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Sortir indemne de l'enfer du génocide. La vérité libératrice des victimes et des auteurs du génocide

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Romans policiers

Sortir indemne de l'enfer du génocide. La vérité libératrice des victimes et des auteurs du génocide

"Le pays se trouvait alors sous une pluie battante comme à chaque mois d'avril. Mais, cette année-ci, toutes les rivières étaient rouges, leurs eaux mélangées avec le sang humain : le nettoyage ethnique contre les Tutsi avait commencé." Ce roman réaliste nous montre que quand le mensonge s'installe dans une famille humaine et se développe à l'air libre sans être arrêté, il arrive à opprimer celle-ci et l'amène quelquefois à l'horreur. Quand la vérité est révélée, elle délivre avant tout la personne qui a eu le courage de la témoigner et libère en même temps beaucoup de ses frères humains.

06/2021

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Histoire internationale

Mémorial du génocide des Arméniens

Un siècle après le génocide arménien qui a fait 1,2 million de morts, l'Etat turc pratique toujours le négationnisme. Le Mémorial, fruit des recherches de deux spécialistes de la question, rassemble en un projet ambitieux la totalité des connaissances actuelles sous forme d'illustrations, de tableaux démographiques, de fac-similés de textes législatifs originaux et de discours officiels traduits et accompagnés des commentaires et analyses des auteurs. Il s'organise chronologiquement : " La genèse du processus et le contexte de guerre (juillet 1914 - mars 1915) " expose les événements politiques et militaires de la période, les choix législatifs (projet de réforme des provinces) et économiques (campagnes de boycott des entreprises grecques et arméniennes) constituant le creuset qui amènera les premiers massacres puis les premières déportations. " Le génocide des Arméniens de l'Empire ottoman (avril 1915 - décembre 1916) " présente la carte générale des axes de déportation et celle des principaux sites d'extermination. Elles sont accompagnées de la description minutieuse, région par région, de la première phase du génocide puis d'un ensemble consacré aux camps de concentration et d'extermination : leur organisation (camps du chemin de fer de Bagdad, camp d'Alep, camp de l'Euphrate), les témoignages de survivants, les sauveteurs. " Après le génocide, éradication et conséquences (1971-1923) " décrit les ultimes massacres dans le Caucase et en Azerbaïdjan persan puis revient sur la fin de l'Empire Ottoman pour se terminer sur les débats, jugements et procès qui se déroulent du côté des bourreaux, la situation des rescapés, des orphelins et le sort des biens abandonnés du côté des victimes.

11/2014

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Policiers

Le génocide des cerveaux

Le terrorisme a encore frappé la France. Un «génocide silencieux», comme l’a surnommé la ministre de l’Intérieur. Quinze mille victimes. Alors que le président essaye d’apaiser le peuple, Flora Jung, la secrétaire générale aux affaires étrangères assassine cinq de ses six enfants avec une drogue, jadis mis au point par un chercheur national-socialiste. Outre son rôle meurtrier, l’AZ-4 est aussi utilisé pour guérir la plus menaçante des maladies du siècle, la maladie de l’oubli. Dans sa course à la recherche du mobile de ces meurtres, la commissaire Mélina Gigarri, accompagnée de son ami Tommy, découvrira une corrélation entre l’antisémitisme qui règne dans le monde et le traitement pour soigner la maladie de l’oubli. Une corrélation qui pourrait bien remettre en cause les fondements du parti le plus meurtrier de l’histoire.

11/2015

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Historique

Une histoire du génocide des Arméniens

1915. Si la situation politique est tendue dans l'Empire Ottoman depuis de nombreuses années, les populations turques et arméniennes vivent dans une entente cordiale à Dendil, petit village de montagne où réside la famille Hagopian, composée des parents Arakel et Vartouhie, et des enfants Mikael et Anouche. Mais tandis que les puissances européennes s'étripent dans les tranchées, un plan d'extermination général des Arméniens est mis en place par le gouvernement ottoman. Arakel, comme tous les Arméniens du village, est faussement mobilisé pour participer à la guerre et sera fusillé par les Ottomans, tandis que Vartouhie et Anouche sont forcées de rejoindre les longues files de déportation à travers le désert. Mikael, condamné à vivre caché à Dendil, parviendra-t-il à retrouver sa famille ? En présentant le quotidien d'une famille arménienne brisée par les déportations, la bande dessinée nous plonge avec émotion dans l'une des plus grandes tragédies du XXe siècle. Les pages documentaires, illustrées de photographies d'archives donnent à voir l'ampleur du massacre orchestré par les autorités ottomanes. Un album essentiel pour tout comprendre et entretenir la mémoire.

09/2022

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Histoire internationale

Le génocide des Tutsi du Rwanda

D'avril à juillet 1994, entre 800 000 et 1 million de Tutsi sont exterminés au Rwanda. Le dernier génocide du XXe siècle ne s'inscrit pourtant pas dans une histoire séculaire d'antagonisme ethnique. Il est le produit d'un racisme importé des sciences coloniales et réapproprié par une partie des acteurs politiques rwandais et de la population. Cet ouvrage analyse l'émergence et les évolutions de ce racisme, et la manière dont il conduisit au génocide et fut mis en actes par les pratiques de violence. Il montre ainsi que l'extermination des Tutsi, quoique n'étant pas inéluctable, ne fut ni un accident ni une réaction spontanée. En évoquant aussi bien les tueries au plus près de leurs conditions d'exécution que le rôle des acteurs de l'Etat et de la communauté internationale, tout particulièrement l'ONU et la France, l'auteur inscrit cet événement au coeur de notre XXe siècle et des enjeux contemporains. L'analyse des questions mémorielles et judiciaires, et de la sortie du génocide, permet enfin de comprendre que ses conséquences se font ressentir aujourd'hui encore dans tous les aspects de la vie sociale.

08/2018

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Arménie

1915, le génocide des Arméniens

Les spécialistes Gérard Chaliand et Yves Ternon présentent une synthèse documentée et mise à jour sur le Génocide arménien de 1915. Un livre de référence, par deux des meilleurs spécialistes Reconnu après une longue lutte de procédure par la sous-commission des Droits de l'homme des Nations unies en 1986 et par le Conseil de l'Europe l'année suivante, et plus récemment par le président américain Joe Biden, le génocide des Arméniens (1915) est toujours nié par l'Etat turc. Cet ouvrage éclaire et met en perspective la déportation et les massacres en masse des populations arméniennes d'Anatolie exécutées durant la Première Guerre mondiale par le gouvernement jeune turc. Le cheminement qui a ramené l'attention sur ce génocide et sa reconnaissance par diverses instances internationales est également décrit et analysé. Enfin, Gérard Chaliand et Yves Témoin, en marge de leurs contributions respectives, ont rassemblé un choix de documents et d'archives allemandes, américaines et britanniques qui établissent les faits et décrivent l'assassinat d'une nation. Première édition : Complexe, 2006. Une postface inédite fait le point sur les avancées historiographiques et diplomatiques au cours des quinze dernières années.

04/2022

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Histoire internationale

Le génocide des Laris au Congo

Le génocide est un fléau pour l'humanité ; les Laris au Congo le savent très bien. Ils ne meurent que de génocide, jamais de mort naturelle ! Dans toute l'histoire politique du Congo, ils ont connu persécutions, crimes et génocide. Pour une première fois un ouvrage parle d'eux, de l'idéologie de la haine qui a justifié la programmation de leur extermination. Qu'on les haïsse est une chose, mais qu'on leur enlève le droit à l'existence de père en fils, cela dépasse la ligne rouge. L'auteur, au moyen d'une enquête en continu, découvre que l'illusion de l'impunité de Sassou Nguesso, de son fils Christel et de tous les exécuteurs d'ordres les pousse à commettre des crimes de sang et des crimes économiques. En outre, quelle est la responsabilité des industries pétrolières ? Les présidents français et les réseaux financés par l'argent des Congolais, détournés par Sassou et son fils Christel, ne seraient-ils pas les complices de ce vaste génocide des Laris ? Au père, le sang des Congolais ; au fils, l'argent du sang des Congolais !

09/2018

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Arménie

Les Justes et gens de bien du génocide des Arméniens

Parmi les Justes et gens de bien qui prirent des risques majeurs pour sauver les Arméniens pendant le génocide de 1915, il y eut aussi bien des Occidentaux chrétiens ou juifs, que des Orientaux musulmans de diverses confessions. Malgré l'absence d'ordre de son ministère de tutelle le vice-amiral Louis Dartige du Fou net osa prendre les mesures nécessaires pour recueillir les Arméniens qui, retranchés dans la "Montagne de Moïse", avaient résisté pendant plus de quarante jours à une armée turque. Sauvetage des combattants arméniens du Musa Dagh. Témoignage du Pasteur Andreassian (2 sept. 1915) : C'était le Guichen, vaisseau français Pendant qu'on abaissait ne chaloupe, plusieurs de nos jeunes s'étaient élancés vers la mer, et bientôt ils nageaient dans la direction du beau navire qui semblait nous venir de Dieu. Avec des coeurs qui battaient fort, nous descendîmes sur la plage et le capitaine nous invita à lui envoyer une délégation pour rendre compte de notre situation. Il lança un télégramme sans fil à l'amiral et, peu après, le vaisseau Jeanne d'Arc apparaissait à l'horizon, suivi par d'autres navires de guerre français. L'amiral nous dit des paroles d'encouragement et ordonna que chaque membre de notre communauté Rit accueilli à bord des vaisseaux. Raymond H. Kévorkian, Yves T non, Mémorial du génocide des Arméniens, p 447-448. La région montagneuse du Dersim, à l'est de l'Anatolie, était peuplée de Kurdes, en grande partie de confession dévie - marquée par le mysticisme et le respect de la personne humaine - qui ne participèrent pas au génocide des Arméniens, protégèrent ceux-ci, mettant en péril leur propre sécurité, voire leur vie. La politique de turquification mise en oeuvre par Mustafa Kemal entraîna une révolte massive des Kurdes du Dersim (1936-1938), qui se termina par une répression qui fit des milliers de morts. Sauvetage d'Arméniens par des Kurdes du Dersim (un chef de village rassure une déportée sur le sort de sa soeur) : Vallahi, billahi [Jurer Dieu], elle est en sécurité et son honneur autant. J'ai emmené en même temps que les Simonian une centaine de familles dans le seul but de les sauver. Lorsque j'ai vu ta soeur, ta belle-soeur, Mme Anub, des dames si bien élevées. si raffinées. je les ai prises en pitié. Je .savais qu'elles étaient condamnées à périr dans des conditions horribles. Dès lors, j'ai formé le projet de les sauver, mais je n'arrivais pas à les convaincre de la pureté de mes intentions. Elles refusaient obstinément de me suivre. Elles ne cessaient de crier : ,, Nous mourrons s'il le Faux ; ; nais nous n'irons pas avec vous ". Alors, je leur ai envoyé mes Kurdes armés et une charrette pour les emmener de force. Maintenant elles ne savent comment me témoigner leur reconnaissance. Elles voient en moi leur sauveur. Raymond H. Kévorkian. Yves Ternon. Mémorial du génocide des Arméniens, p. 450.

05/2021

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Sciences politiques

L'illusion mythomaniaque du Génocide des Laris au Congo

L'illusion mythomaniaque du Génocide des Laris au Congo est un livre particulier, non polémogène, mais à visée essentiellement argumentative et contre-argumentative pour décrypter tes incongruités de l'ouvrage qu'il évoque, écrit par Dominique Kounkou. L'auteur s'insurge contre une rhétorique fallacieusement élogieuse d'une ethnie (les Laris) et dangereusement ségrégationniste et diffamatoire des autres composantes de la communauté nationale fortement déshumanisées et dépréciées. Il voit dans la démarche de Dominique Kounkou une dénégation de sa qualité de citoyen du Congo-Brazzaville, tout en décelant chez cet auteur une rhétorique mythomaniaque fondée sur des illusions et non sur la véracité des faits dans la qualification de la " crise du Pool " et du " génocide des Laris au Congo ". Tout en cherchant à prévenir les Congolais de la dangerosité des thèses de l'auteur du livre incriminé, Clotaire Ouelo Louangou pense avec lucidité que de telles allégations mettent à mal le pacte républicain et sont susceptibles de freiner le processus actuel de pacification du département du Pool, d'une part, et d'intégration psycho-sociopolitique des différentes composantes de la trame nationale, d'autre part. Ce qui le conduit tout naturellement à regretter qu'une telle rhétorique fondée sur l'émotivité et la haine soit basée sur l'argumentation ad hominem avec pour corollaire le risque de ramener le pays vers des temps révolus, ceux des funestes pogroms interethniques longtemps décriés. En citoyen averti, it lance un appel pour une citoyenneté responsable autour des valeurs de la république en danger, élément essentiel qui fonde une rhétorique basée sur le logos et une éthique pour le "mieux-vivre-ensemble" des Congolais.

05/2019

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Histoire internationale

Faire face au négationnisme du génocide des Tutsi

Le génocide et sa négation sont structurellement liés. Avant d'être accompli, le projet génocidaire est dissimulé ; pendant son accomplissement, la réalité de l'extermination est démentie ; après avoir été perpétré, la nature même du génocide est déniée. Après le génocide des Arméniens, des Juifs et des Tziganes, celui des Tutsi du Rwanda confirme cette règle. Pour parer à l'inflation des tentatives falsificatrices des nouveaux assassins de la mémoire, Josias Semujanga et Jean-Luc Galabert ont fait appel aux plus éminents experts du négationnisme du dernier génocide du XXe siècle. Leurs contributions permettent d'en comprendre les différentes facettes : sa genèse, ses procédés, ses motivations, ses déclinaisons, ses conséquences, ses acteurs et ses relais. Ouvrage de référence, Faire face au négationnisme du génocide des Tutsi est un antidote au poison de la négation. Ce livre est un outil indispensable à tous ceux qui veulent préserver la portée politique et le pouvoir d'interrogation de notre humanité que portent la pleine mémoire et histoire des génocides.

03/2013

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Sciences politiques

Génocide et propagande. L'instrumentalisation politique des massacre

Depuis la fin de la guerre froide, les termes "massacre", "bain de sang" et "génocide" ont massivement fait irruption dans le vocabulaire des relations internationales. Ils sont devenus essentiels à la justification des interventions militaires occidentales, que ce soit au Kosovo, en Bosnie-Herzégovine, en Irak ou en Libye. En politique, rappellent Edward S. Hermon et David Peterson, les mots ne sont pas innocents. Le sens qu'on leur donne est fonction des buts que l'on poursuit et des intérêts que l'on défend. En étudiant de manière rigoureuse l'usage de ces trois termes dans les discours officiels et les médias, les auteurs démontrent qu'ils sont principalement utilisés pour qualifier les agissements de pays qui, d'une manière ou d'une autre, sont en conflit d'intérêts avec les Etats-Unis. Très rare est leur usage pour parler des exactions commises par ces derniers et leurs alliés. Que faut-il en conclure ? Qu'en plus de leur précision chirurgicale, les missiles américains ont la faculté de juger du bien pour ne s'attaquer qu'à l'infâme, au vil, ou néfaste ? Ou alors, que la "responsabilité de protéger", évoquée pour justifier les interventions militaires à vocation "humanitaire" de l'Occident, n'est que le nouvel emblème d'un impérialisme plus vigoureux que jamais ?

03/2012

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Histoire de France

Guerre et génocide de Vendée

On les a traités de tous les noms, on les a accusés de tous les maux pour justifier l'injustifiable. Ces hommes, ces femmes et ces enfants de Vendée, exterminés lors des Colonnes Infernales, ont été victimes des foudres d'une Convention et d'un Salut Public qui n'acceptaient aucune dissidence. Les représentants français mettaient à bas les acquis révolutionnaires. Ils piétinaient la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen. Les Colonnes Infernales n'étaient pas seulement quelques massacres, comme on l'entend souvent, mais 150 000 personnes tuées. C'est aussi la volonté systématique d'exterminer les habitants de la Vendée militaire, car ils ont été les premiers à s'opposer à la Révolution, mais surtout à la Terreur, avec comme argument les acquis de la Révolution.

01/2014

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Droit

Le génocide en droit à l'épreuve du génocide de l'émotion. Cas de la République du Congo

" Puisqu'il faut témoigner sur le génocide, parler de notre histoire, et puisque nous avons tous vécu les mêmes faits, parlons-en donc sans tabous. Parlons-en dans nos langues communes, sans interprètes ni traducteurs. Témoignons de ce qui s'est passé réellement dans notre pays, au sein de notre peuple. [...] Seulement, que celui qui s'engage à témoigner ne rapporte que ce qu'il sait, ce qu'il a vécu, ce qu'il a vu ou entendu. Surtout, íl lui faut respecter cette directive du professeur Théophile Obenga : " Celui qui doit témoigner de l'histoire doit justifier de la compétence, de l'autorité et de la légitimité. " C'est en ces termes qu'en décidant de répondre à Nsaku Kimbembe et à Dominique Kounkou sur le Génocide des Lani, A. C. Makosso invite ses compatriotes à dépassionner le débat, à enrichir le témoignage de l'histoire et à s'abstenir de la symétrie, de la contamination et de " l'idéologie de la haine ". Prenant à son compte ce propos d'Albert Camus : " Mal nommer les choses, c'est ajouter au malheur du monde ", A. C. Makosso pense que les intellectuels doivent s'interdire de galvauder la notion de génocide, par respect pour ceux qui, dans l'histoire, ont été victimes de ce crime sans nom, que Winston Churchill n'avait pas pu qualifier, interpellant ainsi la conscience de Raphaël Lemkin, obligé de réfléchir longuement pour trouver le mot que l'on veut tourner en dérision, de nos jours, à l'effet d'instrumentaliser l'émotion des populations à des fins inavouées.

02/2019

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Droit international public

Justice française et génocide des Tutsi au Rwanda

Le génocide des Tutsi au Rwanda est un fait juridique indéniable. Il hante les relations entre ce pays et le monde occidental en général et la France en particulier. Le cas français est à cet effet un terrain intellectuel et scientifique de premier ordre dès lors qu'il a participé au drame rwandais bien avant l'année tragique de 1994. Les dossiers individuels traités à ce jour "Au nom du Peuple français" par la justice française sont discutés, jugés, contestés. Cet ouvrage collectif entend mettre en évidence les dossiers judiciaires relatifs au génocide des Tutsi au Rwanda à partir du cas de la France et des décisions et arrêts des juridictions internationales, européennes, constitutionnelles, administratives et judiciaires.

04/2021

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Critique

Récits de rescapés du génocide des Tutsi en préfecture de Gikongoro

En avril 1994, au Rwanda, dans l'ex-préfecture de Gikongoro, le processus génocidaire est en marche. Au nom d'une prétendue sécurité, des dizaines de milliers de Tutsi sont contraints à se réfugier dans des églises et des écoles d'où toute fuite est impossible. Ils seront systématiquement rassemblés et exterminés.

02/2024

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Critique

Récits de rescapés du génocide des Tutsi en préfecture de Gikongoro

En avril 1994, au Rwanda, dans l'ex-préfecture de Gikongoro, le processus génocidaire est en marche. Au nom d'une prétendue sécurité, des dizaines de milliers de Tutsi sont contraints à se réfugier dans des églises et des écoles d'où toute fuite est impossible. Ils seront systématiquement rassemblés et exterminés.

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Histoire de l'Eglise

Le génocide des Syriaques et le Vatican (1890-1920). Tome 1, Seyfo, le génocide des Syriaques

Dans ce volume, il est question des événements tragiques et irréparables qui ont marqué définitivement l'existence des Syriaques. Durant le XIXe siècle, les calamités se succèdent pour aboutir en 1915 à l'éradication d'une des plus anciennes et prestigieuses civilisations de notre humanité : le génocide des Syriaques (Seyfo). L'anéantissement du peuple appartenant aux quatre Eglises syriaques a été entrepris et décidé au plus haut niveau de l'Etat des Jeunes Turcs. En restant fidèle aux différentes dénominations que les archives originales de l'époque utilisent pour parler des Syriaques, Fikri Gabriel relate d'une manière minutieuse la situation géopolitique de l'époque : l'arrivée des missionnaires occidentaux, la nomination d'un Délégué apostolique par Rome, le harcèlement par des bandes kurdes et les massacres hamidiens. Et surtout comment la Première Guerre mondiale devient un contexte favorable aux pires exactions. Région par région, du Turabdin au Hakkâri, en passant par Diyarbakir, Mossoul et le Caucase iranien, le génocide physique et culturel des Syriaques commis par l'Empire ottoman entre 1915 et 1918 devient l'apogée de l'horreur de l'histoire contemporaine. Encore aujourd'hui, plus de cent ans après leur extermination dans sa large composition, l'Etat turc conserve une attitude de déni et des sentiments hostiles envers ce peuple. Dans le second volume consacré à la réaction du Vatican et à l'action de Benoît XV, l'auteur décrit comment les archives vaticanes, qui regorgent de rapports secrets, confi rment l'existence d'un pogrom organisé par les Jeunes Turcs contre l'élément chrétien.

03/2023

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Science-fiction

Le génocide

Devant l'augmentation explosive de la population mondiale, un groupe de chercheurs s'engage dans une voie non essayée auparavant. Il faudra des décennies pour qu'un résultat signe la réussite de l'opération. Par ailleurs, un coup de pouce du destin sera nécessaire mais un avenir pour les hommes sera acquis.

04/2020

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Littérature française

Un Génocide

Le monde est représentation pour notre esprit et il va de soi que certaines choses nous échappent, comme le " moi " ou " Dieu ". Puisque notre entendement et notre raison construisent notre représentation du monde sur des choses, en soi inaccessibles, il nous faut admettre que la joie, le bonheur sont des concepts que l'on saisit par la raison mais que l'on éprouve aussi par le corps, et comme le monde est représentation, celui-ci - le corps - ne peut être qu'une substance immatérielle et spirituelle qui éprouve ces sentiments. De ce fait, la preuve qu'une substance nous habite est vraie. Généralement lorsque l'humain contemple le hasard des combinaisons de la Nature, il éprouve le beau par la substance de son corps, mais si cette contemplation est celle d'une souffrance universelle et injustifiée, celle d'un génocide où nos anciens ont laissé s'industrialiser la mort, ne ressent-on nous pas au fond de nous-mêmes la restitution de cette culpabilisation ? C'est dans ce livre, une voie, un prélude pour les générations futures d'en découvrir de meilleurs !

02/2021

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Policiers

Génocide(s)

A trois ans, Akili, né dans une famille de Pygmées, est capable de mettre au point des algorithmes plus rapidement que les meilleurs ordinateurs. Lorsque le président des Etats-Unis apprend l'existence de ce représentant d'une nouvelle étape dans l'évolution, il nomme Jonathan Yeager, militaire surentraîné et père d'un enfant atteint d'une maladie incurable, à la tête d'une opération commando au coeur de la jungle du Congo. La mission de cette troupe d'élite internationale ? Eliminer Akili, menace pour l'humanité, avant que ce dernier ait atteint son plein potentiel. Mais comment tuer de sang-froid un enfant de trois ans - surtout quand l'intelligence de cet enfant représente peut-être le seul espoir pour Yeager de voir vivre son propre fils ? Pendant ce temps, à Tokyo, un jeune chercheur hérite de son père, virologue, deux ordinateurs remplis de calculs... Dense et brillant, un thriller qui conjugue la science, la géopolitique et l'observation de la violence à l'oeuvre dans certaines zones d'Afrique pour bâtir une ambitieuse réflexion sur la nature humaine.

05/2018

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Histoire internationale

L'innommable (Agahomamunwa). Un récit du génocide des Tutsi

La mémoire, lourde de souvenirs effroyables de la tragédie rwandaise, a conduit Adélaïde Mukantabana à se battre avec les mots de la langue française, à ouvrir les mots du kinyarwanda, la langue rwandaise, pour en faire sortir la souffrance et la vie, enfin, à se reconstruire douloureusement mot à mot. Seul moyen pour elle de lutter contre l'absence brutale de ses deux aînés et de tout le reste de sa famille massacrée au milieu d'autres Tutsi, à Nyange, fin avril 1994. L'alchimie de l'imagination et de la mémoire se réalisant, elle nous fait traverser toute l'étendue de l'orgie génocidaire dans une narration singulière qu'irriguent deux veines : l'une historique, l'autre autobiographique. Quand elle démasque les impostures de l'Eglise catholique rwandaise, celles du dictateur Habyarimana, celles de la politique française, et quand elle dénonce la folie exterminatrice d'une bande d'intellectuels du Hutu Power, elle perce à jour de troublantes vérités. D'autre part, dans cette quête du passé le plus secret, le plus poignant, le plus vif de son Moi, elle lance au monde un appel infini à retrouver l'amour de l'humain. La sincérité totale de l'expression et de l'esprit, associée à l'acuité de la perception, donne à ses propos et à son récit une saveur merveilleuse, mais aussi une force capable de réveiller les consciences.

01/2016

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Sciences politiques

Les mots du génocide

Les mots du génocide met en lumière les mécanismes linguistiques qui mènent à la mort et survivent au mal perpétré : des mots détournés pour préparer le crime et des euphémismes pour le masquer, des mots dissimulés entre les lignes qui servent aux négationnistes pour nier les paroles des rescapés, tressées d'indicible. Il faut lire ces mots, les traduire, en débattre et les transmettre par une sorte d'apprentissage afin d'éviter confusion, double langage, propagande et manipulations de toutes sortes. Issu d'une série de rencontres qui ont eu lieu à L'arc (Littérature et atelier de réflexion contemporaine), à Romainmôtier, cet ouvrage part du témoignage de Victor Klemperer sur la langue du IIIe Reich pour entamer une réflexion sur les rapports entre langage et génocide, ou comment les mots participent de la logique et de la mise en application du plus grand des crimes. Les contributions ici réunies, signées par des écrivains, des philosophes, des journalistes, des psychanalystes et des témoins rescapés, abordent ces terribles événements dont on ne se détournera jamais : la Catastrophe des Arméniens, la Shoah, la guerre en ex-Yougoslavie et le génocide des Tutsi au Rwanda.

10/2011

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Réalistes, contemporains

La Fantaisie des Dieux. Rwanda 1994 : au coeur du génocide

Il n'y avait plus de mots. Juste ce silence. Epais, lourd. C'était un génocide, le troisième du XXe siècle, celui des Tutsi du Rwanda. Il faisait beau, il faisait chaud. Nous avions pénétré le monde du grand secret. Sur les collines de Bisesero, des instituteurs tuaient leurs élèves, des policiers menaient la battue. C'était la " grande moisson ". François Mitterrand niait " le crime des crimes ". Comment raconter ? Nouvelle édition augmentée d'une postface inédite des auteurs.

04/2024

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Histoire internationale

Congo-Brazzaville : chronique du génocide des Lari du Pool

Depuis la période révolutionnaire (1963-1991), les gouvernements successifs ont mis en place une politique qui a martelé un discours ouvertement anti-Lari afin d'isoler ceux-ci et de les exterminer. Le Pool, département du sud du pays, étant perçu comme un nid de la contre-révolution qu'il faut mater en permanence. Les différents conflits armés qui se sont déroulés au Congo (1993, 1994, 1997, 2000, 2002) ont tous visé les Lari. A tout moment, ils ont été des victimes expiatoires. Des Orgues de Staline, des hélicoptères de combat et des avions de chasse ont bombardé les quartiers, villages et forêts des pays lari. Tout ceci s'est déroulé dans le silence de la communauté internationale, en toute impunité. Ce livre relate quelques actes de génocide perpétrés entre octobre 1997 et décembre 1999.

11/2018

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Droit

La problématique de la répression des crimes de guerre et des crimes de génocide en Afrique

La répression des crimes internationaux dont les crimes de guerre et de génocide constitue une préoccupation majeure pour la communauté internationale. C'est à ce titre que les Etats ont d'ailleurs voulu la mener ensemble dans une stratégie pénale commune. Mais la mise en oeuvre de celle-ci est devenue problématique. Le désengagement des Etats africains, de plus en plus affirmé, du système pénal international, demeure l'actualité qui a conduit aux multiples interrogations sur l'avenir de la répression des crimes et violations graves du Droit International Humanitaire (DIH). En effet, les expériences vécues dans le domaine de la justice pénale internationale sur le continent ainsi que les poursuites engagées en Afrique par la CPI ont convaincu les communautés africaines (Etats et Organisations) à prendre elles-mêmes des dispositions dans le cadre de la répression desdits crimes. La Cour africaine de justice, des droits de l'homme et des peuples (CAJDHP), genre Cour pénale africaine, a été mise en place dans cet esprit. La détermination de l'Union africaine et des Etats africains dans la voie de l'africanisation de la répression des crimes internationaux les conduit à créer, du fait que la CAJDHP n'est pas encore opérationnelle, les Chambres Africaines Extraordinaires (CAE) pour juger les crimes et violations graves commis au Tchad sous la présidence de Hussein Habre. Cette africanisation de la répression des crimes internationaux permettra-t-elle cependant la fin de l'impunité en Afrique ?

09/2017

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Que-sais-je ?

Le Génocide des Tutsi au Rwanda. 2e édition

Le génocide perpétré au Rwanda d'avril à juillet 1994 a été exceptionnel par son envergure, sa rapidité et son mode opératoire : plus d'un demi-million de Tutsi ont été exterminés en cent jours. Les victimes sont généralement tombées sous les coups d'un très grand nombre d'assassins ayant eu recours à des armes rudimentaires. Quels ont été les ressorts d'une telle tragédie ? Quelles en ont été les causes, lointaines ou plus immédiates ? Comment s'est-elle déroulée ? Quelles séquelles a-t-elle laissées ? Ce génocide n'appartient pas qu'à l'histoire : il reste un enjeu politique contemporain, tant au Rwanda qu'ailleurs dans la région et de par le monde, notamment en France. Les débats restent intenses ; les oppositions, souvent violentes. Filip Reyntjens, en s'appuyant sur des faits communément admis, offre des clés de lecture pour une interprétation plus sobre de ce qu'on a appelé le " dernier génocide du XXe siècle ".

08/2021

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Histoire internationale

Rwanda. Racisme et génocide

Le génocide des Tutsi du Rwanda en 1994 est emblématique de la catastrophe qui a frappé toute l'Afrique des Grands Lacs depuis une vingtaine d'années. Il n'a été le fruit ni d'une fureur conjoncturelle, ni d'une fatalité ethnographique ou biologique, mais il est le produit très moderne d'une option extrémiste, jouant du racisme comme arme de contrôle du pouvoir. En effet, cette mise en condition de tout un pays aurait été impossible sans l'inscription durable dans la culture de cette région d'Afrique d'une idéologie racialiste, discriminant, sous les étiquettes hutu et tutsi, des autochtones et des envahisseurs, le « vrai peuple » rwandais majoritaire et une « race de féodaux ». Ce livre décrypte la construction de cette idéologie, trop méconnue, qui oppose les « vrais Africains » à des « faux nègres », ceux qu'on a appelés les Hamites depuis les années 1860 dans la littérature africaniste. Cette maturation se situe à la fois en Europe, dans l'histoire de l'anthropologie, et en Afrique, dans la logique des politiques coloniales, et elle se joue sur deux siècles, donc bien en amont de la crise des années 1990, et jusqu'à aujourd'hui. Le schéma racial dit « hamitique » est né de la même matrice intellectuelle que celui opposant Aryens et Sémites, qui a embrasé l'Europe dans les années 1930-1940.

09/2016

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Sociologie

Genocide des ameriques (le). RÉSISTANCE ET SURVIVANCE DES PEUPLES AUTOCHTONES

Combien de gens savent que le plus grand génocide de l'histoire de l'humanité a été perpétré contre les peuples autochtones des Amériques ? On estime en effet que, dans la foulée de la conquête du Nouveau Monde, 90 à 95 % de la population originaire du continent, soit quelque 70 millions de personnes, a été éliminée en raison des guerres, du pillage, de l'asservissement et des maladies introduites par les colons européens. Avec Le génocide des Amériques, Moema Viezzer et Marcel Grondin cherchent à montrer comment une telle hécatombe a pu se produire. Cinq grands espaces — Caraïbes, Mexique, Andes, Brésil et Etats-Unis — sont passés en revue, auxquels s'ajoute un chapitre inédit sur le cas canadien, signé Pierrot Ross-Tremblay et Nawel Hamidi. Si ce livre offre un panorama du génocide des peuples premiers des Amériques, il fait aussi le récit de leur résistance et de leur lutte pour survivre jusqu'à aujourd'hui. Car les blessures liées à la colonisation européenne ne sont pas seulement chose du passé : de nombreux peuples indigènes, dépossédés de leurs territoires et de leurs biens, se battent encore pour faire respecter leurs droits humains les plus élémentaires. Pour que la vérité et la réconciliation ne soient pas que des mots creux, il est temps de décoloniser l'histoire des Amériques.

10/2022

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Histoire internationale

La battante. Renaître après le génocide des Tutsis

Dans la soirée du 6 avril 1994, l'avion du Président Habyarimana est abattu par deux missiles. Le lendemain débute une des plus grandes tragédies de l'histoire de l'humanité, le génocide rwandais, qui coûtera la vie à 800 000 personnes en cent jours à peine. Le 18 décembre 2008, au Tribunal pénal international pour le Rwanda à Arusha, dans le nord de la Tanzanie, François-Xavier Nsanzuwera assiste au verdict du jugement du colonel Théoneste Bagosora, directeur de cabinet du ministre de la Défense, considéré comme le cerveau des opérations et surnommé "l'homme de l'apocalypse". Dans cette foule, il croise le regard d'Inès. Il se souvient alors qu'ils s'étaient réfugiés ensemble à l'Hôtel des Mille Collines à Kigali... Là, face au mont Méru, au clair de lune, sur sa terrasse, elle va lui confier son histoire. Un témoignage poignant ainsi qu'un vibrant hommage à la vie. Si l'oubli n'est pas une option, la reconstruction est plus qu'un choix - une obligation. L'amour de la vie en est l'ingrédient secret.

07/2018

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Turquie

Talaat Pasha. Fondateur de la Turquie moderne, architecte du génocide des Arméniens

Grand Vizir, homme de parti à la tête du Comité Union et Progrès, Talaat Pacha (1874-1921) a exercé un pouvoir considérable et s'est imposé comme le dirigeant de facto de l'Empire ottoman pendant la Grande Guerre. Hans-Lukas Kieser brosse ici magistralement son portrait, depuis son rôle dans la révolution jeune-turque de 1908 jusqu'à son exil dans l'Allemagne de Weimar en 1918 et son assassinat. Il explique comment Talaat s'est maintenu à la tête de l'Empire grâce à un puissant mélange d'impérialisme revisité, d'islam politique, de violence extrême et d'ultra ethno-nationalisme qu'il a contribué à forger et qui a affecté toutes les minorités non turques. Il examine précisément ce qui l'a conduit à organiser et faire exécuter un acte monstrueux, fondateur de la nation turque : le génocide des Arméniens. Replaçant cette histoire au coeur des événements mondiaux, pointant la complicité plus ou moins appuyée de ses voisins occidentaux, Hans-Lukas Kieser montre combien les actions cataclysmiques de Talaat et ses crimes, restés impunis, ont été déclencheurs de notre "? terrible XXe ? siècle ? ". Par sa conception de ce que devait être la nation, Talaat, avant Kemal Atatürk en 1923, a posé les fondations de la Turquie moderne. Il a continué à exercer une influence souterraine jusqu'à nos jours. Préface d'Antoine Garapon Traduction de l'allemand par Gari Ulubeyan

05/2023