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Suzanne Liandrat-Guigues

Extraits

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Cinéma

Cinéma et sculpture. Un aspect de la modernité des années soixante

Ce livre se propose d'interroger le rapport entre sculpture et modernité cinématographique. La Jetée de Chris Marker, Une Femme mariée ou Le Mépris de Jean-Luc Godard, Shadows de John Cassavetes, Hiroshima mon amour ou L'Année dernière à Marienbad d'Alain Resnais, Sandra (Vaghe stelle dell'orsa) de Luchino Visconti, Voyage en Italie de Roberto Rossellini, Méditerranée de Jean-Daniel Pollet : pendant une dizaine d'années, entre 1954 et 1965 notamment, cette petite constellation de films réalisés par divers cinéastes de tout premier plan fait une place remarquable à la sculpture et, plus singulièrement encore, à la visite d'un musée. Dès lors, se fait jour une séquence fondée sur " l'universalité d'un problème " où la relation de la sculpture et du cinéma sert de révélateur et crée un événement relevant de l'histoire du cinéma. C'est dans ce tournant des années soixante que l'on voit émerger une certaine modernité du cinéma.

09/2002

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Cinéma

Paris 1900 de Nicole Vedrès (1947). Kaléidoscope des jours

Telle une machine à révéler les diverses facettes d'une époque, Paris 1900 (1947) de Nicole Vedrès fait défiler, pour notre plus grand plaisir, le Paris des fiacres, des manifestations ou des défilés militaires, la vie des petites gens ou des grands du monde mais aussi les catastrophes naturelles ou l'arrestation de la bande à Bonnot Partie à la recherche de films de fiction, de collections d'objets ou de bandes d'actualités, Nicole Vedrès, assistée d'Alain Resnais, mena une entreprise originale de montage qui, partant d'une observation inventive de menus détails pris dans des supports hétérogènes, agence des raccords insolites. Ce n'est donc pas la volonté documentaire qui prime ici, ni même le souci de faire une histoire de l'époque. Entrant dans la querelle du montage, impulsée après-guerre, qui oppose celui qui croit au monde et celui qui croit à l'image, Nicole Vedrès prend le parti de cette dernière. Il ne s'agit pas pour autant détre contre le monde mais de l'envisager hors des cadres dominants de la pensée, de même que les passés ranimés par le film sont à remonter, pour en dévoiler les possibles restés inaperçus ou non encore advenus. Qu'un tel élan créatif prenne naissance dans les années de la Libération n'est pas pour surprendre. Il a marqué nombre de réalisateurs qui rendent hommage à Nicole Vedrès ou qui simplement s'en inspirent pour conduire leur propre activité.

12/2018

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Cinéma

Alain Resnais. Liaisons secrètes, accords vagabonds

Photographe, monteur, documentariste, Alain Resnais signe tout d'abord de remarquables films sur l'art dont Les Statues meurent aussi avec Chris Marker. En 1955, Nuit et brouillard provoque un choc dont l'écho persiste toujours cinquante ans après. A l'orée des années soixante, ce furent trois longs métrages qui stupéfièrent le monde : Hiroshima mon amour (1959), L'Année dernière à Marienbad (1961), Muriel ou le temps d'un retour (1963). La diversité de son œuvre entre ses films " engagés " et les comédies récentes comme Pas sur la bouche (2003) lui accorde une place tout à fait particulière dans le paysage cinématographique. Ses goûts pour la littérature populaire et la bande dessinée, le théâtre et la peinture, la chanson, le surréalisme et la culture britannique, les chats... nourrissent son œuvre. Il choisit ses partenaires parmi les écrivains : Marguerite Duras, Alain Robbe-Grillet, Jean Cayrol, Jorge Semprun ; les musiciens : Giovanni Fusco, Krzysztof Penderecki, Miklos Rozsa ; les graphistes comme Gébé, Enki Bilal, Guy Pellaert. Il est fidèle à une troupe d'acteurs, premiers comme seconds rôles, que le spectateur prend plaisir à retrouver : Delphine Seyrig, inoubliable, Claude Rich, Gérard Depardieu, Sabine Azéma, André Dussollier, Pierre Arditi... Cet ouvrage est une invitation dans l'univers d'un artiste habité par un constant souci de la forme accompagné d'une hésitation devant l'impossibilité de toute certitude. La phrase de Clive (John Gielgud) à la fin de Providence résume cette attitude : " Car rien n'est écrit, n'est-ce pas ? " Il reste toujours quelque chose d'incompréhensible devant quoi tout principe, toute morale ou toute stratégie aussi soigneusement élaborés soient-ils, doivent s'incliner. Un entretien avec Alain Resnais complète cet ouvrage. Les auteurs y abordent avec le cinéaste ses promenades en vélo dans Paris, ses relations avec Nicole Vedrès, ses échanges avec André Bazin, son intérêt pour la série télévisuelle " Millennium " ; on y apprend quel a été le lieu de tournage de Providence ou comment le cinéaste a dialogué avec l'acteur japonais de Hiroshima mon amour via Tchekhov... ou encore comment il réalise aujourd'hui Private Fears in Public Places d'après la pièce du dramaturge britannique Alan Ayckbourn.

04/2006

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Romans de terroir

Le Milhar aux Guignes

Deux pépères, Sigo et Dudu, et une Tatie, la Marie, finissent leur vie dans un petit hameau oublié au cœur de l'Auvergne, où le progrès finit par les rattraper. Avec Julien, petit Parisien de 13 ans venu pour des vacances studieuses, ils se révèlent des pédagogues hors pair. En retour, Julien partage sa culture et leur donne un coup de main pour triompher des empêcheurs de vivre-en-rond.

05/2012

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Littérature française (poches)

Suzanne

Suzanne est ma grand-mère, ou la vôtre. Suzanne est un symbole. Du haut de ses 95 ans, elle en a des choses à dire. Toute une vie bien remplie, dans la guerre ou dans la paix, dans les deuils ou dans la joie. Bébé, petite fille, adolescente, jeune mariée, femme, mère et maintenant vieille dame, elle raconte à son petit-fils ses souvenirs, mais aussi son quotidien. Elle lui dit que jamais elle n'a dérogé à son principe "SQM", Sourire Quand Même. Et ce n'est pas toujours simple. Surtout ces derniers temps. Alors elle veut du champagne, pour trinquer au temps qui passe, et au temps qui reste. Sous la plume de Frédéric Pommier, entre rires et larmes, Suzanne devient une déclaration d'amour, une ode au respect, un plaidoyer pour faire de la vie une fête. SQM.

01/2020

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Littérature française

Suzanne

Marie Le Gwenn, jolie négociatrice en biens immobiliers, au volant de sa voiture blanche, longe la grève de la côte des légendes en Bretagne à la recherche de " l'oiseau rare ", la grosse affaire, son chiffre de l'année, une maison à vendre en bord de mer avec accès direct à la plage. En visitant l'une d'elles, libre depuis le décès accidentel de la propriétaire, une photo de femme en noir et blanc sur la table de chevet va faire basculer sa vie.

03/2019

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Littérature française (poches)

Suzanne

Il y a d'abord Nazaire, au regard gris, charbonnier à Laleu, banlieue ouvrière de La Rochelle. Un homme pur. Il y a Mariette, dite l'Andalouse, à cause de ses cheveux et de ses yeux noirs. Acharnée à détruire. Et Suzanne enfin, leur fille de quatre ans. Suzanne épouse Lucien, juste après la guerre. Elle a seize ans. Il l'appelle " Ma Suz ". Pour horizon, une pièce avec fenêtre au plafond couleur d'anthracite. Une petite chambre avec lucarne. Ils y élèvent le frère et la sœur de Suz et bientôt deux enfants. La misère. Lucien boit. La violence. Elle l'aime. Lui aussi, follement. " Suz, ma Suz... ", tout entière acharnée à construire.

01/1990

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Littérature érotique et sentim

Suzanne

Un homme et une femme à l'aube de leurs trente ans. Damien, un professeur déprimé, forcé de quitter son poste. Suzanne, une jeune femme qui, après des années d'errance, pose enfin ses bagages et décroche un travail stable. Un homme au bout du rouleau qui n'ose demander de l'aide et une femme indépendante qui cherche à se construire une identité. Damien et Suzanne sont à la croisée des chemins. Mais que peuvent-ils l'un pour l'autre ?

07/2019

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Littérature française (poches)

Moi Suzanne

Suzanne naît à Lyon en 1910. Derrière son sourire de Joconde, elle est rebelle, explosive, et moqueuse. La bagarre, ça ne lui fait pas peur, que ce soit contre Satan, son pensionnat, sa belle-famille, ou des poireaux qui sentent le pauvre. Qui pourrait lui en vouloir ? Sa mère ne s'en soucie guère, et lorsqu'elle croit rencontrer son prince charmant, elle se retrouve dans une ferme qui pue le crottin, ses beaux souliers maculés de boue. Mais Suzanne garde la tête haute, et soigne ses coups de bourdon en se brodant la vie luxueuse que le bon Dieu a oublié de lui octroyer. Libre et indépendante, elle se lance en quête du bonheur, dans une société qui n'admet pas que les femmes rêvent trop grand.

05/2019

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Littérature française

Suzanne Travolta

"J'avais pris la feuille et j'avais lu. Suzanne Travolta, 5399 Waverly. Et déjà en lisant ce nom-là je m'étais dit que quelque chose clochait".

03/2019

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Beaux arts

Suzanne Valadon

Juin 1894, au petit matin. Suzanne Valadon traverse Montmartre pour se rendre chez Edgar Vegas. Elle est venue lui montrer ses œuvres. Dans sa main, elle serre une lettre de recommandation écrite par le sculpteur Paul Bartholomé, un proche du peintre. C'est Zoé, la gouvernante, qui lui ouvre la porte. Valadon, trop intimidée pour bouger, reste près de l'entrée. De longues minutes s'écoulent. Enfin, Degas arrive. Sans un mot d'accueil, il s'assied et, les sourcils froncés, examine un à un les dessins que Valadon lui tend d'une main tremblante. Soudain, il se tourne vers elle et s'exclame : " Vous êtes des nôtres ! " Jusqu'alors, Valadon gagnait sa vie comme modèle. Issue d'un milieu modeste, elle dessinait depuis l'âge de huit ans. Recevoir l'accolade du Maître, être reconnue comme artiste, transforma sa vie. Sa carrière était lancée. Avec légèreté et poésie, Thérèse Diamand Rosinsky dépeint la vie de cette femme au destin hors du commun. Ses rencontres, ses aventures amoureuses et ses amitiés avec les plus grands artistes de l'époque - Renoir, Degas, Lautrec, Satie... -, sa quête artistique et sa volonté de fer font d'elle un personnage fascinant, emportée par le tourbillon de jouissance et de liberté qui caractérise Montmartre en ce début de XXe siècle.

01/2005

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Littérature française

Suzanne, désespérément

"Je sais qu'au commencement était le Verbe, c'est dans la Bible. Et donc si on prénomme un chien Suzanne, il y a plus de chances qu'il disparaisse, et qu'on le recherche désespérément." Où est passée Suzanne, la magnifique autant qu'attendrissante Boxer de Lucienne ? C'est l'enquête que vont mener les propriétaires de chiens d'un quartier en bordure de forêt. Ni origine, genre ou classe sociale ne lient les dix personnages qui nous promènent dans ce polar joyeux et rafraîchissant. En commun, ils n'ont que l'amour qu'ils portent à leur progéniture canine, et cet amour-là suffira à créer une communauté à laquelle le lecteur aura le sentiment d'appartenir.

06/2021

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Girls

Suzanne Prédit

Suzanne Prédit était avant tout une femme forte et courageuse. Tourmentée par les esprits des membres de sa famille disparus lors des explosions au port de Beyrouth de 2020, Madame Suzanne Prédit, célèbre voyante et écrivaine doit quitter le Liban pour venir vivre en France. Aux prises avec les journalistes et les télévisions du monde entier dès sa sortie du territoire libanais, Suzanne ira trouver refuge chez José Duquesnoy, le responsable de bar au Londix, à Arras. C'est à travers les yeux de son sauveur et de ses nombreux fans qui la soutiennent, que Suzanne trouvera la force de se relever de cette terrible tragédie qui bouleversa toute sa vie. Mais Suzanne a un rêve : ouvrir son cabinet de voyance français.

08/2021

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Monographies

Suzanne Valadon

Suzanne Valadon (1865-1938) est une artiste peintre française. Dans le quartier de Monmartre où elle habite avec sa mère, puis avec son fils, le futur peintre Maurice Utrillo, né en 1883, elle a la possibilité de s'initier à l'art. Son genre de beauté solide attire le regard des artistes et, devenue leur modèle, elle les observe en posant et apprend ainsi leurs techniques. Modèle et maîtresse de Toulouse-Lautrec, il lui attribue le prénom de Suzanne parce qu'elle pose nue pour des peintres âgés. Il lui conseille de montrer ses dessins à Edgar Degas. Celui-ci est enthousiaste, et Suzanne Valadon devient son élève et sa protégée. Elle finira par connaître le succès de son vivant et réussit à se mettre à l'abri des difficultés financières de sa jeunesse et à pourvoir aux besoins de son fils.

04/2023

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Beaux arts

Suzanne Valadon

Elle se roulait libre d'aimer et de peindre en un temps où seuls les hommes pouvaient prétendre à mener une rie de bohême. Qui était donc cette Suzanne Valadon, qui, au début du siècle, brave préjugés et interdits par amour de son art Au-delà de tout scandale, sa vérité à elle tenait en un seul mot : la peinture. De ce désir de vivre pleinement et sans entrave naquit en effet - et quel qu'en fût le prix à paver pour elle et ses proches - une oeuvre puissante et singulière trop méconnue aujourd'hui. Pourtant, il n'est pas de livre sur le Montmartre de la Belle Époque qui ne parle de " Suzanne la folle " de la " mauvaise mère " d'Utrillo le maudit. Les biographes de Toulouse-Lautrec ou d'Erik Satie évoquent la maîtresse du peintre ou du musicien. Mais, à ce jour, en dehors de quelques monographies, aucun ouvrage ne lui était entièrement consacré Suzanne Valadon n'existait qu'à travers les hommes de sa vie. La présente biographie romanesque vient réparer cet étrange oubli.

02/2004

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Cinéma

Trafic N° 106, été 2018

Jean-Paul Fargier, Mes 68 (et les leurs)Leslie Kaplan, Je n'ai rien vu au cinéma en Mai 68 Frédéric Sabouraud, Eclats de réel d'un film imaginaireSuzanne Liandrat-Guigues, Alain Resnais en 1968 : images du monde ou images de la penséeHarun Farocki, En sortant de l'école de cinémaJean-Louis Comolli, "Nuits sans jour et jours sans nuit" Judith Revault d'Allonnes, Les temps conjugués de Christian PetzoldChristian Petzold, Echelle H0Christa Blümlinger, Les études de Ruth Beckermann sur les strates du tempsLyang Kim, Cinéaste transfrontalierYsé Tran, Une histoire oubliéeJacques Aumont, Pour saluer André BazinHervé Gauville, L'arche de Noé, 3 Emmanuelle André, L'insecte magnifié au cinémaJacques Bontemps, Ophuls italien Nicole Vedrès, Les feuilles bougent

06/2018

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Littérature française (poches)

Journal de Suzanne

Elles avaient bien du charme, ces " amies d'Héloïse " qui valurent à Hélène de Monferrand le prix Goncourt du Premier Roman. Dans les lettres qu'elles s'écrivaient, toute leur vie passait. Et leur époque. Leurs amours " différentes " - dont elles parlaient sans baisser la voix ni les yeux - n'étaient plus avec elles un défi, une étrangeté, une anomalie, un cas, elles étaient l'amour même. L'amour, cette évidence. L'une d'elles, Suzanne, se donnait la mort au milieu du roman. C'est à elle que la romancière donne ici la parole. Du jour où elle se sait condamnée, Suzanne décide de tenir son journal et de rédiger ses souvenirs : pour Héloïse, la femme qu'elle a probablement le plus aimée, et pour elle-même. Avec une rare lucidité et sans complaisance, elle déroule le film d'une existence pendant laquelle elle a connu le désespoir, frôlé la mort, mais aussi donné et reçu beaucoup d'amour, passionnément aimé la vie et les plaisirs des sens.

04/2008

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Romans de terroir

La petite Suzanne

Par un concours de circonstances folles, Rosine est sur le point de perdre la garde de sa fille. Pour suppléer son mari blessé à la guerre, Joseph, et élever Pierre, deux ans, et Jeanne, trois mois, Rosine devient nourrice de Suzanne, pupille de l'Assistance publique. Mais l'enfant meurt prématurément, au grand désarroi de la famille qui en vient à un acte insensé : substituer Jeanne à Suzanne. Les années passent et la peur que l'inspection découvre l'imposture s'estompe... jusqu'au texte de loi du 19 juin 1923 qui régit l'adoption des mineurs. Un riche couple parisien, sans enfants, porte son choix sur Jeanne-Suzanne au grand désespoir de Rosine et de Joseph qui vont devoir se lancer dans une course à l'adoption de leur propre fille... au risque de la perdre à jamais.

09/2019

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Littérature française

Semaines de Suzanne

Susana, Suzy, Sue - bref : Suzanne. Pour donner une idée de ce personnage - pour s'en faire une -, sept écrivains se retrouvent pendant quelques semaines de l'automne 1990 à New Smyrna Beach, Floride. Ils disposent de son état civil : nom, date et lieu de naissance, profession des parents, taille et signes particuliers. Chacun ayant rendu compte d'un événement de sa vie, sept épisodes s'ensuivent, sept récits de témoins par ordre alphabétique.

05/1991

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Littérature française

Cahiers Suzanne Lilar

En 1983, s'est déroulé à Bruxelles un colloque sur Suzanne Lilar. Ce livre rassemble les communications de Jean Tordeur, Jacques de Decker, Annie Cohen-SolaI, Françoise MalIet-Joris, Elisabeth Badinter, Hector Bianciotti, André Delvaux et un texte d'Alain Bosquet. Jacques de Decker parle de La Confession anonyme. Il fait l'histoire de la genèse de ce livre et l'analyse. Jean Tordeur parle d'Une enfance gantoise et y voit la source des Moments merveilleux. Il montre comment l'auteur découvre le monde de l'être derrière les apparences. Annie Cohen-SolaI étudie A propos de Sartre et de l'amour. Dans cet essai, Suzanne Lilar a montré les contradictions de Sartre sur le problème de l'amour et de la chair, a cherché les raisons de son puritanisme, a trouvé dans l'ensemble de ses écrits un plaidoyer contre l'amour qui est peut-être une nostalgie de l'amour. Elle fait apparaître un Sartre platonicien (comme elle-même). Elisabeth Badinter, partagée entre son admiration pour Simone de Beauvoir et celle pour Suzanne Lilar, dit dans quel embarras l'a plongée le livre très critique de Suzanne Lilar Le Malentendu du Deuxième Sexe. Elle essaie de concilier ces deux points de vue si opposés. Hector Bianciotti dit qu'un de ses livres préférés est le Journal de l'analogiste. Son intervention, très personnelle, où il n'hésite pas à parler de lui-même et à évoquer des souvenirs d'enfance, montre la cosmologie de Suzanne Lilar et sa "mythologie paisible". Ces textes sont suivis de deux inédits de Suzanne Lilar, Journal en partie double et Les Moments merveilleux. Le Journal en partie double confronte, sur deux colonnes, ce qu'écrivait Suzanne Lilar en 1927 et ce qu'elle en pense en 1979. En 1927, elle a vingt-six ans, et c'est, essentiellement, le journal de son amour pour Albert. C'est une réflexion vécue sur l'amour, et Suzanne Lilar y apparaît comme une moraliste du couple. Les Moments merveilleux fait le recensement de la description des moments d'extase qui ouvrent le monde de l'essence ; ce peut être la vision de la mort, à Lourdes, ou une volupté de l'âme semblable à un orgasme, ou une expérience théâtrale, ou l'état poétique, ou la religion et ses moments mystiques.

05/1986

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Monographies

Suzanne Valadon. Révolte

Après le livre sur Berthe Morisot (2021), Pagine d'Arte accueille un nouveau texte d'Elisabetta Rasy, cette fois sur la vie et l'oeuvre de Suzanne Valadon. Au départ, tout oppose ces deux artistes. La première, née dans la familiarité des poètes et des artistes, a toujours été entourée et suivie par des maîtres qui ont su stimuler son talent ; Suzanne Valadon, au contraire, est née en province de père inconnu et dans une situation familiale d'extrême précarité. Enfant, sa mère l'emmène à Paris où le village de Montmartre promet du travail... et l'enfant qui refuse l'école deviendra modèle avant de passer de l'autre côté du chevalet : sa place est devenue rapidement celle du peintre. Habituée à défier l'ordre établi, Suzanne Valadon quitte son rôle de modèle et s'invente artiste, écartant des obstacles de tout genre. Mais sa persévérance lui permettra de connaître, encore en vie, la reconnaissance de son oeuvre, notamment de la part d'artistes comme Toulouse-Lautrec. Son fils unique, Maurice Utrillo, toujours soutenu dans son art et son talent par sa mère, deviendra à son tour un peintre reconnu. Entre difficultés et extravagances, comme le souligne bien Elisabetta Rasy dans son texte, Suzanne Valadon et Maurice Utrillo ont su créer leur place dans l'histoire de la peinture.

11/2022

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Littérature étrangère

Suzanne la pleureuse

Suzanne Rabin pleurniche, larmoie, sanglote le plus clair de son temps, sans raison apparente. "Emotionnellement instable" depuis la mort de son père survenue lorsqu'elle était adolescente, elle approche de la trentaine, mais n'arrive toujours pas à quitter sa mère et leur petite vie dans la banlieue de Tel-Aviv. Les choses changent brutalement lorsque son lointain cousin Naor s'installe chez les deux femmes, séduisant chacune à sa manière, et troublant définitivement le fragile équilibre de leur existence. De crises de larmes en moments d'angoisse, Suzanne se cherche dans le miroir du beau Naor, puis se fait elle-même le chroniqueur narquois de ses petits malheurs et grandes peines. Dans une succession de scènes hilarantes, son humour grinçant fait mouche, et révèle les personnages dans toute leur humanité. Mais Suzanne la pleureuse est aussi un roman initiatique qui relève le défi de traiter un sujet grave - une jeune femme enfermée dans ses difficultés existentielles - par une irrésistible drôlerie.

08/2001

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Poésie

Suzanne et maman

Attention ! N'entre pas ici qui veut. Ce petit opuscule est un bouquin à clés ! Rien que la couverture déjà. Il y en a quatre qui y sont dissimulées. Et puis pas que. Les poèmes en fourmillent. Et les associations libres - comme chez le psychanalyste - qu'on peut y dénicher. Une balade divertissante en toute liberté. Avec ce fil rouge toutefois, sentimental, ce dialogue, ininterrompu, surprenant, d'une maman et sa fille. Oh la curieuse maman et la drôle de fille ! A lire vraiment, toute affaire cessante. Des envolées lyriques très contrôlées, quelque chose presque de Madame de Sévigné et d'une fée coquette jolie qui pourrait s'appeler Clochette, Morgane, Diaprée ou Mélusine.

04/2024

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Autres collections (6 à 9 ans)

Suzanne Griotte Tome 2 : Suzanne Griotte et les métalimaces

Pour la première fois, la timide Adèle Nectar s'est fait des amies qui ne sont pas des limaces. De son côté, Suzanne Griotte découvre qu'être transformée en limace n'a pas que des inconvénients. Quand Adonis Fitness, un célèbre producteur, veut faire signer un contrat de rêve à Adèle et ses bestioles acrobates, Suzanne se méfie. Le gang de limaces est toutes antenne dehors pour protéger Adèle...

02/2024

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Revues de cinéma

Traffic Tome 119, automne 2021

J. Hoberman, "Une cage grouillant de cobayes" . Le film fondateur de la démocratie postmoderneKelly Reichardt, Funk superficiel - sur Manny FarberOlivier Cheval, La première vache du nouveau mondeSuzanne Liandrat-Guigues, Paysage avec rares pionniers et un Indien. La Dernière Piste de Kelly ReichardtRaymond Bellour, L'Indien, la femme. A propos de La Dernière PisteHervé Gauville, L'arche de No. , 16. Le Convoi sauvage de Richard C. SarafianDork Zabunyan, Amour, écologie et cinémaYsé Sorel, Démonter la CatastropheFernand Deligny, Notes sur un projet de film intitulé "Repères" Sylvie Lindeperg, Quand la justice elle-même devenait fiction... Hans Belting, C'est nous le lieu de l'imageErik Bullot, Spectateurs en quête d'un filmPaul Aymé, Reflets réfractairesJean-Charles Villata, Fraternité hawksienneHelmut Färber, Un film comme un autre, un film d'autrefois ou Ce qui a disparu avec le cinéma américainGünther Anders, Philosophie du film sonore

09/2021

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Cinéma

Trafic N° 103, automne 2017

Mathieu Macheret, Au pays des images noiresGaspard Nectoux, L'âge de Garrel. Notes contemporaines à L'Amant d'un jourJacques Bontemps, Partages du visible. A propos d'A discrétion de Cédric VenailSaad Chakali, A l'aube de Beyrouth. Quelques jours à l'ALBAEmmanuel Levaufre, M. Night Shyamalan : angoisse et ironieFrédéric Majour, "Nous" est un autre. Split de M. Night ShyamalanFernando Ganzo, After Men. Phénomènes et After Earth de M. Night ShyamalanFabienne Costa, Moyens de transport. Incassable de M. Night ShyamalanKent Jones, La marginalisation du cinémaJacques Aumont, Le temps boucléErik Bullot, Animal flickerPaolo Bertetto, L'intensité du cinémaSuzanne Liandrat-Guigues, Out 1 ou Le sens suspenduCristina Álvarez López, L'art de l'oxymore. Aimer, boire et chanter d'Alain ResnaisFrieda Grafe, Un braconnier. Jean Painlevé, 1902-1989Jean Painlevé, Les pieds dans l'eauCamila Beltrán, "Andrés Caicedo appelait Cali, sa ville natale, "Calicachot. . ". " Andrés Caicedo, Le spectateur

09/2017

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Littérature française

Suzanne aux yeux noirs

C’est l’histoire d’un marin amoureux d’une Marie. Des suzannes aux yeux noirs semées dans les jardins. Deux cent deux peupliers, la lumière de Brémeuse, une naissance dans la nuit. C’est une histoire de soeurs, de fils, de pères, d’autres encore, Théodore, Gianna, Marcello, Céleste, Rachel, Samuel, Betty. Et Ondine, se souviendra-t-elle de la rivière ? Ici, 18 nouvelles abritent peupliers, maisons, chaises, soeurs, rivières, marins. Curieusement et sans y prendre garde, l'alchimie d'une émotion s'invite dans ces pages.

04/2013

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Policiers

Suzanne sans crier gare

Et si Suzanne Bouif ne s'était pas suicidée ? Une nuit d'automne, un train roule lentement vers Châteauroux. Une silhouette surgit devant les phares de la locomotive. L'impact est violent, inévitable. Grâce au sac à main retrouvé près de la voie ferrée, la police a rapidement identifié Suzanne Bouif. Une femme seule, sans histoires, ni heureuse, ni malheureuse. Les causes de la mort sont évidentes. Les circonstances, bien obscures. Un peu avant le drame, la voiture de la victime a été utilisée pour cambrioler un magasin. Pas le genre de Suzanne Bouif... Le capitaine Athibard sait qu'il ne doit rien laisser au hasard. Entre une magistrate tatillonne, des élus susceptibles et un chef apathique, il va devoir jouer serré. Avec délectation, Pierre Belsoeur tisse une intrigue captivante sur la trame d'une société provinciale tout en non-dits. Il y a du Simenon dans les intuitions du policier castelroussin.

04/2015

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Littérature française

Suzanne et l'influence

Oui voilà. Je suis déjà une star, vous le savez bien, et je n'ai plus qu'à devenir une artiste. Ça ne doit pas être si difficile. Je serai exilée enfin pour de vrai et je pourrai brûler définitivement mes racines dans un autre pays.

09/2016

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Littérature française (poches)

Suzanne et la province

Suzanne, une Parisienne, se réfugie en province pour oublier la mort de son mari. Là elle rencontre Marcelin, un éleveur, un homme tranquille auprès duquel elle va bientôt connaître un nouvel amour. Mais Marcellin est marié, et l'anonymat de la grande ville, propice aux amours interdits, n'existe pas en province. Marcellin pourrait-il d'ailleurs, sans se détruire lui-même, abandonner sa terre et ses racines pour Suzanne ? Celle-ci hésite, songe un moment à regagner la ville où un autre homme l'appelle, prêt à l'épouser. La romancière de Mère et Filles et de la Maison de Jade excelle à dépeindre le conflit qui naît alors. Suzanne, elle, acquerra néanmoins une certitude : loin de Paris où l'on est plus pressé et plus libre, le cœur sait conjuguer passion et patience, hâte d'aimer et lent bonheur du mûrissement.

05/1995