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Place de la gare

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Littérature française

Place de la gare

La présence inattendue d'un curieux SDF va bousculer le destin des commerçants de cette place du RER d'une petite ville de banlieue parisienne. Derrière ces existences apparemment ordinaires, se cachent des doutes, des interrogations et même des drames révélés par la confrontation avec cet individu au comportement énigmatique. Place de la Gare débute comme une banale chronique de quartier pour s'achever sur un bouleversement. Ce roman se nourrit des relations complexes qu'instaure la vie en couple. Il trace le portrait d'hommes et surtout de femmes faisant face à des choix décisifs.

05/2019

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Train, tram, métro

Vie(s) de gare. La gare de Vallorbe

La reine Alexandra d'Angleterre, Mahatma Gandhi, le Maréchal Pétain, le chanteur Michel Bühler, tous se sont arrêtés un jour ou l'autre à la gare de Vallorbe. Dirigée par un premier chef de gare qui n'hésite pas à prendre des risques, la gare, où plutôt les gares de Vallorbe, ont été le théâtre de nombreuses histoires, parfois rocambolesques. Dans les années 1860, à l'aube de l'arrivée du chemin de fer à Vallorbe, la commune, n'est alors qu'une petite bourgade vivant de la métallurgie et de la terre, et elle ne se doute pas qu'elle sera un jour un haut lieu du trafic ferroviaire. C'est sans compter l'arrivée imminente et bouleversante de l'unique ligne internationale transitant sur terres vaudoises et de deux mille ouvriers italiens venus expressément pour creuser le tunnel du Mont-d'Or, et construisant, pour ce faire, un deuxième village au sein du village. Ce petit ouvrage vous embarquera dans la folle épopée de la gare de Vallorbe, faisant ainsi revivre les personnalités qui ont contribué à sa gloire d'antan jusqu'à son déclin

07/2021

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Littérature française

La gare

L'auteur, José Le Moigne, reprend dans son imaginaire le train de sa vie. Marche arrière, marche avant, de temps en temps arrêt sur photos : la Bretagne site merveilleux de son enfance, ses hommes rudes et fraternels qui font la fête jusqu'au délire, ses parents mariage mixte, d'où la complexité de son existence et sa difficulté d'être Breton et noir. L'histoire se passe dans un train (le train de sa vie) et dans des gares (les poses de sa vie, ses repères) . Parcours initiatique... qui sortira du dernier wagon ?

09/2010

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Littérature française

Hôtel de la Gare

Après le tourbillon de la fin des années soixante, alors que l'on s'apprête à vivre une nouvelle décennie, Paul Moreuil, de plus en plus lassé par son métier d'architecte, ne trouve plus sa place dans cette société de consommation de masse totalement contraire à ses valeurs, et dans laquelle il est de bon ton de paraître et de posséder. Il décide un beau soir de faire une pause et monter dans le premier train, sans destination précise. Il s'arrête à Fontenay, petite ville discrète et attachante, perdue au coeur de la France heureuse des années soixante-dix, dont personne ou presque ne connaît l'existence. Durant ces longs mois d'absence, il met en application la devise de sa défunte Tante Marguerite : se contenter du strict nécessaire et délaisser autant l'inutile que le superflu. Il fermera cette parenthèse et en ressortira totalement transformé, connaissant la véritable valeur des choses, avec dans ses bagages, douze portraits de personnages, réels ou imaginaires, à qui il attribuera des vies parfois singulières, parfois tragiques mais toujours pleines d'humanité. Il en naîtra un premier roman, écrit chaque soir dans sa petite chambre sous les toits.

11/2022

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Littérature française

Rue de la gare

"Puis, un jour, apparurent sur des motos des soldats gris qui firent pleurer ma mère. L'un d'eux s'arrêta près de nous, ôta son gant et nous indiqua, avec les doigts de la main, le nombre de "Kinder" qu'il avait laissés dans son pays. Il fit alors vrombir son moteur et s'éloigna en lançant : "Malheur, la guerre ! " Des larmes qui coulaient, des expressions comme "Boches", "Prussiens", "conflagration", lâchées dans la consternation générale, surtout par mon grand-père, atteignaient peu, je dois dire, le petit bonhomme de huit ans à peine que j'étais". Dans les années trente et quarante, Michel n'est qu'un gamin de la Somme essayant de comprendre le monde des grandes personnes. Avec un regard naïf, ou faussement naïf, il raconte ses bonheurs de "gosse des rues" que ses parents, commerçants, préfèrent ne pas avoir dans leurs jambes, sa terreur d'assister aux combats pour la libération du village, la joie indicible de voir surgir dans la rue des tanks anglais, ou encore ses émois d'adolescent lorsque les filles - ce mystère - viendront poser leurs jupes sur les bancs du même collège. Au cinéma "Eden" on découvre la vie, mais dans la rue de la gare, avec les copains, on "fait son cinéma" à partir des petites scènes de la vraie vie.

01/2019

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Littérature française

Avenue de la Gare

En 1938, le jour des accords de Munich, Michel, fils de boulangers à Chalais, vaque à ses occupations d'enfant. Il vivra la guerre et l'Occupation à sa façon, avec le détachement propre à son âge et cette facilité à faire de toutes les expériences une occasion de jeux et d'apprentissage, en dépit des quand dira-t-on du village et des remontrances des parents. Avenue de la gare est un roman léger, plein de gouaille populaire, et de comique burlesque. Porté par une galerie de personnages hauts en couleur, c'est un beau récit d'enfance, avec ses bêtises et sa liberté. Une lecture tendre et espiègle.

01/2006

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Littérature française (poches)

La place

Dans Folioplus classiques, le texte intégral, enrichi d'une lecture d'image, écho pictural de l'œuvre, est suivi de sa mise en perspective organisée en six points : Courant littéraire > le social au miroir de la littérature ; Genre et registre > L'autobiographie ; L'écrivain à sa table de travail > Genèse et échos ; Groupement de textes > la relation père-fille ; Chronologie > Annie Ernaux et son temps ; Fiche > Des pistes pour rendre compte de sa lecture.

03/2006

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Français

La place

Décryptez La Place d'Annie Ernaux avec l'analyse du PetitLitteraire.fr ! Que faut-il retenir de La Place, le roman aux tendances autobiographique et sociologique d'Annie Ernaux ? Retrouvez tout ce que vous devez savoir sur cette oeuvre dans une fiche de lecture complète et détaillée. Vous trouverez notamment dans cette fiche : Un résumé complet. Une présentation des personnages principaux tels que le père, la mère et la fille. Une analyse des spécificités de l'ouvre : une écriture dépouillée, le monde des petits commerçants, la culture et la biographie/autobiographie. Une analyse de référence pour comprendre rapidement le sens de l'oeuvre. Le mot de l’éditeur. «Dans cette nouvelle édition de notre analyse de La Place (2014), avec Lise A Georges, nous fournissons des pistes pour décoder ce roman quasi sociologique. Notre analyse permet de faire rapidement le tour de l'oeuvre et d'aller au-delà des clichés.» Stéphanie Felten. A propos de la collection LePetitLitteraire.fr : Plébiscité tant par les passionnés de littérature que par les lycéens, LePetitLittéraire.fr est considéré comme une référence en matière d'analyse d'ouvres classiques et contemporaines. Nos analyses, disponibles au format papier et numérique, ont été conçues pour guider les lecteurs à travers la littérature. Nos auteurs combinent théories, citations, anecdotes et commentaires pour vous faire découvrir et redécouvrir les plus grandes oeuvres littéraires. LePetitLittéraire.fr est reconnu d'intérêt pédagogique par le ministère de l'Education.

04/2014

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Littérature française

Place de la Trinité

Adrien Delorme aime Louise qui se refuse à lui depuis trois ans. Ce 6 avril, elle ne vient pas à leur rendez-vous rituel. Adrien décide de l'attendre, le temps qu'il faudra. Il se promet de ne plus bouger et organise peu à peu sa vie autour de cette attente, mais le monde ne le laisse pas en paix. Le défilé permanent sur la place de la Trinité ne cesse de le perturber, il y croise ses amis, ses collègues, et se trouve malgré lui mêlé à l'effervescence de la vie publique. Louise se décidera-t-elle à lui faire un signe ? Ou restera-t-elle désirée et inaccessible, à l'image de Laure que Pétrarque, l'idole d'Adrien, célébra toute sa vie ? Avec la causticité dont il a le secret, Alain Monnier signe une comédie réjouissante : ici, l'attente se vit à toute allure. Mais cette histoire d'amour fantaisiste cache aussi une réflexion originale sur le temps et la nature du désir.

01/2012

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Littérature française

Place de la Victoire

Il y a longtemps, l'auteur avait envoyé une ébauche du manuscrit de "Place de la Victoire" à Julien Gracq (les dernières pages de la première partie). Gracq avait répondu, de son écriture patte de mouche : "L'écriture hésite entre celle des poèmes et celle de la fiction" et avait donné quelques conseils qui ont encouragé l'auteur à revenir sur ce récit. Cette "autofiction", par les détours d'une mémoire sélective, se déroule de Dordogne à Bordeaux, de Tunisie à Boston et de Chennai à Nantes, suit une histoire d'amour, de gens disparus, de paysages. Une lettre d'un premier lecteur à l'auteur, à propos de Place de la Victoire pourra vous donner envie de lire ce livre : Julien Gracq a eu raison de t'inciter à récidiver... Voici un texte foisonnant et fluide, où la subjectivité affleure constamment. La lecture en est toujours aisée. J'apprécie la fin d'épisodes traités sans pesanteur, presque elliptiques. De nombreuses références à la littérature, au jazz, au cinéma sont introduites sans en gêner la lecture. Les situations évoquées sont très diversifiées, de l'enfance rurale aux ors des congrès. On partage ton saisissement lors de la première vision d'Helga. La rencontre exceptionnelle d'un paragraphe didactique (les dieux de la mythologie hindoue) surprend. La tonalité des épisodes est également variée. Certains sont noirs (la fin de Pierre, celle de Paulette, celle de Tati Paule), d'autres sont gris (la préparation de PCB, la transformation du hameau de Moncalou). D'autres sont lumineux (la virée au bord de la mer avec des copains de Bordeaux), certains sont cocasses. J'apprécie les paragraphes où la narration décolle et devient lyrique. J'aurais aimé voir Pierre sous sa "tente du Camp du drap d'or" : cela a beaucoup de panache et y être accueilli. Le texte fait aussi retour sur lui-même. Il comporte une réflexion sur l'intrusion du présent dans le souvenir, "le jeu du je" . Tu prends le parti d'affirmer que le style ne peut procéder du savoir-faire. Je me souviens que Deleuze disait qu'un écrivain "creuse sa langue dans la langue" .

03/2024

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Littérature française

Place de la Brèche

Maud naît dans les années 40, au sein d'une famille de Français d'Algérie. Epaulée par un père instituteur, qui la chérit et qu'elle admire, elle découvre toujours plus précisément les réalités qui l'entourent. Cette place célèbre de Constantine est le théâtre des grands bouleversements de sa jeunesse et de sa vie de femme. Des années plus tard, elle revient sur son passé pour s'expliquer sur le mal-être qui la poursuit.

12/2012

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Littérature étrangère

Derrière la gare

"La grand-mère est debout toute nue devant moi. Elle sursaute en me voyant. Elle fait les grands yeux. Elle a la bouche ouverte. Ses fausses dents ne sont pas dans sa bouche. Je sursaute moi aussi. Mais je ne tourne pas la tête. Je ne peux pas tourner la tête. Ma nuque est en bois. Je n'ai encore jamais vu ma Nona toute nue. Elle est tellement différente comme ça. Elle dit oha et elle retourne en boitant dans la salle de bain". La vie d'un village cerné par les montagnes. Un enfant espiègle observe les adultes et, sans détour, dit le réel avec insouciance. Vif et concret, touchant et drôle, profond : Arno Camenisch donne à entendre la musique singulière de sa langue qui raconte la disparition d'un monde. Une Helvétie hors norme que le temps va engloutir. C'est Zazie dans les Grisons et c'est pas triste !

02/2020

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Littérature française

La gare centrale

Des usagers se retrouvent bloqués dans la gare centrale d'une capitale imaginaire. Parmi eux, Baptiste, témoin de cette attente dont nul ne connaît la raison. Des tractations s'organisent entre les passagers en rade et les responsables du lieu. La police s'en mêle. Bientôt, les événements prennent un tour inquiétant : Oppenheimer, le directeur de l'administration ferroviaire, se suicide ; le mécontentement gagne la foule et semble recouper une mystérieuse agitation politique dont la ville est la proie. Baptiste trimbale son âme de quai en quai, à l'écoute de conversations parfois absurdes, découvrant des situations à la fois dramatiques et grotesques. Au matin du troisième jour, un train vide s'arrête en gare. Mais les portières en demeurent fermées et, dès lors, la foule est livrée à ses propres mouvements. Plus tard, alors que tout semble être retombé dans le calme, un nouveau train fait halte et ouvre ses portières dans la gare maintenant déserte.

08/2005

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Policiers

120, rue de la Gare

Burma avait pris ces huit mois de captivité en Allemagne comme de longues vacances. Libéré en 1941, il regagne Paris et son agence " Fiat lux", en sommeil depuis le début de la guerre. Pas pour longtemps. A la halte de Lyon, une fusillade éclate et son ex-collaborateur Colomer est abattu sous ses yeux. Il lance dans un dernier cri : "Patron !... 120, rue de la Gare... ". Adieu la morne tranquillité du stalag ! D'où Colomer, éternel fauché, tenait-il le fric retrouvé sur lui ? Comment connaissait-il Montbrison, une star du barreau réfugié en zone libre ? Que faisait sur les lieux cette jeune femme en trench-coat, sosie de l'actrice Michèle Morgan ? Dès sa toute première enquête, Nestor Burma apparaît tel qu'il deviendra légendaire : trop humain, désavoué par la police, drôle et flegmatique, rêveur et toujours génial dans ses déductions.

12/2009

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Littérature française

La nostalgie des buffets de gare

Ce bref essai raconte la transformation des trains et des gares. Il montre comment un service pratique et bon marché, desservant l'ensemble du territoire, s'est reconverti en entreprise calquée sur le modèle aérien avec ses réservations obligatoires, ses offres low cost et ses galeries commerciales. Décrivant ses errances dans les «trains déclassés» et ses attentes infinies gare Saint-Lazare, Benoît Duteurtre nous fait voir le revers du TGV. Il ne cache pas sa nostalgie des buffets de gare (transformés en Starbucks Coffee) ou des wagons-lits (sacrifiés sur l'autel de la rentabilité). Mais, surtout, il bouscule certaines urgences de notre société comme le démantèlement des services publics, la passion des marques, l'obsession sécuritaire ; tout ce qui contribue à asservir nos vies en éliminant la part d'imprévu et de poésie.

05/2015

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Beaux arts

Gare de Lorient

Reconstruite côté centre-ville et reliant les quartiers de part et d'autre du faisceau ferroviaire par une passerelle urbaine, la gare a enfin retrouvé droit de cité dans le dispositif urbain lorientais. Avec son porte-à faux monumental évoquant les coques des dundées, les thoniers de l'île de Groix, la gare est devenue un édifice emblématique et familier de la ville, porteur d'une identité à la fois contemporaine et historique. Conjuguant le bois, le verre, et le béton fibré à ultra hautes performances, le bâtiment réussit une synthèse entre l'histoire navale de la Bretagne, la période de la Reconstruction et une nouvelle modernité liée à la mise en oeuvre de matériaux et techniques de pointe.

08/2019

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Littérature française

Roman de gare

Un metteur en scène tente d'adapter pour le cinéma une nouvelle qu'il a écrite autrefois et dans laquelle il est question de la menace que fait peser sur une gare isolée un aigle gigantesque alors que des rumeurs de guerre se rapprochent. Mais le tournage est émaillé d'incidents. Les acteurs et les techniciens ne comprennent guère l'argument qu'ils interprètent ou contestent, librement, ont des états d'âme, et poussent l'identification un peu loin. S'ensuivent des scènes d'un burlesque très accentué, un brouillage de la perception, une atmosphère grinçante et bientôt inquiétante. Roman onirique et ludique dont l'univers n'est pas sans évoquer celui de Bunuel.

12/1985

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Théâtre

Affaires de gare

P1, 42 ans, bien ancré dans la vie, est confronté depuis peu à un mal-être qui le conduit à rater son train et à rencontrer dans la gare P2, un mystérieux donneur de leçons.

04/2019

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Littérature française

La petite place

Henri Béraud (1885-1958) a laissé quelques inédits, par exemple "La petite place" qui était annoncé comme "à paraitre" dans d'autres ouvrages de l'auteur, des ouvrages appartenant plutôt à la période "lyonnaise" du romancier et reporter. L'association des amis d'Henri Béraud a fait l'acquisition du manuscrit original et du tapuscrit lors de la vente Henri Béraud qui s'est déroulée à Paris, salle Drouot, le 18 novembre 2015. Ce récit fait un peu penser au Clochemerle de son ami Gabriel Chevallier. Henri Béraud nous raconte une joute électorale opposant socialistes, radicaux et conservateurs, à propos de la rénovation d'un quartier de la ville. Il a le mérite de nous faire vivre la vie politique et la vie tout court dans une sous-préfecture de province, au début du XXe siècle : les clivages de l'époque, les références, et aussi le vocabulaire de ce temps, les métiers exercés, l'importance des cafés, la place du clergé, le militantisme catholique, son engagement. Tout cela contribue au charme de ce petit roman, qui ressemble plutôt à une longue nouvelle. L'action se déroule au printemps et au début de l'été 1914 ; assez politique, il a une tonalité générale plutôt anarchisante : les conservateurs comme les radicaux sont brocardés. Les socialistes, ex-communards et rescapés de la révolution de 1848 s'en sortent mieux, même si Béraud en fait des portraits somme toute peu flatteurs. Si l'ouvrage a été écrit en 1914, comme on peut le supposer, ou peu de temps avant, cela signifie que Béraud a alors 29 ans. On appréciera le ton du reporter, les dialogues truculents de ce récit assez cocasse...

10/2021

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Littérature étrangère

La place mariale

Pot pourri est embarqué lors de la Rafle de la place mariale car, détenteur d'un kiosque et féru de lecture, il est un informateur potentiel. Il est innocent et n'a pas sa langue dans sa poche, alors, il compte bien faire éclore le boulet qu'il trimballe depuis quarante sous l'emprise de frustrations mal sublimées. Une association humanitaire lui offre un cahier, palliatif à la liberté, à travers lequel il imagine enfin un scénario où il distribue les rôles avec la seule idée de se faire justice.

11/2014

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Littérature française

La place forte

Entre l'heure à laquelle je fus nominé ministre des Finances et l'instant de ma démission, six jours se sont écoulés. Je suis parti du ministère à pied, en catimini, alors que la nuit couvrait encore d'un voile sombre la capitale ensommeillée. Ce jour-là, si l'on m'avait retrouvé, si l'on m'avait forcé à justifier mon départ, j'aurais certainement invoqué des raisons politiques. J'aurais parlé de mon désaccord profond avec le président de la République. J'aurais fait étalage de ma colère, j'aurais évoqué mon amertume face au gouvernement qui, gangrené par le cynisme, cherchait alors à sortir la France de l'Union européenne. Disant cela, j'aurais tu l'essentiel. J'aurais passé sous silence l'amour que je portais à un être perdu, le malaise, les tensions qui n'ont cessé de me traverser durant ces six jours, le moule rigide dans lequel je n'ai pas su entrer. Aujourd'hui, je n'ai plus droit au beau rôle. Après quatre années de réflexion, je souhaite prendre le temps de relater ce qui m'a vraiment poussé à dire adieu au pouvoir.

04/2017

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Théâtre

La place Royale

Parce qu'il craint de se lier pour la vie, Alidor envisage de "donner" sa maîtresse Angélique à son meilleur ami... Cinquième comédie de Corneille, La Place Royale (1637) est celle qui nous paraît aujourd'hui la plus moderne : sous les traits de l'" amoureux extravagant" qui fuit tout engagement, nous croyons reconnaître la figure familière de l'adolescent. Mais lorsque Corneille signe l'Examen de sa pièce en 1660, il en dénonce la "duplicité d'action" et fustige une incohérence dans le caractère du personnage principal. Sous ses airs de comédie "imparfaite", cette pièce annonce l'avènement du héros authentiquement cornélien qui dépasse la contradiction entre la liberté et l'aliénation amoureuse.

01/2019

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Iran

La dernière place

" Le 8 janvier 2020, le vol 752 d'Ukraine International Airlines reliant Téhéran à Kiev s'écrase six minutes après le décollage entraînant la mort des 176 passagers et membres d'équipage. Ce crash survient dans un contexte de tensions extrêmes entre l'Iran et les Etats-Unis, cinq jours après de l'assassinat de Qassem Soleimani, chef de l'Unité Al Qods des Gardiens de la Révolution, par l'armée américaine. A travers l'histoire de ma cousine Niloufar Sadr, présente sur ce vol, ce récit relate cette catastrophe et les trois jours qui ont obligé le gouvernement iranien à avouer avoir abattu cet avion à l'aide de deux missiles sol-air. Devenue un traumatisme national, la chute du PS752 constitue un des événements majeurs à l'origine du mouvement révolutionnaire qui s'est emparé de l'Iran à l'automne 2023. " N. D.

08/2023

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Policiers

La place des morts

La violence a marqué l'enfance de Catherine Monsigny. Déterminée à tourner le dos à un passé qui a failli la détruire, la jeune avocate pénaliste se retrouve brutalement confrontée à un gamin en fuite qui prétend être son demi-frère, accusé d'un meurtre dont il se dit innocent. Cette affaire ramène Catherine dans la Creuse de son enfance où le mystère familial est resté enfoui. Aujourd'hui comme hier, elle doit affronter la perversité d'un ennemi intime et sans visage. Quelle place devra-t-elle faire aux morts pour enfin vivre sa vie ? Virtuose du double jeu et du suspense, Sylvie Granotier révèle la part d'ombre et de fragilité de personnages faussement ordinaires, dans ce suspense psychologique diabolique, tendu à l'extrême.

01/2013

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Littérature française

La place des invisibles

Anne Hirsch et Maria Nowak ont voulu raconter le combat des exclus pour reconquérir une vie normale, et expliquer les obstacles qu'ils auront à surmonter. Il y a Rosa, vingt-cinq ans, ancienne d'HEC, qui par son association de microcrédit, " la banque des pauvres ", veut financer les projets des plus démunis; Mme Bichette, couturière jour et nuit, qui rêve de monter une boutique de sousvêtements féminins; Djamila qui se bat pour ouvrir le premier cabinet d'avocat de la cité... et bien d'autres encore. Sur la Place des invisibles, Rosa affronte l'administration, la rigidité du droit, les extrémistes qui s'opposent au travail des femmes... la peur, la solitude. Et de cette lutte peut naître l'espoir, puis le succès. Anne Hirsch a su transformer l'histoire de ces " invisibles " en un roman d'aventures, vif, drôle, sensible. Les commentaires de Maria Nowak ponctuent les chapitres et apportent un éclairage plus général, à la manière du Professeur Henri Laborit dans Mon oncle d'Amérique.

01/2004

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Psychologie, psychanalyse

La place des mères

Le titre de ce livre rend d'abord hommage aux Mères de la place de Mai, ces femmes qui commencèrent, au cœur de Buenos Aires, au temps sombre de la dictature militaire, leur ronde autour des disparus : elles se firent connaître dans le monde entier, elles devinrent un emblème du courage, un symbole de l'" apparition en vie ". Elles incarnèrent cette force que les mythes, les religions et les poètes ont appelée Les Mères. Ce " motif " parcourt l'ouvrage. Le lecteur le reconnaîtra chez les Furies, devenues les Euménides qui hantent le bosquet où se repose Œdipe, chez Célestine, symbole de la passion qui réunit et perd les amants. Les Mères se masquent derrière les Heures, les Fileuses, qui rythment les saisons et trament le destin. Elles n'ont pas une place précise : elles sont les langues mères, qui enfantent les mots ; elles sont la métaphore de ce qui naît, de ce qui vient au jour, de ce qui apparaît. Pour rester proche de l'étrangeté de l'expérience de l'analyse, il n'est pas mauvais de s'exiler dans ce royaume des Mères, des Inconnues, qui hantent l'inquiétude de la littérature. L'analyse, c'est aussi une forme d'exil. Comme les Mères de la place de Mai, la pensée de la psychanalyse, vouée au disparu, exige que le disparu ait un corps. De cette exigence naît parfois pour l'analyste le besoin d'écrire.

01/1999

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Traduction

La Place des traducteurs

A rebours d'une représentation souvent associée à un idéal de transparence et d'humilité, la place des traducteurs a pris des formes multiples et mouvantes, dont il semble nécessaire, par-delà toute dimension polémique, de reconstruire l'histoire pour tenter d'en déceler jusqu'aux traces les plus ténues.

04/2022

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Littérature française

La place de l'autre

Il y a huit ans, Elise, une jeune avocate, a brusquement disparu à Cancale, en Bretagne. Personne n'a plus jamais eu de ses nouvelles. Jusqu'au jour où elle fait transmettre un courrier à un homme, un certain Marceau. En disparaissant, Elise a voulu protéger un secret : elle était la femme de l'ombre, la maîtresse, l'amour illégitime. La femme que l'on juge malgré la sincérité de ses sentiments, malgré sa solitude et son douloureux effacement. Marceau est l'homme qui, finalement, n'a pas su faire de choix et a rendu deux femmes malheureuses. En entreprenant un voyage pour retrouver Elise, Marceau va tenter de réparer les erreurs du passé. Entre souvenirs lumineux et secrets enfouis, une question revient de façon lancinante : peut-on pardonner et tout recommencer ?

06/2020

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Histoire de France

La Place forte de Verdun

La place forte de Verdun est unique en France, car de toutes les fortifications du système Séré de Rivières apparu à la fin XIXe siècle, elle est la seule à avoir subi l'épreuve des combats lors de la Grande Guerre.

09/2018

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Littérature française

La place de l'Etoile

En exergue de cet étonnant récit, une histoire juive : " Au mois de juin 1942, un officier allemand s'avance vers un jeune homme et lui dit : " Pardon, monsieur, où se trouve la place de l'Etoile ? " Le jeune homme désigne le côté gauche de sa poitrine. " Voici, annoncé en quelques lignes, ce qui anime le roman : l'inguérissable blessure raciale. Le narrateur, Rapphaël Schlemilovitch, est un héros hallucinatoire. A travers lui, en trajets délirants, mille existences qui pourraient être les siennes passent et repassent dans une émouvante fantasmagorie. Mille identités contradictoires le soumettent au mouvement de la folie verbale où le juif est tantôt roi, tantôt martyr et où la tragédie la plus douloureuse se dissimule sous une énorme et pudique bouffonnerie. Ainsi voyons-nous défiler des personnages réels ou fictifs qui appartiennent à la mythologie personnelle de l'auteur : Maurice Sachs et Otto Abetz, Lévy-Vendôme et le docteur Louis-Ferdinand Bardamu, Brasillach et Drieu la Rochelle, Marcel Proust et les tueurs de la Gestapo française, le capitaine Dreyfus et les amiraux pétainistes, Freud, Rebecca, Hitler, Eva Braun et tant d'autres, comparables à des figures de carrousels tournant follement dans l'espace et le temps. Mais la place de l'Etoile, le livre refermé, s'inscrit au centre exact de la " capitale de la douleur ".

04/1968