Recherche

Religions de la libération : espérance, justice sociale et politique

Extraits

ActuaLitté

Histoire des religions

Religions de la libération : espérance, justice sociale et politique

Les religions ont fort mauvaise presse, et souvent à raison ! Et pourtant, dans les années 1960-1970, des théologiens, principalement chrétiens, ont été les porte-parole d'un discours extrêmement audacieux : devoir d'une attention prioritaire aux pauvres, nouvelle répartition de la propriété agraire dans des pays où régnait encore un féodalisme agraire, exigence de justice sociale... Ce sont des sociologues de divers pays que Luis Martínez Andrade a réunis pour évaluer l'héritage de ces théologiens d'avant-garde. Il n'est plus question de se limiter aujourd'hui au seul christianisme et il est plus que nécessaire dans la situation politique actuelle de montrer combien les religions sont parfois porteuses d'un discours de libération.

12/2021

ActuaLitté

Sociologie

Justice et injustices sociales. Modèles de justice, opinions et politiques publiques

La question de la justice et des injustices sociales est au programme du CAPES et de l'agrégation de sciences économiques et sociales. Elle intéresse également les étudiants préparant les concours de Sciences Po, ceux des classes préparatoires aux grandes écoles (prépas commerciales et B/L sciences sociales) et ceux du premier cyle universitaire en sociologie, science politique et économie. Cet ouvrage didactique, directement lié à l'actualité sociale et économqiue en France, fournit une synthèse compléte faisant appel à la sociologie, à la science politique et à l'économie. Il donne aux lecteurs les clés pour réussir les épreuves portant sur les questions sociales et le sentiment d'injustice.

10/2019

ActuaLitté

Littérature française

Justice sociale ?

Justice sociale ? Madeleine Pelletier Date de l'édition originale : 1913 Issue d'une famille pauvre, Madeleine Pelletier (1874-1939) est élevée par une mère acariâtre qui n'eut jamais aucun égard pour elle, et un père hémiplégique condamné à vivre dans un fauteuil suite à un accident vasculaire cérébral. Elle arrête dans un premier temps ses études à douze ans, délaissant le foyer familial pour côtoyer des cercles anarchistes et féministes qui seront à la source même de son militantisme. Elle parvient dans le même temps à se bâtir en autodidacte une solide culture par la fréquentation de la bibliothèque municipale de son quartier ; elle obtient son baccalauréat en candidat libre avec mention très bien, puis devient en 1906, après un combat acharné pour faire tomber les écueils autant que les préjugés, la première femme médecin diplômée en psychiatrie en France. Elle offi ciera toute sa vie contre la misère sociale, au plus près des indigents et des plus démunis. Son engagement prend également la forme de luttes, tant politiques, en militant à la SFIO puis au Parti communiste, que plus spécifiquement féministes : elle prône l'égalité intangible entre les sexes pour aboutir à l'émancipation des femmes et l'abolition défi nitive du patriarcat. Bouleversant les codes vestimentaires, elle se plaît à porter des habits masculins complétés d'un chapeau melon et d'une canne, déclarant à qui s'en offusque : " Mon costume dit à l'homme je suis ton égal " . Ses prises de position, souvent radicales et véhémentes, contre le mariage, la famille et la maternité par exemple, ou bien en faveur de l'avortement, lui valent de nombreuses inimités, y compris parfois au sein de son propre camp. Travailleuse insatiable, elle est également l'auteure de nombreux articles scientifi ques, d'essais politiques et de romans utopiques. Justice sociale ? est ainsi publié en 1913. Dans cet ouvrage, Madeleine Pelletier s'interroge sur la nécessité d'une nouvelle révolution sociale qui mettrait fin à un capitalisme hostile et funeste ; tous les progrès sociaux n'ayant été conquis que par des révolutions, il s'agirait de faire advenir une société collectiviste, car " le bien qu'elle ferait serait défi nitif, puisqu'elle donnerait à tous les humains la sécurité quant à leur vie matérielle " . La réflexion menée par Madeleine Pelletier résonne plus que jamais avec les préoccupations de notre société en quête de sens et qui cherche à se réinventer. Ce livre, réimprimé en fac-similé par Hachette-BnF, est identique à la publication originale de 1913 conservée à la Bibliothèque nationale de France. Pour découvrir tous les titres du catalogue, rendez-vous sur www. hachettebnf. fr

10/2021

ActuaLitté

SES (Sciences économiques et s

Toute la socio en BD T4 : Structure sociale, inégalités et justice sociale. Structure sociale, inégalités et justice sociale

Comment est structurée la société française ? Quelles inégalités sont compatibles avec les différentes conceptions de la justice sociale ? Dans ce nouveau volume de Toute la socio en BD destiné aux élèves de Terminale, Claire Fumat et l'illustratrice Valentine Choquet répondent aux grandes questions que soulèvent toutes les problématiques sociétales actuelles. Jargon et grandes théories sociales passent à la moulinette de la pédagogie et de l'humour pour être exposées en illustrations claires et ludiques facilitant la compréhension et la mémorisation. Au travers d'exemples humoristiques et décalés, ce livre vous donnera les clés pour comprendre les fondamentaux de la discipline, décrypter l'actualité économique et saisir les enjeux de notre époque. Tout le programme de sciences économiques et sociales de Terminale dans une série de bandes dessinées à mettre entre toutes les mains  !

10/2022

ActuaLitté

Thrillers

Liberatio. La nouvelle justice

Lorsque des émeutes historiques éclatent dans la ville de Gleen Park, le gouvernement décide de mettre en place un décret d'un nouveau genre : le Liberatio. Depuis son instauration, le crime et la délinquance sont devenus inexistants au sein de la cité. Thémis Farron, brigadier-chef de la police, se voit muter dans ce nouveau "paradis de l'ordre" . Elle va alors découvrir les dessous de cette nouvelle forme de justice.

11/2021

ActuaLitté

Philosophie du droit

Démocratie et justice sociale

#MondeCNL – La démocratie est-elle le régime le plus susceptible de décisions justes ? En vertu de quelles caractéristiques de ce régime ? Et si ses décisions ne sont pas toujours justes, comment la démocratie peut-elle êtreaméliorée pour se rapprocher toujours plus de cet idéal ? C'est à ces trois questions que ce livre tente de répondre, en faisant dialoguer philosophie politique et sciences sociales.

Il propose d'abord unedéfense de la démocratie face à ses différentes alternatives, fondée sur son potentiel supérieur de justice sociale, que permettent à la fois l' inclusion égalitaire, la circulation de l'i nformation, les délibérations publiques, le contrôle des gouvernants et la protection des droits fondamentaux. Cela n'empêche pas, toutefois, de poser un regard lucide sur les multiples imperfections dont souffrent, à différents degrés, les démocraties contemporaines.

Dans cet esprit, quatre pistes susceptibles d'améliorer le potentiel de justice des institutions démocratiques existantes sont mises en avant, allant de l' éducation polit ique à la protection des droits sociaux en passant par la représentation partielle par tirage au sort et lajustification systématique des votes.

09/2021

ActuaLitté

Philosophie

Morale et justice sociale

Pour qui observe avec suffisamment de recul l'évolution globale de nos sociétés, semble à peu près évident le diagnostic de Ronald Dworkin : l'égalité est un genre d'idée politique en danger. Le mouvement historique multiséculaire dans lequel s'est forgée la modernité combinait sous des formes diverses liberté et égalité. L'émancipation des individus demandait l'égalité des droits et une certaine forme d'égalité des conditions. Les dernières décennies du XXe siècle apparaissent comme une rupture radicale dans ce mouvement. De la " révolution libérale " américaine à la " refondation sociale ", désormais la revendication de la liberté individuelle est déclarée incompatible avec les principes égalitaires hérités tant des révolutions démocratiques que des mouvements sociaux du passé.

09/2001

ActuaLitté

Sciences politiques

Politiques éducatives, diversité et justice sociale. Perspectives comparatives internationales

Ce volume aborde les questions de justice sociale sous l'angle des politiques éducatives menées dans des espaces géo-culturels qui se signalent par une grande diversité interne, qu'elle soit sociale, ethnique ou linguistique. Il propose une lecture comparative des conceptions contemporaines qui orientent les politiques publiques dans les domaines de l'éducation, de l'équité, de l'accessibilité et de la promotion individuelle. Les contributions rassemblées proposent des analyses qui éclairent différentes perceptions - principalement françaises et chinoises - des enjeux d'équité et de justice en éducation, ainsi que des politiques qui en rendent compte et des débats publics qu'elles suscitent.

01/2021

ActuaLitté

Philosophie du droit

Justice sociale et juges. Les juges, nouveaux acteurs des luttes sociales ?

L'Europe semble traversée par un double mouvement paradoxal. D'un côté, les juges sont l'objet de critiques grandissantes dans leur fonction de contre-pouvoir face au législateur. De l'autre, ces mêmes juges sont singulièrement sollicités pour s'opposer ou exiger des réformes au nom du respect des droits fondamentaux notamment. Les juges sont ainsi saisis de législations économiques et sociales qui ont suscité de vives réactions politiques et populaires. Ils se retrouvent dès lors dans une position d'arbitre ayant le pouvoir de les écarter ou invalider. De telles lois sociales régressives ou de flexibilisation du travail ont été largement adoptées dans toute l'Europe, dans un contexte de crise des finances publiques. La présentation de contentieux ou arrêts phares permet de discuter l'hypothèse d'une tendance à la judiciarisation des luttes sociales. Une fois ce phénomène constaté, il pourra être questionné. Ne constitue-t-il pas un des symptômes de la dégénérescence de la démocratie politique ? Cet ouvrage réunit les réflexions menées lors d'un colloque à l'Université de Rouen par des juristes français et européens ainsi que des sociologues.

05/2021

ActuaLitté

Sociologie

L'actualité de la religion. Introduction critique aux sciences sociales des religions

L'actualité offre le spectacle apparemment paradoxal d'un monde des religions pris en tenaille entre deux familles de formes extrêmes : les unes, si idéologiques donc exclusives qu'elles justifient la violence, même terroriste, pour imposer leurs frontières ; les autres, si utopiques, donc iréniques ou angéliques, qu'elles recherchent une spiritualité dépassant toute espèce de frontière, religieuse ou autre. L'islam contemporain pris entre djihadisme, wahhabisme et soufisme, n'est pas le seul particulièrement affecté par cette contradiction. Elle met aussi es sciences sociales au défi d'en rendre compte. Pour y parvenir, il faut repasser par les grands conflits qui ont structuré les théories du social et de la religion, comme celui de René Girard, avec le structuralisme de Lévi-Strauss. Il faut ensuite reprendre de manière méthodique et critique les concepts de base qui servent à ces sciences, comme le dit Danièle Hervieu-Léger, "à penser la religion", comme "symbolique", "sacré", "violence", "idéologie", "utopie", "sécularisation", "laïcité", "radicalisation", "sacrifice", "autosacrifice", "ascèse", "spiritualité", etc. Aussi le présent ouvrage conjoint-il, à la démarche pédagogique d'un cours d'introduction aux sciences sociales des religions, un questionnement critique de leur opérationnalité. Au final, l'analyse des phénomènes de radicalisation confirme la victoire de la sociologie wébérienne des valeurs sur leur réduction marxiste au matérialisme économique de l'intérêt. Les valeurs et leurs conflits appartiennent à l'infrastructure des sociétés humaines parce que c'est sur leur base que se construisent les identités, les mémoires collectives et leurs frontières, légitimées par les polarisations entre valeurs et antivaleurs. Pour tenter d'expliquer le fonctionnement de cette dialectique, on avance, sous deux néologismes, l'idéal-type de l'"archéoreligion" et de la "pharmac/kologie", deux notions neuves pour deux très vieilles choses, qui concernent la sociologie et la physiologie des émotions collectives. Deux notions qui permettent aussi, par comparaison, de comprendre différentiellement où travaillent les religions historiques d'Orient et d'Occident, comme les grandes idéologies séculières, dans k diversité presque infinie des courants qui les traversent et les opposent non seulement mut autres mais parfois à elles-mêmes.

05/2019

ActuaLitté

Philosophie du droit

Religion séculière. Une polémique contre la mésinterprétation de la philosophie sociale, de la science et de la politique modernes en tant que "nouvelles religions"

Ce projet de traduction entend mettre à la portée du public francophone un ouvrage majeur et peu connu d'un des plus grands juristes du XXe siècle. Difficile en effet aujourd'hui de trouver un ouvrage en langue française consacré à la philosophie du droit, à la théorie du droit ou même au droit constitutionnel, dans lequel Kelsen ne serait pas présenté comme un auteur incontournable. Déjà en 1969, Métall, dans la biographie de Kelsen qu'il écrivit, faisait état de la réception dans le monde entier dont avait fait l'objet sa pensée : que ce soit dans la vie politique suisse, à Tokyo où des étudiants travaillaient sur ses écrits, compte tenu aussi de la traduction en braille de sa Théorie générale du droit et de l'Etat en 1960, ou encore eu égard aux hommages qui lui ont été rendus dans des pays aussi différents que le Pakistan ou la Hongrie, ou enfin comme en témoignait une émission radiophonique française où il était présenté en compagnie d'Albert Einstein et Thomas Mann comme l'une des trois personnalités germanophones les plus importantes de son temps. Encore aujourd'hui, on peut dire sans prendre trop de risques que Kelsen figure parmi les classiques de la pensée juridique mondiale. Il rencontre même actuellement un grand succès en Amérique latine. Toutefois, c'est surtout sa Théorie pure du droit (Reine Rechtslehre) qui est connue et étudiée. Le but de cette traduction est donc de faire découvrir au public francophone un auteur dont l'oeuvre ne se réduit pas à la théorie du droit.

01/2023

ActuaLitté

Sociologie

Innovations sociales et justice sociale au regard de la Théorie critique de Nancy Fraser

Cet ouvrage présente des études qui portent tant sur les conditions de vie de certaines catégories sociodémographiques (femmes immigrées monoparentales, personnes marginalisées et itinérantes) que sur les conditions de travail de certaines catégories d'emploi (travailleurs étrangers temporaires, professionnels de recherche). Il propose un modèle d'analyse des injustices et des innovations sociales afin de les atténuer, voire de les éliminer.

06/2022

ActuaLitté

Notions

Religion, politique et idéologie. Un regard de philosophie des sciences sociales

Religion et politique sont entrées dans de nouveaux rapports, qu'on n'attendait pas : des rapports de dépacification, voire de guerre civile, qui exigent de notre part un auto-examen sans concession et une interrogation sur ce que nous avons manqué. Sur ce plan, ce qui est exigé de nous, c'est que nous reconsidérions la thèse majeure de la séparation moderne du politique et du religieux. On adoptera une démarche de philosophie des sciences sociales pour affronter cette question. Cette démarche se pose en alternative au récit canonique de la philosophie politique moderne qui, précisément, entérine et considère pour acquise la grande séparation. Elle permet d'aborder les religions, dans leurs formes singulières et irréductibles, en relation à la constitution des idéologies qui structurent la modernité politique. La philosophie des sciences sociales, en effet, se définit par un lien intrinsèque à la sociologie des idéologies, exemplairement pratiquée par Karl Mannheim et Norbert Elias. Mais elle est aussi en mesure, pour cette raison même, de définir le point par lequel les religions se distinguent des idéologies. Ce point tient, non au fait que, ramenées à leur supposée pureté, elles ne seraient pas politiques, et par conséquent toujours déjà disposées à la grande séparation, mais au fait qu'elles le sont essentiellement et le demeurent chacune à leur manière, en un sens spécifique qui exige d'être caractérisé. On tâchera, dans cette conférence, d'user de cette méthode discriminante pour se doter d'un meilleur aiguillon dans cette zone particulièrement tourmentée de notre condition actuelle.

10/2021

ActuaLitté

Droit

Finances publiques et justice sociale

Alors que les finances publiques occupent une place centrale dans le fonctionnement et les débats des sociétés contemporaines, qu'elles constituent un dispositif clé du système politique économique et social, le regard qui a été porté sur elles au cours des quarante dernières années a été essentiellement focalisé sur leur gestion. La question qui est devenue dominante est celle de leur soutenabilité, ou plus précisément de l'équilibre budgétaire, entendu comme un équilibre comptable, mais sans que l'on ne s'interroge jamais sur les rapports entre cet équilibre et la justice sociale. Or à un moment où la fracture sociale et territoriale est de plus en plus criante partout dans le monde, il était temps qu'un thème aussi essentiel soit l'objet d'une réflexion approfondie sur le terrain des finances publiques.Car c'est bien en effet à travers les choix budgétaires et fiscaux que se définit, prend forme et se matérialise une certaine conception de la justice sociale pour une société donnée à un moment donné. Qu'en est-il aujourd'hui ? En filigrane du rapport entre finances publiques et justice sociale, c'est bien la place respective du secteur public et du marché dans la société ou encore du devenir de l'Etat qui est en question. On le sait,depuis la seconde moitié des années 1970, nombre de gouvernements se sont engagés dans une logique limitant systématiquement la fonction régulatrice de l'Etat en vue de restaurer "la liberté du choix" des individus sur le marché. Il s'en est suivi un processus de dérégulation qui s'est étendu à l'ensemble de la planète et qui même s'accentue aujourd'hui dans le cadre de l'économie numérique. Quel bilan et quelles perspectives en tirer ? L'Etat apparaît-il encore comme un acteur privilégié de la justice sociale ? Quel rôle pour le marché ? Quels autres nouveaux acteurs ? Quel avenir pour la justice sociale ? Cet ouvrage rend compte de la diversité des réflexions qui ont été livrées sur le sujet par d'éminents spécialistes français et marocains lors du 12e colloque international organisé à Rabat les 21 et 22 septembre 2018 par le ministère de l'Economie et des Finances du Maroc et FONDAFIP (Association pour la fondation internationale de finances publiques).

07/2019

ActuaLitté

Sociologie

Liberté universitaire et justice sociale

Tentatives de censure. Conférences annulées. Accusations de racisme. Menaces contre des enseignants. Depuis plus d'une dizaine d'années, les universités semblent aux prises avec la cancel culture et un nouveau courant de justice sociale (autrement appelé "woke" , terme galvaudé s'il en est). Le Québec n'échappe pas à cette poussée morale qu'il associait jusque-là aux sociétés voisines. A la suite de "l'affaire Lieutenant-Duval" qui a éclaté à l'université d'Ottawa et d'autres incidents révélés dans plusieurs institutions de la province, le gouvernement a adopté le 3 juin 2022 une loi destinée à reconnaître et protéger la liberté universitaire. Ainsi, il est permis de dire que c'est entre ces deux termes, liberté universitaire et justice sociale, que s'est fixé et, par là aussi simplifié, le débat qui anime aujourd'hui le monde de l'enseignement et de la recherche. Peut-on subordonner la liberté universitaire à la justice sociale ? Les opposer ? Ou favoriser l'une au détriment de l'autre ? Autant de questions fondées sur des amalgames, qui dissimulent souvent eux-mêmes une vision managériale du monde universitaire. C'est à défaire cette fausse alternative que s'attache cet essai en déjouant les prises de position polarisées et en redonnant tous leurs droits à la critique et à la nuance.

01/2023

ActuaLitté

Religion

Justice, religion, réconciliation

Des présidents et des cardinaux invoquent, au Chili, la réconciliation nationale, le code pénal fait, en Iran et en Italie, une place au repentir et au pardon ; ailleurs, des acteurs religieux préfèrent parler politique... La question que pose ce livre est de savoir comment le langage religieux fournit un cadre pour les situations postérieures à une période de violence. A la différence des ouvrages existants, souvent abstraits, il rassemble des contributions soucieuses de suivre pas à pas les acteurs. Protégés par la spécificité de leur langue, ces acteurs la déforment au gré d'interactions avec des acteurs venus d'autres mondes, ou de leurs activités dans d'autres secteurs, au premier rang desquels l'arène politique. Ils la font circuler d'un pays à l'autre, à des fins qui ne sont pas prioritairement évangélisatrices. C'est que cette langue religieuse de la régulation du conflit est moins une langue de l'entre-soi, ou d'une doctrine originaire, qu'un échangeur, lorsqu'il n'apparaît pas opportun de parler trop frontalement une langue plus politique. C'est une langue qui permet d'en parler plusieurs à la fois, à des publics disparates, en les faisant cohabiter sans trop de heurts. D'où ces scènes de cohabitation surprenantes dont regorge le livre : la "langue de la réconciliation" accomplit ce qu'elle dit ; elle fait interagir, certes sans amour, et même souvent dans l'hostilité ou l'affrontement, mais souvent en bonne intelligence politique, des ennemis et des étrangers.

09/2014

ActuaLitté

Sciences des religions

Espérance, un chemin de foi, de libération et de grâce

Ce livre est un trésor pour tous les chercheurs d'Amour. La première partie retrace la vie de l'auteure avec une touchante authenticité. Infirmière libérale, elle va vivre une ascension lumineuse et vibraliser les hautes fréquences célestes. Les parties suivantes sont reçues en inspiration et dévoilent pas à pas toutes les couches isolantes qui vous empêchent de vivre vivant. Au fur et à mesure de votre lecture, vous vous ouvrez à la libération. La grâce est à l'oeuvre ici, et vient manifester la Présence en chacun, chacune. Pas à pas, cet ouvrage vous transforme. Véritable soin cosmique, il ne laisse aucune place à ce qui est timoré, mais insuffle une force et une joie démultipliée. Il informe sur le monde de demain, retrace les strates inconscientes de l'humanité et parfait le terreau fertile nécessaire à votre élévation. Tout est mis en lumière tôt ou tôt. Le monde de demain se construit aujourd'hui, dans l'intériorité de chaque être humain.

12/2022

ActuaLitté

Histoire des religions

Religions et modernités politiques

Religion et modernité politique sont-elles forcément incompatibles ? Pourraient-elles se renforcer mutuellement et établir des alliances conjoncturelles ou doivent-elles nécessairement s'ignorer l'une et l'autre ? L'expérience occidentale dans son rapport au religieux a-t-elle vocation à s'exporter, à s'universaliser, ou demeure-t-elle un cas de figure particulier propre au génie d'une civilisation ? Le politique peut-il s'affranchir du religieux et créer une éthique sociale commune ? Huit auteurs, issus de cinq universités du Québec et de la France, se rassemblent pour jeter un éclairage nouveau sur la rencontre toujours riche d'enseignements entre traditions spirituelles et modernités politiques. Chacun à sa manière, et selon ses propres convictions, tente de répondre à diverses questions à partir de configurations nationales particulières ou de religions spécifiques, comme la Chine, les Etats-Unis, la France, Israël, l'Eglise catholique romaine. Cet ouvrage intelligent et bien construit propose une réflexion informée, mesurée et stimulante sur des questions complexes et actuelles.

06/2023

ActuaLitté

Histoire de France

Militant de la justice sociale et de la liberté. Mémoires

Présent à la Libération de Limoges, en 1944, Louis Blanc, engagé au Parti socialiste, est militant syndicaliste à la CGT et, dès 1946, partisan d'une confédération débarrassée de la tutelle communiste : ce sera la CGT-FO, dont il est toujours membre. A ce titre, il est négociateur et signataire de l'accord Renault (1955), lequel comporte une troisième semaine de congés payés. Par les liens qu'il entretient avec le Parti socialiste, dont Albert Gazier, cet accord devient historique en 1956. La même année, il manifeste en fraternité avec le peuple hongrois. Travaillant au Commissariat à l'Energie Atomique, il mène campagne pour une Charte du Nucléaire. Reconstructeur de la Fédération de la Chimie FO, il oeuvre pour l'élection au secrétariat général de FO de son ami, Marc Blondel. Il milite à la Ligue des Droits de l'Homme pour l'égalité des droits en faveur des sans-papiers.

07/2020

ActuaLitté

Ouvrages généraux

Esclavage, religions et politique en Haïti

Marquée par une instabilité politique permanente et une catastrophe naturelle sans précédent (le séisme du 12 janvier 2010), la société haïtienne vit dans un chaos sans fin. Dans ces 14 courts textes, Laënnec Hurbon, l'un des plus grands penseurs haïtiens actuels, tente de comprendre les raisons profondes de cette situation, en la replaçant dans le temps long et dans le contexte plus large de la Caraïbe et de l'Amérique latine. Laënnec Hurbon aborde d'abord la question fondamentale de l'esclavage : les traces laissées par cette expérience sur la société haïtienne sont vivaces, malgré une volonté d'oubli exprimée dès l'instauration de l'indépendance en 1804. L'auteur analyse notamment les rapports entre esclavage, femmes et religions. Les religions jouent en effet un rôle majeur en Haïti : elles furent un outil d'émancipation pendant la période esclavagiste ; elles sont considérées aujourd'hui comme un moyen de répondre à une quête éperdue de sens et prennent une place accrue dans l'espace public, pentecôtistes, adventistes et témoins de Jéhovah en tête. Avancée de l'influence américaine qui met à mal le vaudou, cette attraction traduit aussi un besoin de reconnaissance de la frange la plus laissée-pour-compte de la société à laquelle le politique n'offre aucune perspective, gangrené qu'il est par la corruption. Laënnec Hurbon rappelle à ce titre que depuis deux siècles, Haïti ne parvient pas à instaurer un système politique démocratique qui garantisse égalité entre citoyens et souveraineté nationale. Mais pour construire l'autonomie individuelle comme la souveraineté collective, il faut pouvoir se libérer des séquelles de l'assujettissement et du ressentiment afin de penser un monde à soi, se libérer aussi d'une oligarchie qui mêle pouvoirs politique et économique.

02/2023

ActuaLitté

Histoire des mentalités

Question sociale et citoyenneté. La dimension politique des régulations sociales (XIXe-XXIe siècles)

Les régimes de citoyenneté sont traversés par une tension constitutive entre, d'une part, les promesses de liberté et d'égalité et, d'autre part, l'expérience des multiples formes de dépendance et d'inégalités sociales. Cette tension, à l'origine de la dynamique particulière des relations de pouvoir dans les démocraties libérales, engendre la production incessante de régulations sociales afin d'assurer la relative coordination de l'agir individuel et collectif. Les auteurs et autrices de Question sociale et citoyenneté se sont inspirés de cette problématique afin de proposer des analyses historiques sur la régulation d'une variété de problèmes sociaux au Québec et en France. Ils et elles invitent plus largement à découvrir un territoire fertile pour la recherche, soit celui d'une histoire politique des conflits ayant pour objet le gouvernement du monde social au sein des régimes de citoyenneté. Offrant de nouvelles perspectives de recherche, cet ouvrage intéressera tout autant la communauté universitaire que le grand public désirant mieux comprendre l'histoire des politiques sociales et des institutions de prise en charge des inégalités, des marginalités et des déviances.

02/2021

ActuaLitté

Philosophie

Force et justice dans la politique de Pascal

Il existe incontestablement chez Pascal deux conceptions de la justice, complémentaires tant dans leur but que dans leurs effets. La première, en opposition avec les théories du droit naturel et du contrat social, s'emploie à montrer, à partir de la notion de " point de vue ", la difficulté d'en construire les concepts fondamentaux. Elle dégage ainsi les conditions de constitution et de conservation de l'Etat comme rapport de fait entre la force dont disposent les gouvernants et la justice imaginaire que prêtent les gouvernés à leur pouvoir. La seconde vise à établir du point de vue du " chrétien parfait " la légitimité de l'ordre politique à partir de la loi divine qui requiert la soumission à l'ordre politique établi synonyme de paix à garantir. Cette double conception de la justice est ici établie dans le cadre d'une confrontation des positions de Pascal avec les philosophies politiques du XVIIe siècle. On peut cependant repérer chez Pascal une troisième conception de la justice, peu étudiée jusqu'ici de façon systématique. C'est la doctrine des " ordres de justice ", qui échappe à tout modèle légal et définit des devoirs de justice multiples, hétérogènes, enveloppant simultanément ordre politique et ordre social. Elle détermine, de façon inédite, les modes d'action possibles du pouvoir sur la société en même temps qu'elle délimite des sphères incompressibles de liberté pour les gouvernés. Comment une telle conception de la justice se rapporte-t-elle aux deux précédentes ? Existe-t-il plusieurs finalités dans la politique de Pascal ? Interrogeant le concept de légitimité en rapport avec les conflits qu'il a pour fonction de résoudre, cet ouvrage s'intéresse aux structures du pouvoir politique ainsi qu'aux modes de gouvernement qu'elles présupposent. Il montre en quel sens l' " anthropologie " de Pascal constitue une critique anticipée des postulats de l'économie politique naissante. Cette analyse de la politique de Pascal en dégage par là même la contribution méconnue aux débats philosophiques contemporains.

05/1993

ActuaLitté

Sociologie politique

La psychologie politique et la défense sociale

L'âge est passé où les dieux conduisaient l'histoire. La providence bienveillante qui guidait nos pas incertains et réparait nos erreurs, s'est évanouie sans retour. Abandonné à lui-même, l'homme doit s'orienter seul dans l'effrayant chaos des forces ignorées qui l'étreignent. Elles le dominent encore, mais il apprend chaque jour à les dominer à son tour. C'est cette domination sans cesse plus accentuée sur la nature que désigne le mot progrès. Maîtriser la nature ne suffit pas. Vivant en société, l'homme doit apprendre à se maîtriser lui-même et subir des lois communes. C'est aux chefs placés à la tête des nations qu'incombent la tâche d'édicter ces lois et de les faire respecter. La connaissance des moyens permettant de gouverner utilement les peuples, c'est-à-dire la psychologie politique a toujours constitué un difficile problème. Il l'est bien davantage aujourd'hui où des nécessités économiques nouvelles, nées des progrès scientifiques et industriels, pèsent lourdement sur les peuples et échappent à l'action de leurs gouvernements.

11/2021

ActuaLitté

Histoire de France

La libération de la Provence. Quand l'espérance venait de la mer

Deux mille navires. Jamais on n'avait vu autant de bâtiments réunis en Méditerranée. Ils ne devaient pourtant pas être nombreux, ceux qui, en cette aube du 15 août 1944, purent découvrir, s'arrachant à la brume marine, l'immense armada déployée pour chasser l'occupant allemand de la terre provençale. Car les habitants du littoral varois étaient partis, fuyant les bombardements alliés ou les tirs des batteries allemandes. Ils ne virent donc pas l'impitoyable ouragan de feu qui s'abattit sur les 70 kilomètres de plages du débarquement, ni la marée humaine, 100?000 soldats en une seule journée, qui prit pied sur le sol français. Moins de deux semaines plus tard, la quasi-totalité de la Provence était libérée et les Alliés, parmi lesquels une majorité de Français, se trouvaient aux portes de Lyon. C'est bien une extraordinaire épopée pour la liberté que ce livre propose de nous faire revivre, soixante-dix années plus tard.

07/2014

ActuaLitté

Littérature française

Economie politique et politique : religion saint-simonienne

Un ami de Stendhal, le critique E. D. Forgues : 1813-1883 / Lucien Pinvert,...Date de l'édition originale : 1915Sujet de l'ouvrage : Forgues, E. D.Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces œuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces œuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr

04/2017

ActuaLitté

Religion

Justine, la révélation de la Justice de Dieu

Ce livre retrace tout simplement le cheminement lent mais sûr du plan de Dieu pour la vie de l'auteur ; sans omettre les erreurs, les égarements et les détours occasionnés par "l'ennemi", et les conséquences liées à chaque parcours. Mais, ce qui est merveilleux, c'est qu'il propose les solutions pour en sortir avec les exploits qui accompagnent tous ceux qui ont cru en Jésus-Christ. Des exploits, l'auteur en a eus avec le divin Maître. Vous découvrirez, en lisant ce livre, tous les bienfaits que Dieu a faits pour elle ; et ce qu'Il a fait pour elle, Il peut aussi le faire pour vous. Soyez richement béni !

08/2015

ActuaLitté

Sciences politiques

Les religions de la politique. Entre démocraties et totalitarismes

La sacralisation de la politique est un phénomène quasi universel à l'époque moderne. Elle survient chaque fois qu'une entité politique - la nation, la démocratie, l'État, le parti, la classe... - se transforme en entité sacrée et devient objet de dévotion et de culte, véritable moteur d'un système de croyances, de mythes, de rites et de symboles, qui subordonne le destin de l'individu et de la collectivité à une instance suprême. C'est alors que naissent de véritables religions de la politique qui ne sont pas l'apanage exclusif de certaines idéologies ou de certains régimes : on peut aussi bien sacraliser la démocratie que l'autocratie, l'égalité que l'inégalité, la nation que l'humanité. Ce sont ces diverses formes de religions politiques que ce livre explore, avec pour perspective de démarquer les religions civiles propres aux démocraties des religions politiques autoritaires, intolérantes ou intégristes. Une analyse, particulièrement d'actualité, qui renouvelle la réflexion sur le fanatisme de masse, les idéologies et le lien politique.

04/2005

ActuaLitté

Psychologie, psychanalyse

Des justices à la Justice. L'élaboration de l'esprit de justice

L'esprit de justice va s'élaborer et progresser où régresser au cours du développement des civilisations, parallèlement à la maturation du mode de pensée, à l'affinement de l'affectivité, à l'élévation du niveau spirituel de la religiosité, et au progrès de l'organisation civique. Il émerge dans l'Egypte ancienne, vers le début du 3e millénaire avant l'ère chrétienne, en même temps qu'apparaît le Dieu unique des Sages, et imprègne le fonctionnement de la société dans la Grèce antique, qui lui fournit ses racines intellectuelles et son principe d'isonomie, de droits égaux pour tous. L'esprit de justice s'affermit avec la civilisation romaine qui met en ordre son formalisme juridique. Le christianisme lui apporte ses bases affectives d'amour et de miséricorde et tend à l'intérioriser dans l'esprit des hommes. Le Dieu unique des Juifs et celui des musulmans vont régir le fonctionnement de leurs sociétés et leurs imposer leurs justices. Les Orientaux, Chinois et Indiens, privilégient le système ternaire qui conçoit deux principes de bases, opposés et complémentaires, équilibrés par un troisième principe qui harmonise leur fonctionnement et précise leurs propres conceptions de la justice. Un fossé profond isole actuellement la pratique judiciaire de ses fondements humanitaires pour des motifs complexes qui concernent aussi les rapports des hommes à l'intérieur des nations et des nations entre elles. Aux comportements de suprématie doit se substituer l'aspiration à comprendre l'autre et à l'accepter dans sa diversité, afin de permettre l'instauration de relations de dilection entre tous. A partir des justices multiples fondées sur des normes spécifiques d'ici et de maintenant, pour parvenir jusqu'à l'esprit de justice qui prend appui sur des valeurs permanentes et universelles, peut-être faudrait-il emprunter la Voie qui, fusionnant celles de l'amour et de la connaissance, mène des justices à la Justice.

10/2005

ActuaLitté

Autres philosophes

Althusser. Libération philosophique, poltique et théologique

Il est urgent de rappeler le parcours d'un homme, Althusser (1918-1990), qui a suivi l'évolution suivante : Foi apolitique (acceptant des amitiés royalistes sans adhésion de sa part) à la découverte de courants chrétiens soucieux de la "cause sociale". Ces courants, émanation de Dominicains, de Franciscains et de Jésuites, ont joué un rôle déterminant dans la conscientisation d'une partie des masses ; les prêtres ouvriers en seront une des conséquences mais aussi, plus tard, la dénonciation de la torture en Algérie et de la lutte contre la colonisation. Dans l'immédiat après-guerre se pose aussi la question de l'alliance avec les communistes, ce qui entrainera de multiples adhésions au PCF (ce fut le cas d'Althusser comme chacun sait) notamment au sein des membres de la classe populaire ayant milité dans des associations chrétiennes. Il ne s'agit pas cependant de faire accroire à une sorte de "retour" d'Althusser à sa foi initiale – ce rapport fut, d'autre part, complexe comme tout ce qui le concerne – mais plutôt de revoir son parcours et les échos qu'ils ont provoqués notamment en Amérique latine et auprès des Théologiens de la libération, ce dont il se félicitait.

04/2021

ActuaLitté

Sciences politiques

La justice, la vulnérabilité et le politique autrement

Dans les débats contemporains sur la justice, la vulnérabilité est porteuse d'un puissant contenu normatif et pratique. Elle offre des descriptions riches des expériences humaines prenant en considération des relations complexes et ambivalentes qui sont tues sous la seule norme de l'individualisme libéral. Il ne s'agit pas de rejeter l'importance d'une vie autonome, mais de repenser les cadres normatifs qui lui donnent un sens et de revoir les moyens de l'atteindre. La vulnérabilité, bien qu'elle se manifeste comme un idéal normatif fort, révélateur de changements conceptuels et pratiques, n'est toutefois pas un concept univoque. Les chapitres qui composent cet ouvrage illustrent la diversité des significations et des contextes de vie à laquelle renvoie la vulnérabilité. Faut-il s'en surprendre ? Non, si l'on prend en compte que son usage comme idée phare de la théorie politique est encore récent, et qu'à ce titre sa signification et sa pratique sont encore l'objet de débats.

08/2022