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Mon été 1914 au Puy. Prisonnière cent jours en France

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Histoire de France

Mon été 1914 au Puy. Prisonnière cent jours en France

"Bien sûr, les bombes lancées à Sarajevo avaient aussi fait sursauter les coeurs à Munich, mais je m'étais dit alors : "Qu'ils se débrouillent entre eux, là en bas !" tout en ficelant avec insouciance mon baluchon pour les vacances que je projetais depuis longtemps de passer dans le sud de la France en compagnie de ma soeur". Cette insouciance nous vaut le témoignage rare, publié en 1915 et inédit en France, d'une Allemande cultivée qui a posé un regard acéré sur la société française à une époque où la xénophobie et le nationalisme étaient d'une violence inimaginable. Grâce à son témoignage, le lecteur entre en 1914 dans le " camp de concentration des étrangers " de la Chartreuse à Brives-Charensac près du Puy-en-Velay. Les lettres collectées par l'auteur après sa libération, lui feront aussi découvrir l'existence d'autres lieux d'enfermement en France. Une cinquantaine de documents d'époque, inédits, illustrent ce récit ainsi que l'enquête menée par le traducteur aux archives départementales de la Haute-Loire pour chercher la version des autorités françaises de ce que le maire du Puy, Géraud Gibelin, qualifiait déjà en 1914 de " vilaine page de l'histoire de France ".

10/2013

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Histoire de France

Prisonniers 1914-1918

L'imaginaire de la première guerre mondiale s'embarrasse peu des prisonniers ! Le relatif oubli du prisonnier de guerre français n'est pas récent. Au lendemain du conflit, les contemporains tentèrent de masquer cette réalité en valorisant d'autres figures cardinales. Certains magnifièrent le Poilu, un auteur de hauts faits d'armes pendant que d'autres insistaient sur le sacrifice de toute une génération, dans un culte exclusif des victimes du conflit. Parti dans l'anonymat de la guerre de masse, oublié dans les camps allemands, rentré au pays dans cette ambiance paroxystique de deuil patriotique, le prisonnier de guerre ne pouvait légitimement trouver sa place dans cette société. Il allait errer dans ce monde de l'entre-deux-guerres d'abord, puis dans les mémoires, sans aucune reconnaissance de sa souffrance… Découvrir, à partir de son courrier, le cheminement d'un prisonnier de la première guerre mondiale nous permet d'appréhender une réalité complexe. Plus encore que ce sort commun partagé par tous les prisonniers, l'auteur nous fait vivre une véritable odyssée qui nous mène des combats de 1914 au retour au pays en 1919, en passant par les divers camps d'internement qui furent autant d'épreuves pour les captifs.

08/2013

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Histoire de France

Mon journal. France-Belgique (1915-1916)

Le soldat Georges-Ulric Francoeur s'enrôlé le 22 octobre 1914. Il s'embarque pour l'Angleterre le 20 mai 1915. Après quelques mois passés à l'entraînement, son régiment, le 22e bataillon (canadien-français), traverse la Manche et débarque en France le 15 septembre 1915. C'est là que commencent ses carnets... Ce document n'est pas que le récit d'un soldat au front, c'est aussi un témoignage passionnant, appuyé par de nombreux dessins simples mais efficaces. Le conteur au grand talent laisse aussi la place au dessinateur et chroniqueur méticuleux.

04/2012

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Histoire de France

La France en guerre. 1914-1918

Dans un style entièrement accessible, l'ouvrage, écrit par un des grands spécialistes de la période, propose une synthèse très documentée sur tous les aspects de la première guerre mondiale, en tenant compte des travaux et des débats les plus récents de l'historiographie. L'auteur oriente par ailleurs sa réflexion sur la place du premier conflit mondial dans une histoire de France, alors même que la guerre semble faire éclater les frontières et les particularismes nationaux pour ouvrir à un monde global. Nicolas Beaupré cherche ainsi à rendre compte de l'imbrication des échelles et des espaces qui permettent de penser la première guerre mondiale, et d'évaluer la fonction et la position de cette période dans le champ de notre histoire nationale.

10/2013

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Histoire de France

Etre prisonnier civil au camp de Garaison (Hautes-Pyrénées) 1914-1919. Carnet de photographies

Durant la Première Guerre mondiale, la France considéra les Allemands, les Austro-Hongrois, les Ottomans, les Bulgares présents sur son sol comme ennemis : ils furent concentrés dans des camps, dont celui de Garaison (Hautes-Pyrénées), installé dans l'ancien couvent et établissement scolaire des Missionnaires de l'Immaculée Conception. Il existe sur ce camp un fonds photographique tout à fait exceptionnel et très peu connu, que cet ouvrage présente en partie. Les clichés évoquent les conditions de vie au quotidien ; ils mettent en scène les internés eux-mêmes, souvent accompagnés d'une épouse, d'une compagne, d'enfants ou de parents : Garaison est un camp de familles. Un témoignage très émouvant est ainsi livré. Des archivistes et des historiens travaillent ensemble et croisent leurs regards pour mettre en lumière l'histoire de ce lieu d'enfermement et tenter de cerner ce que la photographie peut apporter à la compréhension de cette histoire. Ils rendent ainsi hommage à ces femmes, à ces enfants, à ces hommes, dont la Guerre bouleverse la vie en raison de leur nationalité.

07/2018

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Histoire de France

Nuit d'évasion. Souvenir d'un allemand prisonnier en France (1916-1919)

" Cette nuit-là, je pus à peine dormir, si grande était mon espérance. Je rêvai de la beauté du monde extérieur et de ma fuite que j'avais déjà préparée en pensée depuis si longtemps. " Alexander Langsdorff écrit ces lignes alors qu'il prépare une nouvelle évasion. Soldat allemand de 17 ans, il a été fait prisonnier, le 17 octobre 1916, près de Reims. Dès lors, le jeune homme ne pensera plus qu'à s'évader pour rejoindre les lignes allemandes. Malgré de nombreuses tentatives, il sera toujours repris, passera trois années en captivité dans la région d'Avignon et de Marseille, et échappera de peu à la peine de mort pour avoir volé et porté un uniforme français... Mais la chance finira par lui sourire : en 1919, il réussira à fausser compagnie à ses geôliers et, après une cavale d'une semaine, rejoindra enfin l'Allemagne : " je passai par le dernier contrôle américain via Westerwald. Le train roula dans la nuit vers Limburg. Je me tenais à la fenêtre et regardais en haut les étoiles, plein de reconnaissance. Sauvé, enfin, enfin ! "

04/2014

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Histoire de France

Djihad 1914-1918. La France face au panislamisme

Entre 1914 et 1918, l'Allemagne de Guillaume II cherche par bien des moyens à allumer dans les Empires français et anglais une rébellion massive des musulmans. Pour ce faire, quoi de mieux que de pousser le sultan de Constantinople à proclamer la guerre sainte contre les chrétiens ? Tout est pensé, mûri, réfléchi par les stratèges allemands : le panislamisme et le djihad assureront la victoire du Reich. Ce projet, pris très au sérieux dans les ministères de Berlin, Londres et Paris, fut un échec, au sein d'un Empire ottoman en décomposition comme au Maghreb : Marocains, Tunisiens et Algériens servirent massivement dans l'armée française, et tous payèrent leur fidélité au prix du sang. Si les peuples musulmans exigèrent, durant et après la guerre, des droits nouveaux, ce fut le panarabisme, non le panislamisme, qui servit d'étendard commun. Pour rendre compte de cette réalité totalement méconnue, et pourtant passionnante, de l'histoire de la Grande Guerre et restituer tant les plans allemands que les questions qui traversèrent alors le monde musulman sous domination européenne, il fallait la connaissance intime de la période et le sens du récit de Jean-Yves Le Naour.

11/2017

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Sciences politiques

1914-1918, cent ans après, la paix !

La réflexion sur la paix a été au coeur de l'action publique et de l'engagement intellectuel et militant de Daniel Durand pendant les trois dernières décennies. Elle a nourri son activité comme responsable national du Mouvement de la paix français, habitué des rencontres internationales. En écrivant aujourd'hui cet ouvrage de réflexions sur l'engagement pour la paix hier et demain, alors que l'on commémore le centenaire de la fin de la Première Guerre mondiale, il s'efforce de montrer toutes les potentialités nouvelles dont disposent les humains pour construire un monde de paix durable. C'est un plaidoyer porteur d'un vigoureux optimisme pour ne pas avoir peur du monde de demain, de ses incertitudes mais, au contraire, pour en saisir toutes ses ressources.

05/2018

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Religion

ETRE CHRETIEN EN FRANCE AU XXEME SIECLE. Tome 4, de 1914 à nos jours

La Première Guerre mondiale a permis de régler le contentieux entre une Eglise parfois hostile à la République et un Etat volontiers anticlérical. La reconstitution du pays a permis un renouveau apostolique grâce à l'Action catholique. Aujourd'hui, c'est d'un autre Renouveau qu'il faut parler devant les foules réunies par Taizé ou par les mouvements charismatiques. Dans l'intervalle, le siècle a été marqué par des crises, des coups d'arrêt : condamnation de l'Action française, conflit entre une hiérarchie collaborationniste et une minorité résistante, expérience sans lendemain des prêtres ouvriers, déchristianisation de milieux entiers, mise à l'écart de théologiens, réception plus ou moins passive du concile Vatican II et des directives romaines, etc. l'historien décrit ce siècle chaotique, y perçoit des lignes de force, et tente un bilan. Que signifiait être chrétien en France au Moyen Age, sous l'Ancien Régime, au XIXe siècle ? Quatre livres se proposent de répondre à cette question en évoquant de façon concrète la manière dont, à chaque époque, était vécu par les Français le message évangélique tel qu'il leur était présenté et enseigné.

10/1998

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Décoration

La pub est déclarée ! 1914-1918

Le 3 août 1914, l'Allemagne déclare la guerre à la France. La publicité ne restera pas insensible à cet événement : mieux, elle va incorporer le conflit dans son discours. Elle saura progressivement attendrir l'arrière, galvaniser la fibre patriotique, ou encore fustiger l'ennemi. Mais si la pub choisit son camp et s'unit derrière le drapeau, la guerre deviendra son formidable prétexte pour vendre tout et n'importe quoi. Très vite, il ne sera plus surprenant de faire cohabiter dans la presse une réclame pour un masque à gaz antiasphyxiant avec de la poudre de cacao, tandis que les mérites de tel ou tel savon côtoieront un encart pour une jambe de bois articulée, évidemment 100% française. La pub est déclarée raconte l'épopée de la Grande Guerre du point de vue de cette réclame. À travers un florilège d'illustrations, ce livre nous permet d'entrevoir les années 1914-1918 comme celles d'un marché publicitaire florissant. Pour suivre le fil du conflit, Didier Daeninckx invente le personnage d'une jeune dactylo de l'agence Siècle publicité qui va devoir redoubler d'ingéniosité pour trouver les slogans les plus prompts à vendre la guerre. La pub est déclarée nous documente sur l'avènement de la publicité dans l'ère de la modernité. Celle d'une réclame au génie cynique, soignée, et confiée à de grands illustrateurs. Après Le Der des der, illustré par Tardi, et Cannibale, Didier Daeninckx poursuit son travail d'écrivain inspectant les remous du XXe siècle. Sa plume fait état des traits d'une époque clé de notre histoire, puisqu'elle nous plonge au plus près de la vie quotidienne de millions de Français.

10/2013

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Economie

La France en guerre économique (1914-1919)

Afin de répondre aux demandes de plus en plus importantes et répétées des armées, l'industrie s'érige en vaste front de l'arrière. Des usines se reconvertissent ou sont créées ; les grandes entreprises deviennent des "firmes-pivots" structurant, au sein de chaque branche d'activité, de grands établissements, des PME et des sous-traitants. Des flux d'innovations se répandent dans l'artillerie, l'aéronautique, les chars, les méthodes de fabrication. La pénurie de produits de base, de charbon, de moyens de transport et de main-d'oeuvre enraye ces processus ; une économie administrée se cristallise pour les surmonter. Il faut aussi financer les investissements et les besoins courants des entreprises et de la commande publique, d'où le rôle croissant des banques. Un enjeu clé est d'affûter la compétitivité des systèmes productifs nationaux et locaux afin de contrecarrer la puissance industrielle allemande au coeur de la guerre, puis de préparer la nouvelle Europe économique de la paix.

01/2018

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Histoire de France

Mes carnets de guerre et de prisonnier 1914-1919

Encore un carnet de guerre dira-t-on ! Mais quand il s'agit de celui d'un père de famille, de 34 ans, catholique et breton ce document a des chances d'être original. Quand ce soldat de la territoriale, dont la destinée était de rester éloigné du front, se retrouve en 1915 en première ligne au coeur de la bataille autour d'Ypres, l'intérêt devient évident. Lorsque, après avoir vécu ses quatre ans de guerre, il est blessé gravement au Chemin des Dames, est fait prisonnier, est opéré par les Allemands et traverse l'Allemagne pour rejoindre un camp d'officier au sud de Dantzig, le récit devient passionnant. Enfin, quand après le i1 novembre 1918, c'est en vainqueur que pendant plus de deux mois, il va découvrir une Allemagne révolutionnaire et les difficultés de se faire rapatrier, c'est un aspect peu connu de ce qu'ont vécu ces " poilus ordinaires ". Ces neuf carnets d'écoliers ont été retrouvés par sa petite fille Françoise dans les papiers de famille à la mort de sa mère. Paul Cocho les gardait précieusement sur lui et les rapportait à Saint-Brieuc à chacune de ses rares permissions. Ce fut pour elle une découverte: son père ne lui en avait jamais parlé. Les avait-il même lus ? Passionnée, elle entreprit de transcrire la petite écriture régulière. Dès sa première lecture, la décision de les publier, sans en changer un mot, lui parut une évidence.

04/2010

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Littérature étrangère

Cent jours pour être heureux

Vous reprendrez bien une dose d'optimisme ? Lorsque deux jeunes femmes que tout oppose se rencontrent, le destin pourrait bien basculer. Annie mène une existence vide de sens et de joie depuis qu'un drame a brisé sa vie deux ans plus tôt. Polly est condamnée, il lui reste trois mois à vivre. Mais Polly, aussi rayonnante et excentrique qu'Annie est terne et renfermée, a décidé de relever le défi des "100 jours pour être heureux". Elle entraîne sa nouvelle amie dans cette aventure : trouver chaque jour une source de joie, un petit bonheur. Réenchanter le quotidien pour retrouver le goût de vivre et la force d'accepter l'inéluctable. Autour d'elles, une galerie de personnages hauts en couleur devront suivre la fantasque Polly et ses idées farfelues... jusqu'à son ultime pied de nez à la mort et au désespoir.

09/2018

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Religion

A nos morts ignorés. Les musiciens et la grande guerre XV

Reynaldo Hahn A nos morts ignorés (1915) Rudi Stephan (1887-1915) Pantherlied / In Nachbars Garten / Am Abend / Abendlied Albert Roussel Light / A Farewell (1918) André Caplet La Croix douloureuse (1916) / Détresse (1918) Ivor Gurney In Flanders / Severn Meadows / All night under the moon (1917) Claude Debussy Berceuse héroïque (1914) Fernand Halphen (1872-1917) Le jour succombe Lili Boulanger (1893-1918) Dans l'immense tristesse (1918) Nadia Boulanger Soir d'hiver (1914-1915) Georges Antoine Wallonie (1917) Marches Oh what a lovely war (1917), Roses of Picardy (1916) Quelle diversité d'expression - littéraire et musicale - dans ces mélodies de la Grande Guerre : elles sont parfois détachées de toute actualité (Stephan, Halphen, Roussel) ; ou elles évoquent les événements tragiques, implicitement (Lili Boulanger) ou avec des tonalités diverses : nostalgique (Gurney, Antoine), mélancolique (Debussy), pathétique et révoltée même chez Caplet tandis que Reynaldo Hahn recherche l'apaisement.

11/2015

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Ouvrages généraux et thématiqu

La France au XIXe siècle. 1814-1914, 4e édition

En un siècle, de la fin de l'Empire en 1814 jusqu'au premier conflit mondial en 1914, la France est passée de l'Ancien Régime à la modernité. C'est un siècle de transformations profondes, à travers la succession des régimes politiques, qui ont abouti à l'épanouissement du modèle républicain. C'est un siècle qui a vu la révolution industrielle, la croissance urbaine, l'affirmation de la bourgeoisie d'affaires et la naissance du prolétariat. C'est le siècle de la déchristianisation progressive et de la laïcisation républicaine. Enfin, c'est un siècle d'un extraordinaire bouillonnement intellectuel et créatif, traversé pêle-mêle par le romantisme, le positivisme, le symbolisme, l'impressionnisme et l'Art nouveau. Des mises au point historiographiques et biographiques, des commentaires de documents, un glossaire, des rappels chronologiques et biographiques contribuent à éclairer les principaux aspects de cette période d'innovations et de renouveau.

05/2019

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Régionalisme

Chroniques de guerres en Roannais 1814-1914-1944

Jean-Paul NOMADE, proviseur honoraire, historien régionaliste et écrivain public agréé par l'académie des écrivains publics de France [@epf], renoue, dans cet ouvrage, avec la grande tradition des chroniques historiques. Auteur de deux ouvrages consacrés à la Grande Guerre et à Napoléon Ier dans le Roannais, il vous propose de découvrir ou redécouvrir les grands événements qui se sont déroulés dans notre région en 1814, 1914 et 1944. Le bicentenaire de h résistance du Roannais face à l'invasion autrichienne en 1814, le centenaire du début de la Grande Guerre en 1914, le 70e anniversaire de la libération de Roanne sont autant de faits majeurs de notre histoire régionale qui éclairent notre histoire nationale. Durant l'année 2014, Jean-Paul NOMADE a livré quelques-unes de ces chroniques dans les colonnes de notre journal hebdomadaire Le Pays Roannais. Cet ouvrage Chroniques de guerres en Roannais relate, pour les années en 4 et par dates l'actualité du temps qui passe avec son cortège d'héroïsme et de drames : la défense de Roanne, le passage de l'Empereur Napoléon 1er, la visite de la fille de Louis XVI pour 1814... ; ma mobilisation, la mort du premier officier roannais, la disparition héroïque de Joseph Déchelette, les martyrs d'Ambierle-Vingré pour 1914...; les combats du Gué de la Chaux, de Neaux, les représailles allemandes à Renaison, la libération de Roanne pour 1944. L'auteur dresse le portait des cinq Compagnons de la Libération du Roannais et nous livre deux récits de vie : les commentaires de la correspondance du poilu pradinois Marius Passos en 1914 et le parcours du Savoyard et Costellois Jean Gilbert, engagé dans la Ire Division Française Libre en 1944. Jean-Paul NOMADE termine en dressant la liste exhaustive des rues et lieux de mémoire à Roanne concernant ces trois années historiques. Les chroniques courtes et synthétiques, écrites dans un style journalistique, peuvent se lire de façon chronologique ou par centre d'intérêt en fonction de la période considérée. Une riche iconographie, dont Certains documents inédits, illustre les articles.

12/2014

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BD tout public

Moi René Tardi, prisonnier de guerre au Stalag IIB Tome 2 : Mon retour en France

Fin 2012, Tardi entreprenait avec Moi René Tardi prisonnier de guerre au stalag II B la publication de l’un de ses projets les plus personnels, mûri de longue date : l’adaptation en bande dessinée des carnets de guerre de son père, où celui-ci tenait la chronique minutieuse de ses années de captivité dans un camp de Poméranie en Pologne, presque cinq années durant. Une manière touchante et pudique pour le dessinateur, qui se met lui-même en scène dans ce récit sous les traits d’un enfant, de renouer le dialogue avec ce père ombrageux aujourd’hui disparu, profondément meurtri par cette longue épreuve. Le premier volet de cette histoire s’achevait sur le départ des prisonniers de leur stalag fin janvier 1945, toujours encadrés par leurs geôliers, sous la menace de l’armée rouge soviétique lancée à l’assaut de l’Allemagne nazie alors en pleine débâcle. Le second volume de ce grand récit de guerre reprend là où le premier s’était arrêté, toujours sous le regard attentif de l’alter ego enfantin de Tardi : la longue marche des prisonniers dans un dénuement total et sous des températures extrêmes, la violence des garde-chiourme, la peur que suscitent les troupes russes toutes proches, les expédients pour s’assurer les meilleures chances de survie, les velléités d’évasion et ici et là quelques rares moments de récupération, comme la miraculeuse douche chaude négociée dans les locaux d’une ancienne brasserie…Autant de péripéties authentiques directement inspirées du carnet tenu au fil des jours à la mine de plomb sur « un cahier d’écolier coupé en quatre » par René Tardi, que l’on suit avec ses compagnons d’infortune tout au long de leur marche harassante à travers l’Europe dévastée, en direction de la France et de leurs foyers si longtemps espérés.

11/2014

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Littérature Allemande

Cent jours, cent nuits

David plonge une louche dans la casserole et je vois que ce sont des tripes qu'il nous sert, des tripes toutes préparées achetées chez le boucher, les meilleures tripes qu'il ait jamais mangées, affirme-t-il, avant d'engloutir sa généreuse portion, avec un appétit presque indécent. Après tout ce qu'il avait vécu, je me serais attendu à ce qu'il soit devenu végétarien, mais non content de manger de la viande, il mange aussi des abats, de la panse de vache, et je me demande s'il ne veut pas ainsi me faire comprendre quelque chose, sur sa constitution peut-être, sur le fait qu'il était indemne, et qu'aussi effrayante qu'ait pu être toute l'affaire, elle ne l'empêche pas de manger des viscères à la sauce rouge.

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Littérature Allemande

Cent jours, cent nuits

David plonge une louche dans la casserole et je vois que ce sont des tripes qu'il nous sert, des tripes toutes préparées achetées chez le boucher, les meilleures tripes qu'il ait jamais mangées, affirme-t-il, avant d'engloutir sa généreuse portion, avec un appétit presque indécent. Après tout ce qu'il avait vécu, je me serais attendu à ce qu'il soit devenu végétarien, mais non content de manger de la viande, il mange aussi des abats, de la panse de vache, et je me demande s'il ne veut pas ainsi me faire comprendre quelque chose, sur sa constitution peut-être, sur le fait qu'il était indemne, et qu'aussi effrayante qu'ait pu être toute l'affaire, elle ne l'empêche pas de manger des viscères à la sauce rouge.

02/2024

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Critique littéraire

Cahiers 1894-1914. Tome 11, 1911-1912

En octobre 1911, Valéry entame une série de petits " cahiers roses ", ainsi nommés d'après la couleur de la couverture. Dans ces cahiers (F G H I I'J) s'entrecroisent diverses formes scripturales : une écriture en fragments éventuellement publiables, une recherche thématique abstraite, des proses poétiques. Un index à la fin de chaque cahier relève les notions jugées importantes, ainsi Moi, littérature, points de vue, mystère. Valéry ne procède pas ici à l'estompage du moi individuel, bien au contraire. C'est un moment de grande inquiétude voire d'angoisse et de véritables crises, liées peut-être à l'idée d'un possible retour à la littérature sur le conseil de Gide. Apparaissent des réflexions sur la création, sur le travail d'écriture et la fabrication poétique, sur le rapport auteur-oeuvre-lecteur. Sous " mystère ", mot peu représenté. sont indexées de nombreuses notes sur le surnaturel, la religion - le christianisme dans ses dogmes et ses pratiques - et surtout sur la notion de Dieu, et la foi religieuse, débouchant sur une critique du croire. Le futur projet, finalement inabouti, du " Dialogue des choses divines " semble s'y préparer. Une inflexion vers les thèmes philosophiques est sensible : problèmes de la liberté, de la responsabilité, de la relativité du bien et du mal et du fondement de la morale. A ces Cahiers est joint un carnet de 1913. Carnet de poche, il contient quelques repères de la vie quotidienne : carnet d'écrivain, il présente un intérêt particulier du point de vue génétique montrant le premier jet du travail alors parallèle du penseur et du poète : bribes d'idées ou d'incipit que développent les Cahiers, bribes de thèmes ou de vers annonçant ce qui deviendra La Jeune Parque. En 1912 Valéry étend son analyse abstraite au couple Attente / Surprise qui structure le vivant à l'état de veille. Ce chantier, exemplaire en ce sens de la préparation qui préside à l'écriture des Cahiers, est un des rares comportant des brouillons conservés. Ces recherches, à l'inverse de celles sur l'attention et le rêve, ne doivent rien à la psychologie de l'époque. Elles se poursuivent de 1912 à 1915 ; l'ensemble figure dans ce volume. Elles seront reprises ensuite de façon récurrente. La théorie de l'attente et de la surprise figurera plus tard dans l'actif d'un bilan. Importante dans le dessein valéryen d'étudier le fonctionnement total de l'être humain, elle l'est aussi dans la réflexion générale sur le couple continuité / discontinuité. Le grand poème de 1917 montrera comment la recherche abstraite, celle aussi du cahier Somain, peut se transcrire dans un autre langage, celui de la Poésie.

06/2009

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Critique littéraire

Cahiers 1894-1914. Tome 10, 1910-1911

Les années 1910-1912 constituent dans l'œuvre de Valéry une période charnière. Cahiers, blocs-notes et carnets mettent en évidence les voies diverses où il commence à s'engager. Relégués désormais les grands registres, les cahiers de petit format prennent la relève en 1910. Recueils de notes rédigées, ils ont presque le statut d'œuvre à publier. Valéry s'installe dans le texte en fragments d'allure littéraire. Il écrit ou ébauche des pages qui paraîtront dans les années vingt : ainsi le " Log-book de M. Teste " -Teste, héros jamais perdu de vue; ainsi les fragments recueillis dans la plaquette Au crayon et au hasard. puis dans Rhumbs en 1926, et le Cahier B 1910, d'abord reproduit en phototypie. Le manuscrit original, calligraphié. porte les marques de la première lectrice : dans les années vingt, Catherine Pozzi (Karin) sigla de son paraphe CK (ici reproduit) les passages qu'elle appréciait. Rythmant le texte, cette effraction est la trace de l'aventure intellectuelle et affective qui s'est alors jouée. En 1911 Valéry revient, dans des blocs-notes, aux grands axes de sa réflexion : la relation esprit-corps, le langage, le temps, et surtout le rêve dans le cahier " Somnia ". S'il connaît alors sans doute. de seconde main, le Freud de la Traumdeutung révélée par des comptes rendus, Valéry ne cherche pas une " interprétation " des rêves, mais des lois conduisant à une théorie générale liée à sa conception combinatoire du fonctionnement de l'esprit. Deux carnets de poche éclairent cette période et apportent des repères biographiques. Ils montrent un Valéry au quotidien notant des achats, des adresses d'amis, des rendez-vous. Appartenant à un corpus naguère ignoré, ils révèlent les impressions, idées, formules de premier jet qui sont germes de textes. Gênes et ses rues animées, Florence et ses édifices célèbres s'inscrivent dans le carnet " Genoa " rédigé durant un séjour en Italie, et riche de croquis : des statues de Michel-Ange, un portrait de Raphaël, le palais Pitti. Le vécu personnel, sensoriel, affectif, intellectuel s'y inscrit, donnant bientôt naissance à des proses poétiques. Ce qui se cherche ou se pressent, dans ces années, c'est l'expression plus libre d'une sensibilité affleurant au sein même de la pensée abstraite.

06/2006

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Première guerre mondiale

Les prisonniers de guerre français dans <i>L'Illustration</i>. (1914-1919)

Au cours de la Grande Guerre, le sort des prisonniers français en Allemagne n'a jamais constitué une priorité pour le gouvernement français, les informations les concernant n'ont jamais été mises en avant. C'est donc en temps de guerre un sujet marginal. Tomber aux mains de l'ennemi, surtout en étant indemne est pour beaucoup de responsables politiques et militaires du pays, une marque de lâcheté, d'infamie, voire de trahison. Les déclarations de Joffre à ce sujet reflètent l'avis général. Cependant l'information concernant leur traitement devient, à partir d'octobre 1914, un enjeu dans la guerre médiatique à destination des opinions publiques et des neutres. Comme tous les grands périodiques, L'Illustration, par la publication de dessins, de photographies et d'articles a participé à cette campagne d'information - et de manipulation - quand il s'agissait de donner des nouvelles sur les prisonniers ennemis détenus par la France. Mais quel est le message que ses rédacteurs ont transmis à leurs lecteurs et à l'étranger sur les prisonniers français majoritairement détenus en Allemagne ? A quel rythme ? Sous quelle forme ? Quels étaient le niveau de validité des informations délivrées et l'objectif visé ?

02/2023

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Histoire de France

La France du XIXe siècle. 1814-1914

Le XIXe siècle des historiens commence avec la chute de l'Empire napoléonien et s'achève avec la déclaration de la Grande Guerre. Cet ouvrage propose une histoire globale de ce moment capital, siècle des révolutions, de la conquête de la démocratie et de la construction de la République, en prenant en compte l'évolution historiographique, depuis les travaux d'Ernest Labrousse jusqu'à l'histoire actuelle des "représentations".

01/2014

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Histoire de France

Parlementaires morts pour la France. 1914-1918

C'est un pan quasiment méconnu de l'histoire de France. Au déclenchement de la guerre 1914-1918, près de 300 parlementaires, députés et sénateurs, sont mobilisables. Mais l'autorité militaire ne sait pas comment les utiliser puisque leur cas n'est pas prévu par les textes ! Doivent-ils rester à la Chambre ou doivent-ils rejoindre leurs unités ? Doit-on leur donner le grade d'officier pour ceux qui ne le sont pas ? Et puis, en leur qualité ne sont-ils pas juges et partie puisqu'ils ont à contrôler l'action de l'armée via le budget de la défense?? Ces questions résolues, certains décident de partir au front, d'autres de rester siéger. A la fin du conflit, 21 d'entre eux auront perdu la vie. Ils s'appelaient Emile Driant, Josselin de Rohan, Uriane Sorriaux, Emile Reymond, Paul Proust, Charles Sébline, Abel Ferry, Raoul Briquet, etc. Ils étaient, académicien, ducs, ou encore ancien militaire et gendre du général Boulanger. Il y avait aussi un journaliste, un syndicaliste, des avocats, des professeurs... Cet ouvrage totalement inédit et très bien documenté retrace la biographie de ces 21 parlementaires morts pour la France et rend un vibrant hommage au courage de ces hommes qui ont donné leur vie pour sauver la patrie. L'AUTEUR Diplômé de droit et de sciences politiques, Christophe Soulard a exercé de nombreux métiers : assistant parlementaire, attaché de presse, journaliste, directeur de la communication, conseiller presse-média, directeur de cabinet, etc. Passionné d'histoire, il a travaillé sur le phénomène de la Petite Eglise dans la Vendée et les Deux-Sèvres. Officier de réserve et auditeur de la 43e session nationale du Centre des hautes études de l'armement, ce spécialiste des opérations d'influence a collaboré à quelques livres de réflexion sur la défense. Auteur éclectique, on lui doit notamment " Syndicats : 13 entretiens pour comprendre ", " Royan 14-18 " ou encore " Clemenceau au fil des jours " et " Guynemer : la légende et le mystère ".

10/2017

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Histoire internationale

Les exilés belges en France, 1914-1918. Histoires oubliées

Durant la Grande Guerre, 350 000 Belges se sont exilés en France. Après avoir traversé cette épreuve loin de leur terre natale, ces "Belges du Dehors" ont été accusés d'avoir échappé aux terribles souffrances de l'occupation brutale subie par les "Belges du Dedans". En France pourtant, certains, dont les membres du gouvernement en exil, ont activement participé à la logistique de leur armée en guerre. D'autres ont permis aussi le maintien de l'activité économique de leurs régions d'accueil, privées des hommes mobilisés au front. La plupart ont fait preuve, entre eux, d'une solidarité exceptionnelle. A l'heure où la figure du réfugié questionne plus que jamais, ce livre met en lumière l'inventivité et le courage des exilés belges de 14-18.

03/2017

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Histoire de la musique

Chanson de Sadok (La) . Du camp de Zossen-Wünsdorf à Monastir, le cheminement d'une voix (1916-2020)

Le 30 et le 31 mai 1916, dans le camp de prisonniers de guerre du Croissant en Allemagne, Sadok B. parle et chante en arabe dans le cornet dun gramophone, entouré par des linguistes. Sa voix est fixée sur un disque en gomme-laque. Un siècle plus tard, Anne Kropotkine et Marie Guérin déterrent cette archive dans des tiroirs berlinois et mènent une enquête au long cours sur les traces de Sadok, ouvrier agricole et poète populaire tunisien, recruté comme soldat "indigène" en 1914, blessé sur le champ de bataille en Belgique puis fait prisonnier par les Allemands de 1915 à 1918. Elles parviennent à recomposer le chemin de Sadok, du camp de prisonniers en Allemagne (Zossen-Wünsdorf) jusquà sa ville natale en Tunisie (Monastir) en passant par la Bretagne (où a démarré lenquête) et la Méditerranée (traversée Marseille-Tunis). Avec lidée de faire revivre larchive sur le terrain et de rapatrier les paroles inédites de Sadok en Tunisie.

12/1999

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Documentaires jeunesse

1914-1918

Pour les Européens d'aujourd'hui, la Première Guerre mondiale reste l'un des événements majeurs du siècle et, en même temps, l'un des plus difficiles à comprendre, au point qu'il paraît parfois absurde. Depuis l'assassinat de Sarajevo jusqu'au défilé de la victoire, à Paris, le 14 juillet 1919, Michel Winock a choisi de raconter et d'expliquer cette guerre sous tous les angles possibles. Les grandes phases militaires, de la guerre de mouvement en 1914 à l'affrontement interminable des tranchées, sont présentes. On découvrira aussi les épisodes de la guerre psychologique, l'héroïsme des enfants et des femmes, la mobilisation des énergies qui transforment ce combat européen en une guerre mondiale. On comprendra enfin le caractère particulier de 1914-1918, le courage des soldats, à Verdun ou sur la Somme, leur ténacité dans l'enfer quotidien de la boue des tranchées et des bombardements, leur lassitude parfois et leur acharnement qui ont tenu quatre ans l'Europe en haleine. Grâce à une iconographie riche et souvent rare, ainsi qu'à un ensemble de cartes exceptionnel, Michel Winock, professeur à l'Institut d'études politiques de Paris, spécialiste de l'histoire du XXe siècle, fait découvrir de manière originale l'histoire de ces 52 mois qui ont changé le siècle.

09/1998

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Histoire de France

Ca jamais, mon lieutenant ! Guerre 1914-1918

"Ca jamais, mon Lieutenant", entendu à chaque réunion familiale, fut la réponse de Marcel Duhamel au supérieur qui lui ordonnait d'utiliser son arme contre des soldats français refusant d'obéir en raison de leur épuisement. Agent de liaison cycliste, puis artilleur, Marcel Duhamel décrit son odyssée pendant la Première Guerre mondiale : course à la mer, bataille de la Marne, Champagne, Artois... Il subit un grave traumatisme dans la Somme, le 7 juillet 1916. Son récit s'arrête à cette date. C'est à la demande de son fils qu'il écrit, vers 1968, quelques années avant sa mort, ses souvenirs de la Première Guerre mondiale. Ce document contient un grand nombre d'anecdotes relatées avec précision, esprit critique et humour. Elles soulignent les qualités humaines de l'auteur, son respect des hommes et aussi une certaine tendresse pour les animaux.

02/2014

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Littérature française

Vivre cent jours en un

Novembre 1958. Billie Holiday, l'icône du jazz, débarque en Italie puis en France pour la deuxième fois de sa vie. A quarante- trois ans, cette femme au destin chaotique, minée par l'alcool et la drogue, n'a plus que huit mois à vivre. A Paris, la voici à l'Olympia, et ensuite au Mars Club où elle se livre à l'état brut, tour à tour pathétique et grandiose. Chaque soir, elle s'y produit jusqu'à l'aurore devant quelques dizaines de fidèles, parmi lesquels Sagan, Bardot, Duke Ellington... Dans ce livre, construit comme un roman mais nourri uniquement de faits réels, l'auteur reconstitue au jour le jour cet épisode méconnu de la carrière de Billie Holiday. Il se lance sur les traces d'une "Lady Day" indomptable, retrouve des témoins oubliés et plonge le lecteur dans l'atmosphère troublante de la fin des années cinquante.

03/2015

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Histoire de France

Soldats guyanais. Prisonniers de l'armée allemande, Grande Guerre 1914-1918

"L'historiographie de la Guyane pendant la Grande Guerre est très récente. Les premiers travaux de chercheurs sur cette période ne datent que de trente ans, et j'y ai à l'époque apporté ma contribution. La commémoration officielle du "centenaire" de 1914-1918 est pour la Guyane l'occasion d'une production de travaux historiques et pédagogiques de grande qualité. Les pistes de recherche sur cette période de l'histoire de la Guyane sont encore multiples, et fourniront pour de nombreuses années encore des sujets d'étude passionnants aux étudiants en Histoire, d'autant que la dynamique créée par l'effet "centenaire" a pour conséquence d'ouvrir chaque jour de nouveaux ensembles documentaires, autrefois non-consultables ou très difficiles d'accès. Que savait-on, il y a encore quelques années, sur les soldats guyanais potentiellement faits prisonniers par l'armée allemande pendant la Grande Guerre ? Rien ou presque, si ce n'est quelques noms de poilus, glanés au cours des recherches. Cette étude n'a pas la prétention d'être exhaustive-ce qui serait illusoire - et d'autres prisonniers de guerre guyanais, internés dans d'autres camps, seront probablement "repérés" dans le cadre de recherches ultérieures, et leurs parcours individuels appréhendés plus finement. Toutefois, cet ouvrage donne pour la première fois une vue d'ensemble sur une partie méconnue de l'histoire de la Guyane, basée sur l'analyse de documents d'archives jusqu'à présent inédits."

09/2014