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Rue Katalin

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Poches Littérature internation

Rue Katalin

Ils s'étaient soudain rendu compte que le temps avait désagrégé leur passé, alors que durant leur enfance et leurs années de jeunesse, ils l'avaient considéré comme un ensemble compact bien cimenté". Budapest. Des années après la disparition d'Henriette en 1944, les membres de trois familles demeurent sous l'emprise ténue de sa présence. Et, d'outre-tombe, la jeune fille nous introduit dans la vie naufragée de ceux qui furent ses amis : Bálint, Irén, Blanka, M. et Mme Elekes... Qu'est-il arrivé pendant la guerre, rue Katalin ? Quels événements ont bouleversé l'existence de ses habitants pour toujours ?

04/2018

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Divers

Quo vadis, Katalin ?

De nature inquiète mais l'esprit libre et indépendant, Katalin entend bien être seule maîtresse de son destin. La voici donc qui quitte le confort certes douillet mais ô combien austère de son pays natal, direction le Sud et la Ville Eternelle qui l'intrigue et la fascine depuis toujours. Sitôt arrivée, son enthousiasme et sa détermination se heurtent à une réalité loin d'être idyllique. Confrontée aux problèmes ordinaires de tout immigré fraîchement débarqué - trouver une maison, un travail, nouer des liens, etc. -, Katalin doit surtout surmonter une autre difficulté : être une femme dans un monde où les hommes dominent sans partage. Harcelée à tout bout de champ, l'opiniâtre jeune femme résiste, jusqu'au jour où le pire arrive... Avec l'humour caustique qu'on lui connaît et tout en pudeur et subtilité, Kati Kovács s'attaque dans Quo Vadis, Katalin au délicat sujet des violences sexistes. Mélange original de fiction et d'autobiographie, ce nouvel album est sans doute l'oeuvre la plus personnelle de la Finlandaise publiée à ce jour.

09/2021

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Autres langues

Quant à je (Kantaje). Agrégat

Katalin Molnar, d'origine hongroise, a dû apprendre à vivre, à écrire et à penser avec le français. Elle raconte la double histoire de sa vie et de son français dans ce livre conçu comme un repas quelque peu personnel, quelque peu spécial, les invités aiment ça, les repas quelque peu lointains, un peu étranges, les repas qui les étonnent, c'est ce qu'ils demandent, c'est ce qu'ils désirent même s'ils ne le demandent pas, ils préfèrent ça aux repas qu'ils savent faire, qu'ils mangent souvent, un livre, ça peut être très comme ça, on peut l'imaginer comme ça, un livre où poèmes, bribes de lettre, histoires racontées, morceaux de contrat se côtoient comme morceaux de viande, carottes et pommes de terre dans une bonne goulache, mais ce n'est pas tout... "Parce que dans la langue, il y a l'écrit sans parole, épui yalaparol sanlékri, épui donk, le français éjénial ! pourça (bonne chose dans toute mauvaise chose il y a) car on peut séparer mais peuôssi mélanjé, épuidonk, pour atténuer le côté fumeux, ai aussi utilisé des langages qui, à mon sens sont joyeusement pas fumeux, méalor pa !fumeudutou, abaalorla ! laputin ! cela vous consolera-t-il ? Je n'en sais rien mais le souhaite (comme les bonnes choses que souhaitait mon papa à moi)".

04/1996

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Esotérisme

Le feu de la déesse. Neuf sentiers pour embraser le feminin sacré

Eveillez-vous à votre pouvoir,à votre amour et à votre sagesse Le Feu de la Déesse est conçu pour les femmes qui cherchent à se relier à la sacralité. Pour celles qui débutent, mais aussi pour aider celles qui sont déjà engagées sur cette voie à aller plus loin dans leur travail. En se basant sur une vie entière de profondes études spirituelles et sur son expérience directe dans le monde entier, Katalin Koda vous offre un moyen novateur de faire entrer le féminin sacré dans votre vie quotidienne. Ce livre suggère à toutes les femmes un chemin balisé, à travers 9 archétypes, qui leur permet de retrouver leur soi divin au moyen des ressources sacrées du savoir ancestral. Par des travaux simples mais profonds avec les mythes et les cérémonies, les femmes sont encouragées à sortir des rôles qui ne leur servent plus et à s'emplir de pouvoir, d'amour et de sagesse. Dans ces pages, vous trouverez les outils qui vous permettront de recouvrer votre sacralité et de transformer vos craintes en pouvoir de guérison ; des méthodes qui vous aideront à vous relier à vos réserves d'amour intérieur et à accéder aux profondeurs de votre sagesse féminine sacrée.

01/2021

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Haut Moyen Age (Ve au Xe siècl

Les Burgondes. Ier-VIe siècle apr. J.-C., Edition revue et augmentée

Les Burgondes sont un peuple germanique oriental que les "grandes migrations" mènent jusqu'à une installation dans l'Empire romain. Ils créent un "premier royaume" entre 412 et 436-437, à cheval sur le Rhin, d'où ils partent à la suite d'une défaite sanglante devant les Huns, et s'installent dans l'Empire, dans la vallée du Rhône, où ils fondent leur "deuxième royaume". Celui-ci connaît une période assez faste entre les années 480 et 516, sous le règne du roi Gondebaud, s'étendant jusqu'à Lyon et Avignon, et entretenant des relations avec les Romains et les royaumes barbares voisins, avant d'être conquis par les rois francs en 534. Son identité persiste dans les royaumes successifs et on trouve encore sa trace dans la Bourgogne actuelle. La présente édition, mise à jour avec les découvertes les plus récentes, est le résultat des recherches approfondies sur les témoins archéologiques de ce peuple, ainsi que les sources historiques, avec quelques apports de la linguistique, de la toponymie ou de l'anthropologie. Elle présente tout ce que l'on peut savoir actuellement sur les Burgondes. Si les sources historiques permettent de suivre assez fidèlement leur histoire politique, militaire et religieuse, leurs témoins archéologiques semblaient plus ténus. L'étude a permis d'identifier plus précisément ces vestiges : surtout des sépultures, comprenant des accessoires vestimentaires et des bijoux germaniques du Ve siècle ; des épitaphes latines d'individus d'origine burgonde ; quelques éléments anthropologiques, notamment le modelage du crâne. Nouvelle édition revue, corrigée et augmentée.

09/2021

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Cinéastes, réalisateurs

Lubitsch à Hollywood. L'exercice du pouvoir créatif dans les studios

Quand il arrive à Hollywood, Ernst Lubitsch est déjà un cinéaste prestigieux. L'aura dont il jouit et la diversité des fonctions qu'il occupe lui permettent d'y mener une action hors du commun. En observant la manière dont il travaille au sein de cet environnement particulier, Katalin Pór revient sur ses relations avec les structures de production hollywoodiennes. Comment parvient-il, au sein même de cette organisation hyper-normalisée, à imposer ses propres conceptions du travail créatif ? Ses interactions avec les différents studios peuvent être lues comme autant d'efforts pour lui permettre de travailler dans une relative autonomie, sur des projets qui l'intéressent, avec des collaborateurs librement choisis, et selon ses propres méthodes. Quel est l'apport de Lubitsch au cinéma hollywoodien ? Il y conçoit et réalise des films, évidemment, mais opère également des recrutements, fait acheter des répertoires de pièces, transforme le fonctionnement de certains studios... Son action hollywoodienne peut être assimilée à une véritable politique, d'une grande cohérence, guidée par deux questionnements poétiques fondamentaux : sur la nature de la comédie, d'une part, et l'articulation entre musique et cinéma, de l'autre. Voici le portrait d'un "? Lubitsch au travail ? ", à la fois artiste et homme de pouvoir, à Hollywood.

06/2021

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Histoire de la médecine

Ne jamais renoncer. Vaccins ARN, Covid : l'autobiographie de la femme qui a sauvé des millions de vies

Le parcours de Katalin Karikó semble aussi invraisemblable qu’une épopée littéraire. Issue d’une famille de bouchers en Hongrie communiste de l’après-guerre, elle vit son enfance dans un foyer sans eau courante, et dans lequel ils vivent en autosuffisance.

Assidue et passionnée, elle concrétise progressivement son rêve : investir une carrière scientifique. D’abord en Hongrie, elle s’envole ensuite pour les États-Unis avec 1000 dollars dissimulés dans la peluche de sa fille, intimement convaincue du potentiel révolutionnaire de l’ARN messager, une molécule qu’elle juge sous-estimée, qui pourrait considérablement améliorer et guérir les maladies. 

 

Sur trois décennies, elle persévère dans l’ombre, dans des laboratoires vétustes, faisant face à des rétrogradations, des railleries de pairs et des menaces d’expulsion.

Jusqu’au jour où, en 2020, ses recherches contribuent à développer, en un délai inédit, un vaccin contre la Covid-19. Cette avancée majeure ouvre la voie à des traitements pour combattre l’ensemble des maladies infectieuses, les cancers, les maladies cardio-vasculaires, la mucoviscidose et bien d’autres.

Ces contributions lui valent le prix Nobel de médecine en 2023.

Cet ouvrage n’est pas seulement le récit de vie d’une femme au destin hors du commun. Il représente surtout un puits d’inspiration pour quiconque aspire à améliorer le monde.

05/2024

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Autres éditeurs (A à E)

Noël à tous les étages

Il existe bien des manières de célébrer Noël. Sous la conduite de Minou, qui connaît enfin son véritable nom, et aux côtés de Goutte d'eau, qui s'est introduite dans le décor de Nom d'un chat, nous visitons les différentes familles de l'immeuble et assistons aux préparatifs de Noël de chacune d'elles. Kamishibaï parus aux éditions Callicéphale

11/2021

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Philosophie

Diderot et Watteau. Vers une poétique de l'image au XVIIIe siècle

Comment rapprocher Diderot et Watteau, qui représentent deux conceptions artistiques foncièrement différentes ? C'est dans une perspective interdisciplinaire, au croisement de la théorie de l'art, de la critique d'art et des études littéraires que les essais rassemblés dans le présent recueil proposent une réflexion peu conventionnelle sur les perceptions de l'image au XVIe siècle. Au fil de notions difficilement définissables, telles que la mélancolie, le rêve, la grâce ou la légèreté, aptes cependant à s'ériger en concepts esthétiques généraux, les études réunies ici visent à tracer les contours d'une poétique de l'image. A travers ces catégories, qui peuvent en effet servir de lien entre Diderot et Watteau, l'ouvrage prétend porter un éclairage nouveau sur les questions artistiques et contribuer ainsi à la réinterprétation des notions propres à la théorie de l'art française de l'époque classique.

06/2019

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Littérature étrangère

Les Oxenberg & les Bernstein

Voici une famille de Juifs américains, les Bernstein, qui a réussi à Washington DC dans les années 1990 grâce au commerce en gros de vêtements vintage. Persuadés que tout, désormais, des habits aux idées en passant par les sentiments, est plus ou moins de "seconde main", ils s'efforcent de ne voir dans le passé qu'une valeur ajoutée. Soixante ans plus tôt, de l'autre côté de l'Atlantique, les Oxenberg achèvent de se hisser parmi la bonne société de la ville de Ia?i, dans l'étrange royaume de Roumanie. Jacques Oxenberg, dont on vante "les doigts beethovéniens", est le meilleur obstétricien de la région. Il vient d'offrir une auto à son épouse, laquelle lui a donné deux beaux enfants. Un gramophone égaye les soirées de leur jolie maison, mais dehors... les voix rauques de la haine commencent à gronder. Lorsque la riche Dora Bernstein et son fils Ben se rendront à Ia?i, durant l'été de 2001, les deux histoires se rejoindront, entre secrets de famille et zones d'ombre de la mémoire collective.

04/2020

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Histoire des mentalités

L'archéologie de l'amour

"La forme moderne du fantastique, c'est l'archéologie ! C ? t ? lin Pavel est archéologue de l'amour. Il nous explique - avec science et poésie, car chez lui les deux vont de pair -, en déchiffrant les codes génétiques, les squelettes, les textes, des restes minuscules ou des monuments, comment les hommes ont aimé à travers le temps et l'espace. Com - ment nous aimons. Comment nous aimons aimer. Un livre qui ne tient rien pour acquis, follement rassurant... " Barbara Cassin Tant qu'ils s'aiment, les couples se détachent, dit-on, du monde banal ; ils en font de même quand ils meurent, sans aucun doute cette fois. Que se passe-t-il lorsque l'observateur examine sous sa loupe archéologique ce cen - tième de vie, ce millième d'amour ? Questionner le rap - port amoureux à travers les fouilles archéologiques, c'est le coeur de ce livre. C ? t ? lin Pavel archéologue et romancier roumain, est né en 1976. Traduit du roumain par Jean-Louis Courriol.

02/2022

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Littérature étrangère

La septième partie du monde

Il a tout vendu et sillonne l'Europe d'un bout à l'autre, mais pas comme n'importe quel voyageur, puisqu'il a élu domicile sur les rails : il dort dans le wagon-lit, il mange seul au wagon restaurant. Et même s'il a encore les habitudes d'un "terrien" (avec des précautions d'hygiène presque maniaques), il semble un voyageur de profession. On se rend vite compte que son existence n'est pas monotone, pas plus que le récit ! Libéré des contraintes de la vie réelle, Zoran - c'est le nom du protagoniste - prend son temps pour réfléchir à son passé qu'il essaie de mettre en ordre. Son unique contact avec le monde extérieur est un jeune homme qui travaille en Afrique auprès d'une mission archéologique menée par des Britanniques au Mali, et qui répond aux messages électronique du voyageur le septième jour de la semaine. Petit à petit, à mesure que le train avance et que les emails s'échangent, le lecteur découvre pourquoi cet homme qui a renoncé à tous les plaisirs du monde nourrit un tel intérêt pour une seule et unique personne qui, de surcroît, est si loin de lui. Ce roman est l'histoire tragique d'une impossible rencontre : celle d'un jeune Africain qui survit comme il peut et d'un voyageur excentrique devenu contemplateur de profession. Mais ce roman initiatique est surtout une réflexion profonde sur la condition humaine dans un monde où le sens fait défaut.

01/2018

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Policiers

Dans la rue où vit celle que j'aime

En 1891, des jeunes filles disparaissent mystérieusement. Mais lorsqu'un siècle plus tard, on découvre leurs squelettes ainsi que les cadavres de mortes plus récentes, la petite ville de Spring Lake, vieille station balnéaire chic de la côte atlantique, est tétanisée. Chacun semble avoir quelque chose à cacher. Le docteur, l'agent immobilier, le restaurateur... tous paraissent suspects. Mais sont-ils pour autant coupables ? Dans cette atmosphère d'angoisse grandissante, Emily Graham, une jeune avocate new-yorkaise, s'installe dans la maison de famille où, jadis, vécut Madeline, son ancêtre assassinée. Un homme observe ses faits et gestes. S'agit-il d'un tueur ? De mystérieux liens semblent le rattacher à toutes ces victimes du passé. Emily sera-t-elle sa prochaine cible ?

01/2003

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Divers

Les rues de Lyon N° 74 : La rue Mercière. Histoire

L'histoire emblématique d'une rue au cœur de Lyon : la rue Mercière.

02/2021

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Sciences politiques

Du nationalisme au terrorisme basque. Pourquoi l'hystérèse de l'ETA ?

L'objectif de cet ouvrage est de mieux comprendre comment le nationalisme basque a évolué dans le temps et pourquoi la géohistoire du nationalisme basque est ce qui le conduit à se transformer en terrorisme. Si une bonne partie des terrorismes territorialisés sont nés de cette idéologie nationaliste, peu ont été aussi longs et vidés de leur sens. L'histoire de l'ETA c'est l'histoire de 50 ans de guerre mais d'une guerre qui évolue dans un cadre démocratique. Temps de paix et temps de guerre s'entremêlent. La plupart des grands attentats terroristes - et notamment les plus meurtriers - ont eu lieu après 1975. Alors comment la démocratie espagnole a-t-elle pu admettre la succession de ces attentats, comment la société basque, consciente par ailleurs de l'importance des structures démocratiques mises en place, a-t-elle pu soutenir pendant si longtemps ces militants de l'ETA ? Répondre à cette question, c'est isoler les schèmes du nationalisme basque qui diffèrent des autres nationalismes européens, c'est aussi redécouvrir la taxinomie du terrorisme basque, qui, par son effet de spectacularité/spécularité, est moins éloignée qu'on ne le croit du terrorisme dit transnational. Il existe pourtant une différence : Al Qaida cherche à déstabiliser le monde alors que les terrorismes territoralisés de l'Europe et du Moyen-Orient ont pour toile de fond justement le territoire, c'est-à-dire l'espace politique de leurs revendications. Le terrorisme basque a rendu les armes le 20 octobre 2010, après 52 ans de lutte. La question de l'hystérèse de l'ETA a été, tout au long de cette réflexion une question lancinante qui se pense grâce à une analyse du temps long et du temps moyen. Mais la nouvelle trêve conduira-t-elle au désarmement de l'organisation terroriste ?

07/2014

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Littérature étrangère

Le turbulent destin de Jacob Obertin

Comme tant d'autres Lorrains, les ancêtres de Jacob Obertin ont émigré dans le Banat à la fin du XVIIIe siècle, en quête d'une vie meilleure. Mais à quel prix ? Jacob a tiré la mauvaise carte : après avoir perdu son amoureuse et sa mère de coeur, il est confronté à la trahison de son père. Pourtant, la vie met aussi sur son chemin des gens qui l'aident à surmonter les vicissitudes de l'Histoire - guerre, dictature et déportation - et à tenter toujours un nouveau départ. Situé entre la fin des années vingt et le début des années cinquante du siècle dernier, Le Turbulent Destin de Jacob Obertin est une fantastique épopée familiale qui nous entraîne sur les traces des germanophones de Roumanie depuis la guerre de Trente Ans. Ce récit épique poignant, tendre, riche en truculences et en péripéties, peuplé de personnages hauts en couleur, constitue un concentré époustouflant de l'histoire de l'Europe.

03/2013

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Romans historiques

La rue

La rue n'a-t-elle pas sa vie pittoresque et joyeuse ? Qu'est-ce donc par exemple, que cet homme habillé en officier supérieur, avec un képi à cinq galons, un pantalon tout frangé d'or, teint jaune, barbe grise, qui a dix-huit bagues à chaque main, des traînées de crachats sur la poitrine, et dont les doigts de pied trouent les souliers ? Chaque boulevard, chaque quartier, ce jardin, ce square, ont leurs habitués excentriques, entêtés, qui font retourner la tête à tous les passants. Leur biographie, si on la tenait, aurait une saveur sans pareille. Je choisirais, de préférence, je l'avoue, les endroits ignorés, les terrains populaires, et je rechercherais les tableaux émouvants, bizarres, contrôlant la légende, ressuscitant les drames. Les ouvriers, les malheureux, tous les laborieux et les souffrants auraient en moi non pas un avocat, mais un historien. Je ferais la statistique du salariat et si je n'avais pas peur d'effrayer, celle de la misère. Je suis du peuple, et ma chronique aussi.

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Critique littéraire

Rue Corneille

Un écrivain, et rien d'autre, ainsi se définit Denis Tillinac, en épilogue à ce récit d'une balade en zigzags sur les routes de son imaginaire. On le cherche dans sa maison d'édition au quartier Latin, on le surprend en Afrique où Kabila doit le rejoindre. On le croise en terre d'Ovalie avec Pierre Dauzier et André Boniface, on l'aperçoit à l'Elysée en conciliabule avec Chirac. Mais comme il se joue des frontières, le voilà dans l'avion de Sarkozy avant de reprendre son train pour la Corrèze. Puis de repartir à un autre bout de ses mondes intimes. Tout le passionne, surtout les coulisses et surtout les irréguliers. D'où ces scènes de genre et cette galerie de portraits, crayonnés avec autant d'ironie que de tendresse. Car si Denis Tillinac n'aime pas son époque, il a de la sympathie pour les personnages qui tâtonnent aux marches de la gloire. Ou aux frontières du désespoir. Entre les lignes d'une prose de styliste, miroir parfois cruel des moeurs contemporaines, on perçoit les désarrois d'un écrivain que l'Histoire a floué. Même s'il s'est bien amusé.

03/2009

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Littérature française

Rue Blondel

Près de la Porte-Saint-Martin, à Strasbourg-Saint-Denis, il y a la rue Blondel. Or dans la rue Blondel, y'avait une demoiselle. Elle avait l'uniforme que porte la profession : une jupette ultra courte et puis un boléro ayant peine à cacher un soutif en dentelle deux tailles trop étroit. Elle se postait toujours en haut de ses trois marches, dans le creux d'une porte. On aurait dit un peu comme une pauvre madone dessus son piédestal. Elle s'appelait Lucienne, mais on disait Lulu. Et puis y'avait Momo, le serrurier et ses mauvaises fréquentations et puis aussi Edmond, qui n'aimait pas son prénom, qui n'aimait pas ses parents, qui ne s'aimait pas trop non plus lui-même et qui partit en Grèce sans vraiment savoir pourquoi. Tout commença dans les années 50, rue Blondel, à Strasbourg-Saint-Denis.

05/2018

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Littérature française

Cette rue

Sur un des carrefours qui délimite la rue, un homme regarde passer les voitures. Il a l'air de venir de très loin. D'au-delà de tous les périphériques. De si loin qu'on l'appelle "L'Abyssinien". Sur l'autre carrefour, un magasin, épicerie et épicentre, où se croisent parfois les habitants. Un couple de vieux, un autre de jeunes. Une ancêtre plus que bizarre. Un solitaire de retour après quinze ans. Tout cela n'a l'air de rien. Mais aussi l'air inquiétant. Une menace semble monter, des caves jusqu'aux astres, comme une marée. Un grand dérangement se prépare, que tous ces gens sentent venir sans pour autant le comprendre. Roman fable, où l'intime sensation des corps rejoint l'infini cosmique, Cette rue évoque ce qui couve pour les hommes et pourtant dépasse leur entendement.

08/2007

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Littérature française

Rue Solitude

Erika l'a plaqué, Téo n'est plusau rendez-vous, Mario se fait attendre : Victor a dix huit ans, la vie lui file entre les doigts. Venu faire le deuil de Téo, c'est la mort qu'il croise partout au Mexique, intimement mêlée au quotidien, au détourde chemins hasardeux qui le conduiront vers lui même. Lazaro lui fait découvrir d'autres mondes, ils'embarque pour un voyage insensé au coeur de la Sierra Madre, connaît Lupita. Entre les trois se tisse une étrange relation. Rue Solitude, dans les bas-fonds de Mexico, Victor fera son apprentissage de la mort, pour en tirer une leçon de vie : il découvrira que les hommes ne sont pas si forts et offrent au monde le trompe-l'oeil de leur virilité, la poudre aux yeux de leurs éclats de violence.

06/2022

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Littérature française

Rue Darwin

Après la mort de sa mère, Yazid, le narrateur, décide de retourner rue Darwin dans le quartier Belcourt à Alger, où il a vécu son adolescence. « Le temps de déterrer les morts et de les regarder en face » est venu. Son passé est dominé par la figure de Lalla Sadia, dite Djéda, sa toute-puissante grand-mère adoptive, qui a fait fortune installée dans son fief villageois, fortune dont le point de départ fut le florissant bordel jouxtant la maison familiale. Né en 1949, Yazid a été aussitôt enlevé à sa mère prostituée, elle-même expédiée à Alger. Il passe une enfance radieuse au village, dans ce phalanstère grouillant d’enfants. Mais quand il atteint ses huit ans, sa mère parvient à l’arracher à l’emprise de la grand-mère maquerelle. C’est ainsi qu’il débarque rue Darwin, dans une famille inconnue. Il fait la connaissance de sa petite soeur Souad. D’autres frères et soeurs vont arriver par la suite, qui connaîtront des destins très divers. La guerre d’indépendance arrive, et à Alger le jeune Yazid y participe comme tant d’autres gosses, notamment en portant des messages. C’est une période tourmentée et indéchiffrable, qui va conduire ses frères et soeurs à émigrer. Ils ne pourront plus rentrer en Algérie (les garçons parce qu’ils n’ont pas fait leur service militaire, les filles parce qu’elles ont fait leurs études aux frais de l’État algérien). Le roman raconte la diaspora familiale, mais aussi l’histoire bouleversante de Daoud, un enfant de la grande maison, le préféré de Djéda, dont Yazid retrouve un jour la trace à Paris. Encore une fois, Sansal nous emporte dans un récit truculent et rageur expliquant la difficulté d’avoir deux mères : c’est le cas de Yazid, mais aussi celui de tous les Algériens… Il décrit la corruption, le « grouillement de la misère », l’absence de perspectives, la tristesse générale, l’ennui… Rue Darwin est le récit d’une inguérissable douleur identitaire, génératrice d’un chaos politique et social.

08/2011

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Littérature étrangère

Rue Involontaire

Rien n'est jamais trop étrange pour Krzyzanowski. Voilà qu'un de ses grands textes - tout petit en nombre de pages - que l'on croyait perdu à jamais vient de réapparaître aux archives à Moscou, restitué en 1995 par le FSB (ex-KGB) puis oublié au fond d'une réserve. S'il n'a pas valu à son auteur d'être arrêté, c'est peut-être parce que celui-ci portait par hasard le même nom qu'un grand révolutionnaire, ou parce qu'il était un écrivain à ce point invisible que l'absence de reconnaissance dont il a tant souffert lui a pour finir sauvé la vie. Et l'on ne sait toujours pas de quelle "affaire" relevait ce dossier. S'agissait-il du texte original confié à une dactylo qui aurait été arrêtée ? D'un exemplaire donné à lire à un écrivain qui se serait fait confisquer ses écrits ? Mystère... Quant à la rue Involontaire, elle existait réellement à l'époque : quelques coudes zigzaguant dans le quartier de l'Arbat où vivait Krzyzanowski avaient "involontairement" formé une petite rue. Celle-ci figure aujourd'hui encore sur les cartes, mais... est introuvable dans la réalité. Rue Involontaire est composé de sept lettres écrites par l'écrivain et son coauteur, la vodka. N'ayant personne à qui écrire, Krzyzanowski les adresse au premier venu ou à la fenêtre qui reste allumée la nuit, et les expédie par la fente de son vasistas. Avec une noirceur joyeusement désespérée, il approche à pas grincés de l'autobiographie. Ce récit est accompagné de deux petits textes ivres et foutraques, et d'extraits des carnets de l'écrivain.

03/2014

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Romans historiques

Rue Bassano

Nommé attaché à l’ambassade de France à Bonn en 1954, j’y suis tombé amoureux d’Alissa, la jeune épouse d’un grisonnant baron prussien. Ce n’était pas très diplomatique, mais j’étais trop jeune pour m’en soucier. Pour ne rien arranger, l’amour se doubla d’une énigme quand j’appris qu’Alissa était française, juive, et qu’elle avait rencontré son mari pendant la guerre. Tandis que mon ambassadeur parlait d’avenir et de réconciliation, tout me ramenait une dizaine d’années en arrière, dans Paris occupé, plus précisément rue Bassano, où s’était joué, derrière la façade respectable d’un immeuble cossu, un des actes les plus méconnus et les plus troubles de la tragédie de la shoah en France.

05/2012

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Romans de terroir

Rue Paillassère

Dans un cadre autobiographique, un récit à plusieurs voix sur la vie béarnaise à Arette, avant et après le séisme de 1967, et sur la vie en Bigorre, à Aureilhan. Née après-guerre, Janette Ananos trouve sa place auprès de Pierre et Marie, son frère et sa soeur issus d'une première union. L'enfant met du temps à comprendre que sa mère a épousé en secondes noces le frère cadet de son premier mari mort à la guerre, le père de ses aînés. C'est l'histoire d'une famille béarnaise, des liens sociaux entre les habitants du village, voisins, amis et parenté, que s'attache à décrire avec beaucoup de douceur et de finesse, Janette Ananos. Une vie simple, tranquille où le quotidien est rythmé par des faits anodins et de menus plaisirs. Pour écrire ce livre de souvenirs et être au plus près de la réalité, Janette Ananos s'est livrée à une véritable enquête, recherchant les témoins de cette époque. Aucune nostalgie dans son propos, juste l'évocation d'un temps à jamais révolu, celui de l'enfance.

10/2020

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Théâtre

RUE NOIRE

Cette Nathalie, sur qui l'âge ne semble pas avoir prise, apparaît dans La Rue noire comme quelque Père éternel. Elle tient en ses mains de femme d'affaires - vieilles mains, mais fermes - le destin de toute une famille, sa famille, sur laquelle elle règne et entend régner jusqu'au bout, se plaisant au spectacle de tant d'ambitions, petites ou ridicules, qu'elle peut à son gré satisfaire ou décevoir. Nathalie joue, de tout et de tous, avec la même insolente et cruelle impassibilité que ce Dieu vers qui les héros d'Armand Salacrou se tournent souvent, pour lui demander des comptes. Mais Nathalie n'a pas de comptes à rendre, sinon à elle-même. Nathalie a, sur l'Eternel, un terrible avantage : elle a fait partie de cette humanité qu'elle régente aujourd'hui, elle en connaît les tristesses, les humiliations ; dans la "Rue noire" où s'est déroulée son enfance, et qu'elle n'oubliera jamais, elle a fait le pari de découvrir la lumière. C'est de ce pari qu'il est question dans la nouvelle pièce de Salacrou. Quant à la lumière sur laquelle Nathalie débouchera, elle est crue et féroce.

05/1967

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Littérature étrangère

La rue

La rue, roman inclassable, se situe quelque part entre Joseph Roth, Kafka, Bruno Schultz et Hermann Ungar, entre Otto Dix, Chaïm Soutine et Georg Grosz. Récit d'un soldat démobilisé vers 1920, après quatre années de guerre contre les armées prussiennes d'abord et bolchéviques ensuite, c'est une longue errance hallucinée à travers une ville, à travers la mémoire, à travers un univers où la frontière entre le rêve et la réalité est brouillée, où le fantastique, le grotesque, le macabre se mêlent. Pour échapper à la rue, le narrateur se réfugie dans des caves moisies, dans des hospices louches où grouille une humanité constituée de monstres et de fous des enfers de Bosch. Pour échapper à la faim, il va s'engager comme homme-sandwich dans un cirque dont l'arène devient le symbole du monde. Pour tromper la solitude il va côtoyer des clowns moribonds, des athlètes entre amour et mort, des poètes suicidaires, venant la nuit réciter leurs vers dans des théâtres vides. Chacun lui fera le récit de sa vie. Cauchemars savamment distillés par une voix narrative, toujours la même et toujours différente, dont on ne sait si elle est celle des personnages qui peuplent le roman ou les hallucinations, du héros anonyme. Espaces clos disloqués par la parole qui entraîne le lecteur dans des périples insensés à travers le monde. Temps déchiqueté par des oscillations incessantes entre présent et passé, faisant surgir des scènes de guerre, de chevaux éventrés, d'hommes ensanglantés pris en croix par le gel dans l'immensité de la steppe d'Ukraine. R. E.

01/1992

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Poches Littérature internation

La rue

Des rues comme la 116e, réservées aux Noirs, ont tué Mom, fait de Pop un ivrogne, poussé Mrs Hedges au bordel, et broyé des milliers d'autres avant eux. Mais cela ne lui arrivera pas à elle, Lutie : parce qu'elle a la volonté de lutter. Contre l'argent-roi, qui manque toujours, contre la folie des hommes, qui abusent inlassablement des femmes, contre la loi de la rue, qui tôt ou tard risque de lui prendre son fils. Et quel choix peut avoir une jeune femme noire, pauvre, mère célibataire, piégée dans le ghetto de Harlem au cœur des années 1940 ? Celui de livrer un combat acharné pour tenter de déjouer sa condition, et rêver du meilleur, en espérant ne pas récolter le pire... Ode aux âmes fortes, ce roman paru aux Etats-Unis en 1947 est un morceau de bravoure – noir, brut, poignant. Un chef-d'oeuvre à découvrir absolument.

09/2018

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Romans noirs

Rue Mexico

" Les gens qui habitent dans des ports gardent toujours espoir ". Des voitures brillent aux quatre coins du monde. A Hambourg également. Dans l'une d'elles, on retrouve le cadavre d'un fils du clan Saroukhan. Ces anciens mercenaires de l'Empire ottoman sont devenus de puissants trafiquants installés à Brème. Qui a tué Nouri Saroukhan ? La procureure Chastity Riley est de retour avec son collègue Ivo Stepanovic. Doivent-ils chercher la mystérieuse jeune femme qui observait la voiture du toit d'un immeuble ? La vérité se cache-t-elle au sein de l'entreprise d'assurances où Nouri travaillait et gagnait beaucoup d'argent ? Rue Mexico raconte comment deux jeunes, tels Roméo et Juliette, tentent d'échapper à leur milieu et à sa violence. De son côté, la vie de Chastity Riley est bouleversée par le retour d'un ancien amant... Simone Buchholz cartographie les différents visages de la criminalité, dans les gangs comme dans les grandes entreprises.

02/2023

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Policiers

Rue sombre

Dans une rue sombre d'une ville de province, deux adolescents voient passer une voiture dont le coffre laisse dépasser des cheveux. Quelques heures après, une alerte signale la disparition d'Ambre Libois. L'enquête est confiée au commissaire Berthier, un homme prudent et efficace, mais qui piétine jusqu'à ce que Anna accepte de lui dire ce qu'elle a vu. Philippe est arrêté, mais est-il le vrai coupable ? Quels sont ses liens avec la jeune femme ? A partir d'un fait réel, Bénédicte Rousset a construit plus qu'une histoire policière. C'est la vie d'une ville de province qu'elle nous raconte par le prisme de ses personnages.

05/2017