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Sensibilités N° 9 : Au miroir de l'argent

Extraits

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Sociologie

Sensibilités N° 9 : Au miroir de l'argent

Bien loin de la supposée rationalité d'un homo oeconomicus qui, froidement, ne chercherait qu'à maximiser ses intérêts, l'argent agite et mobilise de bien plus puissantes affaires. Guerres, paniques boursières, meurtres ou querelles d'héritage, en sont des manifestations spectaculaires. Mais il est aussi des suspicions souterraines et insidieuses qui discréditent ou délégitiment l'argent parce qu'il serait "sale", mal gagné ou non mérité. L'argent des uns ne vaut pas toujours celui des autres. Derrière les transactions, se nouent ainsi des histoires complexes, infiniment vivantes et sensibles, qui ont à voir avec la morale, la politique, mais aussi l'imaginaire. Les échanges marchands, dettes et créances sont mus par des passions, croyances et interdits, portent la marque de normes et hiérarchies sociales. Leur inscription est aussi affaire de récits. Dans sa 9e livraison, le sommaire de Sensibilités déploie au miroir de l'argent objets, affects et itinéraires : des lettres de change aux coquillages de la monnaie kanak, des bitcoins aux transferts d'argent pour accomplir sa migration, une déambulation fiévreuse de Borges, un édifice onirique de Marx... Avec : Omar Benlaâla, Alban Bensa, Christophe Cousin, Thomas Dodman, Florence Dupont, Ute Frevert, Dominique Kalifa, Anouche Kunth, Jeanne Lazarus, Solène Morvan-Roux, Sylvain Piron, Jean-Michel Servet, Rebecca L. Spang, Francesca Trivellato, Ariel Wilkis.

09/2021

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Religion

Au miroir de l'Evangile

Les fidèles lecteurs de Maurice Zundel et ceux qui risquent plus qu'un œil sur ces textes ici rassemblés, comme une gerbe porteuse du pain à venir, s'étonneront de ces éclairs de lumière si souvent espérés, cette lumière qui va redresser et mettre en route. Nicodème, par peur, vint de nuit : comme pour nous, il ne savait ni sa beauté du dedans, ni la route à faire vers la source, ni les minutes de plénitude qui l'attendaient pour apaiser son mystère.

01/2007

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Beaux arts

Au miroir de Louise

Un jour, vous avez vu une affiche dans la rue, une affiche dont vous avez presque immédiatement détourné le regard, pas assez vite cependant pour ne pas voir que les petits personnages en tissu rose, couchés côte à côte, avaient pour certains deux têtes, l'une qui embrassait une personne d'un côté et l'autre de l'autre. Une amie qui avait vu la même affiche vous demanda peu après si vous iriez voir l'exposition. Vous avez répondu que non, que ça ne vous disait rien, ces choses en tissu. Mais si vous aviez réagi si vivement, c'est bien que ça vous disait quelque chose. Ce petit quelque chose est l'objet de ce récit très personnel, lancé avec une empathie contagieuse sur les traces de Louise Bourgeois (1911-2010), à la découverte d'une artiste protéiforme et d'une femme profondément attachante dont la longue vie, marquée par des relations familiales complexes, l'exil en Amérique, la difficulté de l'épanouissement dans le monde de l'art de l'après-guerre, dominé par le surréalisme, l'expressionnisme abstrait, et les hommes, déboucha finalement, après des années de travail obscur, sur la gloire soudaine, éclatante, d'une rétrospective au musée d'Art moderne de New York, et une oeuvre tardive bouleversante.

01/2014

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Sociologie

Sensibilités N° 11 : Insensibilités

Le partage du sensible suppose aussi un partage de l'insensible, une insensibilité dont la définition et la valorisation varient selon les moments, les individus et les sociétés. De fait, observer le social au prisme de l'insensibilité s'avère ainsi d'une stimulante et déconcertante fécondité, en temps de grande anesthésie générale. Après 10 numéros et comme pour explorer les frontières d'un concept, la revue " sensibilités " s'intéresse ici aux insensibilités. Si la revue aborde habituellement la balance des sens, l'arc des émotions et des sentiments, les jeux de la douleur et du désir ou les systèmes d'appréhension du temps et de l'espace, elle se penche cette fois sur l'absence de sensation, l'atonie, l'apathie, l'indifférence, les flat affects ou la recherche d'une froide rationalité. Et ce monde du manque se révèle, étonnamment, un monde en plein. Aussi verra-t-on dans ce numéro la manière dont l'ascèse religieuse valorise le détachement des sens, dont l'exercice de certaines professions (comme celle de bourreau ou de pompier) imposent un lent désapprentissage de l'empathie, celle dont l'avènement de la Raison en Occident a marginalisé le sensible ou encore la manière dont les crimes de masse supposent une déshumanisation de l'ennemi. La montée de l'indifférence dans des sociétés qui paraissaient pourtant avoir développé une singulière faculté à s'émouvoir à distance n'est évidemment pas occultée : qu'on songe aux solitudes accrues des âgés, au sort des SDF ou aux maux endurés ces dernières années par les migrants en Méditerranée, tout se passant comme si, à la sidération émue des premiers temps, succédait presque chaque fois un désintérêt croissant face à la banalisation de ces images de souffrance humaine.

01/2023

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Littérature française

Sensibilités. Roman

Il était une fois une femme qui avait décidé de faire le BIEN. Et c'est toujours bien de faire le BIEN, n'est-ce pas ? Cette femme travaillait dans une prestigieuse maison d'édition cotée en bourse, Feel Good était son nom. Chez Feel Good, on tenait par-dessus tout à ce que les actionnaires et les lecteurs soient heureux et calmes. Oui, on y mettait un point d'honneur. Mais, après tout, être heureux et calmes n'est-ce pas ce que nous voulons tous ? Cette femme, celle qui voulait faire le BIEN, se disait que les livres devaient être la première étape du chemin qui mènerait au bonheur. Déterminée, méthodique, rigoureuse, elle avait décidé que sa mission serait de nettoyer chaque mot de chaque texte pour que plus jamais personne ne soit heurté dans sa sensibilité. Corriger, à la source, chaque manuscrit dans un esprit Feel Good afin que tout le monde se sente bien, confortable. Se sentir bien, c'est important, n'est-ce pas ? Désormais, la seule et unique question qui la guiderait serait : est-ce que ce texte, cette phrase, ce mot peut être source d'inconfort ? Car l'inconfort n'était pas bon pour les lecteurs, pas bon pour les actionnaires, pas bon pour la vie sociale, il n'était pas Feel Good. Et être Feel Good c'est ce que nous voulons tous, n'est-ce pas ? Mais on n'efface pas les maux de la société comme on efface les mots des manuscrits. Dehors, le monde est en colère, chaque jour apporte son nouveau lot de violence, de haine, de racisme... Etre Feel Good ? Quitte à se laisser aveugler par le soleil du Bien et retirer des rayons les livres qui dérangent ? Quel en sera le prix ? Dialogues hilarants. Situations justes et si souvent vraies, où l'ironie se mêle à la tendresse moqueuse. Une fable sur notre temps.

09/2023

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Littérature française

Demande au miroir

Guita Salim, le personnage principal, est une jeune iranienne de 21 ans, fille d'une famille de classe moyenne. Elle immigre avec son mari en France pour fuir une vie enténébrée par les morts qui se suivent dans l'ambiance postrévolutionnaire, notamment celle de sa sœur ainée, membre de la guérilla de gauche, piégée et tuée par les pasdarans (armée islamiste). À Paris, Guita trouve les moyens de rompre avec les traumatismes de son passé. Etudiante devenue informaticienne, elle travaille, finit par divorcer et pense avoir enterré ses douloureux souvenirs. C'est sans compter une rencontre amoureuse et un écrivain iranien exilé, qui viennent bousculer sa nouvelle vie.

09/2015

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Critique littéraire

Au grand miroir

"Son nouveau gîte bruxellois ne doit pas être beaucoup plus spacieux que sa chambre d'hôtel de Dieppe, mais il offre encore cet avantage précieux d'être autre, ailleurs, différent. Et puis la Grand'Place n'est pas loin avec sa flèche ajourée, ses dorures, ses frontons en escalier, ses cavaliers sur les toitures et son style joujou, et les bruissantes galeries Saint-Hubert à deux pas. La ville, pour ce qu'il en a aperçu au cours de ses premières explorations, tiendrait plutôt de la grosse bourgade que d'une vraie capitale, la Senne puante qui court encore, ces années-là, à ciel ouvert, n'est pas la Seine, on l'a dit et il le répétera, mais il tâchera de s'y faire, comme à l'odeur des draps. Baudelaire n'est d'ailleurs pas venu ici pour flâner, de nombreuses tâches l'attendent et il s'y attelle sans tarder. Quoi faire d'autre, d'ailleurs, sinon s'occuper à occuper se journées, et tâcher de justifier ainsi ce qu'il faut bien appeler sa fuite ? "

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Critique

Au Grand Miroir

Le titre fait référence à la chambre 39 de l'hôtel du Grand Miroir, dans la rue de la Montagne, à Bruxelles, que Baudelaire occupa à la toute fin de sa vie, de juillet 1864 à juillet 1866. Car ce à quoi Gilles Ortlieb a souhaité se confronter en écrivant cet essai, c'est à l'énigme que pose la vision d'un poète non pas dépossédé tout à fait de ses propres res- sources d'imagination, mais sous l'emprise de deux aspirations contra- dictoires : la fuite (de Paris, du travail, de soi) et la recherche (de soi, d'un livre et, en définitive, de la mort). Après s'être beaucoup docu- menté de façon à pouvoir étayer son texte de détails ininventables, il s'est donc proposé d'accompagner, avec les moyens du bord, les mois passés par Baudelaire en Belgique de reprendre ligne à ligne le livre que l'auteur des Fleurs du mal avait projeté d'écrire pendant et sur son séjour, de localiser les quelques traces de son passage encore visibles ici et là, d'imaginer et de conjecturer, lorsqu'elles avaient disparu, ce qu'avait pu être son existence ; et de reformuler, encore et encore, la question suivante : "Comment expliquer qu'il ait laissé perdurer, jusqu'à une désarticulation mentale complète, une situation qui engen- drait chez lui un tel mal-être, de telles frustrations ? " Il y a là un noeud existentiel qu'Ortlieb décortique avec l'empathie de qui semble avoir lui-même souffert de pareille procrastination. Il parvient, en tout cas, à restituer avec une précision quasi hypnotique, l'état d'esprit d'un Baudelaire confit dans son rejet, alors même qu'il avait d'abord espéré, en venant à Bruxelles, y trouver les ressources nécessaires à un sursaut dans sa vie d'écrivain. Sans doute parce que "peu a changé en somme" et que lui-même a arpenté, inlassablement, cent quarante ans plus tard, les mêmes lieux, éprouvant parfois les mêmes vertiges : "la foule des dimanches matin ondoie au pied de la tour du Midi pour se frayer un chemin entre les vendeurs de tapis de voiture, de tabac de la Semois, de livres à colorier, d'assortiments de tournevis, et d'animaux en peluche fluorescente. De temps à autre, le sol, imperceptiblement, vibre au pas- sage d'un train sur les talus ou d'un convoi souterrain, les odeurs de friture rivalisent avec des effluves de fleur d'oranger et de barbe à papa, et des filets d'urine stagnent dans les tunnels et les recoins pendant que des réfugiés d'Europe centrale au teint clair s'efforcent d'écouler à bas prix des poupées gigognes, des optiques russes, des vêtements mili- taires et autres butins de rapines. Dimanches à Bruxelles, l'ennui et le rien".

03/2024

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Littérature française

Au miroir des âges

A la recherche de ses propres racines, nul ne saurait se soustraire. Julia, jeune styliste de mode en ascension dans sa profession, intuitive et imaginative, va ainsi se laisser surprendre. En visite dans un petit village de Bourgogne, on lui affirme comme être la résurrection physique d'une gloire locale : Angèle, chanteuse du XIXème siècle, à Paris. S'imprégnant de cette aura, la jeune femme en ponctuera sa carrière dans la haute couture ; avec le soutien de son mari, ingénieur informaticien dans le métier. Des aléas l'attendent dans ce milieu implacable et masculinisé, jusqu'aux ruptures et complications. A se réaliser, Julia se retrouva-t-elle dans cette grande figure féministe du passé ?

02/2017

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Littérature française

Les secrets de la face cachée du miroir d'argent

"Aussi décida-t-elle de ne garder au fond de son coeur que les rares et précieux moments de leurs retrouvailles et les souvenirs inoubliables de leur histoire du début. Leur histoire était "charnelle", c'était une "alchimie" entre eux. Nana savait que cette histoire était comme un cadeau enrubanné, caché précieusement, qu'elle n'oserait ouvrir que rarement". Alors que Nana pensait que Max était décédé, le voilà qui resurgit dans sa vie, chamboulant ainsi son quotidien et mettant à mal son coeur. Car si les sentiments de la jeune femme sont encore intacts, leur histoire sera difficile et semée d'embûches. De révélations en bouleversements, Nana apprendra que quoi qu'il advienne "l'amour est toujours plus fort que la mort" . Christa Gir est née en 1954 à Strasbourg. Elle travaille une quinzaine d'années dans un cabinet de gestion avant de suivre son mari muté dans l'ouest de la France puis en Allemagne où elle s'occupe de leurs trois enfants. De retour en France, elle publiera en 2015 son premier roman Les Amants du vendredi 13 aux Editions Amalthée.

03/2018

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Sociologie

La France au miroir de l'immigration

En dépit de certaines apparences, l'immigration ne constitue pas le principal sujet de cet ouvrage. Ce dont il est essentiellement question, c'est la crise interne à la nation française, une crise tout à la fois politique et morale, une crise de notre projet républicain aussi bien que de notre identité collective. La variété de ses symptômes permet d'appréhender cette crise sous de multiples angles, de l'éducation aux institutions en passant par l'économie. Si l'immigration formera ici la pierre angulaire du raisonnement, ce n'est pas pour lui prêter un rôle causal, ni même pour lui donner la primauté parmi les enjeux contemporains, mais parce qu'elle nous tend un formidable miroir. Quand on l'envisage dans toutes ses implications, on voit paraître la France telle qu'elle vit et se pense aujourd'hui : c'est comme une bobine que l'on déroule. Il s'agira donc, en dénouant minutieusement ce fil emmêlé, d'exposer les ressorts de nos difficultés présentes afin de cerner les moyens de les surmonter. Nos atouts sont évidents, mais le temps presse.

09/2017

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Sociologie

Sensibilités N° 12 : Race, l'ombre portée

Si les sciences sociales ont montré comment la race est un fait non pas biologique mais social, construit par des logiques d'infériorisation, Sensibilités s'attaque précisément ici aux pratiques et aux expériences incarnées. Variant dans le temps et d'un lieu à l'autre, la race se construit et se déconstruit au plus près des corps et des affects. Les travaux critiques de la race s'efforcent de montrer la différence qui existe entre race et marqueurs corporels racialisés. Ils découplent ainsi la race de la couleur de la peau et plus largement d'autres caractéristiques corporelles, comme les cheveux, les traits du visage ou même la forme du corps, pour montrer comment ce sont les logiques de racialisation à l'oeuvre dans tel ou tel contexte historique, politique et social qui vont donner un sens racialisant à tel ou tel aspect. Ces logiques peuvent aller jusqu'à inventer des différences phénotypiques (le teint censément basané des Suédois dans les colonies britanniques d'Amérique du Nord ; certains traits du visage qui seraient caractéristiques des Coréens et Coréennes au Japon ou encore l'idée d'un type juif inventée par l'antisémitisme). Travailler de manière critique sur la race, c'est donc montrer que la race est un rapport de pouvoir abstrait qui sert à catégoriser et hiérarchiser des groupes humains au nom de leur origine géographique, culturelle ou religieuse, créant ainsi une condition sociale. C'est, de ce fait, montrer également que ce sont les logiques de racialisation qui viennent justement produire concrètement ces catégorisations et hiérarchisations en s'appuyant à chaque fois de manière différente selon les lieux et les époques sur le corps. Les caractéristiques physiques sont alors utilisées comme la manifestation de l'altérité prétendue radicale qui existerait entre groupes infériorisés racialement ou racisés et groupes qui infériorisent racialement. Dit autrement, la race ne préexiste pas aux logiques de racialisation qui s'en réclament ; elle en découle. Ce numéro de Sensibilités met ainsi en évidence le jeu complexe entre race et corps en soulignant leurs articulations mouvantes, variées, labiles et toujours situationnelles, de la Grèce Antique aux fêtes en banlieue, de l'Inde à la Tunisie, en passant par les pieds de danseurs, la fierté d'un penseur, le sang, les gènes et les sens. Ce faisant, analyser la dimension corporelle de la race, loin de la naturaliser, sert bien plutôt à réaffirmer son caractère construit historiquement et socialement - tout en rendant explicite, en nommant et en questionnant les rapports de pouvoir ainsi produits.

01/2024

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Poésie

Aveu de sensibilité

Au-delà des mots Pourquoi garder pour moi ce que je pourrais dire ? Tant d'années ont passé, toutes marquées d'un sceau, Que des strates du temps, avant que je n'expire, Je vais enfin pour vous démêler l'écheveau. D'autres que moi l'ont fait de fort belle manière Mais je veux moi aussi, simplement, sans détour, Vous parler d'un peu tout, de la vie, éphémère, De la nature, de l'homme, et bien sûr, de l'amour. L'auteur nous livre ici un ensemble de poèmes, dont certains revus et corrigés, voire réécrits, l'apprentissage et l'approfondissement de la prosodie étant passés par là. Il y aborde, en philosophe, les thèmes qui lui sont chers : le Monde, la Terre, la Nature, Dieu, les femmes, les hommes, les sentiments, l'amour, la mort, les drames, en somme, les choses de la vie...

01/2019

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Sociologie

De l'argent aux valeurs

Ce livre parle de Dakar. Et de l'argent. A Dakar, l'argent est roi. Il est le revers de toutes les relations, des plus commerciales aux plus intimes. Ce livre parle des femmes. Et de l'argent. A Dakar, les femmes dépensent avec faste des sommes démesurées pour honorer des relations de parenté, en particulier à l'occasion des cérémonies de mariage et de naissance - ce que, para­doxalement, hommes et femmes dénoncent comme un gaspillage contraire à la rationalité économique et aux valeurs de l'islam. Ce livre parle d'anthropologie. Et d'argent. A Dakar, si la finance est reine, la vie sociale n'est pas pour autant soumise à la seule loi du marché : le système cérémoniel, qui associe étroitement échanges féminins et rituels religieux, y joue un rôle de premier plan. Nourri d'enquêtes de terrain menées dans un quartier populaire de l'agglomération dakaroise, l'ouvrage d'Ismaël Moya, en suivant la piste de l'argent, éclaire d'un jour nouveau la place de l'économie, les hiérarchies statutaires, la parenté et les rapports complexes entre hommes et femmes dans cette société musulmane. S'y dévoilent, au sein de la finance, les valeurs qui structurent la vie sociale d'une métropole africaine contemporaine.

06/2017

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Autres collections (6 à 9 ans)

L'arbre au soulier d'argent

Dans le fabuleux royaume de Talange, plane une nouvelle menace : la sorcière Urtica a envahi parcs et jardins. Elle tient à sa merci l'arbre au soulier d'argent, celui qui maintient la vie. La jeune Mélie est l'élue qui devra affronter la sorcière et sauver l'arbre et le monde végétal. Il faudra tout le courage, l'imagination, et l'aide des agents du roi, Gas-Sagaz et Pô pour l'assister dans cette dangereuse aventure. Action, imaginaire et humour sont les ingrédients de ce roman à lire dès 8 ans.

03/2022

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Science-fiction

Au-delà du miroir

Paris, 2148. Le monde " miroir ", identique au nôtre, mais dans les pires conditions possible, a été découvert, et ils en veulent à notre eau, denrée rare depuis des décennies. Pour assurer la sécurité de la population, l'eau, déjà rationnée, fait l'objet d'une surveillance plus accrue, tandis que les miroirs, seul passage entre les deux mondes, ont été interdits. Vin, informaticienne rebelle, souhaite pourtant se mirer à tout prix. Lorsqu'après moult péripéties, elle atteint enfin son but, non seulement la satisfaction n'est pas au rendez-vous, mais elle relâche également son double dans son monde. Dès lors, les événements prendront une tournure qui lui permettra de découvrir la vérité sur son histoire et le fameux monde " miroir ".

04/2018

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Littérature française

La femme au miroir

Anne vit à Bruges au temps de la Renaissance, Hanna dans la Vienne impériale du début du siècle, Anny Lee à Los Angeles de nos jours. Trois destins, trois aventures singulières, trois femmes infiniment proches tant elles se ressemblent par leur sentiment de différence et leur volonté d'échapper à l'image d'elles-mêmes que leur tend le miroir de leur époque. Tout les éloigne de ce que la société, leur entourage, les hommes ont décidé à leur place. Anne la Flamande ressent des élans mystiques qui l'entraînent vers le béguinage. Hanna, une des premières patientes d'un disciple de Sigmund Freud, enfreint tous les codes familiaux et moraux de son temps. Anny, dont le talent annonce une fulgurante carrière d'actrice, pourrait se révolter contre le modèle hollywoodien. Egalement insoumises et rebelles, laquelle trouvera, et au prix de quels combats, sa vérité et sa liberté ? Or, de manière inattendue et par une suite de hasards objectifs ménagés par l'auteur avec une habileté extrême, ces femmes vont devenir, par delà le temps, les héroïnes d'un seul et même roman.

08/2011

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Littérature française

Le Lac au miroir

A Bali, Hannah Springer, 38 ans, au point mort dans sa vie, fuit son ennui existentiel lorsqu'elle apprend le décès brutal de sa mère, Magda Springer. Mère et fille fâchées ne s'étaient pas vues depuis 20 ans. De retour à Paris, bien résolue à comprendre les causes de sa mort, Hannah fouille le passé familial et fait une découverte qui va bouleverser sa vie. Près d'un siècle plus tôt, Walter Spies, un jeune artiste allemand, en quête de liberté, fuit son pays et s'installe à Bali. Là-bas, il va peindre ses plus belles oeuvres. Qu'est devenu le Lac au miroir, ce tableau disparu de Walter Spies, qu'enfant, Hannah admirait sur le mur de sa chambre ? Et si un lien unissait le destin de ce peintre iconoclaste et celui de la famille Springer ? Commence alors pour Hannah un voyage à la recherche de ses origines, qui l'emporte dans une traversée du XXe siècle, entre la France, l'Allemagne et Bali. Ce premier roman offre une méditation singulière et émouvante sur la mémoire familiale et la relation mère-fille. Mais c'est avant tout une ode à la liberté, et la célébration d'un plaisir de vivre retrouvé et des pouvoirs magiques de l'art.

01/2023

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12 ans et +

Au-delà du Miroir

Sierra, intrépide sirène, vit avec le reste de son banc dans la plus grande discrétion. Son quotidien morose et primitif, régi uniquement par la chasse et la nage, se teinte de couleurs lorsqu'elle pense au monde d'en haut. Fascinée et émerveillée par ce qu'il se trouve au-delà du miroir, la créature va braver les interdits pour découvrir cet univers qui l'attire tant. Elle n'aurait jamais pensé que sa vie basculerait autant en rencontrant Auguste, cet humain attiré par les flots. Tiraillée entre terre et océan, vie terrestre et sirènesque, la fille des eaux va devoir prendre ses responsabilités et embrasser un avenir dont elle n'aurait jamais imaginé. Parviendra-t-elle à préserver son peuple auprès de l'homme qu'elle aime ? Vous connaissiez l'histoire de "La Petite Sirène" , mais avez-vous envisagé une autre issue ?

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Littérature française

Le Cavalier au miroir

Le Tibet au tournant du XIXe et du XXe siècle. Epoque de tumulte et d'angoisse pour un pays déjà en proie à des convoitises étrangères : les Britanniques veulent établir par la force leur emprise économique sur la région, et la dynastie mandchoue, qui incorpore sans vergogne les territoires orientaux aux préfectures chinoises, cherche de toutes les manières à réduire le pouvoir temporel et religieux du treizième dalaï-lama. Tashi, ancien moine devenu espion au service des Britanniques, et Namgyal, officier du corps d'élite chargé de protéger le Dalaï-lama, incarnent les tensions et les contradictions de cette période troublée. Leurs amours et leurs aventures forment la trame d'un récit alterné, tandis qu'un miroir passant de main en main concrétise les liens mystérieux unissant les personnages.

03/2014

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Mondes fantastiques

Au-delà du miroir

Sierra, intrépide sirène, vit avec le reste de son banc dans la plus grande discrétion. Son quotidien morose et primitif, régi uniquement par la chasse et la nage, se teinte de couleurs lorsqu'elle pense au monde d'en haut. Fascinée et émerveillée par ce qu'il se trouve au-delà du miroir, la créature va braver les interdits pour découvrir cet univers qui l'attire tant. Elle n'aurait jamais pensé que sa vie basculerait autant en rencontrant Auguste, cet humain attiré par les flots. Tiraillée entre terre et océan, vie terrestre et sirènesque, la fille des eaux va devoir prendre ses responsabilités et embrasser un avenir dont elle n'aurait jamais imaginé. Parviendra-t-elle à préserver son peuple auprès de l'homme qu'elle aime ? Vous connaissiez l'histoire de "La Petite Sirène" , mais avez-vous envisagé une autre issue ?

12/2022

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Policiers

Le tueur au miroir

"Je n'ai fait que leur donner un instant de gloire" Willy B. Richardson, alias William R. Bradford (1948-2008), le "Killer Photographer". Fasciné par leurs tatouages, il les appâte avec son appareil photo, fige leurs désirs de starlettes sur du papier glacé, puis les tue et s'empare de ce qu'il convoite. Le lendemain, on retrouve le corps de ces jeunes femmes sur les berges du Saint-Laurent, le pubis orné d'éclats de miroir et un morceau de peau découpé. Pour piéger celui qu'à Montréal on appelle déjà "le tueur au miroir", il faut des flics borderline : Louise Beaulieu, qui se fiche des limites et des règles, et Carrie Callan, qui, sous son air bien sage, est un vrai pitbull. Des photographies à clé, un secret de famille, des messages cryptés... Le passé rattrape Louise. Désorientée, elle ment et triche. Et Carrie soupçonne l'impensable : des liens entre l'enquêtrice québécoise et Singleton, le redoutable tueur en série qu'elles ont traqué ensemble un an auparavant.

10/2017

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Littérature érotique et sentim

Au nom de l'harmonie Tome 2 : Miroir

Melinda violette commence tout juste à découvrir l'Harmonie lorsqu'un événement inattendu se produit, remettant en doute ses souvenirs… Sans qu'elle ne comprenne pourquoi, elle se retrouve mariée à Nathan et rencontre ses parents biologiques… A-t-elle fait un bond dans le temps ? Pourtant, elle découvre rapidement que Nathan a le même âge, ce qui est encore plus perturbant.

10/2016

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Musique, danse

Tchaikovski au miroir de ses écrits

Tchaikovski fut sa vie durant un infatigable épistolier ainsi qu'en témoigne sa surabondante correspondance riche de plus de cinq mille lettres répertoriées, le plus souvent fort circonstanciées. On y découvre une mine de renseignements passionnants tant sur lui-même et sa manière de composer, que sur ses confrères, ses opinions politiques, philosophiques, religieuses, littéraires et musicales. L'immensité de cet héritage épistolaire, que sont venus étayer des extraits de ses journaux personnels ainsi que certains de ses articles musicaux parus dans la presse de l'époque, imposait une sélection judicieuse, organisée ici selon une approche thématique. L'enfant s'y manifeste à partir de lettres et poèmes écrits directement en français, témoignage touchant de l'imprégnation de notre culture dès son plus jeune âge avant de laisser place à l'homme privé, au compositeur, au critique, au professeur ou à l'amateur d'art et de lettres. Ces écrits révèlent l'étendue de la culture de Tchaikovski, sa curiosité inlassable, son goût des voyages, son besoin de s'exprimer sur les sujets les plus profonds, son étonnante attention à ses correspondants, son extrême lucidité sur lui-même et sur les autres, sa facilité aussi à parler de lui à l'occasion de moments cruciaux ou simplement anecdotiques de son existence. Il en ressort un autoportrait sans fard, dépourvu de complaisance, d'une personnalité très riche, autrement complexe et intéressante que l'image excessivement sentimentale que l'on s'est souvent complu à donner de lui. André Lischke qui a assuré le choix, la présentation et la traduction de ces écrits est l'auteur d'une importante monographie consacrée à Tchaikovski, saluée unanimement par la critique et couronnée par quatre grands prix (Académie Charles Cros, Académie de Beaux-Arts " prix Kastner-Boursault ", Prix des Muses, Prix de la critique musicale).

09/1996

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Notions

La sensibilité

Etre sensible à la sensibilité est un des traits de la pensée moderne. Celle-ci en fait l'éloge alors qu'elle fut longtemps considérée comme une faculté inférieure et trompeuse. La sensibilité ouvre la conscience au monde, mais c'est intérieurement qu'elle nous affecte. Comment penser cet accord entre intérieur et extérieur ? Est-elle active ou passive ? Relève-t-elle de la pensée ou du corps ? N'est-elle pas précisément, au-delà de ces distinctions, un autre rapport au monde, irréductible aux autres facultés ? C'est cette difficulté que cet ouvrage cherche à explorer. La sensibilité se dit aussi en plusieurs sens : d'une part, elle permet de former des représentations du monde sensible, en vue de la connaissance. D'autre part, elle désigne l'aptitude humaine à éprouver des émotions et des sentiments. Enfin, elle est le médium de l'expression artistique. On a cherché ici à étudier la façon dont la tradition philosophique explicite ces dimensions, privilégiant parfois telle ou telle d'entre elles. Une bibliographie analytique annexée donne des outils pour poursuivre la recherche.

09/2023

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Philosophie

La sensibilité

Cette notion a toujours été au centre de la réflexion philosophique, dans le domaine de la connaissance comme dans celui de l'action. Mais tantôt elle a été comprise dans son sens passif, la capacité d'être affecté, tantôt dans son sens actif, l'élan qui nous porte au-devant des choses et du monde. D'où les difficultés de son utilisation. Analyse de la notion On se propose, tout en distinguant les deux sens de la notion, de montrer que son sens actif est premier et fondamental. La sensibilité est le pouvoir originel et déterminant de l'effort de penser qui, loin de s'opposer à la raison, la nourrit, la dynamise, lui permet de se dépasser. Seule une pensée dogmatique et stérile oppose radicalement sensibilité et raison°; c'est leur entrelacement qui fait problème, c'est cela qu'il faut cerner; l'enjeu en est le dépassement de la crise de la raison. Étude de textes On a choisi, pour dégager l'ensemble du parcours et des enjeux de la notion, de s'appuyer sur cinq textes : Traité de l'âme d'Aristote, qui détermine le nœud de la difficulté, les relations de l'âme et du corps; Émile de Rousseau qui prend la mesure de la sensibilité dans la formation de l'être humain°; Critique de faculté de juger de Kant qui nous guide vers cet en-deçà de l'opposition de la sensibilité et de l'entendement°; Le mot d'esprit et sa relation à l'inconscient de Freud qui explore la face cachée de la sensibilité°; enfin Le visible et l'invisible de Merleau-Ponty qui explore ce nœud originel qui est notre entretien avec le monde.

02/2004

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Sociologie

Sensibilités N° 8 : Et nos morts ?

Beaucoup a été dit sur la mise à distance de la mort dans les sociétés occidentales du second XXe siècle, après qu'elles ont sombré à corps perdu dans la violence extrême des guerres et des crimes de masse. En proie à une sécularisation toujours plus profonde, doublée d'une forte tendance à la médicalisation, elles auraient cherché à esquiver le cru de la mort — remisé dans l'univers aseptisé de l'hôpital, délégué à une chaîne de professionnels. A ce cadre de pensée, qui postule jusqu'au déni de la mort, un renouvellement des travaux sur le deuil s'intéresse toutefois aux possibilités de liaison entre des réalités données pour séparées. S'il est indéniable, par exemple, que certains rituels funéraires font l'objet d'un long désinvestissement, d'autres s'élaborent avec l'époque. Peau tatouée, vêtement de deuil, minute de silence, traversée attentive d'un cimetière de quartier ou quête des traces disparues : voici quelques-unes des explorations d'un lien aux morts qui s'agite de façon parfois subreptice, inattendue, et qui traverse aussi la chair des vivants. S'emparer de la puissance de transformation des disparus, cheminer dans l'après-vivre des morts, tels sont les enjeux de cette 8e livraison de Sensibilités.

01/2021

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Science-fiction

Dentelle et ruban d'argent Tome 2 : Jeu de miroirs

A vous, voyageurs pleins de rêves et au coeur empli d'espoir, puissent les portes de glace de For Willbrook, la ville libérée de son éternel hiver, sous vos yeux, ne pas se briser. Dans la cité plongée pour quelques minutes dans un écrin d'obscurité, le coeur d'Hanna s'anime à nouveau et fait renaître le printemps. Cependant, alors que William n'a d'autre choix que de faire face à son tragique destin, la jeune femme se retrouve plus que jamais en danger tandis que la magie de la citadelle peu à peu s'étiole... Afin de sauver sa soeur, le magicien devra faire le plus douloureux des sacrifices, mais en sera-t-il seulement capable ?

12/2019

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Poésie

L'Indien au-delà des miroirs

Hommage à celles et ceux qui se cherchent dans un monde qui se refuse, ce texte est né de multiples rencontres. Il s’est nourri des tableaux de Courbet, du Caravage, de peintres contemporains, du rythme de la marche et de la musique des mots. Il est modelé par le voyage entre Afrique et Occident, par la profondeur de l’Histoire qui se rappelle sans cesse à l’exilé, par le désir qui éloigne l’effroi, par l’étrangeté de la vie, la nécessité de l’écriture...

01/2020

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Histoire de France

L'argent du sel. Le sel de l'argent

Le sel est à l'époque le conservateur des aliments et son exploitation (sel gemme, marais salants) est d'autant plus profitable aux caisses du royaume qu'il est frappé d'un impôt, la gabelle, collecté par quelques monopoleurs qui avancent et prêtent à l'Etat. C'est en dépouillant des liasses de minutes notariales relatives aux prêts de ces puissants réseaux à l'Etat que Daniel Dessert, à travers l'étude des ministères Richelieu. Mazarin et Colbert, opère un renversement historique révolutionnaire (le ce qu'on est convenu d'appeler la monarchie absolue : l'examen du microcosme des bailleurs de fonds de "Messieurs des Gabelles" montre qu'il s'agit d'une minorité puissante et fortunée qui aide la monarchie dans un cadre contractuel et contraignant. Le système lisco-financier et, in fine, l'essor de l'Etat moderne reposent sur leurs épaules. Ce petit livre magistral remet en cause deux images d'Epinal colportées par l'enseignement traditionnel de l'histoire : celle qui fait de Richelieu et Colbert des serviteurs intègres de l'Etat (Mazarin l'étranger présenté comme une contre-image), celle qui confère un pouvoir sans partage à un monarque dépendant, en fait, des "oligarques" qui alimentent une trésorerie sans cesse mise à mal par la guerre de Trente ans contre les Habsbourg à l'extérieur et par l'apparat de la souveraineté à l'intérieur.

09/2012