consacrés à la gauche européenne. C'est un spécialiste de l'Italie où il a longtemps vécu et travaillé.

03/2024

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Philosophie

Essai sur la pensée réactionnaire

Prenant comme point de départ l'oeuvre méconnue de Joseph de Maistre (l'un des pères de la philosophie contre-révolutionnaire), Cioran mène dans cet essai une réflexion sur l'histoire, le pouvoir et la pensée politique. L'analyse qu'il fait des mouvements révolutionnaires, et des guerres et théocraties qui souhaitent les endiguer, reste, quarante ans plus tard, un apport précieux à nos débats actuels.

01/2015

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Sciences politiques

Deux siècles de rhétorique réactionnaire

Avec sa coutumière subtilité, Albert O. Hirschman dresse les contours de l'univers complexe et souvent trompeur du discours par lequel depuis deux siècles on a combattu les réformes politiques et sociales. Il tire ses exemples des penseurs et hommes politiques qui se sont opposés aux idées libérales de la Révolution française et à la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, puis à la démocratisation et au suffrage universel, enfin — au XXe siècle — à la création de l'Etat-providence. A chaque étape, trois grands arguments sont immanquablement invoqués. En premier lieu, la thèse de l'effet pervers : toute tentative de modifier l'ordre existant produit des effets strictement inverses au but recherché. Ensuite l'inanité : les programmes de changement politique et social sont incapables de modifier le statu quo en quoi que ce soit. La mise en péril enfin : les réformes sont à proscrire parce qu'elles compromettraient des acquis précieux et obtenus à grand-peine. Les trois thématiques se retrouvent dans l'oeuvre d'auteurs aussi divers que Burke, Maistre, Tocqueville, Spencer, Pareto, Le Bon, Stigler, Lampedusa, etc. Surprise ! vers la fin du livre, il est démontré comment les " hommes de progrès " usent souvent d'arguments en relation étroite, quoique indirecte, avec ceux de leurs adversaires. A l'intention de ceux qui aspirent à l'authentique dialogue qui caractérise une société vraiment démocratique, Albert O. Hirschman dénonce ces deux types de formes de pensée comme autant de mécanismes rendant tout débat impossible. Ce faisant, il offre une contribution inédite aux idées démocratiques. Comme le souligne Stanley Hoffmann, voici un livre " d'une intelligence admirable, original et provocateur, où se retrouvent l'agilité intellectuelle et l'engagement au service des idées de progrès que l'on connaît à Hirschman. [...] Le lecteur éprouve le sentiment de se trouver en présence d'un esprit brillant et d'un auteur au mieux de sa forme ".

04/1991

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Philosophie

L'impérialisme

Le premier livre d'Hannah Arendt, The Origins of Totalitarianism, publié en 1951, demeure encore aujourd'hui essentiel. Philosophe de la politique, H. Arendt se propose pourtant de montrer, à l'aide d'un matériel empirique rigoureux, de quelle manière le totalitarisme a pu naître dans le monde occidental. Etrangement, ce livre qui forme un tout n'avait pas été traduit dans son intégralité : seule la première partie (L'antisémitisme) et la troisième (Le totalitarisme) étaient jusqu'ici accessibles au public français. A une époque où le thème du totalitarisme semble plus que jamais devoir s'imposer dans le débat politique, il est pourtant indispensable de lire H. Arendt jusqu'au bout. Dans la deuxième partie que nous publions aujourd'hui, consacrée à L'impérialisme, H. Arendt rend compte cette fois de l'expansion de l'Etat-nation à la fin du 19e siècle. Dès cette époque, les impérialistes français, britannique ou allemand justifient au nom d'une théorie raciste dépourvue de toute nuance l'occupation de vastes territoires africains et, déjà, l'usage impitoyable de la terreur. Après la Première Guerre mondiale, d'autres bouleversements politiques surgirent qui portèrent en Occident même un coup sévère aux droits de l'homme, nombre de citoyens perdant, avec le déclin de l'Etat-nation, les droits dont ils bénéficiaient. La parution de ce texte donne enfin son entière cohérence à une oeuvre fondamentale.

10/1982

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Sciences politiques

Autobiographie 1890-1921. Parcours d'un militant internationaliste allemand : de la social-démocratie au Parti communiste

Le livre de Frölich nous offre un point de vue inhabituel sur les raisons pour lesquelles la révolution internationale, qui commence par une victoire en Russie, a été tragiquement battue en Allemagne. Pour résumer en une phrase la vérité qui filtre de presque toutes ces pages, on peut dire que les causes de la défaite résident dans l'absence du parti révolutionnaire et dans l'impossibilité de remédier à cette carence au moment où la crise révolutionnaire battait son plein. Il n'était pas nécessaire d'attendre ce livre pour le découvrir, mais les mémoires de Frölich apportent un nouvel éclairage aussi bien sur les causes que sur les aspects les plus concrets de cette vérité. La puissante social-démocratie allemande se déclare marxiste, mais en réalité, la pénétration du marxisme dans le mouvement ouvrier allemand est très superficielle. Les avant-gardes révolutionnaires ne l'ont pas assez assimilé pour aboutir à l'acquis fondamental auquel Lénine est parvenu en Russie : seul un parti de science et de stratégie est à la hauteur des guerres et des révolutions de l'époque impérialiste. Ces mémoires sont parsemés d'indices de la diffusion insuffisante du marxisme et du fait qu'il n'a pas été utilisé pour l'élaboration d'une stratégie révolutionnaire. Il faut apprendre la leçon des erreurs de la génération des révolutionnaires allemands dont Paul Frölich s'est fait le porte-parole à travers ses mémoires. C'est la meilleure manière de rendre hommage à l'ampleur du travail, de l'engagement, du sacrifice, de l'enthousiasme et de la passion révolutionnaire qu'ils nous restituent.

01/2012

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Sciences politiques

Le premier mai dans l'histoire du mouvement ouvrier

"Le Premier mai est né comme journée de lutte des prolétaires contre les capitalistes. Et ce, avant tout, dans ses origines historiques : le grand affrontement de classe qui se déroula à Chicago en mai 1886, réprimé, dans le paradis démocratique des Etats-Unis, par la république bourgeoise par excellence. Puis dans son développement, généralisé par la IIe Internationale en 1889 en tant que journée de lutte internationale pour la réduction " par voie légale " du temps de travail. A travers les décennies et les continents, le Premier mai est devenu une tradition de classe, construite, conquise et imposée par la lutte, au-delà des divisions nationales, ethniques ou religieuses. Le Premier mai témoigne de ce que la lutte pour l'émancipation de la classe ouvrière n'est pas un problème national, mais un problème social. Partout où le mode de production capitaliste a pénétré, c'est-à-dire aujourd'hui le monde entier, le prolétariat s'est développé et a inévitablement mené sa lutte. Le Premier mai est devenu une régularité politique de cette lutte internationale. Le livre de parti que nous présentons, enrichi de nouveaux matériaux pour la première édition française, en offre un échantillon toujours actuel. Le racisme est une vieille idéologie, simple et facile à populariser. Elle est utilisée depuis des siècles pour diviser les exploités. La bourgeoisie en a fait une large expérience, elle sait la présenter en toutes sortes de dosages, réactionnaires et démocratiques. Elle sait l'adapter pour les strates profondes du prolétariat et pour les strates propriétaires des salariés et de la petite bourgeoisie. Le Premier mai est lui aussi appelé à donner une réponse : la revendication politique, vis-à-vis de l'Etat, de l'accueil et de l'unité de classe pour tous les prolétaires, sans discrimination de nationalité ou citoyenneté, doit revenir parmi ses mots d'ordre. Il est crucial que le Premier mai continue de transmettre la pratique internationaliste au sein de la classe et devienne une tradition aussi pour les nouveaux travailleurs immigrés, qui continueront à alimenter les strates profondes du prolétariat métropolitain, mais ce n'est pas suffisant. L'internationalisme militant est le seul antidote pour ne pas finir à la remorque aussi bien des idéologies des populistes nationaux que de celles de l'européisme. L'enracinement du parti léniniste en Europe est la tâche à l'ordre du jour. Amener et reconstruire l'internationalisme dans le troisième millénaire est la bataille militante des communistes. C'est l'actualité du Premier mai rouge et prolétarien."

04/2019

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Contes et nouvelles

Moscou en 1940

Marcel et Jacqueline, militants communistes, partent à Moscou fin 1939. Ils veulent échapper aux arrestations des communistes en France et ne pas faire ce qu'ils appellent une guerre impérialiste. Arrivés à Moscou, ils retrouvent des communistes français déjà installés ainsi que beaucoup de communistes européens. Ils sont bien reçus par les Soviétiques et la vie en URSS leur convient. Là, ils attendent le retour à la paix, le triomphe du communisme et le bonheur.

02/2021

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Sociologie du travail

Démocratie de travail et internationalisme

Ce livre soulève des problèmes connus mais accentués par le coronavirus : critique du taylorisme, problèmes de santé-sécurité à repenser sur le principe du care pour absorber la demande, problèmes de gestion de la santé relégués au second plan dans les entreprises par la suppression des CHSCT (Comités Hygiène Santé Conditions de travail) en 2019 ; manque de démocratie au travail réduisant la capacité d'organisation des entreprises. L'isolement de chaque travailleur, le mépris des petits métiers soumis aux conditions de travail les plus pénibles et aux salaires les plus bas, soudain découverts comme essentiels, la désinvolture face aux "deuxièmes lignes" sont de véritables contre-sens pour l'organisation du travail collectif. Il faut relier ces problèmes de conception du travail à ceux d'une écologie qui maîtrise le dérèglement climatique et participe du même souci : le soin de la planète. Renforcer le syndicalisme à l'international ressort de la même exigence ; problème inéluctable mal abordé dans la réflexion politique. Ce souci est éloigné de celui de notre gouvernement. C'est moins une question de coût que d'esprit.

06/2021

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Littérature étrangère

Le communiste

Walter Ferranini, quarante-cinq ans, ancien cheminot venu de la base et qui a fait la guerre d'Espagne, homme intègre et austère, dont la seule raison d'être est le militantisme, vient d'être élu député sur une liste communiste. Coupé du contact vivant avec sa province, mal à l'aise parmi les grands dirigeants et les hommes d'appareil rompus aux habitudes de la capitale, il en viendra à entrer doublement en conflit avec la direction de son parti. Le P. C. intervient dans sa vie privée et tente, pour des raisons de bienséance, de la détourner de sa compagne. Passionné d'autre part de biologie autant que de marxisme, Ferranini publie dans la revue de Moravia (donc à l'extérieur du Parti) des réflexions sur le caractère selon lui à jamais aliénant (et non pas "libérateur") du travail. Pensée trop audacieuse qu'il sera sommé brutalement de renier, comme "révisionniste"... Le Communiste n'est ni un livre théorique, ni un pamphlet anticommuniste. Dans la lignée des grandes fresques de Tolstoï ou de Thomas Mann, il est un roman "historique" sur l'époque contemporaine.

06/1978

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BD tout public

Communistes !

Tout le monde n'a pas eu la chance d'avoir des parents communistes ! Dans les années 1970, Pascal grandit au sein d'une famille de militants communistes. Sensibilisé très tôt par ses parents à l'idée de justice sociale, il vit de l'intérieur tout ce qui fait l'essence de la lutte : les manifs, les distributions de tracts, les assemblées générales, le collage d'affiches sauvages, la fête, Pif et l'espoir des lendemains qui chantent. Le communisme, c'est tout cela, et bien plus encore ! De son regard naïf et innocent, il dresse ainsi un inventaire de ces obstinations, de ces rêves, de ce ridicule parfois, de ce dogmatisme souvent, mais aussi de cette réelle camaraderie, de cette générosité débordante et de cet enthousiasme aveugle, écrivant le récit d'une lutte aussi farouche que belle et joyeuse.

08/2018

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Sciences politiques

Le nouvel impérialisme

Les guerres d'Afghanistan et d'Irak ont obligé la gauche mondiale à élaborer de nouvelles manières d'analyser et de combattre l'impérialisme. Mais David Harvey montre dans ce livre que, outre cette dimension spectaculaire et violente, qui laisse à penser que la main invisible du marché a plus que jamais besoin d'un gant de fer, l'impérialisme procède de logiques qui déterminent aussi notre quotidien de manière plus diffuse. Ce que l'auteur appelle l'" accumulation par dépossession " consiste en une répétition nécessaire du processus d'accumulation primitive jadis observé par Marx : le capitalisme financier entraîne en effet la privatisation accélérée des biens communs (terres, forêts, eau, savoirs traditionnels...) et des services publics (énergie, logements, transports, santé...). David Harvey montre qu'en réalité l'impérialisme capitaliste procède de deux logiques, l'une économique, l'autre politique, qui s'articulent et s'affrontent pour développer des stratégies de domination dans le temps et dans l'espace. Quelles sont les relations entre les dépenses astronomiques du Pentagone et le déclin économique relatif des Etats-Unis ? Washington fait-il reposer de plus en plus son hégémonie mondiale sur le facteur militaire ? Comment l'Amérique compte-t-elle résister à la montée en puissance de l'Asie de l'Est et du Sud-Est ? L'occupation de l'Irak marque-t-elle une première étape de ce conflit planétaire ?.. Pour répondre à ces questions, l'auteur combine de façon originale une triple approche théorique, historique et conjoncturelle. II explique ainsi comment l'impérialisme reconfigure en permanence les liens entre expansion économique et domination territoriale ; il le situe dans la longue durée et le montre à l'oeuvre, sous nos yeux, en ce début du XXIe siècle.

10/2010

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Histoire mondiale

Les défis d'un nouvel internationalisme

En dépit des luttes des peuples du Sud, la situation y reste préoccupante. C'est pourquoi il est urgent de se demander si les solutions mises en oeuvre jusqu'à aujourd'hui sont adéquates, suffisantes, en particulier celles élaborées à partir des pays auxquels la situation actuelle profite le plus. L'aide internationale est-elle une réponse satisfaisante, durable, digne ?? Les populations vivant dans les périphéries et les marges du système ne se voient guère sortir de la pauvreté endémique dans un horizon raisonnable, même si les taux de croissance et les résultats, provisoirement positifs, atteints par quelques pays (qu'on dit émergents), ont pu laisser croire que le rattrapage de l'Occident riche et développé était possible... Le présent livre nous invite à interroger nos pratiques concrètes et nos politiques de solidarité internationale, car il est manifeste que les résultats ne sont pas à la hauteur des espérances. Après des décennies de travail aux côtés d'organisations partenaires et sur des enjeux sociaux fondamentaux, force est de constater que les avancées sont faibles, fragiles, aléatoires. Certes, l'histoire des progrès sociaux est parsemée de défaites, de reculs... Mais ce fait ne peut nous dispenser de nous interroger sur l'efficacité de nos actions.

10/2021

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Critique

Le Style réactionnaire. De Maurras à Houellebecq

En matière de littérature et de style, dit-on, les conservateurs révolutionnent et les révolutionnaires conservent. Les amis du peuple parlent le français de Richelieu, les amis de l'ordre jargonnent comme des Apaches. L'idée a la peau dure : remontant au moins à Stendhal, il n'est pas rare de la trouver sous la plume des réactionnaires d'aujourd'hui, chez Houellebecq, par exemple, qui fait dire à l'un de ses personnages que tous les grands stylistes sont des réactionnaires. La droite ferait passer le style avant toute chose. A preuve, Céline, dont il serait dès lors possible d'ignorer les idées antisémites et exterminatrices, ou du moins de les dissocier radicalement du style constitutif de sa grandeur. Or, Vincent Berthelier le montre, ce discours remplit historiquement une fonction politique. Il se solidifie après- guerre, chez des Hussards soucieux de minimiser l'engagement vichyste ou hitlérien de la droite littéraire et de réhabiliter leurs aînés en les présentant comme des stylistes. Plus largement, en étudiant un large corpus d'auteurs de droite et d'extrême droite, ce livre ambitieux voudrait repenser les rapports entre style, langue et politique. Il s'intéresse d'abord à la conception du style et de la langue défendue par certains écrivains, tout en proposant des analyses précises de leur écriture. A chaque étape, il s'agit d'explorer la problématique du style à partir des enjeux idéologiques du moment : dans l'entre-deux-guerres (Maurras, les puristes, Bernanos, Jouhandeau), dans la période de l'essor du fascisme et de la Libération (Aymé, Morand, Chardonne), enfin des années 1970 à nos jours, dans la période où s'élabore une nouvelle pensée réactionnaire (Cioran, Millet, Camus, Houellebecq).

08/2022

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Littérature française

Terrorisme survolté

Un regard va changer la face du monde : celui de Jemal, dix ans, pour Mustapha, censé le sacrifier dans un attentat abominable. La conscience soudaine de ce terroriste vis-à-vis de la violence et le concours involontaire d'un des enfants sur-intelligent de l'équipe de Jean-Pierre vont générer un terrible bouleversement mondial. Un terrorisme d'un genre nouveau va voir le jour. Cette histoire mêlée de rebondissements et d'un soupçon d'anticipation met en scène de nombreux personnages connus du monde politique et économique, avec un esprit humoristique, voire satirique. Ce troisième volet de la saga de Fabrice Viné, composée de "Pour les yeux d'un homme" et de "La Conscience d'une fin", reprend les personnages et notamment les enfants surdoués créés il y a une trentaine d'année par Jean-Pierre, biologiste de génie, pour des besoins humanitaires. Après maints bouleversements, trahisons, maladies, ils ont créé une petite communauté au sein du département des Vosges. Les enfants, malgré leurs particularités, vont aussi pouvoir connaître l'amour.

02/2017

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Géographie humaine

Démographie et migrations dans le changement d'époque

Depuis des décennies, dès leurs premiers signes, la crise démographique et l'irruption de l'immigration ont fait partie de notre bataille théorique et politique communiste. La crise démographique s'est enfoncée exactement comme prévu à l'époque : le nombre d'enfants par femme est en dessous du seuil de renouvellement des générations depuis des décennies [en Italie], le nombre de femmes en âge de procréer a baissé et le " vide " de population se mesure actuellement en centaines de milliers d'individus qui manqueront dans les tranches d'âge actif. On constate l'existence d'une véritable loi de la population de la maturité impérialiste. L'autre face du déclin démographique dans les sociétés mûres est le recours au renfort migratoire ; d'ailleurs, c'est le développement mondial du capital lui-même qui a entraîné l'exode rural dans le monde entier, déversant tous les ans dans les villes des dizaines de millions de migrants. Une fraction – peut-être un dixième ou un vingtième – de ce flux gigantesque sert à compenser le déficit démographique des vieilles puissances, surtout des Etats-Unis et de l'Europe. Le développement impérialiste des vieilles puissances ne peut pas se poursuivre sans pomper les jeunes forces de travail des régions en voie de développement, avec toutes les conséquences économiques, sociales et politiques que cela comporte. Alors que l'impact de l'immigration alimente les peurs des sociétés vieillissantes, l'agriculture, les services ainsi que l'industrie ne sont plus en mesure de tenir sans l'apport indispensable de la main-d'oeuvre immigrée. Si la logique malhonnête du parlementarisme pousse la démagogie d'une bonne partie de leur politique à poursuivre et attiser les peurs xénophobes et sécuritaires, désormais, dans les vieilles puissances de l'impérialisme, un nouvel aspect de la confrontation se manifeste : une véritable concurrence pour s'assurer les flux de migrants. Quant à notre politique communiste, il s'agit de s'armer de la théorie, de l'analyse et de l'organisation pour la bataille internationaliste, en défendant l'unité de classe contre toutes les discriminations sur la base de l'ethnie, de la religion ou de la nationalité. Ayant atteint la condition sénile et parasitaire de sa maturité, la société capitaliste n'est même plus en mesure de remplir la tâche primordiale de la reproduction de l'espèce humaine. Le développement impérialiste ronge les bases biologiques mêmes de la vie sociale. Peut-on trouver une meilleure démonstration de la nécessité historique d'une société supérieure, d'une société communiste ?

03/2024

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Géopolitique

La Chine est-elle impérialiste ?

A contre-courant des caricatures simplistes et parfois xénophobes véhiculées par les grands médias, cet ouvrage propose d'une part d'expliquer pourquoi les Etats-Unis redoutent la montée en puissance de la Chine et d'autre part de comprendre les forces et faiblesses ainsi que les défis auxquels fait face le géant chinois. A la fois concurrent et partenaire commercial indispensable, la Chine participe au capitalisme mondialisé tout en planifiant les secteurs clés de sa production. Loin de l'image d'un empire prêt à asservir le monde, elle poursuit un modèle de développement singulier et souvent mal compris, marqué par de profondes contradictions et radicalement différent du modèle américain.

02/2023

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Sciences politiques

Le discours communiste

Louis Althusser, Georges Marchais, "red" peasants in Brittany and 400 000 other Frenchmen have more in common than their Communist Party card : a similar discourse on the world. The book describes the main features of their discourse, using a structural linguistic approach, and raises questions about its nature : is it a dominant ideology, or a set of revolutionary ideas ?

01/1977

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Littérature française

Terroriste

Etre le frère d'un terroriste n'est pas un sort enviable, Ahmed va le découvrir. Mohamed, qui vient de commettre un assassinat au nom de l'Islam, lui demande de l'aider à fuir. Les liens du sang seront plus forts que la réprobation et Ahmed va se compromettre en lui portant secours. Pour ce jeune homme sans histoire, les événements vont prendre un tournant inattendu. Mohamed, qui ne veut pas l'entraîner dans une cavale qui risque de mal finir, l'abandonne au bord d'une route forestière et prend la fuite à bord de sa voiture. Désemparé, Ahmed finit par atteindre une maison isolée où il fait la rencontre de Jean Maurin, un vieil homme qui lui réserve un accueil assez étonnant. Sa photo a été diffusée à la télévision et il est reconnu immédiatement. Mais au lieu d'appeler la police lorsqu'il en a l'occasion, Jean, qui l'a écouté avec bienveillance, lui propose une aide inattendue. Au fil des jours, la situation se décante et une issue semble se profiler. Mais il y aura aussi un prix à payer.

05/2018

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Littérature étrangère

Terroriste

Ce roman, qui se situe dans la lignée des textes consécutifs au 11 septembre 2001, déploie un troublant suspense. L'action se passe à New Prospect, une localité pauvre, proche de l'opulente Manhattan, mais comparable à nos banlieues récemment embrasées. Il y a d'abord Ahmad Mulloy, un jeune lycéen doué, fils d'une Américano-Irlandaise et abandonné par son père égyptien. Ecœuré par la soif de consommation qui asservit le pays à une réalité illusoire et déshumanisée, Ahmad se détourne de ses congénères et devient un islamiste fanatique sous l'emprise de l'imam local. Celui-ci le convainc d'interrompre ses études pour conduire des camions. Il y a Jack Levy, le juif athée, conseiller d'orientation qui repère trop tard le garçon et supplie sa mère de l'éloigner de la mosquée, de l'inciter à s'inscrire à l'université. Il y a Charlie Chehab, l'énigmatique marchand de meubles libanais qui embauche Ahmad, le prend sous son aile pour mieux le manipuler. Les fils de l'intrigue se resserrent : quel sera le choix d'Ahmad ? Il fallait un Updike, avec sa misanthropie et son dégoût de notre époque, pour livrer un portrait aussi juste de l'Amérique désemparée face à l'islam fondamentaliste.

03/2008

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Histoire internationale

Les alliés et camarades de Messali Hadj. La Gauche socialiste, la Fédération de l'Education nationale, le Parti communiste internationaliste

En 1926, le PCF crée l'Etoile nord-africaine (ENA) et désigne Messali Hadji, un jeune tlemcénien formé à l'école du communisme par Hadj Ali Abdelkader, membre du comité central et de la commission coloniale du PCF. Messali construit l'Etoile, dont tous les membres sont affiliés à la CGTU, sur le modèle communiste. Après son discours de Bruxelles en février 1927, où il réclame l'indépendance de l'Algérie, le PCF se sépare de lui. Messali se rapproche alors de la Gauche socialiste, des trotskistes, des anarchistes, des syndicalistes révolutionnaires, des intellectuels et démocrates anticolonialistes. L'ENA, membre du Front populaire, lutte avec ses Alliés dans tous les combats de la classe ouvrière contre l'exploitation capitaliste, l'impérialisme, le fascisme et l'antisémitisme. L'Etoile dissoute par le gouvernement Blum, le PPA lui succède en menant le même combat avec les organisations révolutionnaires alliées, jusqu'en 1939. Après la guerre, le Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD) qui succède au PPA renoue avec ses vieux amis. Leur soutien est plus affirmé quand Messali, déporté à Niort en 1952, adhère au cercle Zimmerwald qui se réclame de l'internationalisme prolétarien. Après 1954, les dirigeants de la Gauche socialiste, la Fédération de l'Education nationale, les trotskistes du PCI, la Révolution prolétarienne et les syndicalistes révolutionnaires (Rosmer, Monatte, Chéramy, Hébert) et des dizaines d'avocats, de journalistes, de parlementaires, d'anticolonialistes et écrivains (D. Guérin, A. Camus, A. Breton), dont nous traçons le parcours ont défendu dans des meetings et des comités la solution démocratique du problème algérien (la Table ronde) proposée par Messali et le combat du syndicat algérien indépendant, l'USTA. Tous considéraient que Messali avait construit des organisations dont l'idéologie n'était pas marxiste, mais la plus proche d'une politique prolétarienne authentique. Messali était leur camarade.

10/2017

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Droit

Communisme. L'avenir d'une espérance

Patrice Cohen-Séat est l'un des principaux dirigeants du Parti communiste français, codirecteur de la campagne présidentielle de Marie-George Buffet en 2007. Il revient ici sur l'échec de la gauche et la " berezina communiste " de 2007 qui pose la question de la place de son parti dans la société française. Il assume sans détour sa responsabilité. Mais surtout, il ouvre en grand l'analyse de la " crise historique de la gauche ". Qu'est-ce que " la gauche " ? D'où vient " la chute de l'ange communiste " ? Où va le Parti socialiste ? II pousse la réflexion sur les " points chauds " de l'histoire de la gauche et du communisme, et propose une critique de fond de notions comme égalitarisme, collectivisme, étatisme, internationalisme, révolution... II réexamine à cette lumière certaines questions politiques au cœur de l'actualité : l'assistanat, la fiscalité, la réduction du temps de travail, l'Europe, la mondialisation, les délocalisations, la dépénalisation de l'usage des drogues... Sa thèse est que le communisme s'est politiquement construit comme le contraire du capitalisme alors que la réalité, selon Marx lui-même, appelait à le dépasser en allant plus loin dans tous les domaines : liberté, égalité, efficacité, solidarité... II ouvre alors des pistes pour une nouvelle conception de cette espérance d'émancipation humaine qui a pris le nom de " communisme ". N'esquivant aucun tabou, il tente de définir les conditions nécessaires d'un tournant vital pour la gauche, et pour le Parti communiste, dont il remet tout en question.

09/2007