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Oran, 5 juillet 1962. Leçon d'histoire sur un massacre

Extraits

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Histoire de France

Oran, 5 juillet 1962. Leçon d'histoire sur un massacre

De tous les événements liés à la guerre d'Algérie, aucun n'a subi une occultation aussi complète que le massacre subi à Oran, le 5 juillet 1962, soit quelques mois après les accords d'Evian, par une partie de la population européenne de la ville. C'est pourtant celui dont le bilan est, de très loin, le plus lourd : en quelques heures, près de 700 personnes ont été tuées ou ont disparu sans laisser de traces. Qui a organisé ce massacre ? S'agit-il d'un mouvement de foule spontané, dans une ville ravagée depuis des mois par les attentats de l'OAS ? Ou d'un règlement de compte entre les diverses tendances du nationalisme algérien ? Et pourquoi l'armée française, pourtant dûment informée, est-elle restée des heures durant sans intervenir ? A Paris, le gouvernement était-il au courant et a-t-il délibérément laissé dégénérer une situation dont le règlement revenait désormais à l'Algérie indépendante ? Reprenant les témoignages, les ouvrages des journalistes et les travaux des historiens sur la question, Guy Pervillé propose ici une magistrale leçon d'histoire pour comprendre cet événement tragique, ainsi que le silence mémoriel qui l'entoure.

05/2014

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Guerre d'Algérie

Oran, 5 juillet 1962. Un massacre oublié

Le 5 juillet 1962, l'Algérie devient officiellement indépendante. Ce jour-là, à Oran, un massacre expéditif, fulgurant même, a lieu. Pendant plusieurs heures, des Européens sont pourchassés à travers la ville par des soldats algériens et des civils en armes. Les forces de l'ordre françaises, forte de 18 000 hommes, restent consignées dans leurs casernes, obéissant aux ordres du général Katz. Près de 700 Européens sont victimes des tueurs — les morts musulmans, eux, n'ont jamais été décomptés. S'appuyant sur une somme considérable de documents et de témoignages, Guillaume Zeller remet en perspective ce drame oublié.

08/2021

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Histoire de France

Oran 1961-1962. Journal d'un prêtre en Algérie

Le Père Michel de Laparre de Saint Sernin fut envoyé par l'église de France comme curé d'une paroisse à Oran en 1961, au moment de la fin de la présence française en Al-gérie. Il arrive dans une ville en état de siège, où le FLN, l'ALN, l'OAS, l'Armée française, les CRS, les Gardes mo-biles, les ATO (Auxiliaires Temporels Occasionnels) et les barbouzes s'affrontent dans une lutte meurtrière. Du 5 juillet 1961 jusqu'au 19 août 1962, il notera presque au jour le jour ses observations et ses réflexions. Ce témoignage authentique réserve beaucoup de surprises pour tous ceux qui cherchent à savoir et à comprendre ce qui s'est vraiment passé pendant la guerre d'Algérie. Il fait voler en éclats les déformations et diffamations de certains historiens "politiquement corrects". Le texte inédit "Misères de la guerre d'Algérie" de Jean Brune ainsi que 22 gravures de Jean François Galéa sur les horreurs de la guerre d'Algérie viennent enrichir cette nouvelle édition. Ces dernières nous donnent une idée des atrocités commises par le FLN contre les civils européens et musulmans.

05/2013

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Littérature française

Les blessures de l'absence. Oran, 5 juillet 1962

Ce roman est un hymne au courage de quatre femmes, de générations différentes, confrontées aux turpitudes de l'absence. Les parcours divergents de leur époux révèlent la complexité des engagements dans la guerre d'Algérie qui les broie. Les souvenirs de Marie nous plongent dans les derniers soubresauts de la présence française en Algérie, dans le chaos du 5 juillet 1962 à Oran où son fils Norbert, jeune instituteur, disparaît. L'ouvrage nous éclaire sur l'histoire familiale du disparu en remontant le temps. Nous découvrons la vie de Norbert : son enfance en Oranie, ses premiers pas d'enseignant muté dans le bled, sa rencontre avec Justine, sa collègue. Nous croisons son beau-frère Henri, personnage hâbleur et bourru. La fiction nous entraîne également dans l'exode inexorable de l'été 1962, accéléré par des enlèvements répétés. A travers le destin de Norbert, le roman rend hommage aux disparus du conflit algérien.

10/2017

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Littérature française

Histoire d'un Massacre

Cecilia guide l'exposition "tableaux d'hiver de Brueghel" à Wavre en Belgique. Le clou en est le célèbre Massacre des Innocents dont Pieter Brueghel fils a fait plusieurs copies à partir des dessins préparatoires de l'original signé de feu son père, Brueghel l'Ancien. Ce paysage de neige et de tuerie. Cecilia le connaît par coeur. Elle a grandi dans son ombre blanche. Une des copies de cette oeuvre trônait chez ses parents, en Argentine. Mais où est passé ce Massacre qui a accompagné su jeunesse ? Entre histoire du tableau, histoires familiales, guerres et dictatures. Cecilia tente de reconstituer les parcours et le destin d'une oeuvre inspirée de l'Evangile selon saint Matthieu, qui raconte un drame et en côtoie bien d'autres. Histoire de l'art, du monde, roman familial, quête et enquête, le roman de Patricia Emsens s'écrit clans l'intensité et l'émotion aux lisières poreuses de l'intime, de l'art et de la vie.

08/2019

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Histoire de France

Octobre 1961. Un massacre à Paris

Il y a dix ans, Jean-Luc Einaudi publiait un livre dont le retentissement allait être considérable : la Bataille de Paris racontait, contre la version officielle, comment, dans la nuit du 17 octobre 1961, la police parisienne avait fusillé, noyé, massacré à coups de crosse des Algériens désarmés qui manifestaient pacifiquement à l'appel du FLN contre le couvre-feu. Cette nouvelle enquête précise et consolide par la preuve la connaissance que nous avons des événements, après l'ouverture des archives officielles à laquelle Jean-Luc Einaudi a pris une large part : son témoignage lors du procès Papon, dans le cadre de l'examen de carrière de celui qui avait également été préfet de police à Paris en octobre 1961, contribua à porter l'affaire à la connaissance du grand public. Début 1999, dans le cadre du procès en diffamation que lui avait intenté Maurice Papon, et à l'issue duquel celui-ci fut débouté de ses demandes, le Parquet de Paris reconnut la réalité du massacre. Alors s'entrouvrirent les premières portes... Jean-Luc Einaudi a ainsi pu consulter les archives du ministère de la Justice, du Parquet de Paris, des Hôpitaux de Paris, de la Gendarmerie, de la Préfecture de Police, et a recueilli de nouveaux témoignages. Ce qui lui permet d'affirmer et de démontrer que la répression policière fit environ 200 morts, et que le 17 octobre 1961 et les jours suivants, en plein cœur de Paris, la police massacra au faciès au vu et au su des plus hautes autorités gouvernementales.

10/2001

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Aventure

24 Heures du Mans : Anthologie sixties. 1961-1963 : Rivalités italiennes ; 1964-1967 : Le duel Ferrari-Ford ; 1968-1969 : Rien ne sert de courir...

Revivez en BD les grands moments de la plus célèbre des courses d'endurance ! Depuis sa création en 1923, le rendez-vous des 24 Heures du Mans a connu des moments d'anthologie. Après sa victoire en 1960 face à Aston Martin, Ferrari compte bien prouver l'efficacité de ses TR61 et 250GT. En 1961, la marque italienne au cheval cabré s'apprête à devenir hégémonique. Mais le mitan des années 60 marque aussi l'arrivée de l'emblématique constructeur américain Ford dans la course. C'est le début des rivalités. De 1964 à 1967, les deux constructeurs n'auront de cesse de se défier ! A la fin des années 60, malgré le modèle vieillissant de la GT 40, Ford continuera à défier l'ambitieuse écurie Porsche avec notamment une dernière course de légende dont le héros est un jeune pilote belge prometteur : Jacky Ickx. Frissons, innovations techniques, révélations et rebondissements sont au rendez-vous de cette décennie remarquable pour le sport automobile, une époque qui méritait bien une anthologie.

11/2023

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Humour

Quelques jours de congé

Ces dessins sont extraits de divers albums : Rien n'est simple (1962), Tout se complique (1963), Sauve qui peut (1964), La grande panique (1966, 1994), Saint-Tropez (1968), Face à face (1972), De bon matin (1983), Insondables mystères (1993) et Grands rêves (1997).

10/2000

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Humour

Quelques jours de congé

Ces dessins sont extraits de divers albums : Rien n'est simple (1962), Tout se complique (1963), Sauve qui peut (1964), La grande panique (1966, 1994), Saint-Tropez (1968), Face à face (1972), De bon matin (1983), Insondables mystères (1993) et Grands rêves (1997).

11/2023

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Histoire internationale

Ce jour-là 5 juillet 1962

A l'occasion du cinquantenaire de cet événement unique et majeur de notre vie et parce que la littérature fait partie prenante de la lutte par ses engagements, les éditions Chihab, sur un projet de Nourredine Saadi qui a coordonné l'ouvrage, ont réuni ici dans un recueil collectif, des textes inédits d'écrivains sur le thème de Ce jour-là - écrits et récits de création, donc distincts de tout traité à caractère historique ou de toute relation journalistique - textes par lesquels chacun évoque ici librement et littérairement ce qu'a représenté pour lui, dans sa vie, ses émotions, son imaginaire, ce 5 Juillet 1962. Des histoires mémorielles, personnelles, qui irriguent, dans la manière de leur singularité, l'Histoire collective. Ce jour-là : Un titre comme une date qui fixe, d'unévènement irrémédiable de l'Histoire, une " trace ", des histoires singulières, intimes, subjectives ; des histoires vécues ou inventées - qu'importe ! - qui fonctionnent comme des souvenirs-écrans, ces images fixes qui toujours, un jour, ressusci­ tent et se disent, s'écrivent...

10/2012

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Poésie

Journal 1952-1962

En 1952, Allen Ginsberg a 26 ans. Il n'a encore rien publié. Il erre, fait des rencontres, s'interroge et commence à écrire. Howl et Kaddish sont en gestation. L'importance de cet ouvrage tient justement au fait qu'il présente les "sources" de l'écriture de ce grand poète de la Beat Generation : des notes, des croquis, des brouillons, des ébauches de poèmes publiés plus tard, des carnets des voyages qu'il a effectués au Mexique, dans le bassin méditerranéen, en Afrique de l'Est ainsi qu'à travers les Etats-Unis.

11/2012

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Critique littéraire

Correspondance 1926-1962

"Avant même d'être surréaliste", Michel Leiris disait avoir été "fasciné par l'espèce de linguistique amusante - comme il y a une "physique amusante"- que le futur et imprévisible académicien Jean Paulhan, alors auteur des plus discrets, esquissait dans son bref mais substantiel ouvrage, très mine de rien, Jacob Cow le pirate ou Si les mots sont des signes ". Autant dire que Leiris et Paulhan n'étaient pas sans "lieux communs": l'un et l'autre, comme écrivains, s'attachèrent tout particulièrement à la question du langage ; l'un et l'autre furent critiques littéraires, critiques d'art et, à des degrés divers, linguistes et ethnologues ; l'un et l'autre s'intéressèrent à l'oeuvre de Raymond Roussel, Antonin Artaud, Laure, Jean-Paul Sartre... Si l'on découvre, dans cette correspondance quelques autres sujets de complicité, apparemment plus futiles - les boules, la nage, la tauromachie, les voyages, la peinture contemporaine -, il est ici essentiellement question de l'oeuvre de Leiris, de ses relations réservées de jeune auteur, puis d'écrivain confirmé, avec l'attentif éditeur et directeur de revues qu'était Paulhan. Ainsi, à l'occasion de la publication de Miroir de la tauromachie, le dialogue entre les deux hommes trouve-t-il son point d'équilibre en même temps que d'affrontement : "Je trouve très forte et très juste, reconnaît Jean Paulhan le 25 août 1939, votre tentative d'explication par la bande de la beauté littéraire. Ne pensez- vous pas, s'il est si rare de nos jours d'attaquer franchement le problème littéraire (je veux dire : d'expression), que la cause en pourrait bien être - malgré tant d'apparences contraires -- qu'il est aussi le plus dangereux ? " A cette réflexion de l'auteur des Fleurs de Tarbes, Michel Leiris fait un sort : "Le problème littéraire représente-t-il un vrai danger, c'est ce que je me demande... L'une des grosses questions qui m'embarrassent depuis longtemps est la suivante : où trouver, dans l'écriture, quelque chose qui soit l'équivalent de ce que sont les cornes pour le travail du torero ? est-on bien réellement fondé admettre comme un équivalent de ces cornes tout ce qui est, pour celui qui s'exprime, possibilité de "déchirement"? "

01/2000

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Littérature étrangère

Journal 1962-1969

En 1962, après six années d'interruption et l'autodafé de ses précédents cahiers, S+awomir Mrozek reprend l'habitude de tenir son journal. Il jouit déjà en Pologne d'une immense popularité, les autorités communistes lui font les yeux doux et l'encouragent même à voyager. Et c'est à l'occasion d'un séjour en Italie, sans l'avoir nullement prémédité, que Mrozek fait le choix de l'exil. Il écrit Tango, l'une des pièces qui lui vaudront sa renommée internationale, voyage d'une capitale à l'autre au gré des représentations, et se trouve à Paris en août 1968, lorsque les armées du Pacte de Varsovie écrasent le Printemps de Prague. Par une lettre ouverte dans Le Monde, Mrozek s'insurge et, dans la foulée, il demande l'asile politique à la France. Sa femme, l'artiste peintre Maria Obremba, tombe soudain gravement malade. Elle mourra d'un cancer à Berlin-Ouest et c'est sur cette tragédie intime que s'achève ce premier volume du journal. Le lecteur découvrira non seulement le laboratoire d'un auteurà l'humour irrésistible, mais aussi ses doutes, ses tourments, ses colères, comme lorsqu'il s'écrie : " Seigneur, comme je hais la littérature ! "

11/2015

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Littérature française

TOUS FEUX ETEINTS (CARNETS 1965,1966,1967)

N'a-t-on pas tout dit sur un écrivain qui occupe depuis plus d'un demi-siècle l'avant-scène de la littérature contemporaine ? Cependant la parution des Carnets 1965, 1966, 1967, Carnets sans dates, Carnets 1972 qui précédèrent de peu son suicide, apporte sur l'homme et le moraliste un éclairage plus intime, plus féroce et plus absolu. En notant ses réflexions à propos de son travail et de ses rencontres, il se parle et nous parle à travers son orgueil et sa volonté de solitude. Lorsque je mourrai, écrit-il déjà en 1965, on trouvera encore des raisons pour montrer que je ne suis pas mort comme il fallait. L'obsession de la mort et le besoin de maintenir une distance entre les autres et lui-même sont comme le tracé secret, émouvant, d'une pensée parallèle à son oeuvre de créateur.

05/1975

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Histoire de France

Charonne 8 février 1962. Anthropologie historique d'un massacre d'Etat

8 février 1962 : en réaction à l'offensive terroriste de l'OAS, une manifestation se heurte à la violence voulue de l'Etat. A la station de métro Charonne, devant les portes ouvertes, on relèvera neuf morts sous les coups de la police. Au-delà de la reconstitution des faits avérés, Alain Dewerpe pose des problèmes historiques d'un ordre plus général dans un livre qui servira de modèle à d'autres. Il traite d'abord de la violence d'Etat en démocratie représentative : organisé ou non, planifié ou non, le meurtre politique fait partie de l'outillage des actes d'Etat ; il a, même obscures ou contournées, ses raisons et son efficace. Il pose la question du scandale civique : à quoi l'Etat a-t-il droit ? L'affaire pourrait se dénouer par la mise en place d'un récit moralement et politiquement fondé et partagé. Or, à travers une version d'Etat mensongère jusqu'à nos jours, ce règlement est demeuré historiquement instable. Il ouvre également sur les usages politiques et sociaux de la mort : la manifestation-obsèques du 13 février fut un des plus considérables rassemblements dans la France du XXe siècle. Comment comprendre alors que cette mémoire du massacre, faite de commémorations mais aussi de censures, de souvenirs mais aussi d'oublis, s'est effritée devant d'autres événements traumatisants de la guerre d'Algérie ? Faut-il l'écrire ? Cet ouvrage est unique en son genre.

02/2006

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Humour

Quelques manifestants

Ces dessins sont extraits de divers albums : Rien n'est simple (1962), Tout se complique (1963), Sauve qui peut (1964), La grande panique (1966, 1994), Information-consommation (1968), Face à face (1972), Bonjour, bonsoir (1974), Un léger décalage (1977), Comme par hasard (1981), Vaguement compétitif (1985), Luxe, calme et volupté (1987) et Beau temps (1999).

10/2000

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Historique

Non-retour. Algérie, juillet 1962

Juillet 1962. L'Algérie est indépendante. Pour les pieds-noirs c'est "la valise ou le cercueil" . Dans un Constellation s'entassent rapatriés, espion, flic de la DST, colonel de l'OAS, et équipage. Au-dessus d'Oran en flammes, les autorités donnent l'ordre d'atterrir, et la tension monte de plusieurs crans... S'inspirant d'un souvenir d'enfance, Jean-Laurent Truc signe pour Patrick Jusseaume son premier scénario. Le dessinateur de "Tramp" storyboarde quelques pages avant de disparaître. Olivier Mangin lui succède au dessin, avec talent.

04/2021

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Essais biographiques

Bacon, juillet 1964

En juillet 1964, Francis Bacon, alors âgé de cinquante-quatre ans, est au sommet de son art. Pierre Koralnik tourne, presque par hasard, un bref documentaire sur l'artiste pour la Radio Télévision Suisse. Vingt et une minutes d'une vérité énigmatique, au cours desquelles on suit le peintre, le verre à la main, entouré d'une petite cour amicale et amoureuse. De ces images visionnées encore et encore, Gilles Sebhan décante les forces en présence dans l'atelier de Reece Mews, ces Parques qui poursuivent Bacon, l'amant malheureux qui se donnera la mort, l'ami ténébreux qui tente d'empêcher le tournage. Bacon, qui répond en français aux questions du journaliste Emile de Harven, laisse échapper dans la béance de la langue de fulgurantes mèches de lucidité qui donnent à percevoir, selon un mot de Chaplin, "un homme si profondément pessimiste qu'il pouvait se permettre d'être magnifiquement frivole" .

05/2023

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Histoire internationale

Les voisins, 10 juillet 1941. Un massacre de juifs en Pologne

Le massacre collectif des Juifs de Jedwabne dans le courant de l'été 1941 rouvre le dossier de l'historiographie des relations entre Polonais et Juifs au cours de la Seconde Guerre mondiale. Il faut mettre de côté les sédatifs administrés depuis plus de cinquante ans par les historiens et les journalistes. Il est tout simplement inexact que les Juifs massacrés en Pologne au cours de la guerre l'aient été uniquement par les Allemands, à l'occasion assistés dans l'exécution de leur besogne macabre par des formations d'auxiliaires de police essentiellement composées de Lettons, d'Ukrainiens et autres "Kalmouks" , pour ne dire mot des légendaires "boucs émissaires" que chacun fustigeait parce qu'il n'était pas facile d'assumer la responsabilité de ce qu'il avait fait - les szmalcowniks, les extorqueurs qui se firent une spécialité de faire chanter les Juifs essayant de vivre dans la clandestinité. En les désignant comme coupables, les historiens et autres ont trouvé commode de clore ce chapitre et d'expliquer que toute société a sa "lie" , qu'il ne s'agissait que d'une poignée de "marginaux" et que, de toute manière, des cours clandestines s'occupèrent d'eux. [... ] En vérité, il nous faut repenser l'histoire polonaise de la guerre et de l'après-guerre, mais aussi réévaluer certains thèmes interprétatifs largement acceptés comme explications des faits, attitudes et institutions de ces années-là. J. T. G.

03/2019

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Critique littéraire

Dernières leçons. Collège de France 1968 et 1969

Un cours inédit du plus grand linguiste français du XXe siècle. Trente cinq ans après sa mort, l'œuvre d'Emile Benveniste continue de faire partie des références pour de nombreuses recherches en linguistique. La publication des Problèmes de linguistique générale a assuré tardivement une large publicité à ses travaux, mais en a aussi laissé quelques autres dans l'ombre, ainsi ceux portant sur des langues rarement connues qui ne sont accessibles qu'à des spécialistes mais aussi l'ensemble de ses cours à l'Ecole Pratique des Hautes Etudes et au Collège de France, encore inédits. Offrir à la lecture les derniers cours qu'il a donnés au Collège de France, en 1968 et 1969, permet de voir, clairement mise au jour, sa volonté d'établir une théorie du langage. Mais c'est aussi l'occasion de faire apparaître les différentes facettes du célèbre linguiste : l'envergure du savant, dont on admire la limpidité du style théorique, les grandes orientations du travail de recherche - on lira en particulier ses analyses inédites consacrées à l'écriture - mais aussi le dynamisme et la fermeté de l'enseignant.

04/2012

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Littérature française

Bref regard sur des années oubliées. 1960-1962

C’est en faisant son service militaire que l’auteur découvre l’Algérie et la réalité de la république française une et indivisible. Elle règne alors sur un empire colonial finissant qui s’achève en 1962 par l’indépendance de l’Algérie. Les pays libérés deviennent souverains. L’affaire est menée rapidement et ne rencontre que peu de difficultés sauf en Algérie. A la même époque l’Algérie n’est plus une colonie, ni un protectorat, ni un quelconque territoire associé, mais trois départements de la république. La république qui ne veut rien céder au FLN, le parti de l’indépendance, s’enlise dans une guerre qui ne dit pas son nom. Pour en sortir elle passe d’un extrême à l’autre, de l’intégration à l’indépendance. C’est une décision brutale qui fait suite et s’oppose à « l’Algérie c’est la France ». Le changement se fait dans la douleur et les drames. Les communautés sont les grandes perdantes. Pieds Noirs et Juifs sont chassés de leur pays, l’Algérie. Ils s’établissent en France. La migration des Arabes vers la France continue. Les Harkis, prisonniers dans leur pays, subissent la terreur des vainqueurs. Les Kabyles se heurtent aux Arabes. Mais malgré ces bouleversements, les peuples établis des deux côtés de la Méditerranée n’ont pas rompu leurs relations. Les Juifs continuent leurs conversations en arabe depuis la France avec leurs clients des souks. C’est rendu possible grâce au succès rapide du téléphone portable, d’internet, de la télévision par satellite, du transport aérien… qui rapprochent les gens séparés. Cinquante ans après elles retrouvent l’amitié qui ne les a jamais quittés…

12/2019

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Humour

Iznogoud Intégrale : 1962-1969

Enfin en intégrales, les albums d'Iznogoud de Dargaud, scénarisés par René Goscinny et dessinés par Jean Tabary. Ce premier tome réunira les albums "Le Grand Vizir Iznogoud", "Les Complots du Grand Vizir Iznogoud", "Les Vacances du Calife" et "Iznogoud l'infâme" ! S'y trouveront également les " Retours d'Iznogoud " correspondants aux histoires publiées, ainsi qu'un cahier supplémentaire de vingt pages.

11/2021

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Beaux arts

Christo, Femmes 1962-1968

Cet ouvrage est publié à l'occasion de l'exposition Christo. Femmes 1962-1968, présentée au musée YVES SAINT LAURENT marrakech, du 23 mars au 2 juin 2019.

03/2019

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Sciences historiques

Un homme d'influence. Sir Siegmund Warburg (1902-1982)

Né avec le siècle dans une très ancienne famille de banquiers juifs, Siegmund Warburg, à l'exemple de ses plus grands ancêtres, commence sa carrière comme banquier et conseiller du Prince en Allemagne. Dans les tourbillons de Weimar qui ruinent son père, il participe aux tortueux financements des réparations allemandes. Et lorsque l'économie de la dette laisse place à l'économie de la guerre, l'avènement de Hitler l'envoie à Londres, avec son nom pour tout capital. Il y fonde une petite société financière, y invente les modes de financement des Alliés en guerre, et contribue à briser ceux de l'Allemagne au moment où Hitler détruit, avec son peuple, la banque que sa famille a mis plus de deux siècles à bâtir. Après la guerre, tout recommence. Il relève le nom de la famille, crée à Londres sa propre banque, S. G. Warburg and Co. En vingt ans, il y devient de nouveau le premier banquier de la place, conseiller du Prince, et invente les principales techniques de la finance d'aujourd'hui, des offres publiques d'achat aux euro-émissions. Mais, également avant les autres, il voit se profiler l'impuissance de l'Europe, la rébellion du tiers monde, la montée du Japon et les difficultés d'Israël. Alors, guetteur devenu lui-même signe, sans le savoir peut-être, quarante ans presque jour pour jour après son premier exil, il quitte de nouveau un monde qui a fait sa fortune mais dont il sent venir la fin. Etrange destin d'un homme presque seul, dont l'obsession unique est de relever son nom et d'en prolonger l'influence, au coeur des principaux cyclones de ce siècle. Vigile d'un temps de barbarie, jamais résigné à sa défaite. Prince de la finance, aventurier du siècle, écouté des hommes de pouvoir sans jamais en être un lui-même, il a vécu une de ces très grandes vies à l'ombre desquelles rien ne pousse. Homme d'influence : ainsi aime-t-il à se vouloir lui-même, comme le Joseph des Ecritures et celui de Thomas Mann qu'il place plus haut que tout ; c'est-à-dire homme de séduction sur ces autres hommes qui prétendent, eux, avoir du pouvoir sur les choses. J. A.

12/1992

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Littérature française

Chronique d'une famille française. 1932-1962

"Comme disait Léon Tolstoï, "toutes les familles heureuses se ressemblent". Pendant la seconde moitié du XIXe siècle, un typographe bavarois épouse une couturière alsacienne et s'installe à Paris. C'est là que naissent son fils et son petit-fils, Raymond Hermann, le père de notre héroïne qui voit le jour en 1932. Peu aimée par sa mère, elle est placée en pension en Normandie. Toutefois, la guerre interrompt ce quotidien empreint de quiétude. Jetée sur les routes de l'exode en juin 1940, la population française cherche à se soustraire aux bombes allemandes... La famille Hermann échoue à Caussade. Les joies et les peines d'une adolescente ont pour fond la disparition de la "zone libre", la progression des Allemands et, enfin, la Libération. La vie peut reprendre en région parisienne, avec son cortège d'histoires de coeur, de deuils familiaux, de rencontres ; un premier travail comme institutrice, un premier chagrin d'amour, les bals et les cinémas, le mariage, la naissance des enfants, sans oublier les relations toujours compliquées avec une mère envahissante... Une histoire à la fois ordinaire et hors du commun, celle d'une famille française mêlée aux bouleversements de son époque". Natalia Griffon de Pleineville, historienne

09/2021

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Cinéma

Les années Karina (1960 à 1967)

Après les Années Cahiers (1950-1959) durant lesquelles Jean-Luc Godard fit ses premières armes de critique aux Cahiers du cinéma, les Années Karina couvrent la première période créatrice du célèbre metteur en scène. Epouse de Jean-Luc Godard, Anna Karina va jouer dans la plupart de ses films tournés entre 1960 et 1967 : Le Petit soldat (1960), Une femme est une femme (1961), Vivre sa vie (1962), Bande à part (1964), Une femme mariée (1964), Pierrot le Fou (1965). Il y aura aussi le Mépris (1963), avec Brigitte Bardot, et tant d'autres films encore. Ce volume contient des entretiens avec Godard parus dans les Cahiers et dans d'autres revues (dont un entretien avec J.-M.G. Le Clézio par exemple), ainsi que des articles qui permettent d'évaluer aujourd'hui ce que furent ces sept années dans la vie de Jean-Luc Godard.

03/2007

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Théâtre

Comédie et actes divers

Le recueil Comédie et actes divers a été publié aux Editions de Minuit en 1966 (édition augmentée, 1972) - Comédie : pièce en un acte pour trois personnages, écrite en anglais (datée " 1963 "). Première publication de la traduction française de l'auteur aux Editions de Minuit en 1964. - Va-et-vient : dramaticule pour trois personnages, écrit en anglais (daté " 1965 "). Traduction française par l'auteur. - Cascando : pièce radiophonique pour musique et voix, musique de Marcel Mihalovici, écrite en français (datée " 1963 "). - Paroles et musique : pièce radiophonique, musique de John Beckett, écrite en anglais (datée " 1962 "). Traduction française par l'auteur. - Dis Joe : pièce pour la télévision, pour un personnage et une voix, écrite en anglais (datée " 1965 "). Traduction française par l'auteur. - Acte sans paroles I : mime en un acte pour un personnage, écrit en français (daté " 1956 "). Première publication aux Editions de Minuit avec Fin de Partie, en 1957. - Acte sans paroles II : mime pour deux personnages et un aiguillon, écrit en français (daté " 1959 "). - Film : scénario du film de 22 minutes en noir et blanc, sans dialogue, réalisé à New York par Alan Schneider, pendant l'été 1964, avec Buster Keaton dans le rôle principal. Projet original écrit en anglais (daté " 1963 "). Traduction française de l'auteur ajoutée au recueil en 1972. - Souffle : intermède écrit en anglais en 1968. Traduction française de l'auteur ajoutée au recueil en 1972.

10/1996

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Droit

La justice en Algérie, 1962-1968

En juillet 1962, au lendemain de l'indépendance et par la suite du départ massif des magistrats et auxiliaires de justice français, la situation de la justice en Algérie paraît catastrophique. Mais assez rapidement l'appareil judiciaire va à nouveau s'organiser. Cet ouvrage analyse les étapes de cette organisation. L'auteur, en s'appuyant sur les textes de lois et de décrets, étudie de façon systématique la formation du personnel judiciaire et le fonctionnement des juridictions ; puis, par une analyse des déclarations et écrits des dirigeants politiques, tente une approche de la justice politique; il dresse, enfin, le bilan des premières années de l'indépendance.

01/1968

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Littérature française

A tout prix. Journal d'un écrivain (1961-1962)

Il paraît qu'on n'est pas sérieux quand on a 17 ans et qu'on est poète. Mais Roger Rudigoz sait surtout qu'on n'est pas vernis quand on en a 40 et qu'on l'est resté... Il ne demande pourtant pas grand-chose, juste qu'on lui foute la paix et qu'on le laisse écrire. Est-ce trop demander ? Manifestement oui, tant il a l'impression que le monde entier se ligue contre lui, du percepteur à son patron, de son éditeur à ses voisins, jusqu'aux chiens avides de la chair de ses mollets. Ici, pas de langue de bois, pas de bons sentiments, juste une voix lucide et puissante qui s'est toujours bien gardée de hurler avec la meute.

11/2014

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Religion

Un prêtre à la guerre. Le témoignage d'un aumônier parachutiste

Guillaume Zeller est journaliste. Il a été directeur de la rédaction d'i-Télé et de Direct 8. Diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris, il est titulaire d'un DEA d'histoire contemporaine. Aux éditions Tallandier, il a déjà publié Oran, 5 juillet 1962. Un massacre oublié (2012) et La Baraque des prêtres. Dachau, 1938-1945 (2015).

11/2019