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Patrick Raynal, Joe-G Pinelli

Extraits

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BD tout public

Le Poulpe Tome 5 : Arrêtez le carrelage

Un vieux chalutier qui saute sur une mine allemande en plein dans la rade de Lorient et le poulpe repart en guerre... contre qui cette fois ? Qui peut bien vouloir la fin du village de Kerletu ? Qui peut-être assez avide pour vouloir s'emparer d'un morceau d'éternité niché entre granit et océan ? Est-il vraiment possible d'arrêter le carrelage du vieux druide ? Le Poulpe aura bien du mal à répondre...

07/2001

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BD tout public

Das Feuer

En transposant dans le camp allemand l'action du roman Le Feu d'Henri Barbusse (prix Goncourt en 1916), Patrick Pécherot et Joe Pinelli dénoncent l'horreur universelle que les hommes s'infligent avec la guerre.

11/2018

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Beaux arts

Carlo Zinelli

S'il y a de nombreux textes consacrés à Carlo, dans des catalogues d'exposition notamment, s'il figure en bonne place dans les ouvrages consacrés à l'art brut, peu de publications lui ont été spécifiquement consacrées. Il s'agit là de la première étude en français à lui être exclusivement consacrée. Figure importante de l'art brut, Carlo Zinelli – dit Carlo – naquit en 1916 à San Giovanni Lupatoto en Italie. Il est le sixième enfant d'une fratrie de sept. A l'âge de 2 ans, il perd sa mère. Très tôt, Carlo se passionne pour la musique. A Vérone, il travaille à l'abattoir municipal. La guerre. D'abord enrôlé comme chasseur alpin, il partira pour l'Espagne prendre part à la guerre civile. Il en revient deux mois plus tard déjà, blessé. Suivent deux ans de convalescence à la suite de laquelle il sera réformé. Blessé dans son être et dans son rapport défaillant aux autres, Carlo Zinelli s'est exfiltré d'un monde pour en investir un autre, le créer sans relâche et peut-être le redéfinir. De 1941 à 1947 des crises successives d'angoisse et d'agressivité le mènent en effet périodiquement en hôpital psychiatrique. Il est enfin interné pour schizophrénie paranoïaque. Pendant une longue période il ne fera que des graffiti, sur le sol, sur les murs. Ce n'est qu'à partir de 1957 que Carlo pourra donner libre cours à sa créativité : il peut enfin s'exprimer grâce à un atelier d'expression libre qui s'est ouvert dans l'hôpital. Dans ses dessins à la gouache ou au crayon, dans cette épopée quotidienne que seule la mort interrompra après vingt-sept ans d'internement (il mourra en 1974 à l'hôpital de Chievo à Vérone), ses deux mondes de schizophrène se rencontrent, se fécondent et s'apaisent mutuellement. Le cortège d'hommes, de femmes, d'animaux plus ou moins exotiques est infini.Les êtres passent, ombres sans visage, corps mutilés, perforés, crucifiés, ensevelis. S'ils portent tous les stigmates de l'impossible oubli, l'odeur de la terreur, de la souffrance, voire de la mort, n'y est plus. Lavée. Neutralisée. Des expositions des oeuvres réalisées dans l'atelier sont organisées en Italie et à l'étranger. C'est alors que Jean Dubuffet voit celles de Carlo et en acquiert de nombreuses qu'il intègre dans sa Compagnie de l'Art brut (aujourd'hui Collection de l'art brut, à Lausanne). L'artiste laissera 2000 oeuvres environ. S'il y a de nombreux textes consacrés à Carlo, dans des catalogues d'exposition notamment, s'il figure en bonne place dans les ouvrages consacrés à l'art brut, peu de publications lui ont été spécifiquement consacrées. Il s'agit là de la première étude en français à lui être exclusivement consacrée.

09/2019

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Policiers

Fratelli

New York, 1946. Les rescapés de la vieille Europe affluent aux portes du Nouveau Monde avec leurs rêves de fortune et de paix. Mais Emilio ne fait pas partie de ceux-là. Il cherche simplement son frère. Les rues de Little Italy défilent, les hommes se croisent. D’anciennes images écrasées de lumière surgissent. Des histoires de famille, d’amour et de vengeance. Le roman de J.B. Pouy, illustré par Joe G. Pinelli, nous plonge dans la tragédie de ces deux frères, des plages de Sicile aux gratte-ciels de New York, cette nouvelle Babylone, enfer ou paradis, c’est selon.

11/2010

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Littérature française

Au Caffè Dinelli

A travers six nouvelles à la fois drôles et cruelles, David Gaillardon nous fait cheminer à la manière de ces itinéraires propres au Grand Tour emprunté jadis par les voyageurs. Au fil des pages, le lecteur passe ainsi d'un siècle à l'autre et saute de continent en continent. Ici, ce sont les affres d'un pianiste de bar d'hôtel, à Naples. Là, les aventures d'une fausse relique byzantine ou bien la fièvre qui prélude à la dispersion, par une grande maison de vente, d'une curieuse collection dont la pièce maîtresse fut autrefois la propriété de la Grande Catherine. Ce sont encore les mésaventures que valent à un pauvre hère les Palmes académiques ou bien la cabale, montée contre une famille de paysans naïfs et vaniteux, dans le Berry de l'entre-deux-guerres. C'est enfin l'étrange cauchemar d'un garçon porcher dans un grand domaine du Bourbonnais... L'auteur de ces historiettes se fait moraliste, non pour juger ses contemporains mais pour étudier leurs mœurs, à la manière d'un entomologiste. Travers des uns, ambition des autres, stratégies et calculs : David Gaillardon brosse avec un humour féroce et un pessimisme joyeux le portrait d'une véritable galerie de spécimens, pour notre plus grand plaisir !

09/2012

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BD tout public

Féroces tropiques

- Je serai fier si toutes les têtes sur cette feuille restent entières. - On fera tout pour. Et on affichera votre dessin au-dessus de nos paillasses ! - Il n'y a pas de salle d'exposition qui me semble plus idoine, soldat. Je n'aimerais pas devoir gommer des visages. La gomme, c'est le fusil du peintre. 1913 : embarqué comme peintre officiel à bord d'un navire de guerre allemand, Heinz von Furlau découvre la beauté sauvage de la Papouasie et de ses habitants. Mais, arraché à cet Eden, il se trouve bientôt au coeur de la boucherie des tranchées européennes. Ainsi, précipité dans le bruit et la fureur d'un monde pressé de se détruire, Heinz le peintre conte son errance à la recherche d'une innocence à jamais broyée par la folie des hommes. Récit de voyage, chronique de guerre et manifeste esthétique, cette oeuvre unique résonne du chant de l'artiste brisé par la violence de son temps. Journaliste et romancier, Thierry Bellefroid signe ici son premier scénario, flamboyant et sensible, alors que Joe G. Pinelli, armé de ses bâtons à huile, réussit magistralement à conjuguer picturalité et bande dessinée.

02/2011

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Art contemporain

Patrick Tosani

Cette monographie de poche sur Patrick Tosani est introduite par un texte de Guitemie Maldonado et paraît à l'occasion de l'entrée dans les collections des Beaux-Arts de Paris de sa série d'oeuvres, Corps du dessous. Chaque série du travail de Patrick Tosani (des Glaçons aux Pluies, des Talons aux Vêtements ou encore des Zones aux Planètes) est présentée par un court texte de l'artiste et un choix d'oeuvres représentatives.

02/2021

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Critique littéraire

Patrick Modiano

S'adressant à la fois aux amateurs et aux chercheurs, ce Cahier comporte des inédits de l'auteur et des textes rares, des études approfondies par des spécialistes, des articles critiques, des entretiens, des témoignages et une volumineuse correspondance. Il offre l'occasion de revenir sur les aspects marquants d'une oeuvre littéraire remarquablement cohérente mais aussi de révéler sa diversité en arpentant des territoires encore peu explorés. Ce Cahier permettra de découvrir de nombreux textes de Patrick Modiano, éclairant la formation de l'écrivain (textes de jeunesse inédits) ou portant à la connaissance du grand public des aspects méconnus de son oeuvre (scénarios de film, préfaces, fictions et articles publiés dans des magazines, etc.). Richement illustré de deux cahiers iconographiques et de nombreux fac-similes in texto, il contient un grand nombre de documents susceptibles d'intéresser les spécialistes et les amateurs : critiques des premiers livres, lettres d'écrivains, de cinéastes ou de personnalités, témoignages de proches. Parfois amusants, comme le certificat médical dressé par le psychiatre Gaston Ferdière, d'autres fois poignants, comme les lettres et photographies rassemblées autour de Dora Bruder, ces documents permettent de mieux comprendre l'entrelacement de la vie et de l'oeuvre. Les articles de spécialistes et les critiques d'époque montrent comment s'est progressivement forgée la fameuse petite musique modianesque : des personnages à l'identité trouble, un mélange de flou et de précision dans le style, la passion des noms propres, une mémoire confuse et néanmoins obsessionnelle, hantée par les périodes les plus sombres de l'histoire française - la collaboration - et par les faits divers les plus tragiques. La mélancolie si reconnaissable de cette oeuvre est cependant tempérée par des approches critiques et des témoignages qui s'intéressent à des aspects moins étudiés, comme la représentation de la jeunesse, de l'avenir, ou encore l'influence du cinéma. Toute une section du Cahier permet en effet de prendre la mesure des intersections entre l'oeuvre romanesque et le cinéma, jusqu'ici peu étudiées. Ce volume espère ainsi rendre compte de la richesse d'une oeuvre aux harmoniques certainement plus contrastées qu'on ne le croit souvent. Patrick Modiano né en 1945 de l'union d'une actrice flamande et d'un émigré italien, grandit entre Paris, Biarritz, Jouyen- Josas et la Haute Savoie. Son bac en poche, il décide de se consacrer entièrement à l'écriture. Raymond Queneau l'y introduit. C'est en 1968 qu'il publie son premier roman La Place de l'étoile, couronné du prix Roger Nimier. Auteur d'une trentaine de romans et récits dont Rue des boutiques obscures, Prix Goncourt en 1978, Voyage de noces, Dora Bruder, Un pedigree, etc. Patrick Modiano est considéré comme l'un des plus grands écrivains français contemporains.

01/2012

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Histoire internationale

Raynal, un regard vers l'Amérique

Depuis 1492 l'Europe n'en finit pas de découvrir l'Amérique et de s'interroger sur la nature et le bien-fondé des relations qu'elle entretient avec le Nouveau Monde. Mais c'est en France, dans le dernier tiers du XVIIIe siècle, alors qu'outre-Atlantique le mouvement des Insurgents se transforme en guerre d'Indépendance, que l'Amérique occupe avec le plus de force le paysage intellectuel. Objet d'interrogations philosophi-ques, économiques, politiques, prétexte d'une réflexion fondamentalement critique, elle ne laisse indifférent aucun des penseurs de la dernière génération des Lumières. Dans ce concert Guillaume-Thomas Raynal (1713-1796), qui donne en 1770 la première édition de son Histoire philosophique et politique des établissements et du commerce des Européens dans les deux Indes, eut un rôle décisif. Son oeuvre est à la fois encyclopédique et critique, et l'une des premières à appréhender le phénomène de la mondialisation. L'entreprise de Raynal et de ses collaborateurs relève d'un effort de démocratisation du savoir, et nourrit une réflexion qui élabore comme autant d'impératifs les concepts de liberté individuelle, d'abolition de l'esclavage, de libre circulation des marchandises et des idées, d'égalité entre les hommes ou d'autodétermination politique. Cet ouvrage réunit, autour de la présentation de documents exceptionnels (archives, manuscrits, récits de voyages, journaux, oeuvres polémiques, documents iconographiques, du XVIe au début du XIXe siècle), les contributions d'une quinzaine de spécialistes. Il s'attache à cerner la singularité du regard des Lumières sur l'Amérique, regard plongé dans l'actualité du moment - la guerre d'Indépendance - mais aussi annonciateur des profondes transformations politiques et sociales de la Révolution française.

06/2013

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Littérature française

Sous le vent

Dans la petite école de Bothoa, au coeur de la Bretagne, un jeune élève, Pol, s'ennuie. Il observe les cartes accrochées aux murs et rêve d'un ailleurs. Des années plus tard, vers 1919, Pal, revenu de la guerre, lance une fléchette sur la carte du monde. La destination est choisie: les îles sous le vent. Un petit matin flamboyant, Pol n'emporte qu'une poignée de braises, ses souvenirs. Les vents des mers du Sud raviveront le brasier.

02/2012

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Policiers

L'âge de la guerre

Philippe Clerc, septuagénaire niçois, se réveille auprès d'une jeune femme, dans un lit qui n'est pas le sien. La belle, trop belle pour être sa conquête, est morte. Clerc ne se souvient de rien. Emprisonné, il entend ce nom : Massena, et comprend qu'il a été piégé. Masséna... son vieux pote de l'université, son frère d'armes, devenu chef d'une des mafias locales, et six pieds sous terre depuis deux ans. Nous sommes à Nice à l'approche des élections, mafieux et politiques se confondent dans la guerre sans merci qui oppose les prétendants à la mairie... Mais pourquoi l'entraîner, lui, dans cette histoire ? Pris dans les rouages d'une machination infernale, au risque de se renier, il enquête pour sauver sa peau.

01/2021

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Lecture 9-12 ans

Le médaillon

Manu sort du lycée, il est seul et ils sont cinq. Ses vêtements ne les intéressent pas, ils prennent son sac à dos. Pas grand-chose en somme... Mais quand il s'aperçoit que son médaillon fétiche est resté dedans, Manu n'hésite pas : il part sur les traces de ses agresseurs. En s'enfonçant en pleine nuit dans leur territoire, la banlieue Nord de Paris, il est loin d'imaginer ce qui l'attend...

12/2002

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Policiers

Un tueur dans les arbres

Elle s'appelait Asfaneh et elle débarquait de Téhéran avec une seule idée en tête : faucher le trésor de guerre de son oncle. Facile... sauf qu'avant de faire le rentier à Nice, le tonton faisait boucher .en Iran pour le compte de sa majesté le Shah et que c'était pas du pognon qu'il planquait sous son bureau... Le premier roman d'un maître du polar noir, dans le Nice du début des années 00, entre terrorisme, grand banditisme et milieux d'extrême gauche. Une langue qui claque, des personnages qui font mouche.

11/2018

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Policiers

Retour au noir

Corbucci, détective privé à Nice, et Jim partagent un passé de militants d'extrême gauche et une passion pour les romans de Chandler. Quand Corbucci apprend que son ami est mort dans un accident d'avion, il n'y croit pas une seconde. Il est persuadé qu'il a simulé sa disparition. Parti à sa recherche, il découvre vite qu'il a d'autres poursuivants à ses trousses...

02/2009

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Littérature française

Lettre à ma grand-mère

" J'ai été élevé par mes grands-parents maternels. Soixante ans plus tard, j'ai appris totalement par hasard que ma grand-mère avait laissé un journal racontant ses quinze mois de déportation à Ravensbrück, Matricule 38971. En lisant ce manuscrit, j'ai compris que ce n'était pas un journal, mais des souvenirs de déportation. J'ai choisi de raconter ma rencontre avec le récit de Marie Pfister. J'ai laissé mes souvenirs se juxtaposer aux siens jusqu'à lui écrire des choses que je n'avais encore jamais dites. L'émotion de la lire par-dessus les années est, elle, inexprimable. " A travers un texte rédigé par sa grand-mère et longtemps disparu, un homme déjà mûr découvre un passé familial enfoui. Lettre à ma grand-mère est à la fois l'histoire d'un secret de famille, le récit d'une enfance dans l'après-guerre qui s'éclaire a posteriori, et le parcours d'une résistante " ordinaire ". Où comment les convictions se transmettent et les hommes se forgent à partir de l'histoire de leurs parents, même lorsqu'elle est cachée.

02/2008

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Littérature française

Retour au noir

Corbucci, détective privé niçois et sexagénaire, trouve le cadavre de Jim Logan, un vieil ami américain qu'il n'a pas revu depuis trente-cinq ans, devant une boîte de nuit d'Istanbul. Sa position est manifestement conçue pour évoquer la célèbre première phrase d'un roman de Raymond Chandler qu'ils vénèrent tous les deux. Que signifie ce message, de toute évidence inspiré de leur histoire commune ? Question cruciale à laquelle Corbucci est le seul à pouvoir répondre. Lui et Logan ont vécu ensemble la tourmente révolutionnaire des années 60/70. Ils avaient le même âge. Un âge où l'avenir pose des questions et le passé fournit les réponses.

03/2006

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Policiers

Nice Est

Nice-Est, c'est l'envers de la ville blanche. Ni palmiers, ni lauriers roses. Mais des usines et des cités qui se mirent dans le lit d'une rivière sèche. Pourtant le terrain y vaut suffisamment cher pour qu'on y tue autant qu'à l'Ouest. Finalement Nice est à l'image de la mer qui la borde : bleue ou opaque selon qu'on s'y baigne ou qu'on s'y noie. Ce roman, l'un des plus aboutis de Patrick Raynal, a été publié pour la première fois en 1988 chez Calmann Lévy, dans la collection SOS Racisme.

11/1997

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Littérature française

Un tueur dans les arbres

Elle s'appelait Asfaneh et elle débarquait de Téhéran avec une seule idée en tête : faucher le trésor de guerre de son oncle. Facile sauf qu'avant de faire le rentier à Nice, le tonton faisait boucher en Iran pour le compte de sa majesté le Shah et que c'était pas du pognon qu'il planquait sous son bureau. Un polar haletant, dans le Nice du début des années 80, entre terrorisme, grand banditisme et milieux d'extrême gauche. Une langue qui claque, des personnages qui font mouche. Le premier roman d'un maître du polar noir, paru en 1982 chez Albin Michel, introuvable depuis de nombreuses années.

02/2023

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Théâtre - Pièces

Surexpositions (Patrick Dewaere)

Cette pièce n'est pas un biopic, mais une embardée dans la vie et l'oeuvre de Patrick Dewaere. L'acteur, sous le regard des autres, proches ou inconnus, brille, brûle, se brise et se transforme, est révélé, et révèle une époque — celle où le patriarcat commence à vaciller. A travers la figure de Dewaere, ses fulgurances, ses éclats, ses béances, Marion Aubert parle en creux de l'art de l'acteur, de la façon dont il prend en charge nos propres malaises, et les hisse, parfois, jusqu'au sublime.

02/2021

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Essais

Patrick. 13 dramolets

Les lectures-performances de la série "Patrick" (2008-2015) construisent un corps textuel et fantomatique dont la coupe méticuleuse des cheveux en deux fois quatre au moins, la digression dans le détail du détail, la citation à tout bout de champ, le transfert improbable des codes de l'écrit dans le vivant, l'auto-cannibalisme ouvrant sur la digestion infinie et l'éternel des restes forment l'ossature... La chair serait ce vocabulaire trop snob pour l'être vraiment, entre hit-parade français, vitrine de librairie de la dernière rentrée littéraire, séminaire lacanien, histoire de l'art un peu désuète et news feed, toutes sources où Patricia & Marie-France Martin puisent en fans absolues, forcément absolues. Le personnage de Patrick est né il y a onze ans, en 2008, à la faveur d'une performance imaginée par les soeurs jumelles à Bruxelles, Patrick, reviens ! Depuis, cet avatar s'est imposé comme un feuilleton dans l'univers des deux artistes, qui l'ont rappelé déjà dans douze épisodes. Mi-poétiques mi-didactiques, mais où l'humour affleure toujours, truffées de références culturelles de toutes natures et époques, ces conférences s'autorisent tous les rapprochements, à l'image de ce prénom en vogue dans les années 1960 qui se réfère autant à un personnage d'un court-métrage de J.-L. Godard, Tous les garçons s'appellent Patrick, qu'au frère des deux artistes décédé deux ans avant leur naissance.

05/2022

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Humour

Quand je serai grande, je serai Patrick Swayze

Un roman d'apprentissage hilarant en bande dessinée Fantasme absolu de la jeune Chloé, Patrick Swayze est le fil rouge de son éducation sentimentale. Quasiment une philosophie. A presque quarante ans, elle revisite à travers lui ses premiers émois, ses découvertes érotiques, ses ruptures et prises de conscience. Les trouvailles d'écriture de Chloé Oliveres, dont une relecture épique de Dirty Dancing sous le prime féministe, sont à la fois désopilantes et d'une grande justesse. Et merveilleusement mises en valeur par le trait rythmé de Pauline Perrolet, entre Brétécher et Diane Le Fayer. Quand je serai grande, je serai Patrick Swayze aborde avec un humour non dénué de férocité le lien intime entre les fictions qui nous ont construites et ce que nous en avons fait. Ce roman graphique est tiré du seul en scène de Chloé Oliverès qui a joué quasiment à guichet fermé cet hiver au Théâtre du Rond-Point.

09/2023

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Sociologie

La "bonne société" et la cause de la petite enfance. Sociogenèse de la première loi française de protection de l'enfance (1874)

Les années 1860 marquent une rupture avec l'approche fataliste de la mort des enfants en bas âge qui prévalait dans la société jusque-là. La création d'une Société Protectrice de l'Enfance, la parution d'écrits médicaux et l'engagement d'un débat à l'Académie de médecine sont les trois événements à partir desquels va se construire une représentation faisant de la mortalité infantile un problème majeur menaçant une France sur la voie de la dépopulation, minée par la crise des valeurs familiales et les velléités d'émancipation de certaines femmes. Au centre de cette représentation, les dysfonctionnements d'une "industrie des nourrices", dont les activités pourtant ne cessent de croître, parce qu'elle tire profit de l'irresponsabilité des nombreuses mères refusant d'allaiter leur enfant. Parisienne au départ, la cause des nourrissons gagne rapidement les Bonnes Sociétés provinciales. Le mouvement philanthropique invente un dispositif de contrôle des nourrices à domicile, intrusif, combinant surveillance médicale des nourrices et patronage des enfants placés. Un dispositif que la loi Roussel reprendra à son compte. Ainsi naît le prototype de ce que seront, en France, les politiques menées dans le secteur social, avec un Etat qui fixe le cadre légal, qui définit les orientations et dont l'administration supervise et contrôle (du moins en théorie) des interventions de terrain réalisées par des agents du secteur privé, payés ou bénévoles. Pour rendre compte de cette histoire, l'analyse proposée dans ce livre s'intéresse aux rapports que la naissance de la protection de l'enfance entretient avec des questions sociales majeures qui traversent tout le dix-neuvième siècle. Car ce qui est en jeu dans les débats qui ont cours dans le champ du pouvoir autour du sort des nourrissons, ce sont les modalités d'exercice (souhaitables) de la domination masculine dans une société de démocratie patriarcale, l'expression (acceptable) que peuvent prendre les rapports de domination de classe, la légitimité de l'Etat à intervenir dans la sphère privée, que ce soit au niveau de la famille ou d'un marché économique, et cela au nom de la protection de la santé physique et morale de l'enfant. Toutes questions qui, même si les termes où elles se posent ont changé, gardent, aujourd'hui encore, leur pleine actualité.

06/2019

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Cinéma

Patrick Dewaere, une vie

Trente ans qu'il est parti. Pourtant, il est toujours là. Bien présent en chacun de nous. Car il est un fait que tout le monde s'accorde à reconnaître : Patrick Dewaere n'a jamais été remplacé. Aujourd'hui encore, nombre de réalisateurs enragent au moment du casting : « Si seulement on avait Patrick ! ». Mais ledit Patrick a décidé de s'éclipser le 16 juillet 1982. D'une balle dans la tête. Il avait 35 ans. La violence du geste remet tout en perspective.

06/2012

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Dessin

Saytour Patrick. Dessins, Edition

"On n'a jamais vu un oiseau, en vol, traversant un arbre, se prendre la branche d'un figuier mais comment traverser la toile sans se casser la gueule ? " De la quadrature du losange de la Commedia, devenu mesure et mesure étalon de l'arpenteur, aux vastes paysages à occuper, un Far West à conquérir et du nord au sud et de zig en zag. A écrire tout en rayant et à briser comme une ligne mais ouverte, image d'un salut, signe discret. A nous de faire les premiers pas. Il faut payer pour voir, même ses pas de côté car s'il y a du bluff, il y a du jeu, tel le Félix, son outre-chat, ou caricatures du saloon de la vie, du hors-la-loi au croque-mort, de la muse à la fille, du tricheur d'Arlequin au menteur de poker comme un arracheur de dents dit-on. Le jeu des couleurs en est un autre, brut et mesuré, joyeux aussi et encombré de rien, au rythme d'une partition pour un juste silence. Une brute élégance, généreuse dans la proscription de fioritures, vaut pour exigence exigée des formes, et tant de l'autre que de lui-même aussi. S'il raye, il ne rature pas mais il perce plus vite que son ombre. Ce trou, lieu du tout, de l'infini de l'espace, lieu du vertige, lieu de l'art, verrouillé, où rien n'en sort ou rien ne pénètre quand la chose est arrêtée. Lucky spectateurs que nous sommes du lonesome artiste, brin de cigare aux lèvres, voyageant, en contre-jour, dans ses propres volutes de pensée, tel Christophe Colomb qui n'a jamais découvert l'Amérique. Fieffé Saytour !

02/2023

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Sculpture

Patrick Roger. Sculptures II

Patrick Roger est un artiste sculpteur chocolatier, meilleur ouvrier de France consacré en 2000. En dehors des sentiers battus, il s'exerce à transformer la matière chocolat en sculptures qui deviennent bronze ou aluminium, marbre ou béton, miniature ou gigantesque... L'artiste sculpte avec passion, pour raconter, questionner, ou encore dénoncer des sujets qui lui tiennent à coeur (les migrants). Patrick Roger s'inspire de son entourage (les sculptures Céleste, Camille, Mathilde par exemple), de la nature (les oeuvres Dendrologie, lune, Islande), de célébrités fascinantes (Annie Lennox, Michael Jackson), ou autres thématiques telles que la série des 25 savons dont la matière fascine l'artiste. Cet ouvrage s'inscrit dans la continuité du premier répertoire des oeuvres de Patrick Roger, paru en 2018. 177 nouvelles créations y sont présentées, accompagnées chacune de leur description précise, d'images spectaculaires, sublimant les matières et compilant un travail d'artiste. Un carnet d'inspirations contemporaines et une reproduction de son carnet de croquis viennent compléter le répertoire d'oeuvres permettant au lecteur de se plonger dans l'univers du sculpteur.

10/2022

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Littérature française

Lutter selon Patrick Bard

Janvier 2009. Je travaille depuis 3 ans déjà sur l'Amazonie quand je rencontre le peuple Kichwa de Sarayaku en lutte contre les pétroliers qui ont envahi son territoire d'Amazonie équatorienne sept ans plus tôt. De témoin de cette lutte, je deviendrai acteur quand, quelques années plus tard,dans le cadre du procès qui l'oppose à l'état équatorien devant la Cour inter-américaine des droits de l'Homme, j'aurai à traduire en français leur plaidoirie pour les juges québécois.Commence alors un long malentendu culturel sur la question essentielle que ce peuple amazonien fait valoir : certains arbres que les prospecteurs pétroliers ont tués étaient des êtres. Il me faudra parcourir un long chemin pour comprendre le sens que les Sarayakus donnent au mot " être " à propos de ces arbres qui sont au coeur même de leur lutte. Un chemin qui les amenés à la victoire et à la reconnaissance de leurs droits constitutionnels au terme de 10 ans de procédure.

05/2022

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Poésie

Patrice Cauda, Je suis un cri

De tant de douleur comment faire une vie ? interroge, non seulement Patrice Cauda, mais son oeuvre entière. Le 9 juin 1944, à Tulle, quatre-vingt-dix-neuf hommes de dix-sept à quarante-deux ans sont pendus par les nazis aux balcons et aux réverbères de la ville sous les yeux de la population : Il ne reste qu'une pierre à leur bouche tordue, écrit Patrice Cauda, qui est un rescapé des massacres. Orphelin élevé dans la chaleur humaine, mais dans la pauvreté, la misère, prolétaire n'ayant quasiment pas été scolarisé, misérable, dénué de formation et de culture : Patrice, poète et homme du peuple, s'est forgé en tant qu'autodidacte et sera ouvrier dans une usine à douze ans, garçon de café, préposé au vestiaire dans vingt caravansérails de la Côte d'Argent ou d'Azur, d'Avignon ou de Paris, barman au "Chat qui pêche" et dans bien d'autres endroits, représentant des éditions Pauvert... Et c'est ce Cauda-là et la vérité inédite de sa poésie qui séduisent Henri Rode et les Hommes sans Epaules, mais aussi Alain Borne, Lucien Becker, René Char, Louis Aragon et bien d'autres. Jean Breton n'a pas écrit en vain, à propos du poète de "La mère défigurée" : "Ces poèmes demeurent un monument d'émotion que peu de poètes - à part Rilke ou, près de nous Renée Brock - ont pu en hauteur égaler... Il s'agit pour moi de l'un des plus beaux poèmes du demi-siècle écoulé". C'est toute sa vie, son métier ingrat à venir, ses rêves mêmes, que Patrice Cauda engage dans l'éblouissement de la page blanche : Le sang du rêve a tous les droits - quand l'or irise les épines. La douleur chemine sous la peau du poète ; elle creuse et s'élargit ; elle semble ne pas avoir de frontières : Je suis un cri qui marche.

04/2018

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Edition

Bibliographie des éditions de Guillaume-Thomas Raynal 1747-1843

Guillaume-Thomas Raynal (1713-1796) est connu surtout comme l'auteur (en collaboration avec Diderot et d'autres écrivains) de l'Histoire philosophique des deux Indes, dont la première édition date de 1770 et qui est devenue rapidement un véritable bestseller. Raynal est également l'auteur de plusieurs autres ouvrages, les uns antérieurs à l'Histoire, les autres pendant la Révolution. La présente bibliographie, qui est le fruit de recherches effectuées dans une centaine de bibliothèques, se base sur les principes de la bibliographie matérielle classique et doit beaucoup à la perspective de l'histoire du livre. Elle fournit la description des éditions de tous les ouvrages de Raynal, y compris des traductions ; elle comporte également des précisions sur l'histoire de la publication des éditions originales et des rééditions et comprend aussi des sections consacrées aux pamphlets pour et contre Raynal ainsi qu'à d'autres documents contemporains relatifs à l'étude de son oeuvre et de son rayonnement.

10/2021

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Littérature française

Domenica

En épousant Paul Guillaume, célèbre collectionneur d'art moderne, Juliette Lacaze, modeste employée au vestiaire d'une boîte de nuit, devient Domenica, icône sulfureuse du Paris des années 1920. Son charme vénéneux et son ambition sans fard séduisent autant qu'ils font peur. Car Domenica alimente une légende noire, qui fait les choux gras de la presse à scandale... Collectionnant tableaux, amants, maris fortunés et procès, frayant avec les artistes et les milieux politiques, celle qui fut l'objet de nombreux documentaires se retrouve ici pour la première fois au coeur d'une fiction. Fascinés par cette ensorceleuse digne d'une série noire, Patrick et Emmanuel-Alain Raynal nous plongent dans ses ténèbres par la voix des trois hommes qui l'ont aimée au risque de leur vie.

11/2023

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Photographie

Deauville photographié par Patrick Braoudé

La première impression lorsqu'on découvre le travail photographique de Patrick Braoudé est la surprise. Est-on vraiment en face d'une photographie ? Beaucoup l'interrogent sur ce qu'ils voient. Est ce une peinture qui est ensuite photographiée ? Est ce une photographie sur laquelle ont été déposées des couches de peinture ? Certains sont sûrs de voir des traces de pinceaux dans les vagues, dans l'écume. Pourtant il n'y a pas de travail de pinceaux. Seule la faible vitesse d'obturation choisie sur l'appareil photographique associée au flou provoqué par la tenue de l'appareil dans la main, sans trépied, construit cette vision particulière. Patrick Braoudé s'amuse à jouer de cette ambigüité. Il nous présente des photos floues avec un fort aspect pictural, sans retouche, aux couleurs saturées, qui s'amusent à donner l'illusion de tableaux, sur un mode "impressionniste" tout en conservant l'instantané de la photographie...des effets obtenus à la prise de vue, sans travail d'ordinateur... Ce flou leur donne une touche d'intemporalité. Un travail qui procure une certaine sensation de bien-être. Le littoral devient délicat, presque surpris dans son intimité. Chaque pixel est comme un coup de pinceau impressionniste. "De l'Impressionnisme Numérique" a dit avec amitié Claude Lelouch lors de la première exposition de Deauville... Ce sont des photographies simples du bonheur au quotidien. Comme un désir du photographe d'être le témoin de ces scènes de plages normandes. Comme un hommage à Eugène Boudin, peintre témoin de la naissance de la mode des bains de mer et de la création de Deauville, qui peignait les scènes de plage de Trouville et Deauville. Eugène Boudin a immortalisé les estivants de la bourgeoisie et de la noblesse parisienne en représentant les mondanités et les élégantes. Aujourd'hui, les plages normandes se remplissent, l'été mais aussi les beaux week-ends, d'une population avide des plaisirs de la plage, population bigarrée, multiple, à la fois bourgeoise et populaire, une représentation fidèle de la population de la France actuelle que Patrick Braoudé peint à son tour avec son appareil photo. Comme cinéaste qui aime regarder ses contemporains, il aime prendre du temps à observer la plage : groupes d'amis se retrouvant pour un moment d'amitié, familles en quête de détente, couples d'amoureux venus s'isoler, solitaires en réflexion... Ses photos sont des instantanés de ces vies "espionnées". Des personnages souvent de dos, parfois masqués, ou en contre-jour, des êtres flous, des ombres chinoises, des "fantômes", parfois même juste des tâches de couleurs... pour que chacun s'y reconnaisse. Avec cette lumière particulière de la Normandie qui donne à la mer ses teintes étonnantes, du gris vert au bleu de Prusse, au sable ce jaune d'une douceur rare, aux parasols et accessoires de plage colorés leur éclat ensoleillé... Ce n'est pas étonnant que les peintres impressionnistes se soient donnés rendez-vous sur les plages de Normandie. Patrick Braoudé nous présente ainsi quelques photos de son Trouville et de son Deauville... comme le story-board d'un de ses films.

07/2020