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Quand les cigognes claquaient du bec dans les eucalyptus. Correspondance d'un appelé d'Algérie (février-juillet 1962)

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Histoire de France

Quand les cigognes claquaient du bec dans les eucalyptus. Correspondance d'un appelé d'Algérie (février-juillet 1962)

Ce matin “conférence au sommet” à l’hôpital entre Si Assed le grand manitou FLN de la Grande Kabylie , le ministre FLN de la Santé en Algérie, le supérieur des pères blancs, Corbière et moi. Si Assed était venu incognito, c’est une des premières fois qu’il quittait son nid d’aigle du Djurdjura. Il m’a apporté une liste de 150 donneurs de sang musulmans à Tizi Ouzou, que je vais commencer à grouper demain. Il m’assure de tout son appui sur toutes les initiatives que je prendrai à ce sujet et me laisse carte blanche : carte blanche de l’armée française la semaine dernière, carte blanche du FLN aujourd’hui, c’est plus que je ne pouvais en espérer après 3 mois de Kabylie.Étudiant en pharmacie, Albert Faucher est affecté au laboratoire de l’hôpital militaire de Tizi Ouzou de février à juillet 1962. Durant cette période, il entretient avec sa fiancée restée à Nantes une correspondance quotidienne. Les événements qui vont mener à l’indépendance de l’Algérie y sont racontés et commentés au jour le jour par ces « simples citoyens », ces amoureux qui se manquent tant, s’inquiètent, se rassurent, en donnant à leurs lettres un ton romanesque. Mais la spécificité du poste d’Albert fait aussi découvrir une « autre » guerre d’Algérie, où l’on donnait son sang pour les blessés, fussent-ils de l’autre bord…Fille des deux correspondants, Eléonore Faucher est scénariste et réalisatrice. On lui doit notamment Brodeuses et Gamines.

02/2012

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Histoire internationale

Algérie mon amour. Journal épistolaire d'un appelé en Algérie (1960-1962)

1960-1962 : 2 ans, 24 mois, 730 jours. 730 lettres écrites avec une régularité de métronome, non par défi ou serment, mais par besoin et nécessité. Besoin de tout dire d'événements qui appartiendraient un jour à l'histoire, de ne rien cacher, même si l'inquiétude de la destinataire est à la clef. Journal épistolaire que cette chronique au jour le jour de la vie d'un appelé, comme les 1 400 000 jeunes Français du contingent qui firent leur service militaire en Algérie de 1954 à 1962, mais qui ne connurent pas tous la même expérience de ce "maintien de l'ordre" : la guerre n'exista que longtemps après sa fin. Le destin militaire plaça l'auteur dans un secteur dangereux, celui de la frontière tunisienne, mais à un poste qui l'était moins, celui de responsable chiffre du bataillon, au coeur des informations les plus secrètes, dans une unité en charge du poste de Sakiet sur la frontière même. Là il fit la découverte de la guerre, telle qu'il ne pouvait l'imaginer : quadrillage, ratissage et accrochages, mais aussi intervention de l'aviation, de l'artillerie, des blindés, déplacement des populations, ramassage des suspects et leur fouille, torture suivie de la "corvée de bois", embuscades qui tuent les copains, garde nocturne avec la peur au ventre, mesquinerie de la vie militaire, chaleur et manque d'eau mais aussi froid et boue. Par-dessus tout, ce fut la découverte d'un pays magnifique et d'une misère insondable, d'un peuple déchiré et accueillant, avec toute la révolte et l'indignation d'un jeune homme plein de l'idéal humaniste, mais stoppé dans son élan et ses projets d'avenir.

03/2012

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Critique littéraire

Correspondance 1926-1962

"Avant même d'être surréaliste", Michel Leiris disait avoir été "fasciné par l'espèce de linguistique amusante - comme il y a une "physique amusante"- que le futur et imprévisible académicien Jean Paulhan, alors auteur des plus discrets, esquissait dans son bref mais substantiel ouvrage, très mine de rien, Jacob Cow le pirate ou Si les mots sont des signes ". Autant dire que Leiris et Paulhan n'étaient pas sans "lieux communs": l'un et l'autre, comme écrivains, s'attachèrent tout particulièrement à la question du langage ; l'un et l'autre furent critiques littéraires, critiques d'art et, à des degrés divers, linguistes et ethnologues ; l'un et l'autre s'intéressèrent à l'oeuvre de Raymond Roussel, Antonin Artaud, Laure, Jean-Paul Sartre... Si l'on découvre, dans cette correspondance quelques autres sujets de complicité, apparemment plus futiles - les boules, la nage, la tauromachie, les voyages, la peinture contemporaine -, il est ici essentiellement question de l'oeuvre de Leiris, de ses relations réservées de jeune auteur, puis d'écrivain confirmé, avec l'attentif éditeur et directeur de revues qu'était Paulhan. Ainsi, à l'occasion de la publication de Miroir de la tauromachie, le dialogue entre les deux hommes trouve-t-il son point d'équilibre en même temps que d'affrontement : "Je trouve très forte et très juste, reconnaît Jean Paulhan le 25 août 1939, votre tentative d'explication par la bande de la beauté littéraire. Ne pensez- vous pas, s'il est si rare de nos jours d'attaquer franchement le problème littéraire (je veux dire : d'expression), que la cause en pourrait bien être - malgré tant d'apparences contraires -- qu'il est aussi le plus dangereux ? " A cette réflexion de l'auteur des Fleurs de Tarbes, Michel Leiris fait un sort : "Le problème littéraire représente-t-il un vrai danger, c'est ce que je me demande... L'une des grosses questions qui m'embarrassent depuis longtemps est la suivante : où trouver, dans l'écriture, quelque chose qui soit l'équivalent de ce que sont les cornes pour le travail du torero ? est-on bien réellement fondé admettre comme un équivalent de ces cornes tout ce qui est, pour celui qui s'exprime, possibilité de "déchirement"? "

01/2000

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Littérature française

Les cigognes reviennent en juillet

Comment la destinée d'un seul homme peut-elle entraîner dans son sillage celle de plusieurs générations... C'est à travers Aloyse, jeune Alsacien attaché à la France que cette aventure s'écrit. Sacrifiant un avenir tracé à une suite plus incertaine, d'un village d'une vallée reculée au doux parfum oriental de la terre d'Algérie, traversant dans ces joies et ces malheurs trois républiques alternant grandeur et décadence, telle est l'histoire d'une famille à l'étoile tragique...

05/2021

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Histoire de France

Oran 1961-1962. Journal d'un prêtre en Algérie

Le Père Michel de Laparre de Saint Sernin fut envoyé par l'église de France comme curé d'une paroisse à Oran en 1961, au moment de la fin de la présence française en Al-gérie. Il arrive dans une ville en état de siège, où le FLN, l'ALN, l'OAS, l'Armée française, les CRS, les Gardes mo-biles, les ATO (Auxiliaires Temporels Occasionnels) et les barbouzes s'affrontent dans une lutte meurtrière. Du 5 juillet 1961 jusqu'au 19 août 1962, il notera presque au jour le jour ses observations et ses réflexions. Ce témoignage authentique réserve beaucoup de surprises pour tous ceux qui cherchent à savoir et à comprendre ce qui s'est vraiment passé pendant la guerre d'Algérie. Il fait voler en éclats les déformations et diffamations de certains historiens "politiquement corrects". Le texte inédit "Misères de la guerre d'Algérie" de Jean Brune ainsi que 22 gravures de Jean François Galéa sur les horreurs de la guerre d'Algérie viennent enrichir cette nouvelle édition. Ces dernières nous donnent une idée des atrocités commises par le FLN contre les civils européens et musulmans.

05/2013

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Historique

Non-retour. Algérie, juillet 1962

Juillet 1962. L'Algérie est indépendante. Pour les pieds-noirs c'est "la valise ou le cercueil" . Dans un Constellation s'entassent rapatriés, espion, flic de la DST, colonel de l'OAS, et équipage. Au-dessus d'Oran en flammes, les autorités donnent l'ordre d'atterrir, et la tension monte de plusieurs crans... S'inspirant d'un souvenir d'enfance, Jean-Laurent Truc signe pour Patrick Jusseaume son premier scénario. Le dessinateur de "Tramp" storyboarde quelques pages avant de disparaître. Olivier Mangin lui succède au dessin, avec talent.

04/2021

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Histoire de France

La guerre des appelés en Algérie. 1956-1962

Février 1956 : dans le cadre des renforts promis par Guy Mollet à l'Algérie, les premiers "Disponibles" quittent Marseille pour Alger. A leur suite, l'auteur nous entraîne à Oran, à Bône, en Kabylie, dans des fermes qu'il faut aménager, des postes qu'il faut construire, en bordure des forêts, des montagnes où, insaisissable, rôde le Rebelle. Peu à peu pourtant, les "Appelés" apprennent à dominer leur peur, à "crapahuter" comme leur adversaire, à nouer contact avec la population. Et ils se prennent d'amour pour ce pays rude, sauvage, difficile. Voici la "Bataille d'Alger". Vue du bled, elle prend une autre dimension : sur place, avec leurs pauvres moyens, les "naufragés du Quadrillage" font face à la grève, à l'insurrection. Voici le 13 mai, vécu de loin, à travers les transistors, depuis le bled, en Oranie ou en Kabylie ; vécu de près, en contact étroit avec les habitants des mechtas, des douars, des villages. Si les "Barricades" de 1960, le "Putsch" de 1961 ne les atteignent qu'étouffés par la distance, ils leur montrent que la fin de l'Algérie française est proche. Après avoir cru à la victoire en participant aux grandes opérations "Challe", ils se résignent au départ. L'auteur, qui les a vus vivre, souffrir, être tristes ou gais, a voulu rendre hommage à tous ces Appelés qui avaient vingt ans, et qui étaient fiers.

09/1999

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Critique littéraire

Correspondance (1912-1942)

Cette correspondance nous révèle l'attitude de deux hommes face à la crise de civilisation qu'entraîne la première guerre mondiale, et face au communisme qui se développe les années suivantes. Elle souligne la différence de l'idée qu'ils se font de l'humanisme.

11/2014

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Ethnologie

Correspondance (1942-1982)

La correspondance publiée ici, pour la première fois, s'ouvre par des contrepèteries et se referme sur la couleur des voyelles. Elle entrecroise sur presque un demi-siècle le fil de deux vies dans la trame d'une amitié savante qui ne s'interrompra qu'avec la mort. Il y est question de poésie et de mathématiques, de champignons et d'épopées médiévales, autant que de langues et de mythes. Car, loin de l'image dont on les a parfois affublés, le linguiste Roman Jakobson (1896-1982) et l'anthropologue Claude Lévi-Strauss (1908-2009), ces deux grands sphinx des sciences sociales du xxe siècle, furent, plus que d'autres, des médiateurs entre l'abstraction de la science et l'expérience sensible. La théorie et la volupté se conjoignent dans leurs oeuvres respectives autant que dans leur rencontre. Dans l'éloge qu'il fera de Lévi-Strauss, Jakobson insistera sur un point : il faut concilier le sens de la variation et la recherche des invariants, ne pas opposer la passion pour le singulier, le différent, l'unique, et le souci des formes universelles – bref la science et l'expérience, le concept et la sensation, la vérité et la vie. Il attribue à son ami la solution : faire de ces fameuses structures invariantes rien d'autre que des matrices de variation. Nous n'avons rien en commun sinon ce qui nous fait différer les uns des autres ! Et cela, non seulement au sein de l'humanité, mais jusque dans l'immense concert de la diversité biologique et cosmique. Saisir sa place dans ce jeu de variations, c'est se comprendre soi-même – et telle est la tâche la plus haute des sciences humaines, pour laquelle témoigne cette correspondance inédite.

05/2018

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Critique littéraire

Correspondance 1926-1968

Paulhan se juge "tout à fait banal" , se range dans "le parti des gens qui s'intéressent, qui sont à chaque instant épatés" . Guéhenno a la conviction d'appartenir à "une espèce commune de l'humanité" , celle de "ces hommes de série" , que désemparent les événements. Coquetteries d'intellectuels et d'écrivains qui savent trop bien qu'on ne les prendra pas au mot, que leurs oeuvres disent tout le contraire ?Leurs lettres incitent à ne pas répondre trop vite. A côté de la Grande Guerre, du Front Populaire ou de l'Occupation, il y est beaucoup question de divers petits événements, que l'on appelle trop vite "fait divers" . L'un, "esprit insaisissable" , se méfie des professeurs, auxquels il reproche "d'avoir leur siège fait, leur système" . L'autre en veut aux "joueurs" et a parfois soupçonné son ami "d'aimer les idées, pour le plaisir, à tous risques, et dût le monde s'écrouler" . Pourquoi, dans ces conditions, leur amitié n'a-t-elle jamais connu de ces "vacances" qui séparent des esprits pourtant mieux faits pour se comprendre et s'estimer ? Parce qu'ils partagent une conviction : "Nous ne sommes pas le centre du monde, nous ne valons, nous ne sommes dans la vérité qu'à condition de nous négliger nous-mêmes pour autre chose" . Cette autre chose peut être la politique, la métaphysique ou la résistance à l'oppression. Dans tous les cas, elle passe par cet amour de la littérature qui, seule, peut expliquer le monde et donner un sens aux faits divers dont il est question dans cet entretien de quarante ans.

11/2002

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Littérature française

Correspondance (1932-1960)

Le dialogue commencé, au Grand Lycée d'Alger, au mois d'octobre 1930, entre Albert Camus et Jean Grenier n'a été interrompu, trente ans plus tard, qu'à la mort du plus jeune. L'originalité de cette correspondance tient à la relation des interlocuteurs, d'ancien disciple à maître. D'où, chez l'un, malgré les progrès de l'âge, et dans un échange devenu celui de l'amitié, l'exigence déférente et l'abandon de l'adolescence, et, chez l'autre, l'attention, la vigilance et un soutien sans concession. Une lumière nouvelle est ainsi répandue sur les choix et l'attitude des deux écrivains, leur réaction à l'histoire et, pour Albert Camus, l'élaboration de son oeuvre. Si Jean Grenier reste discret sur ses propres ouvrages, ce que ses lettres révèlent de la légèreté de son écriture, de la profondeur de sa pensée, de sa liberté surtout permet d'entrevoir le secret d'une oeuvre dont la véritable importance peut être dissimulée par la subtile ironie et le refus d'insistance.

02/1981

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Histoire de France

Un appelé dans la guerre d'Algérie

Ce livre donne la parole à mon père, Marchel Bacholle, simple troufion sans diplôme qui n'était jamais sorti de sa Normandie natale jusqu'à ce que les événements l'amènent à faire son service militaire en Algérie, sur la ligne Morice, en 1959-1961. Ce témoignage se démarque de ceux (rares) déjà publiés dans la mesure où il porte sur le quotidien des appelés. Il constitue d'autre part, le premier dialogue intergénérationnel publié sur la guerre, car, comme nos pères avant nous, ma génération s'est pliée au silence institutionnalisé. Ce témoignage présente d'autre part la singularité de reposer sur des photos, prises là-bas, qui ont catalysé la mémoire.

06/2016

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Histoire de France

Un piton séparé du reste du monde. ma guerre en Kabylie : journal d'un appelé en Algérie, 1961-1962

Claude Georges Picard apporte ici le témoignage d'un soldat "appelé" , chasseur alpin, envoyé, en 1961, lors des "événements d'Algérie" sur un piton de Kabylie, dans un poste militaire isolé au coeur de la zone rebelle, à 1200 m d'altitude dans la neige hivernale et sous le soleil accablant de l'été, remplissant à la fois son devoir de soldat et celui d'instituteur-infirmier-écrivain public improvisé dans un village kabyle entièrement acquis à la rebellion. "Encore un accrochage dans le village avec les fells. Leur pouvoir d'évanouissement est magique. Ne dit-on pas disparaître par enchantement. A la première rafale ils se fondent dans la nuit, se volatilisent et nous restons comme des cons, seuls et désemparés sur le terrain. Ils doivent bien rire, planqués dans la forêt, enterrés dans leurs caches invisibles... Les lendemains d'accrochage, toujours beaucoup d'appréhension en descendant dans le village. Entre le soldat de nuit, qui n'hésiterait pas à tirer et le gentil soldat qui soigne, apprend à lire et compter, je m'y perds. Lequel est le vrai ? " Un témoignage unique, sans la moindre concession sur les faits et une interrogation profonde sur le drame de conscience qui fut celui de la jeunesse de l'époque. Témoignage qui a fait l'objet en avril 1984 , de cinq émissions à France-inter : "Le Passé singulier" , de Michel Winock et en 1992 d'une lecture de certains passage par Richard Berry sur France 2 dans "Envoyé Spécial" . "Ce manuscrit édité par les EDITIONS DU NET est unique en son genre. J'ai déja publié trois de ses prédécésseurs au CNRS. A ma connaissance il est un des rares à dire ce qu'il tente de faire pour saisir sa hiérarchie contre l'abus des tortures et autres exactions". Jean-Charles Jauffret

01/2013

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Littérature française

Appele dalgerie 1954-1964

L'Appelé, soldat du contingent des années 1960 retrace les événements de ceux que cette guerre a fait d'eux. Des récits des compte rendus, sans tabou, font découvrir cette guerre méconnue des Français que ces Appelés de 20 ans ont été obligés d'accomplir loin de chez eux... Cette extraordinaire aventure a laissé des marques, des souvenirs pour beaucoup d'entre eux durant toute leur vie.

12/2021

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Droit

La justice en Algérie, 1962-1968

En juillet 1962, au lendemain de l'indépendance et par la suite du départ massif des magistrats et auxiliaires de justice français, la situation de la justice en Algérie paraît catastrophique. Mais assez rapidement l'appareil judiciaire va à nouveau s'organiser. Cet ouvrage analyse les étapes de cette organisation. L'auteur, en s'appuyant sur les textes de lois et de décrets, étudie de façon systématique la formation du personnel judiciaire et le fonctionnement des juridictions ; puis, par une analyse des déclarations et écrits des dirigeants politiques, tente une approche de la justice politique; il dresse, enfin, le bilan des premières années de l'indépendance.

01/1968

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Histoire de France

GENERAL DU CONTINGENT. En Algérie, 1960-1962

Le général Ailleret rejoint l'Algérie en mai 1960, quelques jours après le succès de la première explosion atomique française au Sahara. Il y reste jusqu'au printemps 1962. Pendant presque deux ans, il est le "patron" de quelque quatre cent mille officiers, sous-officiers et soldats, qui mènent une guerre sans nom, sans visage : la guerre d'Algérie. C'est donc un témoignage exceptionnel que nous publions aujourd'hui, une page de notre histoire retrouvée trente ans après la mort d'un de ses acteurs principaux. Le général Ailleret fait revivre ces années de sang et de larmes, depuis sa nomination dans le Constantinois, comme commandant de la Zone Nord, jusqu'à l'arrêt des combats. Il ne nous cache rien de ses doutes, de ses difficultés, de ses angoisses. Il évoque aussi ses succès, les nuits sans sommeil, le contingent qui le soutient contre les putschistes, la guerre des rues, les ordres de Paris, l'arrestation des factieux... Deux années épuisantes, exaltées. Car les généraux se font rebelles, les rebelles agents secrets, et les agents secrets... terroristes. Le général Ailleret mêle avec talent ses réflexions stratégiques personnelles, des anecdotes tragiques, drôles parfois, l'évocation des combats. C'est toute une époque qui renaît sous nos yeux, des années de souffrance et de malentendus. Général du contingent est un témoignage historique hors du commun : quand un soldat se fait chroniqueur.

11/1998

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Guerre d'Algérie

Les Harkis pendant la guerre d'Algérie. Février 1956-Septembre 1962

Affirmer que, plus de 60 ans après la signature des accords d'Evian le 18 mars 1962 et leur entrée en vigueur le 19, la guerre d'Algérie suscite encore de nombreuses passions et polémiques, est un euphémisme. Mais à l'intérieur de ce conflit, un groupe d'acteurs cristallise et exacerbe plus encore les tensions, les crispations, les polémiques et le malaise. Il s'agit d'une des cinq catégories de troupes dites "supplétives" , ou "auxiliaires" déployées aux côtés de l'armée française dans le cadre des opérations de maintien de l'ordre : les harkis. Or, jusqu'à présent, les études historiques consacrées aux harkis sont essentiellement restées centrées sur les questions mémorielles, et aucune n'est entrée dans les détails concrets de la réalité vécue par ces troupes supplétives. C'est le propos de cet ouvrage, qui détaille les modalités, à la fois opérationnelles et psychologiques, de l'emploi des harkis dans la lutte contre la guérilla du FLN. L'étude de l'ensemble des dossiers nominatifs des harkis décédés en service commandé durant les opérations de maintien de l'ordre, fonds jusqu'alors non étudié, a permis de réaliser une première approche plus concrète de cette réalité, ouvrant la voie à de multiples pistes historiques.

04/2023

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Histoire de France

J'ai mal à l'Algérie de mes vingt ans. Carnets d'un appelé, 1960-1961

"D'autres ont préféré déserter. Pour moi, il n'en était pas question. Appelé en Algérie, je n'y suis pas allé pour faire la guerre mais pour gagner mes compatriotes à la conscience que cette guerre n'avait rien à voir avec les intérêts de la France. Le moment était venu de faire mon travail de militant de la paix. Paix qui ne pouvait survenir que si les appelés comprenaient les véritables enjeux de la pacification". De février 1960 à mai 1961, "au vu et au su de tout le monde", Marcel Yanelli écrit sur des petits carnets, pendant les opérations ou après. "Ces écrits, ainsi que les quelques 200 photos prises là-bas, sont restés longtemps dans un coin de mon bureau. Seuls, les plus proches de ma famille les avaient lus..." Pourquoi sortent-ils seulement maintenant ? "Les choses doivent venir en leur temps, celui du mûrissement par exemple... Ou encore celui du sentiment aigu de la précarité du temps, surtout pour les gens de mon âge qui ont vécu cette période...Celui, également, du travail de mémoire, de réparation que la France n'a pas voulu effectuer..." "Cette guerre d'Algérie est toujours là, dans un coin de ma tête, dans mes émotions, dans mon bien-être et mon mal-être...".

02/2016

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Histoire internationale

Algérie 60. Mascara-Sétif. 1er janvier 1960-16 février 1961

En rentrant d'Algérie en février 1961, j'ai écrit à chaud ce simple témoignage, afin de me libérer des quatorze mois passés dans ce pays en guerre comme sous-lieutenant. J'ai enfoui ce manuscrit dans ma cantine sans l'avoir lu. Au bout de cinquante ans, l'aînée de mes petites-filles m'interrogeant sur la manière dont j'avais traversé les événements, j'ai eu la curiosité de le reprendre et de le lire pour la première fois. Il ne m'est pas tombé des mains. C'est pourquoi je le soumets aujourd'hui au public. J'ai changé les noms des militaires et aussi des civils d'origine européenne, la guerre étant un drame qui, dans ses continuelles et fatales transformations, échappe vite à tous ses acteurs.

01/2012

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Récits de voyage

Deux années dans le Sud algérien (1960-1962)

"Affreux pays, bled à cafard", selon Isabelle Eberhardt qui explora la région en 1903. Soixante ans plus tard dans cet "Affreux pays" l'auteur passera plusieurs mois superbes, découvrant de "sombres coins d'une saisissante beauté d'apothéose". La beauté éblouissante de l'oasis a généré chez les nomades des déserts l'image du Paradis. Quant au désert, on a le plus grand mal à imaginer que ces vagues de dunes, celles des ergs Ouahila et Iguidi, vont s'en aller, ainsi qu'une houle figée et gigantesque sur près de mille kilomètres, tandis qu'au-delà, au sud-est, l'erg Chech révèle une infinitude encore plus vaste ! Cette évocation d'un territoire réputé hostile et complètement méconnu, constitue une découverte étonnante.

09/2014

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Histoire de France

La 4e batterie. Journal intime d'un appelé en Algérie (1er mars 1961 - 5 janvier 1963)

Jeune appelé du contingent en Algérie, Renaud de Bary a relaté dans son journal intime son trajet de soldat du 1er mars 1961 au 5 janvier 1963. Après une période de formation à Dinan, il évoque Alger, les Aurès, Behagle, Lafayette, El Arous, Boghari et Boghar. Autant de toponymes qui éveilleront sans doute bien des souvenirs dans la mémoire de ceux qui ont vécu ce qu'on appelait alors pudiquement les événements d'Algérie et qu'on ne craint plus d'appeler aujourd'hui la guerre d'Algérie. Le jeune soldat traverse cette période charnière de notre Histoire qui encadre les accords de cessez-le-feu puis du référendum d'autodétermination et il parle à coeur ouvert de son quotidien, de ses échanges avec ses camarades, de ses angoisses, de ses peurs. Il le fait sans pathos, mais, sans jamais se prendre pour un héros, soulève avec pudeur bien des questions restées encore en suspens, sur la torture notamment ou sur la vie militaire pendant cette période douloureuse. Ce livre intéressera à coup sûr ceux qui ont fait la guerre d'Algérie mais aussi très certainement tous ceux qui sont en quête d'informations sur ces années difficiles.

12/2014

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Littérature étrangère

Les collines d'eucalyptus

Les collines d'eucalyptus. Derrière les barreaux de sa prison, Thanh contemple les derniers lambeaux de brume sur la paroi rocheuse qui lui tient désormais lieu d'horizon. Il a été condamné aux travaux forcés. Parce que ce jeune homme sans histoire, excellent élève et fils modèle, a découvert très tôt son homosexualité et qu'il lui a paru insurmontable de l'avouer à ses parents, son destin a basculé. Comment il est tombé sous la coupe d'un mauvais garçon avec qui il a fui sa ville natale et comment il s'est retrouvé piégé, c'est le fatal et poignant engrenage que Duong Thu Huong met en scène. Thanh est désespérément seul pour cette descente dans les cercles de son enfer intime. Il ne peut confier à personne les affres de sa relation avec son compagnon qui, en parfait manipulateur, joue de l'attirance physique qu'il exerce pour vivre à ses crochets. Honteux de sa faiblesse et de sa lâcheté, Thanh se garde bien de demander conseil à Tiên Lai, l'homme mûr en qui il a pourtant le sentiment d'avoir rencontré un alter ego. A Dalat, où ils végètent comme ramasseurs de balles sur des cours de tennis, Thanh n'a pas la force d'éconduire son mauvais génie. Il s'enfuit en vain à Saigon, croyant trouver refuge dans l'anonymat de la métropole. Si l'issue de cette sombre liaison est bien fatale, Duong Thu Huong écrit pourtant un roman de la rédemption. Son jeune héros, dont les tribulations lui donnent la matière d'une vertigineuse plongée dans le Vietnam de la fin des années 80, ne finira pas au bagne. Les Collines d'eucalyptus est une somptueuse variation sur le thème du retour de l'enfant prodigue, un roman éclairé par la compassion et l'intelligence humaine qu'un écrivain au sommet de son talent témoigne à ses personnages.

01/2014

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Littérature française

Dix-huit mois dans les Aurès. Septembre 1960-février 1962. Chronique de guerre

Le 1er novembre 1954, commence la guerre d'Algérie. Elle se termine huit années plus tard par l'indépendance de ce pays. L'auteur, comme officier appelé, va y participer. Il commande dans les Aurès une section de combat du 7e régiment de tirailleurs composé essentiellement de combattants musulmans. Avant de rejoindre son régiment, l'auteur épouse le 16 août 1960 sa femme Claude. Ils vont être séparés par la guerre pendant dix-huit mois. Celle-ci va lui écrire presque tous les jours des lettres d'une grande puissance poétique qui furent comme de grands oiseaux blancs, traversant la Méditerranée pour se poser dans le djebel Cet ouvrage singulier comme composé à quatre mains est une chronique littéraire de ce que l'auteur a vécu sur le terrain avec ses combats et ses réflexions, irriguée par de nombreux extraits des lettres d'amour de sa femme. Tout en participant au devoir de mémoire, ce récit est aussi une histoire d'amour où la séparation comme fécondée dépasse la présence.

06/2019

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Littérature française

Le Sursitaire Lettres d'un appelé à sa femme (1961-1962)

Les lettres réunies dans ce livre ont été écrites au début des années soixante par un universitaire de 27 ans, marié et père de famille, accomplissant son service militaire comme simple soldat... Un témoignage authentique, parfois comique, parfois navrant, mais toujours pittoresque.

07/2014

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Dessin

Alain Boullet, un appelé en Algérie. Dessins et correspondance, 1959-1961 - Le camp de regroupement d'Aïn Dem

En mars 1960, Alain Boulier débarque à Alger. Affecté au 23e RIMa, sa qualité d'étudiant aux Beaux-Arts lui vaut d'être envoyé dans les postes les plus reculés pour servir de décorateur des foyers et des mess. C'est dans l'un de ces postes qu'il découvre le camp de regroupement d'Aïn Dem. La correspondance échangée avec celle qui deviendra sa femme, Brigitte, et les dessins pris sur le vif nous offrent un regard indirect sur ce camp. Ces images l'ont poursuivi toute sa vie. Soixante ans après, par le don de sa correspondance et de ses dessins aux Archives nationales d'outre-mer, Alain Boullet a voulu témoigner. Son témoignage, comme celui d'autant d'appelés, est un maillon important dans la connaissance de cette période encore douloureuse.

04/2022

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Histoire internationale

Algérie : sortie(s) de guerre. 1962-1965

Souvent prisonnier de "mémoires affrontées ", le traitement historique de la guerre (l'Algérie a eu peine à sortir de tels horizons. Qu'il s'agisse des mémoires combattantes (surtout françaises), de celles des victimes de toutes natures, de leurs collatéraux, voire (les Etats, la liste est longue (les travaux portés par le besoin - plus ou moins conscient - de faire le deuil, sans qu'on sache toujours ce qui relève de la mise à jour objectivée ou de l'enfouissement. En la matière, la période postérieure au 19 mars 1962 est souvent absorbée, dans les images mentales des métropolitains, par un besoin de passer à autre chose, qu'exprime bien l'idée de liquidation du passé colonial. Il y a là, au coeur de l'événementialité, une asymétrie voisine et violente, rappelant celle vécue après septembre et surtout décembre 1944.1 oblitération métropolitaine des violences, qui de militaires deviennent au printemps et à l'été 1962 désormais civiles (dans leur immense majorité), doit donc être évaluée. La compréhension de ce hiatus est en effet centrale pour saisir les mécanismes de sorties de guerre. Il y a d'abord celles des hommes (supplétifs, soldats perdus de l'OAS, militants anticolonialistes, prêtres) dont les destins basculent entre la fuite éperdue et l'espoir bientôt démenti de pouvoir " faire société " en Algérie. Il y a ensuite celles de l'Etat qui génère des temporalités différentes allant de l'urgence du rapatriement et de l'insertion (pour les Français) en métropole aux illusions de maintien d'une présence militaire ou industrielle en Algérie. Enfin, il y a les échos régionaux de la guerre. A cet égard, l'intégration économique voire sociale des rapatriés n'exclue ni des conflits d'identités individuelles, ni de profonds clivages politiques dont les effets se font encore sentir : le combat anticolonial étant la matrice d'une génération.

07/2014

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Romans historiques

Tlemcen. Journal d'un appelé en Algérie

Au coeur d'un coup d'état... TLEMCEN  est un récit où s’entremêlent faits vécus et événements fictionnels. C’est à la fois une œuvre qui porte témoignage de ma vie d’appelé, durant la guerre d’Algérie, et un récit où les péripéties ajoutées enrichissent un quotidien souvent peu romanesque. L’auteur est donc un des acteurs de cette fiction. Le pari étant que le lecteur, saura démêler sa propre voix, de celle des autres personnages. L’intrigue essaie d’introduire une tension dramatique s’intégrant à celle propre au déroulé des événements historiques. On s’achemine vers les accords d’Evian, les français ont voté « oui » au référendum d’autodétermination. Les Pieds-noirs ne se font guère d’illusions, ils soutiennent l’OAS qui se bat pour une Algérie Française. Putsch des généraux, affaire de Bizerte, attentats OAS, FLN, actions des Barbouzes, les Appelés subissent et réagissent à tous ces événements, auxquels ils participent ou suivent sur leurs Transistors. Histoire vécue, histoire fictionnelle, histoire officielle et collective, s’entrecroisent dans cette autofiction. Tlemcen est le tableau, vu à travers le filtre d’un jeune français, arraché à son milieu familial, d’une période trouble et agitée de l’Histoire de France. Il relate une étape de la vie de l’auteur et la fin de vie de l’Algérie Française !

10/2018

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Romans historiques

Un maître d'école face au destin de l'Algérie. 1952-1962

Au début des années 50, on propose à un instituteur débutant un poste déshérité, quelque part en Algérie, loin des siens, loin de la civilisation. Outre les difficultés de son métier, il découvre en effet des gens démunis de tout, mais d'une si profonde humanité qu'il en est bouleversé et qu'il en vient à se demander si les véritables déshérités ne sont pas, d'une certaine façon, les gens des villes qui manquent parfois de cette qualité d'âme. Mais c'est au long de son parcours professionnel et militaire qu'il découvre, durant la guerre, le vrai visage de son pays : misère des populations isolées, racisme, inégalités sociales, culturelles, sanitaires... Encouragé par les décisions du général de Gaulle visant à réformer l'Algérie, il s'investit dans son travail avec la foi de ceux qui croient encore à la mission humanitaire de la France et avec le dévouement de ces instituteurs oeuvrant pour une fraternité qui n'a pas su, hélas, se réaliser.

06/2018

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Histoire internationale

L'Algérie indépendante. L'ambassade de Jean-Marcel Jeanneney (juillet 1962-janvier 1963)

A près plus de sept ans de guerre, et à la suite des accords d'Evian du 18 mars 1962, la France reconnaît le 3juillet l'indépendance de l'Algérie, constituée jusqu'alors de départements français. La période qui s'ouvre pour les relations entre les deux rives de la Méditerranée est une des plus difficiles qui soient. Transfert de souveraineté, construction d'un nouvel Etat, retour des prisonniers politiques dont Ahmed Ben Bella, entrée sur le territoire des troupes de l'ALN de Tunisie et du Maroc, sort de la minorité européenne à laquelle les exactions du FLN et de l'OAS laissent le choix entre la valise et le cercueil, règlements de comptes entre Algériens dont sont victimes ceux, nombreux qui ont pris parti pour la France : les problèmes sont immenses et souvent insolubles. Pour la représenter dans le nouvel Etat indépendant, le général de Gaulle a fait le choix d'une personnalité depuis longtemps favorable à l'indépendance : l'ancien ministre Jean-Marcel Jeanneney. Avec ses collaborateurs, il est la France en Algérie pendant ces six mois décisifs. L'ouvrage relate cette période, à travers les documents diplomatiques, réunis, introduits et annotés par Anne Liskenne. Il est enrichi aussi d'une préface écrite par Jean-Noël Jeanneney qui, jeune normalien, a la chance de voir naître l'Algérie indépendante. On est par là même confronté à un tournant capital de la France contemporaine désormais réduite presque à l'hexagone mais qui retrouve la paix, et à l'émergence d'un Etat indépendant, dont l'évolution ne peut laisser les Français indifférents, tant sont étroites les relations géographiques, historiques et humaines entre la France et l'Algérie. C'est dire qu'à travers ces documents, on entrevoit le bouillonnement d'une explosion vitale, dont on imagine combien il a été difficile aux hommes de la maîtriser.

09/2015

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Histoire internationale

France-Algérie, cinquante ans d'histoires secrètes. Tome 1 (1962-1992)

"Les relations entre la France et l'Algérie peuvent être bonnes ou mauvaises, en aucun cas elles ne peuvent être banales". Ces mots de 1974 sont de Abdelaziz Bouteflika, alors jeune ministre des Affaires Etrangères. Le contexte est particulier : il veut faire de son pays le guide des non-alignés, la tête pensante d'une autre diplomatie, loin des colonies. Dix ans plus tôt, ou quarante ans plus tard, ces mots ont toujours valeur d'axiome : entre la France et l'Algérie, bien que les deux parties s'entendent parfois sur le papier, ou dans les poignées de mains qu'on affiche devant les palais présidentiels, c'est toujours compliqué. Depuis les accords d'Evian, les deux pays entretiennent une relation passionnée et tumultueuse faite d'amour et de haine sur fond de contrats gaziers, d'immigration et de plaies identitaires mal refermées. Une relation où tous les coups seront permis, mais en cachette. Ces tromperies, ces histoires secrètes, Naoufel Brahimi El Mili a décidé d'enfin les dévoiler. Depuis Valéry Giscard d'Estaing et l'OAS, jusqu'aux espions algériens à Paris, en passant par les petits services d'Alexandre de Marenches et de la DGSE, il révèle cinquante ans de manoeuvres confidentielles, de coups bas toujours restés dans l'ombre. Tout ce qu'on n'avait pas osé écrire.

03/2017