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THEOLOGIENS ET MYSTIQUES AU MOYEN AGE. La Poétique de Dieu, Vème-XVème siècles

Extraits

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Religion

THEOLOGIENS ET MYSTIQUES AU MOYEN AGE. La Poétique de Dieu, Vème-XVème siècles

Mille ans de littérature européenne, dans la seule langue commune, le latin, tel est le gigantesque massif dont ce livre veut donner l'idée, sans frontières ni barrières culturelles. Ce qu'a eu de plus beau la pensée médiévale, c'est sa réflexion sur Dieu, sur l'absolu, sur l'infini, telle que l'ont menée théologiens et mystiques à la suite de Saint Augustin. Elle conduira à Pascal. Passant de l'enseignement chrétien à la poétique du Saint-Esprit, de la beauté de l'amour aux divisions de la philosophie, de la rhétorique à la poésie religieuse, de la sagesse au nom de Dieu, de la douleur à la joie, à travers Anselme, Boèce, Bonaventure, Thomas d'Aquin, Maître Eckhart, les hymmes les plus célèbres, tel le Veni Creator, ce recueil d'extraits, qui est aussi un commentaire, un essai, une histoire, apporte l'essence de la sagesse médiévale.

07/1998

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Histoire internationale

L'Espagne au Moyen Age. Vème siècle - XVème siècle

Cet ouvrage brosse un vaste tableau de l'Espagne politique, économique et culturelle : mille ans d'une histoire complexe, fondamentale pour la compréhension des civilisations classique et moderne. L'Espagne - il serait plus exact de dire " les Espagnes " - a, en effet, subi des modifications territoriales et politiques considérables du Ve au XVe siècle. Les Wisigoths avaient réalisé à leur profit l'unité de l'Hispana en rassemblant les cinq provinces romaines en un royaume indépendant. L'invasion musulmane de 711 le fait éclater. La "Reconquête" chrétienne ne peut débuter, difficilement, que dans la première moitié du XIe siècle pour aboutir à l'installation des Couronnes de Castille et d'Aragon. La Grande Peste du XIVe siècle frappe plus durement l'Aragon. A la ruine économique s'ajoutent l'agitation paysanne et la guerre civile, mais dans les deux Couronnes s'achèvent la coexistence pacifique des chrétiens, des musulmans et des juifs, et les échanges culturels dont la richesse avait constitué la grande originalité des XIIe-XIIIe siècles. Lorsque Isabel la Catholique, épouse de Fernando d'Aragon, monte sur le trône de Castille en 1474, l'Hispana restaurée n'est encore qu'un rêve. Si les politiques extérieure et religieuse (Inquisition, expulsion des juifs et des musulmans refusant de se convertir) deviennent communes, chaque Couronne conserve sa politique coloniale : tandis que Fernando guerroie à Naples, Christophe Colomb donne le Nouveau Monde à Isabel.

10/2000

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Beaux arts

Le sacre de l'artiste. La création au Moyen-Âge XIVème-XVème siècle

Le jubilé de l'an 1300 sonne pour l'Europe occidental le glas de l'équilibre qu'a connu la société médiévale. Thomas d'Aquin vient de reconnaître, à côté du droit divin, l'existence d'un droit humain et d'affirmer que le pouvoir peut aussi relever du peuple : le destin des nations comme celui de l'individu va dès lors l'emporter sur d'autres considérations. Cet avènement d'une société civile modifie profondément les conditions de la création. De nouveaux commanditaires - aristocrates, souverains et bourgeois - conçoivent des programmes différents, font appel à des artistes novateurs et établissent avec eux des rapports d'égalité. le créateur est à présent un véritable partenaire, apprécié pour ses prouesses techniques, pour son imagination et non plus un exécutant. Il découvre un espace de liberté, se trouve assuré de vivre convenablement, voire de s'enrichir. le même mouvement bouleverse la hiérarchie des arts elle-même. Les souverains, de plus en plus portés sur le " monumental " font ainsi de la commande architecturale un instrument essentiel de leur politique. De leur côté, les riches bourgeois des villes, plus sensibles à l'intimité, assurent au peintre un succès qui ne se démentira plus ; il intervient partout, fournissant maquettes et cartons pour la broderie, l'émail, la gravure, la tapisserie, le vitrail. Alain Erlande-Brandenburg analyse ce tournant capital qui rompt avec les usages précédents (ils sont l'objet du premier volet de sa recherche : De pierre, d'or et de feu, 1999) et explore l'alchimie de la création au couchant de ce qu'il est convenu d'appeler le Moyen Age. L'œuvre d'art n'est plus réductible à une autre, et un créateur eut dès lors s'élever au chef-d'œuvre. le portrait des Arnolfini par Van Eyck en est un témoignage éclatant entre tous : l'artiste assiste au moment où un couple s'engage par serment dans le mariage ; non seulement il signe son œuvre, mais encore il se représente auprès des commanditaires : il est désormais un acteur à part entière de la société.

10/2000

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Histoire de France

LA NOBLESSE EN OCCIDENT. Vème-XVème siècle

Au Moyen Âge, la noblesse apparaît comme un groupe social aux facettes multiples qui comprend aussi bien le prince du sang, cousin du roi, que le pauvre hobereau rural menacé par la dérogeance ou le bourgeois parvenu achetant une lettre d'anoblissement... Les membres de cette aristocratie hétérogène n'en possèdent pas moins une identité commune qui se manifeste par une forte conscience généalogique reposant sur l'appartenance à une parentèle fondée par un ancêtre mythique. Ils prisent le métier des armes, embrassent des valeurs chevaleresques, exercent le pouvoir sous toutes ses formes (magistratures de l'Etat ou tribunaux seigneuriaux), détiennent la terre et se dotent d'un réseau de clientèle, recevant la foi et l'hommage de leurs gardes, de leurs guerriers et de leurs feudataires. Au fils des siècles, ces élites du sang, de la guerre et du pouvoir préservent leur prépondérance. Elles se renouvellent, toutefois, de façon constante : le déclassement ou l'extinction des vieilles maisons appellent des hommes nouveaux. L'immobilisme apparent d'une société hiérarchique ne saurait cacher toute sa fluidité et toutes les nuances de son évolution, au rythme de l'affaiblissement ou du renforcement des structures étatiques.

05/1999

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Sciences historiques

HABITER LA VILLE. XVème-XXème siècles

L'origine de la ville et son fonctionnement (XVe-XXe s.) font l'objet d'une réflexion interdisciplinaire et internationale. Les centres urbains se sont développés principalement par l'immigration. Cet ouvrage veut cerner les caractéristiques du quartier, les formes de la vie sociale et les changements socioprofessionnels en ville.

01/1985

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Histoire de France

MENTALITES MEDIEVALES. XIeme-XVeme siècle

Cet ouvrage s'efforce d'abord de cerner la notion de mentalités et d'en montrer la pertinence, à condition de renouveler la problématique. Il examine ensuite trois voies d'approche prometteuses des représentations collectives médiévales : le quantitatif, la linguistique appliquée, la sémiologie de l'image. Trois chapitres sont consacrés à des catégories maîtresses : l'espace, le temps, l'analogie. Sans ignorer les aspects unanimistes de la Chrétienté médiévale, ce livre prend acte des difficultés de l'histoire globale et de l'impossibilité de rebâtir la cathédrale. Des développements substantiels sont consacrés aux mentalités des différentes couches sociales, des chevaliers aux marchands. Ces analyses constituent des jalons sur une voie qui conduit à la définition d'objets de plus en plus restreints. La biographie apporte désormais une contribution précieuse à l'histoire des mentalités, des individus d'exception comme Gerbert et Abélard s'arrachant au poids des modèles. La prise en compte des choix positifs de la société médiévale ne peut dispenser de l'examen de ses refus. Les mentalités se déclinent aussi au négatif, dans la condition subordonnée des femmes, dans l'exclusion imposée aux juifs, dans la haine de l'étranger et dans la méfiance nourrie envers les pauvres et les marginaux.

10/1996

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Histoire de France

L'OCCIDENT AUX XIVEME ET XVEME SIECLES. Les Etats

En 1971, ce livre devait convaincre du poids du politique dans l'histoire. Cette démonstration n'est plus aujourd'hui nécessaire. Mais l'étude des structures et des mentalités politiques reste un champ encore largement ouvert à la recherche. Les Etats des XIVe et XVe siècles ont certes travaillé à accroître leurs ressources pour renforcer leur administration et leur armée. Leurs moyens étaient pourtant trop faibles encore. Un Etat solide ne pouvait naître que de l'accord d'un prince et d'un peuple. Le peuple cherchait la justice et la paix. Le prince devait le convaincre qu'il était assez fort pour les lui donner, et qu'il tenait à bon droit son pouvoir de Dieu. Autant et plus que la contrainte des institutions, la propagande du prince et les convictions des sujets assuraient la solidité de l'Etat.

05/1998

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Beaux arts

De pierre, d'or et de feu. La création artistique au Moyen Âge, IVème-XIIIème siècle

Notre ignorance quasi totale de l'identité des sculpteurs de Chartres, de l'architecte de la Sainte-Chapelle ou des enlumineurs des grands manuscrits à peintures n'est pas le fruit de lacunes documentaires, mais du faible intérêt porté par les hommes du Moyen Age à ceux que nous appelons les artistes. Plus exactement, ils estiment que le seul véritable créateur est le commanditaire, celui qui a voulu l'œuvre et l'a financée, et c'est lui que nomment les sources. Intellectuel (quand il est homme d'Eglise) ou bien détenteur de la puissance publique, il n'est pas un mécène qui permet à l'artiste de s'exprimer, mais un maître d'ouvrage qui trace un programme précis à l'intention du peintre, du sculpteur ou de l'architecte. De ceux-ci il n'attend qu'une seule chose : l'excellence manuelle dans l'exécution. Dans les derniers siècles de l'Antiquité, la création artistique se trouve entre les mains du pouvoir impérial, puis passe, sous les Mérovingiens et plus encore sous les Carolingiens, à celles des rois, enfin à celles des abbés et des évêques, avant de revenir - comme dans l'Allemagne ottonienne ou la France de Saint Louis - au roi. C'est seulement avec l'apparition, aux XIVe et XVe siècles, d'une société civile qui se détache peu à peu de l'Eglise et de la monarchie que la création s'affirme en tant que telle. Le mouvement est alors lancé : avec le Quattrocento italien puis la Renaissance, on assiste au véritable sacre de l'artiste. L'approche, très novatrice, d'Alain Erlande-Brandenburg enrichit la réflexion traditionnelle sur le jeu des styles ou des formes, elle affine la reconstitution (chronologique) des filiations et des influences ; elle s'inscrit dans la contingence, dans l'Histoire elle-même. Elle libère l'histoire de l'art de la froideur et de l'abstraction qui parfois la menacent et lui confère la vitalité du vécu humain.

05/1999

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Histoire internationale

LES EMPIRES NOMADES DE LA MONGOLIE AU DANUBE. Vème siècle avant JC-XVIème siècle

Gérard Chaliand a réussi une très précieuse synthèse de la lutte entre les nomades des steppes eurasiatiques et les sédentaires, une opposition qui, durant deux millénaires, a été le fondement essentiel des conflits du monde antique et médiéval entre le Ve siècle avant notre ère et le XVIe siècle. Issus d'un espace qui s'étend entre l'Ukraine et les confins de la Mandchourie, Scythes, Turcs, Huns, Avars, Magyars (Hongrois), Mongols, Mandchous, tous cavaliers-archers conquérants aux modes de combat communs, dont certains illustres, tels Attila, Gengis Khan ou Tamerlan, ont directement ou indirectement marqué l'histoire du monde. De la Chine à l'Occident, en passant par l'Iran, l'Inde, Byzance, la Russie, l'Europe danubienne, les nomades des steppes asiatiques ont été des perturbateurs, des prédateurs d'empires et aussi, après avoir été policés et convertis par les sédentaires, des créateurs d'empires prestigieux. La prééminence des nomades eurasiatiques ou de leurs héritiers est restée totale jusqu'aux XVe siècle. C'est la contre-offensive de la Russie, son expansion continue vers l'est et vers le sud à partir du XVIe siècle qui sonna la revanche des sédentaires, le déclin des nomades impériaux, encore qu'à l'extrême Est, les nomades mongols resteront jusqu'au XVIIIe siècle un danger pour l'empire chinois. Illustré par vingt-trois cartes, conçu comme un précis d'histoire des empires des steppes, cet ouvrage revêt un intérêt particulier à l'heure de l'explosion de l'ex-URSS.

10/1998

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Critique littéraire

Littérature et politique (XVIème-XXème siècle)

L'ouvrage s'attache à la présence dans la littérature française du XVIe au XXe siècle du discours politique, des idées politiques, mais aussi de l'idéologie et de l'engagement.

01/2001

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Sciences historiques

LA SORCIERE AU VILLAGE. XVème et XVIIIème siècles

" D'où date la sorcière ? Je dis sans hésiter : des temps du désespoir. " Consolatrice et révoltée pour Michelet, servante du diable pour la tradition démonologique, la sorcière fascine l'Occident depuis cinq siècles. C'est une autre approche qu'en propose Robert Muchembled, en replaçant la sorcellerie dans la culture traditionnelle. Acceptée au village, elle y a longtemps assuré, face aux malheurs des temps, une économie du surnaturel. Pourchassée, elle manifeste encore, contre elle, la cohésion du groupe. Exorcisée par les triomphes de la raison, peut-elle disparaître de nos campagnes ?

10/1991

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Critique littéraire

HISTOIRE DE LA LITTERATURE ESPAGNOLE. Tome 1, Moyen-Age, XVIème-XVIIème siècles

Fruit d'un travail d'équipe, cette Histoire de la littérature espagnole entend combler une lacune : aucune synthèse comparable n'a jamais été publiée en France sur le sujet. L'ouvrage traite exclusivement de la littérature péninsulaire de langue espagnole, selon un découpage en deux tomes qui comportent chacun une bibliographie raisonnée, une chronologie, un index des auteurs et un index des œuvres. Ni palmarès ni panthéon, cette histoire, qui se veut cohérente, est, comme il se doit, une construction. Si les interprétations proposées sont situées par rapport à un état des connaissances, les enchaînements opérés manifestent des choix : soit qu'on prenne acte du verdict des siècles, soit qu'on procède aux révisions jugées indispensables. Ce premier tome s'ouvre avec le Moyen Age, dont il présente les principaux monuments : le Poema de moi Cid, le Libro de buen amor, La Célestine, le romancero. Il les replace aussi au sein d'un vaste paysage : celui que dessine, au fil des siècles, l'épanouissement de la poésie épique et lyrique ; celui qui s'élargit à mesure que la prose conquiert de nouveaux territoires, jusqu'à l'apparition des premiers livres de chevalerie et des fictions sentimentales. Viennent ensuite les XVIè et XVIIè siècles : les deux Siècles d'or. On suivra le renouvellement de la poésie lyrique, de Garcilaso à Lope de Vega, de Herrera à Gongora, de Fray Luis de Leon à Quevedo. On verra aussi comment la prose de la Renaissance, sans s'interdire les explorations les plus hardies - il n'est que de citer les mystiques -, a imprimé un élan décisif au récit de fiction. Le Lazarillo de Tormès, les fables pastorales et les nouvelles mauresques précèdent ainsi Don Quichotte et l'avènement de la littérature picaresque : deux coups d'éclat qui marquent la naissance du roman moderne, sans qu'il faille méconnaître le parcours singulier d'un Quevedo ou d'un Gracian. On découvrira enfin, avec l'essor du théâtre, le triomphe d'une Comedia dont Lope de Vega, avec ses disciples, a su imposer la formule, avant que ne lui donne son second souffle la génération de Calderon.

11/1993

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Histoire de France

LA MUTATION DE L'AN MIL A-T-ELLE EU LIEU ? Servage et chevalerie Xème et XIème siècles

Nombre d'historiens (et parmi eux quelques illustres) demeurent soumis à un modèle - la " société féodale ". Comme tout modèle rigide, il les pousse à forcer le trait, à transformer les évolutions en ruptures (par exemple la France de l'an mil), à interpréter toute variation dans le style ou le volume de la documentation comme l'indicateur de bouleversements sociaux. La coupe est pleine quand on fait ressurgir le mythe des terreurs de l'an mil ! Contre la " révolution " prétendument survenue en ces temps, il faut revenir à la chronologie traditionnelle. La servitude antique a changé de visage dès le IXe siècle et la classe dominante a très longtemps conservé les mêmes valeurs, la chevalerie n'ayant pas surgi ex nihilo à l'aube du XIe siècle (Charlemagne n'était-il pas déjà " chevalier " ?). L'histoire des sociétés médiévales marche d'un pas lent et les évolutions l'emportent sur les mutations brusques. Mais l'auteur ne se borne pas à s'en prendre aux idées à la mode ; il multiplie les études de cas, s'attachant aux rites d'entrée et de sortie dans la servitude et la chevalerie, à leurs fonctions pratiques et aux idées qui les sous-tendent. Il montre aussi que coexistent une noblesse héritée et une énergie proprement chevaleresque : on retrouve en Charlemagne l'éclat d'une chevalerie royale et dans les récits de la paix de Dieu (989-1054) l'emprise des modèles de l'Ancien Testament.

07/1998

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Histoire internationale

HISTOIRE DES BALKANS. XIVème-XXème siècle

De la conquête des Balkans par les Ottomans aux derniers soubresauts de l'éclatement de la Yougoslavie, ce livre retrace l'histoire de cette région qui fut la poudrière de l'Europe et donne les clés pour comprendre les conflits qui s'y déroulent. Au fil des siècles, une mosaïque de peuples s'y sont mélangés ou opposés - Grecs, Serbes, Bulgares, Albanais, Valaques, Juifs, Turcs. Longtemps englobés dans l'Empire ottoman, les peuples balkaniques gardèrent pour la plupart leur religion et leur culture. Au cours du XIXe siècle, ils affirmèrent leur spécificité linguistique, historique et religieuse. Certains rêvèrent de Grande-Serbie, d'autres de Grande-Bulgarie, de Grande-Grèce, de Grande-Albanie, de Grande-Roumanie. Or chacune de ces constructions, réelles ou virtuelles, réunissait des populations dites minoritaires, qui, au XXe siècle, réclamèrent des droits culturels et politiques. En 1920, les recensements de Yougoslavie indiquaient dix-neuf groupes pour la Yougoslavie, onze pour la Roumanie montrant clairement l'impossibilité de l'Etat-nation... La Seconde Guerre mondiale aboutit à un morcellement extrême avant que Moscou ne reconstitue un empire pendant près d'un demi-siècle, sauf en Grèce. Mais depuis 1989 le mouvement inverse se produit, scandé par des guerres qui réactivent la mémoire des haines accumulées.

11/1999

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Poésie

Anthologie de la poésie persane, XIème-XXème siècle

L'Iran, vaincu au VIIe siècle par les conquérants arabes, trouve bientôt dans la poésie le moyen d'expression le plus approprié à son génie. Née il y a plus de mille ans, dans le Khorassan, province orientale de l'Iran, la poésie persane s'est développée sans interruption jusqu'à nos jours et, dès le XIe siècle, elle a étendu son influence hors du plateau iranien : aux Indes, jusqu'aux confins de la Chine, d'une part, en Asie Mineure d'autre part. Mariant les souvenirs des littératures préislamiques aux traditions musulmanes, elle constitue l'art le plus achevé de l'Iran islamique. Epique, lyrique, didactique, ample narration ou confidence secrète, légère ou grave, sous toutes ses formes, elle laisse paraître, avec une remarquable constance, une certaine façon de sentir le monde, qui est l'esprit d'un peuple. Associée à tous les moments de la vie, elle est aussi l'organe de la méditation philosophique : c'est dans le langage poétique que les Iraniens ont exprimé leurs idées les plus profondes. Cette poésie, durant des siècles, a enchanté les audiences des princes, comme elle a enflammé les auditoires des mystiques. Tout Iranien, s'il n'est pas poète, sait goûter les vers ; paradoxe significatif : les plus raffinés des poètes persans sont aussi les plus populaires. Beaucoup de morceaux traduits dans le présent volume sont dans toutes les bouches et dans tous les cours. Cette anthologie, dont les textes ont été classés par ordre chronologique, s'étend sur un peu plus d'un millénaire et présente les poètes les plus connus en Iran.

03/2003

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Moyen Age

Le Dieu du Moyen-Age

Le Dieu du Moyen Age Jacques Le Goff, l'un des meilleurs spécialistes du Moyen Age, livre son regard personnel sur le Dieu de l'Occident médiéval. Officiellement, ce Dieu était unique mais, dans les faits, l'était-il vraiment ? On découvre que les chrétiens de ces temps-là étaient, au jour le jour, polythéistes. Ils s'adressaient tantôt au Dieu Père, tantôt au Dieu Fils, tantôt au Dieu Esprit, et à la Vierge Marie. Jacques Le Goff traque les représentations de Dieu à travers les institutions politiques, l'art, la culture, la théologie, les dogmes, les pratiques et la vie quotidienne des hommes et femmes de la société médiévale. Au terme d'une enquête passionnante, menée avec Jean-Luc Pouthier, se révèle une véritable "histoire de Dieu" qui éclaire ce que l'Occident contemporain doit au christianisme médiéval. Jacques Le Goff (1924-2014) Historien, médiéviste de renommée internationale, directeur d'études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales. Il a notamment publié au Seuil Le Moyen Age expliqué en images (2013) et Faut-il vraiment découper l'histoire en tranches ? (2014).

10/2023

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Romans, témoignages & Co

La Voie du sabre. XVIème siècle, la fin du moyen âge japonais

Au printemps 1582, dans le Japon des grands seigneurs féodaux, la guerre règne depuis des dizaines d'années et le pays est à feu et à sang. Votre maître, Hideyoshi, "le singe", assiège le château de Fukutuma, au coeur des terres du clan Mori. Mais ses espions signalent la formation d'une grande armée de secours. Le grand général vous charge alors de la localiser et de revenir aussi vite que possible pour qu'il puisse aviser. Fixant votre grand sabre sur l'épaule, vous vous élancez aussitôt en territoire ennemi. Un samouraï contre toute une armée ! Mais c'est la voie du sabre.

11/2022

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Lycée

La poésie du Moyen Age au XVIIIe siècle

Une anthologie de poésies du moyen-âge au XVIIIème siècle, nouvel objet d'étude du programme de français dans le cadre du bac 2020. Une anthologie des poésies écrites par les plus grands poètes dont Marot, Villon, Ronsard, Joachim du Bellay, Louise Labé, La Fontaine, André Chénier...

08/2019

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Histoire de France

Portraits de femmes au Moyen Age (VIe-XVe siècles)

On imagine les femmes du Moyen Age comme des êtres entièrement soumis à l'autorité des hommes, pères, maris, prêtres. Pourtant, on rencontre régulièrement des femmes étonnantes, de toutes conditions, qui échappèrent à cette domination. Il en fut qui menèrent des vengeances terribles, ou qui luttèrent bec et ongles pour défendre leur droit ou celui de leurs enfants, n'hésitant guère à braver des adversaires capables de les broyer. Certaines traversèrent un océan en quête de mondes à explorer, ou levèrent des armées qu'elles dirigèrent d'une main de fer sur les champs de batailles. D'autres donnèrent de leur personne par simple compassion. On trouve aussi des malheureuses croupissant dans des prisons sordides, attendant que des hommes statuent sur leur sort... Elles étaient vikings, franques ou saxonnes. Elles vivaient en Norvège, en Normandie, en Angleterre, en Provence ou même au Groenland ! Elles se nommaient Marie, Juette, Chrodielde, Constance, Audr la très sage, Gerberge, Marion la Droiturière ou Huguette du Hamel. Elles étaient reines, nonnes ou sorcières. Leur sort fut heureux ou tragique. Mais toutes laissèrent, d'une manière ou d'une autre, volontairement ou non, leur empreinte dans la légende des siècles.

03/2019

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Histoire de France

Végèce et la culture militaire au Moyen âge. Ve-XVe siècles

L'image contemporaine du chef de guerre médiéval est celle d'un preux qui conduit ses chevaliers à bride abattue et combat à grands coups d'épée. Cette image, vraie pour un Robert d'Artois à la bataille de Mansourah (1250) ou pour les chevaliers français à Crécy (1343), est largement inexacte. Il y avait une culture militaire au Moyen Age autre que les récits des Chansons de geste. Cette culture passait par Végèce, auteur du De Re Militari, traité d'art militaire écrit à la fin du IVe siècle. Du Ve au XVe siècle, Végèce est l'oracle militaire de l'Occident, compilé, amalgamé aux ouvrages politiques, Végèce influence également la pensée religieuse et figure à ce titre dans la Somme théologique de Saint Thomas d'Aquin.

10/1998

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Sciences historiques

HISTOIRE URBAINE EN FRANCE (MOYEN-AGE-XXEME SIECLE). Guide bibliographique 1965-1996

Ce guide bibliographique de l'histoire urbaine en France est le fruit d'un travail collectif mené en plusieurs temps. Il réunit près de 3200 références du Moyen Age à nos jours. Partant d'une sélection de références parues dans Urban History Yearbook entre 1974 et 1996, une équipe d'historiens a recensé les ouvrages et les articles, parus depuis cette date en France et à l'étranger, qui prennent la ville française comme objet. Cette bibliographie ne prétend pas à l'exhaustivité mais a pour ambition de procurer un outil de travail qui mette en valeur l'objet urbain dans la production historique de ces trente dernières années. Le cadre de classement et les index des noms de personnes et de lieux mettent en valeur la richesse d'un champ de recherche qui s'est progressivement affirmé depuis les années soixante- dix ainsi que l'évolution des approches de la ville par les historiens au cours de cette période.

09/1998

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Histoire de France

Crime et chatiment au Moyen Age. Ve - XVe siècle

De la prison du Châtelet aux tavernes de province, des Coquillards à Gilles de Rais, Valérie Toureille explore l'immense variété des crimes et des délits, des lieux où ils sont commis et de leurs auteurs pour proposer un éclairage inédit sur la société médiévale. Loin de l'image d'un Moyen Age sombre et sanglant, où la violence serait omniprésente et où des juges inflexibles prôneraient la torture, le châtiment du crime dans les temps médiévaux a fort peu à voir avec notre vision contemporaine. Un acte ne devient "crime" que s'il tombe sous le coup de la justice et la dispersion des peines reflète une échelle de valeurs qui nous est aujourd'hui en partie étrangère. Le vol ou le faux-monnayage se voient ainsi parfois plus sévèrement punis que l'homicide ! Puisant dans de nombreuses sources - registres criminels, coutumiers et textes législatifs -, cette histoire nous plonge au coeur de la justice médiévale, entre vengeance, réparation et punition. D'abord prérogative royale, la justice passe progressivement sous l'autorité des seigneurs et de l'Eglise avec la dilution de l'autorité publique à partir du Xe siècle. Ce sera la grande entreprise des souverains de la fin du Moyen Age que de s'en réapproprier l'exercice et d'en faire l'un des éléments essentiels de l'Etat moderne. Lorsque le XVe siècle s'achève, tous les éléments du droit criminel français sont en place.

01/2013

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Histoire de France

La Vie au Moyen âge

Le Moyen Age est encore présent dans notre univers matériel et mental. Mais, sur son immense héritage, les mages convenues cachent souvent les faits authentiques. Ce livre ne se propose pas de raconter la suite des événements qui, des Mérovingiens à la Renaissance, ont créé l'Europe politique ; il s'adresse à ceux qui veulent découvrir et comprendre " l'homme médiéval " dans son environnement physique et psychologique, dans sa vie de tous les jours, dans ses affrontements, dans ses croyances et dans ses habitudes.

06/1982

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Histoire de France

La forêt au Moyen âge

Voici une histoire de la forêt médiévale, des forêts de France et des contrées voisines, du Ve au XVe siècle. Une histoire qui place en regard de forêts légendaires, les forêts réelles, celles de la chasse et de l'élevage, celles du bois de chauffage et des bois de charpente utilisés dans les habitations et les cathédrales, celles indispensables à une industrie où fours, forges, verreries, salines se multiplient. Une histoire qui rappelle comment, durant ce millénaire, les espaces cultivés s'étendent au détriment des forêts, dans quelle mesure les crises, conflits et épidémies accélèrent le processus ou le ralentissent, ou encore pourquoi il est nécessaire de créer des institutions chargées de gérer les espaces forestiers. Inédit en son genre, ce Tour des forêts est mené par des spécialistes de disciplines peu, voire pas représentées habituellement dans les ouvrages historiques (archéologie, palynologie, ou dendrochronologie), et met en forme des données à la pointe de la recherche. Spécialistes de littérature médiévale, linguistes, juristes, historiens des religions et des institutions, archéologues, spécialistes de la végétation ancienne, de la construction des cathédrales, du transport du bois, des mines, de la production de la chaux, de la poix, du sel, etc. ont oeuvré à donner le panorama le plus complet de la forêt médiévale et ainsi offrent un ensemble qui ne s'était encore jamais fait sur ce sujet. Grâce à cette somme foisonnante et richement illustrée, chacun pourra se faire une idée précise de l'évolution de "sa" forêt, celle qui lui est proche, qu'il parcourt parfois, et qui aujourd'hui fait pleinement partie de son quotidien.

10/2019

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Ouvrages généraux et thématiqu

La mort au Moyen-Âge

Jean-Pierre Deregnaucourt est docteur en histoire et civilisations médiévales de l'Université Charles de Gaulle LILLE III où il fut Maître de conférences avant d'être Directeur adjoint de l'Institut Universitaire de Formation des Maîtres Nord Pas de Calais et Direction du centre IUFM de Lille

07/2022

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Histoire de la philosophie

La philosophie au Moyen Age

En un volume sans égal, le meilleur guide pour comprendre la philosophie latine et médiévale. Parce que le Moyen Age a duré mille ans, il peut sembler difficile de ressaisir en totalité sa contribution à la pensée universelle. C'est pourtant la gageure que tient Serge-Thomas Bonino dans ce livre déjà considéré comme un classique. Avec rigueur et clarté, il présente ici au lecteur les théologiens et philosophes qui ont bâti la cathédrale du savoir médiéval et dont les traités n'ont cessé et ne cessent de conditionner les recherches de leurs successeurs. De Boèce à Nicolas de Cues, en passant par Anselme, Abélard, Thomas d'Aquin, Guillaume d'Occam... , chacun de ces géants est replacé dans son contexte culturel, avec un rappel de sa biographie intellectuelle, de son enseignement magistral, et une introduction à son oeuvre. Révélateur, passionnant, indispensable : un recueil inégalable, enfin réédité en format poche.

05/2022

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Sciences historiques

La ville au Moyen Age

Pour rendre compte de l'évolution du paysage urbain dans l'Occident médiéval, on a longtemps privilégié les phénomènes de nature strictement économique. Or paysages. pouvoirs et conflits sont indissociables. D'autres facteurs méritent donc un examen attentif, notamment les liens très puissants qu'entretiennent la formation. la permanence ou la dégradation des tissus urbains d'une part. et les structures politiques et sociales régissant la vie des hommes dans les cités d'autre part. Il ne s'ait pas seulement de se pencher sur les institutions gouvernementales ou administratives, mais de savoir qui. dans les faits, dirige la ville. Quels sont les groupes ou les catégories d'individus qui tiennent la cité en main ? Par quels moyens, avoués ou occultes, asseyent-ils leur pouvoir ? Jacques Heers brosse un tableau de la ville médiévale et de ceux qui la gouvernent. passant au crible leurs origines, leurs organisations sociales, les manières dont ils s'assemblent. se confortent ou s'opposent les uns les autres.

11/2010

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Histoire internationale

La guerre au Moyen âge

Aux yeux du public, la dimension guerrière du Moyen Age occidental est d'une évidence massive. Dans cette perspective largement partagée, l'espace médiéval, la société médiévale apparaissent dominés l'un par le château-fort, l'autre par le chevalier. La présente synthèse, visant à évoquer la guerre en tant que phénomène social et fait de mentalité à travers tout un millénaire, ne prétend pas remettre en cause cette vision mais la nuancer, la compléter. Elle s'interroge sur la profondeur de la rupture que les différentes vagues de " grandes invasions " ont entraînée dans le domaine militaire, soupèse les forces et les faiblesses des armées carolingiennes, rappelle le contexte guerrier qui a entouré et en grande partie conditionné la féodalité, examine les changements dans la conduite de la guerre qui ont accompagné et suscité la croissance de l'Etat. De ce survol ressort l'image d'un Moyen Age inventif, complexe et mobile, où s'exerça un art militaire moins fruste qu'on ne l'a parfois pensé. Les rapports entre guerre et christianisme font l'objet d'une attention particulière. Même si la conception chrétienne cautionna non seulement l'idée de guerre juste parce que nécessaire mais aussi l'idée de guerre sainte forgée dans l'exaltation de la lutte contre les forces du Mal, elle eut aussi le sens et le souci de la paix, ce qui devait aboutir chez plusieurs courants hétérodoxes aux notions clairement exprimées de pacifisme et de non-violence.

11/1999

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Histoire des mentalités

La femme au Moyen âge

Au Moyen Age, ce sont essentiellement des hommes, et particulièrement des clercs soucieux en principe d'éviter les contacts avec le sexe faible, qui parlent des femmes. Ces sources définissent un idéal sans indiquer en quoi consiste la réalité. Les documents s'intéressent, surtout pour le haut Moyen Age, à deux catégories de femmes, les moniales qui se sont consacrées à Dieu et les grandes dames qui manifestent des qualités viriles. Il faut attendre les derniers siècles de cette période pour qu'apparaissent vraiment des femmes de basse condition, en particulier dans les lettres de rémission. L'histoire de la femme au Moyen Age comporte de nombreuses spécificités et Jean Verdon ne manque pas ici de mettre en valeur une thématique riche, allant des invasions barbares aux grandes découvertes.

01/2024

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Histoire de la philosophie

La raison au Moyen Age

Ratio. Le Moyen Age, dit-on, n'aurait pas été l'âge de la raison mais de la foi, de l'autorité ou de la tradition. Mais c'est oublier qu'on en tira une logique, qu'elle donna sa forme au discours savant, qu'elle fut le ressort de la disputatio et que la théologie ne dédaigna pas de l'employer dans ses débats. Il est vrai, au prix d'un usage polysémique du mot dont il convient d'étudier les ramifications, la rationalité semblant pouvoir s'adapter aux différentes sortes de discours et, en quelque sorte, à leur fournir un style caractéristique. Le présent ouvrage s'attache à rendre compte de cette variété tout en restant attaché au principe de l'unité fonctionnelle de la ratio et pose la question : existe-t-il des savoirs assez sublimes, comme la théologie, ou assez humbles, comme les arts empiriques, pour échapper à l'emprise de la raison ?

12/2023