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SPINOZA. Puissance et impuissance de la raison

Extraits

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Philosophie

SPINOZA. Puissance et impuissance de la raison

La pensée de Spinoza est tout entière une philosophie de la puissance de la raison. Plus encore, il découle de ce rationalisme le projet, sans précédent dans l'histoire de la philosophie, d'une identification entre la raison théorique et la raison pratique. La Partie IV de L'Ethique étudie le comportement d'un homme qui peut connaître les prescriptions éthiques de la raison. Cependant la connaissance vraie de ce qui est bon et de ce qui est mauvais ne le conduit pas immédiatement et infailliblement à désirer le premier et à écarter le second : on ne peut faire abstraction de la force des affects. Il devient alors pertinent de s'intéresser non seulement au contenu des prescriptions rationnelles, mais aussi aux causes mêmes du conflit entre ces prescriptions et les passions. Comment comprendre la servitude dans laquelle se trouvent les hommes et l'expérience de ce que nous appelons " l'impuissance morale " ? Le présent ouvrage cherche à éclairer cette question fondamentale de la vie éthique.

11/1999

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Mathématiques (notions fondame

Puissance et impuissance du nombre

Les nombres naturels sont nés d'un besoin statistique appelé dénombrement. Le XIXe siècle est celui de la première vague de données numériques diversifiées destinées à l'étude des populations. Le XXe siècle a vu le développement de la quantification dans toutes les disciplines scientifiques. Les nombres ont ainsi acquis une capacité de représenter et d'aider à la résolution de problèmes de toutes sortes, ce que l'on peut qualifier de puissance, non sans connaître de nombreux échecs qui font parfois croire à leur impuissance. Cet ouvrage a pour objectif d'en témoigner par quelques exemples. Les nombres naturels sont nés d'un besoin statistique appelé dénombrement. Le XIXe siècle est celui de la première vague de données numériques diversifiées destinées à l'étude des populations. Le XXe siècle a vu le développement de la quantification dans toutes les disciplines scientifiques. Les nombres ont ainsi acquis une capacité de représenter et d'aider à la résolution de problèmes de toutes sortes, ce que l'on peut qualifier de puissance, non sans connaître de nombreux échecs qui font parfois croire à leur impuissance. Cet ouvrage a pour objectif d'en témoigner par quelques exemples.

07/2023

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Philosophie

Nature et puissance. Giordano Bruno et Spinoza

Il existe sans doute entre Giordano Bruno et Spinoza une " affinité élective " qui dépasse toute tentative d'établir une filiation philologique ou une dérivation textuelle entre les deux auteurs. En effet, indépendamment d'une certaine " convergence " biographique (la persécution de la part des autorités politiques et religieuses, l'exil, la renommée sulfureuse des écrits), Giordano Bruno et Spinoza partagent des problématiques et des questionnements philosophiques d'une grande envergure conceptuelle. En effet, au-delà d'une herméneutique d'origine idéaliste et historiciste visant à souligner une forte homogénéité conceptuelle entre Giordano Bruno et Spinoza, il nous semble que ces deux auteurs tentent de répondre à une même question, extrêmement précise : quelles sont les conséquences anthropologiques de l'infinitisation de la nature ? Cette question est pour ainsi dire immanente aux thématiques et aux tensions qui gouvernent leur philosophie respective et en même temps elle est implicite aux contenus et aux débats caractérisant la culture philosophique de leur époque. Les conséquences anthropologiques de l'infinitisation de la nature deviennent particulièrement évidentes, aussi bien chez Bruno que chez Spinoza, lorsqu'on se focalise sur la notion de " puissance ". Que signifie d'abord l'affirmation d'une puissance infinie au sein d'un univers infini, autrement dit d'une productivité naturelle inépuisable abolissant les principes de la transcendance divine ? Que signifie penser Dieu dans les choses ? La théorie de l'immanence oblige ainsi Bruno et Spinoza à inscrire cette puissance dans l'effectivité même du réel et à définir les propriétés et les caractères d'une productivité infinie agissant à l'intérieur des processus naturels et façonnant par là la totalité de l'univers.

03/2006

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Spinoza

Puissance de l'enfance. Vygotski avec Spinoza

Comment éduquer un enfant ? Renversons la question et demandons-nous d'abord ce que l'enfant, qui est pourtant dans un état de dépendance, peut faire par lui-même : ce qu'il peut, avec l'aide d'autrui, pour se transformer et devenir autre que lui-même. Il nous faut à cette fin élaborer une " anthropologie de l'enfance " qui considère par quelles voies, physiques et psychiques, l'enfant conquiert sa liberté. Vygotski, avec l'appui de Spinoza dont il use tout au long de son oeuvre, nous y aide : il nous permet de penser la puissance affective du développement conceptuel de l'enfant, et de jeter les bases d'une psychologie spinoziste des affects, dont la pierre de touche est la pereivanie, expérience vécue pouvant devenir de plus en plus vivante.

03/2022

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Spinoza

Les expressions de la puissance d'agir chez Spinoza

"Ces variations autour de la puissance d'agir [... ] ont pour objectif commun de ressaisir la puissance dans l'impuissance et de passer de la peur de la mort à la jouissance de l'éternité, de la finitude du corps au développement de ses capacités, de la servitude des affects à la fortitude retrouvée. Il s'agit ainsi d'exprimer la positivité du négatif en allant chercher la puissance là où ne s'attendrait pas à la trouver". Chantal Jaquet est professeure d'histoire de la philosophie moderne à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Ses recherches portent sur la philosophie du XVIIe siècle, sur la philosophie du corps et sur la philosophie sociale. Elle a notamment publié Sub specie aeternitatis. Etude des concepts de temps durée et éternité chez Spinoza (Classiques Garnier, rééd. 2014) ; L'unité du corps et de l'esprit. Affects, actions passions chez Spinoza (PUF, 2004, rééd. 2015) ; Les transclasses ou la non-reproduction (PUF, 2014) ; Spinoza à l'oeuvre (Editions de la Sorbonne, 2017) ; Juste en passant (PUF, 2021).

09/2022

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Géopolitique

Le Conseil de sécurité des Nations Unies. Entre impuissance et toute-puissance

A quoi sert le Conseil de sécurité de l'ONU ? Quel est son bilan ? Quels sont ses pouvoirs, ses méthodes ? Quel rôle pour la France en son sein ? Peut-on, faut-il le réformer, et comment ? Le droit de veto est-il légitime ? Cet organe majeur de la société internationale, juridiquement maître de la guerre et de la paix, politiquement tributaire des grandes puissances, est souvent méconnu, critiqué, décrié. A tort ou à raison ? Le présent ouvrage réunit les contributions de diplomates et universitaires spécialistes de ces questions. Avec les contributions de Pierre Bodeau-Livinec, Mouloud Boumghar, Arthur Boutellis, Alain Dejammet, Michel Foucher, Olivier de Frouville, Paul Gacem, Richard Gowan, Maryline Grange, Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, Manuel Lafont Rapnouil, Jean-Marc de La Sablière, Patrice Sartre, Anaïs Schill, Loraine Sievers, Serge Sur, Thierry Tardy, Paul D. Williams

09/2021

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Sciences politiques

L'impuissance de la puissance. Essai sur les nouvelles relations internationales

La puissance n'est plus ce qu'elle était. A mesure qu'elles s'affirment, les dominations essuient davantage de contestation qu'elles ne recueillent d'adhésion. Les Etats-Unis sont au centre du paradoxe. Jamais un Etat n'a, dans l'Histoire, accumulé autant de ressources de puissance ; jamais pourtant il ne s'est révélé aussi peu capable de maîtriser les enjeux auxquels il doit faire face. Privés d'ennemis qui leur ressemblent et qui leur opposent une puissance crédible, les Etats-Unis doivent aujourd'hui affronter une nuisance qui change l'équation du jeu international, tout en étant redoutables et extrêmement difficiles à combattre. Derrière ces bouleversements stratégiques se cachent la fin des guerres d'autrefois, les formes nouvelles de violence et de conflit, mais surtout l'ouverture de la scène internationale aux individus et aux sociétés, c'est-à-dire à l'Autre, celui qu'on connaît mal ou qu'on choisit d'ignorer, qu'on accable d'humiliations faute de pouvoir le forger à son image. Badie signe une réflexion stimulante sur la fin de la bipolarité, les échecs du développement, la prolifération de formes nouvelles et disséminées de violence qui ont eu raison des certitudes de naguère.

09/2013

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Sciences politiques

L'impuissance de la puissance. Essai sur les incertitudes et les espoirs des nouvelles relations internationales

La puissance n'est plus ce qu'elle était. La fin de la bipolarité, les échecs du développement, la prolifération de formes nouvelles et disséminées de violence ont eu raison des certitudes de naguère. Les armées les plus modernes ou les plus sophistiquées échouent devant les actes de terreur les plus élémentaires ; à mesure qu'elles s'affirment, les dominations essuient davantage de contestation qu'elles ne recueillent d'adhésion ; quant aux menaces les plus diverses, elles échappent à tout espoir de contrôle. Les Etats-Unis sont au centre du paradoxe : jamais un Etat n'a, dans l'Histoire, accumulé autant de ressources de puissance ; jamais pourtant il ne s'est révélé aussi peu capable de maîtriser les enjeux auxquels il doit faire face. La puissance ne peut plus se régaler aujourd'hui des effets revigorants du gladiateur ennemi qui fait face avec le même poids et les mêmes recettes. Privés d'ennemi qui leur ressemblent et qui leur opposent une puissance crédible, les Etats-Unis doivent aujourd'hui affronter une nuisance qui change l'équation du jeu international, tout en étant redoutable et extrêmement difficile à combattre. Derrière ces bouleversements stratégiques se cachent non seulement la fin des guerres d'autrefois, des formes nouvelles de violence et de conflit, mais surtout l'ouverture de la scène internationale aux individus et aux sociétés, c'est-à-dire à l'Autre, celui qu'on connaît mal ou qu'on choisit d'ignorer, qu'on accable d'humiliations faute de pouvoir le forger à son image. En bref, l'ignorance du monde post-bipolaire alimente ainsi de nouvelles violences et crée de nombreux dangers dont seul le multilatéralisme saura nous protéger.

10/2004

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Sciences politiques

Gouverner le désordre urbain. Sortir de la tragique impuissance de la puissance publique au Cameroun

Sans une citoyenneté active, responsable et disciplinée, sans une autorité bien ordonnée, sans une capacité réelle de l'Etat à répondre effectivement aux attentes des populations (santé, éducation, sécurité, emploi, logement, routes, loisirs, etc.), la lutte contre le désordre urbain a toutes les chances d'être un combat perdu d'avance. Tel est le principal enseignement qui découle de cette sorte de dialogue à plusieurs voix, qui explore dans une veine exigeante, mais constructive et prospective, des problématiques aussi variées que l'urbanisation sauvage, l'occupation anarchique de l'espace public, les figures plurielles de la débrouillardise en milieu urbain, les insuffisances de la planification urbaine, les lacunes et incohérences des dispositifs institutionnels, la tolérance administrative, etc.

06/2019

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Yaoi/homosexualité masculine

L'impuissance

Ryô Hodogaya, 36 ans et propriétaire d'un bar gay, a pour client régulier Umezaki, un de ses anciens camarades de fac, avec qui il a eu une relation autrefois. Alors que Ryô, qui n'a plus d'intérêt pour le sexe, prétend qu'il est impuissant pour qu'on le laisse tranquille, Umezaki, lui, se proclame le roi du sexe et parade chaque soir avec un jeune homme différent. Mais un jour, il déboule dans l'appartement de Ryô, paniqué, parce qu'il n'arrive plus à avoir d'érection ! Ryô, agacé, finit par accepter de lui donner un coup de main. Cependant, à mesure que l'incident se répète, leur passé ne tarde pas à revenir les hanter...

11/2022

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Généralités

La traîne des empires. Impuissance et religions

Islam, christianisme et bouddhisme, les trois religions milliardaires - qui représentent aujourd'hui environ 4,8 des 7,8 milliards d'humains - sont des créations d'empires. Ou plus exactement des fins d'empires, les traînes des trois empires-mondes nés entre la fin du IIIe siècle avant notre ère et le VIIe siècle, et qui n'ont cessé depuis, par le biais des religions issues de leur expérience historique, de s'étendre à une part toujours croissante de l'humanité, en se heurtant, en se combinant, entre elles et avec les pouvoirs politiques héritiers de la réalité impériale. Ces trois empires sont bien sûr la Chine, Rome et l'Islam. Ainsi du christianisme, de l'Islam et du bouddhisme, l'auteur ne retiendra qu'un point commun, très largement étranger aux complexités des dogmes et de la dévotion des fidèles, c'est-à-dire le lien généalogique qui attache ces religions aux empires où elles sont nées. L'idée principale de ce livre tient ainsi en une phrase : ces religions milliardaires se cristallisent lorsque l'impuissance croissante des empires dissocie leur action politique de leur système de valeurs, lorsque les empires passent de l'Agir (militaire et politique) au Dire (religieux).

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Généralités

La Traîne des empires. Impuissance et religions

Christianisme, islam, bouddhisme, les trois religions aux milliards de fidèles sont des créations de fin d'empire, les traînes des trois empires-mondes que sont Rome, la Chine et l'Islam. De ces religions Gabriel Martinez-Gros ne retient ici qu'un point commun, le moment où elles sont nées, lorsque l'impuissance croissante du pouvoir impérial dissocie son action politique de son système de valeurs, lorsqu'il passe de l'agir militaire et politique au dire religieux. La résonance avec le monde moderne est frappante. La fin de l'extraordinaire poussée économique et démographique de la modernité (1800-2050), où l'Occident, empire informel, étendit sa domination, devrait ainsi voir une nouvelle émergence religieuse, de la même façon que l'affaiblissement de Rome aux IIIe-IVe siècles, la disparition des Han à la même époque, le naufrage du califat islamique entre IXe et XIe siècle ont abouti à des éclosions religieuses. Telle est l'idée majeure de ce livre aussi brillant que novateur, porté par une érudition confondante.

01/2024

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Philosophie

Spinoza et nous

Il y a presque trente ans, L'Anomalie sauvage, le premier texte d'Antonio Negri consacré à Spinoza, tentait de construire une autre lecture du philosophe d'Amsterdam. Cette réouverture des thématiques spinoziennes s'inscrivait dans ce qui s'était plus généralement donné, à partir de 1968, comme une nouvelle épistémè d'innovation et de révolution. Il s'agissait alors de rendre possibles tout à la fois la conscience et la volonté d'agir pour la transformation, le dépassement du mode de production capitaliste et l'affirmation de l'égalité et du commun des hommes. Dans le sillage d'Alexandre Matheron et de Cilles Deleuze, il fallait donc essayer d'investir le terrain de reconstruction de l'histoire humaine, depuis les cupiditates jusqu'à l'idéal de la démocratie absolue, et chercher à en dire le visage présent. Aujourd'hui, après la chute du socialisme réel le capitalisme a essayé de se renouveler : hégémonie du travail cognitif, dimensions financières, extension impériale. Pourtant, chacune de ces mutations est en crise. Le néolibéralisme et ses élites ont conduit le monde à sa faillite à travers des guerres et des destructions sans cesse renouvelées - ultimi barbarorum les aurait sans doute qualifiés Spinoza. Au XVIIe siècle, dans l'affrontement avec la lourdeur contre-réformée des religions et la naissance de l'absolu souverain, l'expérience critique et constructive de la philosophie spinozienne représentait une détermination " sauvage " essentielle à la reformulation interne - hérétique et subversive - de la pensée politique moderne. Mais le spinozisme peut-il aujourd'hui constituer une véritable " alternative ", au terme d'une modernité qui n'en finit pas de trépasser sous nos yeux ?

10/2010

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Philosophie

L'"ETHIQUE" DE SPINOZA ET LA METHODE GEOMETRIQUE. Introduction à la lecture de Spinoza

Spinoza intitule L'ETHIQUE, " Ethique démontrée selon la méthode géométrique " qu'il présente effectivement avec définitions, axiomes, postulats et démonstrations, voulant donner à la philosophie la certitude des mathématiques. Sa tentative est sans exemple antérieur et n'a jamais été reprise depuis. Mais personne ne s'est posé la question pourtant la plus essentielle de celle que suscite le spinozisme. Spinoza a-t-il utilisé correctement la méthode mathématique et sinon que signifie cet échec ?

09/1998

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Non classé

La volonté d'impuissance

Dans la gestion des crises, on agit de plus en plus sans conviction. La médiation ne se donne pas de limites, même quand le conflit se transforme cyniquement en compétition de massacres de civils innocents. Le temps agit en faveur de la terreur. Le véto est souvent un arrêt de mort au lieu d'être l'élément déclencheur de la recherche d'un compromis. Il est compromission. L'allié qui défie la volonté commune, exprimée par la "force" d'une résolution, se sent protégé par une opposition exhibée à tour de rôle par les USA, en faveur d'Israël, de la Chine, quand la Corée du nord est menacée de sanctions, ou par la Russie volant au secours de Téhéran. La volonté d'impuissance est en cela un désengagement, l'expression d'un égoïsme ravageur devenu, au fil du temps, une caractéristique des Temps modernes. Elle est même, paradoxalement, la puissance puisqu'elle conduit ceux qui la détiennent à imposer leur lâcheté à ceux qui ont soif de justice dans un monde de plus en plus trouble. Ainsi, la volonté d'impuissance n'est rien d'autre que l'illusion de puissance. C'est l'échec non assumé des dissuasions au 21ème siècle. Le conseil de sécurité de l'Onu, l'UE, l'Union africaine et la Ligue arabe sont l'illustration parfaite de ces "projets" d'Ordre établi (ou à rétablir) qui restent sans effet à cause de leurs propres antagonismes.

08/2019

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Spinoza

Spinoza

" L'Ethique de Spinoza a toujours fasciné les esprits parce qu'elle se présente comme un parfait édifice rationnel dont chaque proposition est un élément indispensable à la totalité du système, dont chaque argument prétend à la validité et à l'objectivité d'un théorème de géométrie. Alain ne pouvait, ayant fait cours sur Descartes, éviter la pérégrination au sein de l'architecture conceptuelle de Spinoza. Cette réflexion se prolonge au-delà du livre qu'il lui a expressément consacré : en effet, dans maintes autres occasions, dans certains de ses Propos notamment (qu'on trouvera dans ce volume), Alain évoque Spinoza ; et lorsqu'il voudra rendre hommage à Jules Lagneau, c'est encore Spinoza qui sera présent dans la discussion : c'est la raison pour laquelle ce philosophe est la figure retenue pour assurer le lien thématique du recueil, ainsi considérablement augmenté".

01/2023

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Policiers

La Spinoza connection

Avec son amie homosexuelle Carolyn, toiletteuse pour chiens, Bernie Rhodenbarr, le bouquiniste toujours à court d'argent, projette de cambrioler la demeure du richissime Herbert Colcannon, lequel a décidé de s'absenter pendant quelques jours. Malheureusement pour Carolyn et Bernie, un autre cambrioleur est passé avant eux. Mais il n'a pas emporté une pièce de cinq cents qui vaudrait, si elle était authentique, une véritable fortune. L'est-elle ? Seul Abel Crowe, le fidèle receleur de Bernie, pourrait le dire, mais il n'a pas plus tôt l'objet entre les mains que meurtres et questions embarrassantes de la police, les ennuis commencent. Notre duo s'en sortira-t-il sans trop attenter à l'Ethique de Spinoza ? La réponse de Laurence Block - grand maître du policier américain et auteur de La Balade entre les tombes, le Diable t'attend, Tous les hommes morts, Tuons et créons, c'est l'heure, le Blues du libraire etc... vaut le détour dialectique.

07/1998

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Spinoza

La philosophie de Spinoza. Repères

Spinoza a donné à son ouvrage principal le titre d'Ethique : c'est souligner que l'accession à la plus haute forme de joie ne concerne pas seulement une partie de la philosophie mais constitue la tâche même de la pratique philosophique. Sa doctrine s'élabore par le biais d'une série de démarcations fondamentales, à l'égard de la transcendance, du dualisme, du libre arbitre de l'homme et de son privilège au sein de la nature ; à l'égard, encore, de la morale et des types de souverainetés politiques qui ne viseraient pas la liberté. Spinoza prend ainsi le contre-pied de la plupart des convictions religieuses de son temps mais aussi, pour une part, de cette " philosophie nouvelle " dont il s'est d'abord inspiré, celle de Descartes.

04/2023

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Essais

Géopolitique et cinéma. Image(s) de la puissance, puissance des images

Davantage que des objets de divertissement ou des produits culturels consommés à l'échelle mondiale, les films sont aussi (et surtout) des porte-étendards de valeurs, des outils de propagande utilisés tant dans des démocraties confirmées qu'au sein de régimes autoritaires. Cet ouvrage analyse les moyens dont disposent les industries du cinéma (et, en particulier, Hollywood) pour aider les Etats à exercer des moyens de domination dans les relations internationales, qu'il s'agisse d'une domination "concrète" (par des stratégies économiques) ou plus "symbolique" (en recourant à l'image et aux représentations), démontrant ainsi que les films ne sont pas "juste" des produits de divertissement, mais bien un instrument stratégique à part entière.

09/2021

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Philosophie

Spinoza et les arts

La beauté, mon ami, n'est pas tant une qualité de l'objet considéré que son effet chez celui qui le considère" — écrivait Spinoza à Hugo Boxel en octobre 1674. Versé autant dans les arts libéraux que dans les arts mécaniques, le philosophe d'Amsterdam ne fut pas seulement philosophe. Tailleur de verre, sans doute acteur de théâtre, probablement dessinateur, il fréquenta la boutique d'antiquaire de Franciscus Van den Enden et fut proche de la société des arts Nil volentibus ardumm ; il habitait non loin de Rembrandt et Potter et appréciait la compagnie de peintres et de décorateurs. Elaborée au coeur du siècle d'or de la peinture hollandaise, cette philosophie a souvent inspiré poètes et écrivains, dramaturges et artistes. Comment expliquer un tel regard non nécessairement philosophique sur une philosophie qui ne présente pas une pensée développée sur les arts ? Comment expliquer qu'on ait tenté d'emprunter les voies de l'esthétique pour pénétrer une philosophie qui ne constitue pas ce champ de réflexion en un domaine autonome ? Ce livre fait le point sur l'état de la recherche. Il explore d'un point de vue historique, historiographique et philosophique ces aspects trop peu connus mais essentiels de la biographie, de l'entourage, de la pensée et de la réception de Spinoza. A défaut d'avoir une esthétique proprement dite, le spinozisme n'en contient pas moins de quoi nourrir une profonde réflexion sur la nature des arts et leurs usages au sein du projet éthique qui se présente lui-même comme un art de vivre.

01/2020

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Spinoza

Spinoza et le christianisme

Il est difficile de trouver dans l'histoire une opposition plus totale que celle de Spinoza et du christianisme. Le philosophe s'en prend aux Eglises, aux croyances, aux théologiens ; il dérange par sa conception de Dieu. Il passe pour athée mais s'en défend ; il sera " mystique " pour d'autres. Mais est-ce si simple ? Et s'il était ailleurs ? Il fallait donc reprendre le dossier à la base : d'abord, comprendre. Loin des idées reçues, qu'en est-il du rapport de Spinoza au christianisme de son temps ? Qu'en dit-il, qu'en retient-il ? Et comment est-il interprété par les théologiens d'aujourd'hui ? Qu'en disent-ils ? Qu'en retiennent-ils ? L'accueil est contrasté, du rejet à la bienveillance. Pourtant voici que certains reconnaissent son extraordinaire puissance d'inspiration : une rencontre est donc possible. Spinoza s'écarte certes des énoncés majeurs du christianisme, mais c'est au point le plus radical de la confrontation qu'il faut l'entendre. Sur l'affirmation de Dieu comme sur l'exploration de la condition humaine, dans la diversité des champs de l'éthique, il le provoque à élargir ses espaces de compréhension. En somme, un nouveau regard sur une relation qui intrigue toujours.

02/2022

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Que-sais-je ?

Spinoza et le spinozisme

Spinoza fut attaqué de toutes parts, mais ses positions marquèrent les controverses sur la Bible, le droit naturel et la liberté de conscience. On retrouve sa trace dans les Lumières, l'idéalisme allemand, le marxisme et la psychanalyse. L'Ethique et le Traité théologico-politique construisent une pensée de la Raison, refusant la finalité, la Providence et l'illusion du libre arbitre, une pensée de l'universalité des lois de la nature, de la singularité individuelle, de la liberté de philosopher. Chez Spinoza, rien n'est au-dessus de l'entendement humain ; l'étendue n'est pas moins divine que la pensée ; le bien et le mal sont relatifs ; l'homme n'est pas un empire dans un empire ; la fin de l'Etat est la liberté.

09/2023

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Philosophie

Spinoza et le spinozisme

Spinoza, connu comme " l'athée vertueux ", inaugure avec l'Ethique une nouvelle manière de penser l'homme et sa félicité. Cet ouvrage : * dégage la signification éthique et existentielle du monisme ontologique ; * décrit la conception spinoziste de l'homme unifié et de la centralité du Désir ; * analyse l'éthique de la joie de la sagesse de la béatitude ; * évoque le fondement de la vie sociale et de la démocratie ; * esquisse l'histoire du spinozisme.

02/1998

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Spinoza

Spinoza. Délibération et liberté

La critique de l'hypothèse théologique du libre-arbitre n'a pas seulement un côté négatif, mais aussi un côté positif. La réfutation du créationnisme et du volontarisme ne se résume pas à une négation de la liberté, au nom d'un mécanisme déterministe ou d'une doctrine soi-disant "subversive" telle que celle du "matérialisme athée" que Leo Strauss attribuait à Spinoza. La réfutation du libre-arbitre et de toute la servitude cachée par cette illusion ne se complète que par la démonstration positive de ce qui était visé inadéquatement par l'illusion, c'est-à-dire par la puissance de la raison humaine de connaitre adéquatement le bon et le mauvais dans les passions humaines et, ensuite, par sa puissance de délibérer sagement sur les affections du conatus sous la perspective de l'éternité, ce qui constitue la nouvelle conception de la liberté chez Spinoza.

11/2023

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Spinoza

Spinoza et le temps

Issu d'une conférence consacrée à Spinoza, ce petit ouvrage nous propose une expérimentation philosophique audacieuse. Que se passe-t-il si nous réintroduisons le temps vivant dans la doctrine de la Substance éternelle, au point d'en faire un attribut de Dieu ? L'hypothèse d'une réalité en devenir conduit à redéployer le système de l'Ethique dans l'espace-temps à quatre dimensions : sous l'appareil des démonstrations more geometrico se découvrent alors les intuitions profondes d'une pensée qui nous est contemporaine malgré toute son étrangeté. Cette lecture créative d'un classique de la métaphysique apporte un nouvel éclairage à des questions vitales, sinon intemporelles : la signification de la totalité ("Dieu" ou "Nature") pour des êtres finis, la possibilité de concilier l'esprit scientifique et le sentiment religieux, l'exaltation intellectuelle et la vénération...

12/2021

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Littérature française

Spinoza et les spectres

Une réflexion philosophique vivante.

07/1985

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Notions

La notion de système philosophique. Spinoza et Nietzsche

Dans cet ouvrage, Niamkey-Koffi, après avoir affronté l'idée de système, en écho chez Spinoza, et son corollaire le mos geometricus, entendu non pas comme nécessité structurelle du discours philosophique mais comme stratégie mystifiant la disposition rhétorique, se consacre à la constitution de contenus de vérité soumis à l'exigence fragmentaire. Celle-ci fut le souci primordial de Nietzsche et, plus tard, celui de l'Ecole de Francfort à travers notamment la monadologie critique d'Adorno et de Benjamin luttant contre l'âge de la raison formalisée. La notion de système philosophique engage dans un mouvement critique qui démasque la volonté de vérité dissimulée dans l'idéologie et les mensonges du système comme instrument de la socialisation totalitaire. Mais une telle démarche critique, tributaire d'une morale de l'ambivalence, ne saurait reconduire la dialectique des dichotomies et des exclusions (vrai ou faux), nécessitant chez Hegel l'intervention d'un troisième terme, mais opte pour le maintien de la tension entre les termes opposés en vue de la production du choc révolutionnaire.

09/2021

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Sciences politiques

Sortir de notre impuissance politique

Parce que, depuis plusieurs décennies maintenant, la gauche ne cesse de stagner, de régresser, de perdre les combats qu'elle engage, il est nécessaire d'interroger nos stratégies, nos modes de pensée et nos manières de lutter. A quelles conditions les forces progressistes peuvent-elles redevenir puissantes politiquement ?

08/2020

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BD tout public

La puissance et la gloire

La puissance et la gloire est un condensé de vanités diverses. Le livre regroupe une douzaine de séquences humoristiques imprégnées du quotidien. Les récits se situent à la croisée des chemins du social, du politique, de la culture, de l'intimité du couple... Tout l'intérêt de l'exercice est de mettre en relief le côté ridicule et excessif de ces situations.

04/2013

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Poches Littérature internation

La Puissance et la Gloire

Dans son éclairante préface, John Updike note que "La Puissance et la Gloire est généralement considéré comme le chef-d'oeuvre de Greene, son roman le plus célèbre et le plus estimé par la critique". En le relisant aujourd'hui, on comprend pourquoi ce roman a eu un tel impact auprès du public international. Graham Greene y raconte le martyre d'un prêtre, intrigue que lui avait inspirée un voyage dans la province de Tabasco, au Mexique, en 1938 : sous la dictature du tristement célèbre Garrido Canabal, les prêtres étaient persécutés ou assassinés. Un seul avait réussi à se cacher pendant dix ans dans les forêts et les marais. Fuyant sans cesse les serviteurs d'un régime totalitaire, hostile à l'Eglise, il resta fidèle à une vocation à laquelle il croyait pourtant avoir failli.

11/2019