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Marie Sautet, la "marraine des Poilus". De Metz à Paris, une femme dans la Grande Guerre

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Histoire de France

Marie Sautet, la "marraine des Poilus". De Metz à Paris, une femme dans la Grande Guerre

Une modeste plaque de rue au coeur du vieux Metz rappelle le souvenir de Marie Sautet (1859-1937), marraine des Poilus. Pourtant, aucune étude, aucun travail historique ne lui a été consacré jusqu'ici. C'est cette lacune que l'auteur a voulu combler. Ses recherches englobent la Grande Guerre et les vingt années qui suivent. Car cette marraine est une véritable héroïne de roman qu'une vie tranquille ne semblait pourtant guère prédestiner à la notoriété, à la gloire... Mais dès les premiers mois du conflit, la seconde partie de la vie de cette femme toute simple se confond avec la grande histoire, celle qu'écrivent les généraux et les hommes politiques, à coup de batailles, de traités internationaux et de chiffres... Dès lors, elle décide que sa guerre à elle ne se fera pas les armes à la main, mais avec du papier d'emballage, un tampon encreur et de la ficelle... Celle qui se dévoua auprès des blessés du siège de Metz en 1870 se révèle une véritable providence pour des milliers d'hommes qui ont besoin d'être soutenus, sur les fronts de France et d'ailleurs. Cet inlassable dévouement lui valut, en retour, des milliers de lettres de ses protégés, qu'elle appelait familièrement ses enfants. Si elle fut aidée par son mari, à qui il convient aussi de rendre hommage, la détermination, l'action, c'est elle. Réconfort et espoir pour les combattants, toutes armes confondues : ce sont eux qui lui donnèrent spontanément ce beau nom de marraine.

11/2019

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Sciences historiques

Nos poilus dans la Grande Guerre

Quel parcours les a retirés de leur communauté villageoise, les a arrachés à leur famille et les a conduits à leur destinée tragique. Pour chacun d'eux, l'association c'est attaché à décrire leur vie personnelle, familiale, scolaire et militaire, depuis leur naissance jusqu'à leur dernier jour. Le livre évoque également la vie quotidienne des villageois de Bragny-en-Charollais et de Saint-Vincent-lès-Bragny au début du XXème siècle et les difficultés rencontrées pour édifier les monuments aux morts, ultime hommage à leurs enfants disparus. Ce sont 66 destinées particulières, humaines et attachantes "d'hommes de chez nous" mises en valeur au milieu du chaos de la grande guerre.

07/2014

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Romans de terroir

La Marie-Marraine

Les travailleurs itinérants, logés dans des caravanes où s'entassent femmes et enfants, forment un monde à part. Eléonore habite la roulotte de son père, chef du chantier "la Marie-Marraine". Parmi les grues, elle a déjà perdu son frère. Lucie, son amie, y laissera Martial, tandis que Lucien lui ouvre des horizons nouveaux. Mais peut-on quitter ce monde entre violence, farce, folie et drame ?

01/2014

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Histoire de France

La Grande Guerre. Les poilus

Un don précieux de documents concernant la première Guerre mondiale, auquel vinrent s'ajouter de nombreux prêts, informations publiques et recherches personnelles, ont permis à l'auteur de pouvoir, à quelques mois du centenaire du début de ce terrible conflit, en faire le point à son niveau. Ce livre comporte un très grand nombre d'illustrations d'artistes peintres de cette époque, des photos inédites de grands sportifs comme Georges Carpentier, champion du Monde de boxe et pilote d'aviation, ainsi que de héros plus connus comme les aviateurs Georges Guynemer et Roland Garros, décédés tous les deux au combat. Plusieurs pages sont également consacrées au patrimoine militaire français, illustrées par plusieurs peintres de la Marine nationale dont le plus connu, Charles Fouqueray qui décora de nombreux bâtiments publics et participa activement en 1933, à la décoration du Cercle Naval Vauban à Toulon comme le rappelle l'auteur dans cet ouvrage. N'oublions pas de mentionner le nom d'un grand marin toulonnais, l'amiral Victor Sénès qui disparut sur son navire, le Léon Gambetta en avril 1917, en Mer Adriatique laissant dans sa ville natale de multiples souvenirs. Comme sans doute, de très nombreux auteurs le feront à leur tour, Alexandre Briano a voulu affirmer ce travail de mémoire envers toutes les victimes civiles et militaires du premier conflit mondial.

09/2012

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Histoire de France

Paris dans la Grande Guerre

Mobilisés en pleurs devant la gare de l'Est, femmes dans les usines d'armement, scènes de saccage des magasins supposés allemands, zeppelins échoués aux Champs-Elysées... Les photographies rendent tangibles les réalités multiples de la Grande Guerre à Paris. La ville est confrontée à la pénurie, au deuil de ses enfants tombés au front ; elle est touchée dans sa chair par les bombardements et se voit exhortée à garder la tête haute face à l'adversité. Les contingents en partance pour le front y croisent ceux qui en viennent, blessés ou permissionnaires. Pourtant, les théâtres, les cinémas et les grands cafés continuent d'accueillir une vie mondaine, oisive et frivole. Gardienne de l'honneur national et capitale des plaisirs, Paris oscille en permanence entre les deux images, morale et futile, que le front lui renvoie.

02/2014

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Histoire de France

Itinéraires de Poilus. Soldats normands dans la Grande Guerre

Nombreux sont les jeunes Normands qui n'étaient pas destinés à voyager en ce début du XXe siècle. Ces soldats sont plongés malgré eux au coeur d'un conflit mondial qui les amène de la guerre des tranchées aux camps de prisonniers, des hôpitaux militaires à des contrées inconnues, et parfois à la mort, loin de chez eux. Outre les blessures physiques, ils expérimentent les blessures morales du combat, de l'enfermement ou de la peur, loin de leurs repères. En 2014, avec l'exposition D'une guerre à l'autre, les Archives départementales de la Seine-Maritime avaient souhaité mettre l'accent sur le rôle stratégique de ce département, comme base arrière au coeur de la Première Guerre mondiale. Pour Itinéraires de poilus : soldats normands dans la Grande Guerre, exposition présentée au Pôle Grammont du 14 septembre au 15 décembre 2018, les archives présentées épousent cette fois le point de vue du soldat.

09/2018

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Littérature française

Une femme dans Grand Paris

C'est une femme qui marche C'est une femme qui pense C'est une femme qui chante C'est une femme qui se pince C'est une femme qui gratte C'est une femme qui prie C'est une femme qui se fait Schiele Rimes, est-ce son talon d'Achille ? C'est une femme qui se grise Qui fait ses sorcelleries C'est une femme qui bêle C'est une femme qui pèle C'est une femme qui rit d'elle-même C'est une femme qui aime C'est une femme qui s'amuse Mais qui a parfois des blues C'est une femme qui peint C'est une femme qui touille C'est une femme qui cherche Et qui se souvient C'est une femme qui berce C'est une femme qui perce C'est une femme qui croque C'est une femme qui soliloque C'est une femme qui délire C'est une femme qui se livre C'est une femme qui vrille C'est une femme qui vit !

03/2019

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Histoire de France

Chanter la Grande Guerre. Les "poilus" et les femmes

Août 1914. La France s’engage dans un conflit d’une durée et d’une intensité jamais atteintes. Chanter paraît alors dérisoire, voire déplacé. Pourtant, cette guerre a inspiré des milliers de couplets et de refrains qui disent tout ce que les documents officiels taisent : les souffrances d’hommes et de femmes confrontés au défi de la séparation. Tour à tour grivoises, comiques ou graves, ces chansons évoquent les espoirs des fiancés, les souffrances des blessés, le manque sexuel et affectif des couples, le chagrin infini des mères. Dans un raccourci saisissant de deux à trois minutes, miroirs fidèles ou photos retouchées de la réalité pour les besoins de la propagande, elles évoquent ce que vécurent, au quotidien, les hommes et les femmes face à la brutalité de la guerre et à ses exigences qui creusent l’écart entre les valeurs masculines et les valeurs féminines. Alors qu’au front les combattants doivent composer avec leurs corps meurtris et redoutent l’abandon et l’infidélité, à l’arrière, gardiennes du foyer et de la famille, celles qui les attendent ne restent pas inactives : aux détours des couplets apparaissent la tourneuse d’obus, la mère courage, l’infirmière, la marraine, la chanteuse, qui, toutes, impressionnent par leur bravoure et leur détermination. Les chansons montrent aussi de quelle façon la ségrégation imposée aux hommes et aux femmes a contribué à redéfinir les images traditionnellement admises du masculin et du féminin au sein de la société. Hésitant entre la dérision et la surprise, leurs auteurs se font l’écho de changements qui ont ouvert aux femmes des portes qui ne se refermeront plus... Miroirs de l’intime et vecteurs de choix pour diffuser des injonctions de la propagande par tout un jeu de représentations, les chansons de la Grande Guerre s’inscrivent avec brio dans l’historiographie actuelle.

01/2014

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Histoire internationale

Poilus de la Côte d'Or dans la Grande Guerre (Les)

L'histoire des Poilus côte-d'oriens dans la Grande Guerre prend dans cet ouvrage une dimension nationale. En effet, dans chaque département français, il y eut des hommes partant à la guerre, des blessés, des morts, des héros anonymes et des familles trop souvent endeuillées. A l'arrière, les anciens, les femmes et les enfants travaillaient dur tout en vivant dans l'angoissante et insupportable attente du retour d'un fils, d'un mari ou d'un père. Le retour au pays, au foyer, ce retour tant espéré n'eut jamais lieu pour 11 000 soldats côte-d'oriens ! Ces Poilus, dépendant de la 1re armée, vécurent les combats dans les Vosges et en Alsace à la mi-août 1914. Dès lors, ils furent sur tous les champs de bataille : en septembre 1914 sur la Meuse et la Marne, en 1915 à Notre-Dame-de-Lorette puis dans l'offensive de Champagne, en 1916 à Verdun et sur la Somme, en 1917, pour certains d'entre eux, au Chemin des Dames. D'autres combattirent avec l'armée d'Orient contre l'armée turco-bulgare sur les terres arides de Salonique et d'Albanie ; pendant que d'autres encore allaient soutenir les alliés italiens. L'année 1918 vit les dernières offensives allemandes, puis la reconquête aux côtés des alliés américains et anglais jusqu'à l'Armistice. Gilles Vauclair et Didier Callabre résument l'épopée de ces soldats, rendant hommage à tous ces hommes qui se sont battus pour la France. Les faits historiques prennent corps à travers les témoignages des Poilus et une iconographie inédite. Gilles Vauclair et Didier Callabre, spécialistes de la première guerre mondiale et des recherches archivistiques, sont les auteurs de plusieurs ouvrages et articles ayant pour centre d'intérêt la Grande Guerre, et présentent aussi des communications sur ce thème.

10/2010

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Sciences historiques

Un marin aviateur dans la grande guerre

De l'Extrême-Orient à l'escadrille côtière de La Baule-Le Croizic, nous suivons, grâce aux archives de sa famille, les aventures d'un jeune menuisier originaire du val de Loire incorporé comme matelot charpentier en 1912. Le déclenchement de la guerre, en août 1914, le surprend à Hokkaïdo où il est embarqué sur le croiseur cuirassé Dupleix. De retour en France, il prend part, au début de 1915, aux croisières de surveillance en Méditerranée occidentale (Baléares, Corse, Sardaigne) puis rallie la base navale de Lemnos en Grèce aux ordres du vice-amiral commandant l'escadre des Dardanelles. En avril 1917, affecté à l'escadrille côtière comme observateur marin bombardier, il assure la défense du littoral atlantique contre l'action des sous-marins allemands et la protection des premiers convois américains à destination de Saint-Nazaire. Robert Palliot, c'était son nom, volera jusqu'en décembre 1918.

09/2011

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Histoire de France

Les poilus de Harlem. L'épopée des Hellfighters dans la Grande Guerre

Ils sont porteurs de valises, manutentionnaires, boxeurs ou musiciens de jazz. Tous Noirs américains. Le 15e régiment d'infanterie de la garde nationale de New York, créé en 1916 à Harlem, est une équipée de choc composée de 2000 soldats et de quelques officiers noirs. Par leur engagement dans la guerre, ils entendent briser la logique de ségrégation et prouver leur valeur au combat, au même titre que les Blancs. Mais l'US Army, ségrégationniste, s'y oppose : elle ne veut pas de soldats noirs dans ses rangs. Alors, ils se battront sous commandement français, aux côtés des poilus. Surnommés les "Hellfighters" par les Allemands, ils multiplieront les faits d'armes. Si l'Amérique blanche a oublié ses héros, Thomas Saintourens leur redonne toute la place qu'ils méritent dans l'Histoire.

04/2019

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Sociologie

Une femme dans la guerre

" Son Nikon 28mm sur les genoux, Christine Spengler file vers le seul bâtiment encore éclairé : l'Hôtel Continental, rendez-vous des journalistes de Saïgon. On est en 1973. Au dix-septième étage de l'immeuble de l'Associated Press, le grand patron de l'agence, Horst Faas, surnommé Orson Welles, ne dort jamais et vit plié en deux sur une table de négatifs, la loupe à la main. " Bonsoir, je veux aller au front demain ", annonce Christine. La masse se redresse, examine ce visage de poupée japonaise. Le Viêt-nam a déjà tué cinquante-trois photographes. " Well, baby, très facile, répond Orson Welles, Soyez-là demain matin à 5h30 "... " Jean-Paul Mari, Prix Albert Londres, 1987.

03/2006

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Histoire de France

Les femmes dans la Grande Guerre

La Première Guerre mondiale est tout autant une épreuve pour les femmes qu'elle ne l'est pour les hommes. Elles se mobilisent en masse dès les premiers jours à l'invitation de René Viviani, président du Conseil, et participent activement à l'effort de guerre durant quatre longues années. Celles que le journal La Guerre documentée qualifie à plusieurs reprises de "remplaçantes" dans ses colonnes – La Baïonnette sort également un numéro sous ce titre en novembre 1915 – se rendent indispensables par le soutien apporté aux combattants (infirmières, marraines de guerre) mais également en contrebalançant le déficit de main-d'oeuvre masculine, en assurant le plein rendement de l'activité économique du pays (agriculture, industrie de guerre). En plus de tenir le foyer et de s'occuper des enfants, les femmes ont ainsi tenu un rôle majeur au cours du conflit. En prouvant qu'elles étaient capables de suppléer les hommes dans des secteurs d'activité dont elles étaient jusqu'alors exclues, elles s'affirment davantage dans la société et aspirent légitimement à franchir une étape décisive pour leur émancipation. Le bilan est pourtant nuancé, et la journaliste Séverine n'hésite pas à conclure amèrement que les femmes n'ont été que les "domestiques de la guerre". Pourtant, rien ne sera plus comme avant, et un article de La Vie féminine en 1919 affirme que la Grande Guerre permit à l'humanité de "prendre conscience de sa moitié".

06/2018

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Droit

Le barreau de Paris dans la Grande Guerre

" Cent ans après la déclaration de la Grande Guerre, qui allait durer quatre ans, tuer plus d'un million trois cent mille français, et en blesser trois millions, il appartenait au Barreau de Paris de rendre hommage à ceux de ses membres qui sont morts pour la France durant le conflit ou plus tard, des suites de leurs blessures. Ce livre, voulu par Monsieur le Bâtonnier Pierre-Olivier Sur, est composé de 233 portraits d'avocats, très jeunes pour la plupart, dont 35 Anciens Secrétaires de la Conférence, qui ont donné leur vie pour la Patrie, sacrifice d'autant plus remarquable que, en 1914, l'Ordre de Avocats de Paris ne comptait guère plus de 2 500 membres, inscrits au Grand tableau ou stagiaires. Certains de ces portraits sont sommaires, les plus poignants sans doute, de jeunes confrères peu connus, sans famille, presque sans amis, sans personne pour témoigner au Bâtonnier Henri Robert, en fonction pendant toute la durée de la guerre, et à ses successeurs, de leur valeur et de la peine qu'ils ont éprouvée en apprenant leur disparition. " (François Gibault)

05/2016

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Histoire de France

Une commune bretonne dans la Grande Guerre. Poilus, marins et aviateurs de Guipavas racontent

Il y a cent ans, c'était "La der des ders ! " Mais le film n'est pas celui que l'on raconte trop souvent : les hommes de Gui pavas, aux portes de Brest, ne partaient pas à la guerre la fleur au fusil. Comme ailleurs, ces futurs poilus, marins, aviateurs-ainsi que leurs mères et leurs épouses-,se doutaient des horreurs qui les attendaient. A Guipavas, on a la chance d'avoir retrouvé un trésor de lettres, comploté par des témoignages recueillis voici plusieurs décennies, qui recouvrent à peu près tous les aspects de la Grande Guerre vécue et subie sur terre, sur mer et dans les airs. Cela confirme que le local peut atteindre à l'universel : une belle leçon d'Histoire et un message d'humanité pour les lecteurs d'aujourd'hui, si inquiets de leur avenir et du maintien de la paix chez eux et dans le monde.

09/2018

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Criminalité

Des femmes dans la mafia. Madones ou marraines ?

Le rôle des femmes au sein de la mafia italienne a longtemps été négligé. Réduites au statut de victimes, sous l'emprise des hommes, reléguées aux tâches domestiques, elles sont une vitrine respectable pour les mafieux, se montrant parfaites, irréprochables, polies et soumises. Difficile d'imaginer ces "madones" respectables mariées à des tueurs sanguinaires. Qui sont réellement ces femmes qui accompagnent leurs maris et leurs fils dans des vies de crimes et de prison ? On découvre ici qu'elles jouent depuis toujours un rôle central au sein des organisations criminelles : celui de garantes de la culture mafieuse. Alors que les hommes sont en cavale ou sous les verrous, elles construisent, entretiennent, transmettent les valeurs mafieuses. Ce sont elles qui, devenues veuves, poussent leurs fils à la "vendetta" . Et ce sont elles qui, de plus en plus, deviennent des chefs. Et pourtant, nombre de ces femmes, jeunes ou moins jeunes, décident un jour, au péril de leur vie, de rompre avec la "famille" , de collaborer avec la justice et de devenir des repentis, pour faire cesser le crime et pour vivre enfin, avec leurs enfants, une vie "normale" . Alors, marraines ou madones ? Pour en juger, voici des portraits de femmes issues de Cosa Nostra, de la 'NDrangheta et de la Camorra. Leurs destins, hors du commun, nous sont contés, pour la plupart à partir de témoignages inédits, obtenus sur le terrain. Réalisatrice franco-italienne, Anne Véron auteur de nombreux reportages sur les mafias italiennes (Canal Plus, Public Sénat, Toute l'histoire, M6) dont Des Femmes dans la mafia, dans lequel elle retrace le parcours de trois femmes qui ont marqué l'histoire de la mafia, deux pour l'avoir renforcée, la troisième pour l'avoir fait vaciller. Journaliste franco-italienne, diplômée en droit européen, Milka Kahn a effectué un service volontaire au sein de l'association anti-mafia Libera Palerme. C'est dans ce cadre qu'elle s'est intéressée à la thématique des femmes dans la mafia.

03/2022

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Histoire de France

Les Poilus,. Lettres et témoignages des Français dans la Grande Guerre (1914-1918)

Elle a mobilisé huit millions de soldats sur le front, mais la Grande Guerre a bouleversé l'existence de tous les Français. Et les plus belles lettres de Paroles de poilus (Librio numéro 245) ne peuvent se lire sans les mots, en regard, de leurs familles, leurs compagnes, leurs enfants, leurs mères. C'est l'objet de ce nouvel ouvrage de Jean-Pierre Guéno. Marraines de guerre, soldats des colonies, fusillés, grévistes, planqués, "Père Pinard" : leurs lettres dessinent le quotidien interminable de l'ennui, de la boue, de l'incertitude au front. Simples soldats ou grands écrivains, des anonymes à Guillaume Apollinaire ou Alain-Fournier, ces témoignages racontent la guerre à dimension humaine. Publié simultanément dans une version illustrée aux éditions des Arènes, ce recueil s'inscrit dans les manifestations de commémoration de la guerre de 1914-1918.

10/2013

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Littérature française

La Louise, ma grand-mère. Une femme dans la tourmente des guerres

La dure vie d'une famille rurale dans un petit village corrézien au siècle dernier... deux guerres mondiales, dans cette tourmente, une femme : "La Louise" fera front avec courage et honneur sur cette terre qu'elle aime. Après une enfance douloureuse, une adolescence laborieuse, en épousant Léon, elle est persuadée d'avoir enfin accès au bonheur... c'était compter sans la folie des hommes, sans la guerre, sans les guerres ! La perte de son cher mari blessé de guerre 1914/1918, les drames terribles de mars et avril 1944 vont détruire tous ses rêves, toutes ses espérances, anéantir des années de dur labeur, blesser à jamais son coeur d'épouse et de mère... elle ne parviendra jamais à tourner la page.

06/2018

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Histoire de France

Vivre à Paris pendant la Grande Guerre

Présentant un tableau fort complet de la vie à Paris pendant la Première Guerre mondiale, cet ouvrage souligne les contradictions d'une capitale qui passe de la mobilisation patriotique à une fièvre de plaisirs destinée à faire oublier la guerre. Cette légèreté cristallisera bientôt l'image de l'insouciance de l'arrière. Mais la réalité est tout autre : angoisse pour les mobilisés, bombardements, travail des femmes, misère, maladies (tuberculose, syphilis), difficultés de ravitaillement, froid. Dans cette atmosphère crépusculaire, de sourdes haines traversent les esprits : haine de l'embusqué ou supposé tel, haine de l'étranger, haine de l'homme politique, haine du militaire envers le civil. D'une plume alerte, l'auteur décrit le quotidien des Parisiens, mais remet aussi en perspective les grands événements qui scandent le déroulement de la guerre, en soulignant leur impact psychologique et matériel sur le pays tout entier. Une contribution majeure à l'historiographie de la Grande Guerre.

01/2004

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Critique littéraire

Une histoire du théâtre à Paris de la Révolution à la Grande Guerre

Au XIXe siècle, à Paris, on vit en "dramatocratie" : parce que le théâtre touche de près ou de loin toutes les strates de la société, il est au centre de la vie publique. Ce livre offre une exploration minutieuse de l'immense empire du théâtre, aux ramifications insoupçonnées. On y verra les directeurs ouvrir ou fermer leurs salles au gré des soubresauts politiques ; on observera les spectateurs se presser aux baignoires et dans les loges... On saura tout des affres de l'auteur désireux d'être joué, des obstacles se dressant devant l'acteur en herbe, des mille métiers qui oeuvrent en coulisse à faire tourner l'entreprise. On suivra enfin l'apparition de nouveaux genres, tels le mélodrame, le vaudeville ou l'opérette, témoins de la vitalité d'une scène parisienne qui connaissait, alors, son âge d'or.

03/2012

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Musique, danse

La musique au fusil. Avec les Poilus de la Grande Guerre

Pendant la Grande Guerre, à quelques centaines de mètres parfois de la ligne de front, les combattants inventent des chansons sur des airs populaires et jouent de la musique sur des instruments fabriqués avec des matériaux de récupération. La mobilisation a rassemblé dans les mêmes régiments musiciens des campagnes et concertistes, chefs d'harmonie et violoncellistes de salon, orchestres d'ici et d'ailleurs. Dans les tranchées, dans les bals avec travestis qu'on improvise après la bataille, on chante le désespoir et la révolte, la nostalgie aussi. La musique est la vie, l'antidote au malheur, au massacre, à l'interminable peine. Claude Ribouillault nous fait entrer dans ce monde parallèle, sur les scènes étranges du théâtre aux armées, des camps de prisonniers où la rage de rire n'est parfois que la rage de survivre. Ce sont des soldats de partout: Allemands, Italiens, Serbes, Anglais, Ecossais, Français de France et des colonies. Ils créent des spectacles et constituent un répertoire de chansons joyeuses, dures, toujours plus désespérées à mesure que la guerre s'enlise dans les tranchées. Illustré par une collection unique de documents photographiques et d'instruments, ce livre étonnant sauve de l'oubli des visages et des mots, leur fol espoir de rester en vie.

01/2014

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Romans historiques (poches)

Jeanne la faussaire. Une femme dans la Guerre de Cent ans

La Guerre de Cent Ans bat son plein : jamais la Couronne n'a paru si faible, laissant les Grands du royaume s'accaparer pouvoir et richesses. Mais le petit peuple n'est pas le seul à souffrir de la cupidité des puissants. Les jeunes filles de la noblesse, aux dots si séduisantes, ont tôt fait d'attirer les rapaces. Ainsi de Jeanne de Boulogne et d'Auvergne, privée d'enfance et vendue, dès ses douze ans, au duc de Berry, de 40 ans son aîné, auprès duquel elle compte les heures. Ruinée par son second mariage, c'est à Saint-Sulpice, sur les bords du Tarn, qu'elle décidera de résister, quitte à gagner, à coups de fausse monnaie, le surnom infâmant de "Jeanne La Faussaire"...

02/2020

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Histoire de France

Les Poilus du Sud-Ouest. Le 18e corps dans la Grande Guerre

L'histoire des poilus du Sud-Ouest, depuis le 18e corps d'armée de Bordeaux jusqu'à l'amère victoire de 1918. CENTENAIRE DE LA GRANDE GUERRE 100 ans de la bataille de Verdun. Au cours du brûlant été de 1914, les jeunes Girondins, Landais, Charentais, Basques ou Pyrénéens, quittent leur « petite patrie » pour se rendre à la guerre, trop souvent pour ne plus revenir. Pour beaucoup, simples fantassins venus des champs de leurs aïeux, ce départ se déroule conjointement sous leur propre bannière régionale avant la lettre, celle du 18e corps d'armée de Bordeaux, qui dès 1914 est aux premières loges en Belgique, dans l'Aisne ou sur la Marne. Peu à peu, les nécessités de la guerre vont brasser ces identités locales dans le creuset aveugle des tranchées assassines, jusqu'à la victoire si amère de cet automne 1918 préludant, parfois pendant de nombreux mois, le difficile retour au pays des survivants. C'était il y a un siècle et depuis longtemps déjà, nul parmi eux n'est plus là pour s'en souvenir. Ce petit ouvrage tente de suivre leur trace et de témoigner de leur histoire, celle des fils d'une région qui était alors principalement rurale. Voici l'histoire des « Poilus du Sud-Ouest ».

01/2014

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Histoire et Philosophiesophie

Marie Curie et la Grande Guerre

Eté 1914, Marie Curie aménage son laboratoire dans le tout nouvel Institut du radium. Mais l'histoire est en marche et la Première Guerre mondiale éclate. Ses collaborateurs au front, Marie Curie ne s'enferme pas dans son laboratoire. Au contraire, elle en sort et fait tout ce qui est en son pouvoir pour se rendre utile. Elle met au service de la France ses connaissances scientifiques, au travers de la radiologie et la radiumthérapie. Elle va plus loin et mobilise les ressources humaines, matérielles et financières au profit des blessés. Elle s'inquiète de ses proches, fait circuler les nouvelles. Richement illustré, ce petit ouvrage se propose de raconter sous toutes ses facettes ce que fut la vie de Marie Curie durant la Grande Guerre. Après ces quatre longues années de conflit, Marie Curie, comme tant d'autres, ne sera plus la même.

05/2014

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Histoire de France

Les mariés de la Grande Guerre

La correspondance échangée par Jeanne et Pierre pendant que ce dernier était au front. Ils venaient à peine de se rencontrer en 1914, mais, malgré la dureté des combats et les rares permissions, ils se sont finalement mariés trois ans après.

05/2015

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12 ans et +

Poilus. 10 récits d'animaux pendant la Grande Guerre

Dix nouvelles qui révèlent les rôles, essentiels ou insolites, que nos amis à poils et à plumes ont joués pendant la Première Guerre mondiale. Du rat dévoreur de nez au chien planqué bien au chaud à l'arrière, en passant par une chèvre égarée entre deux tranchées ou un pigeon décoré pour acte de bravoure, chacun de ces textes met en scène des animaux impliqués malgré eux dans un conflit qui les dépasse.

09/2018

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Histoire de France

Eugène Tavernier un poilu dans la guerre. Correspondance 1913-1918 Tome 3, Paris

Rentré de Salonique le 13 mai 1917 avec le paludisme, Eugène Tavernier retrouve à Paris sa femme et son fils, mais les premiers bombardements sur la capitale vont à nouveau bouleverser la vie du couple. Henriette est enceinte et comme des milliers de Parisiens qui fuient la capitale et une possible avancée allemande, elle quitte Paris avec sa soeur et leurs deux enfants pour se réfugier à Pau. A nouveau séparés, les époux reprennent leur échange de lettres. Henriette vit mal cet exil dans une ville triste où tout manque tandis que sa soeur craint le pire pour sa maison de Château-Thierry qui est sous le feu des combats. Eugène, qui travaille comme infirmier auxiliaire à l'Institut Pasteur expédie colis et malles à sa femme et gère les affaires du couple comme il peut. Il ne rejoint sa femme à Pau, en train de nuit, que pour de rares permissions, de trois jours tout au plus. Ses lettres, dans les quelles il se raconte avec humour constituent un témoignage passionnant de la vie parisienne en cette année 1918 où la guerre peut basculer d'u moment à un autre. Finalement Henriette accouchera d'une petite fille, Marie Louise et ne retrouvera Paris qu'en octobre. Ainsi s'achèvent ces années de douloureuse séparation entre les époux en même temps que leur correspondance, si précieuse sur ces années de guerre.

01/2019

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Histoire de la médecine

Les malades de la Grande Guerre. Les poilus et leurs médecins face à la maladie

Les maladies observées durant la Grande Guerre furent source de nombreuses difficultés pour les médecins français mobilisés. Il faut dire que les pathologies qu'ils eurent à soigner étaient parfois graves, voire mortelles. En outre, elles étaient très diverses : infections respiratoires ou digestives, troubles mentaux, intoxications aux gaz, maladies sexuellement transmissibles, ou encore rhumatismes. La médecine était alors bien différente de celle d'aujourd'hui, et les protocoles de soins étaient souvent étranges, avec des traitements tantôt efficaces, tantôt dérisoires. Le sujet des maladies de la Première Guerre mondiale est relativement méconnu ; pourtant, il paraît incontournable, car l'armée française faillit à plusieurs reprises être décimée par ces affections. Heureusement, les médecins français firent preuve de beaucoup de courage pour venir en aide à leurs camarades souffrants. Leur travail permit également de nombreux progrès scientifiques, dont certains sont toujours perceptibles à notre époque.

04/2021

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Première guerre mondiale

Ma Grande Guerre. Journal d'un Poilu

Au hasard d'une rencontre avec un visiteur sur un salon littéraire, l'auteur se voit remettre les carnets de guerre d'un Poilu : un vrai trésor ! Comment laisser en l'état ces notes griffonnées sur les champs de bataille et les vouer à l'oubli ? Non, il faut garder la mémoire du témoignage authentique que nous livre au quotidien le Maréchal des Logis Pierre Gard âgé de 40 ans quand éclate la Grande Guerre. Suivons-le au long des 4 années de son périple !

10/2021

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Généralités

Je maintiendrai. Femmes de l'aristocratie dans la grande guerre

Lorsque le diable vous propose un marché, on sait qu'il faut se méfier. Même s'il porte un manteau pied-de-poule, des après-skis à tirette et un chapeau de velours. Certes, quand on est un quinquagénaire parisien misanthrope, le Prince de ce monde peut nous être de quelque utilité. Mais une fois qu'il a payé les factures et mis fin aux dérangements sonores de la voisine du dessous, qu'a-t-il au fond à offrir ? La fortune, une nouvelle compagne, la jeunesse, un voyage à Bali ? Tout ça n'est pas sérieux. A la rigueur, s'il faut céder, on peut se contenter d'un séjour sur la côte normande, ses plages vides hors saison, ses mornes falaises, ses couleurs kitsch au printemps. Sans être naïf, cependant : quand le Malin s'en mêle, même les promenades désertes du Grand Ouest peuvent recéler des surprises... Un récit satanique à l'humour traversé de mélancolie. Faust au XXIe siècle. Qui a dit que le conte fantastique était passé de mode ? Pierre Ahnne a publié plusieurs romans, parmi lesquels Comment briser le coeur de sa mère (Fayard, 1997), Dernier amour avant liquidation (Denoël, 2009) et J'ai des blancs (Les Impressions nouvelles, 2015).

10/2022