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Mémoires 1691-1701. Tome 1, Additions au journal de Dangeau

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Pléiades

Mémoires 1691-1701. Tome 1, Additions au journal de Dangeau

Pour cette nouvelle édition, établie par Yves Coirault, le texte a été soigneusement revu sur le manuscrit. En outre, les Additions au Journal de Dangeau, soigneusement collationnées sur la copie originale, viennent compléter, tome par tome, le texte des Mémoires. Le lecteur pourra ainsi comparer deux états de cette ouvre dont l’élaboration et la composition restent à bien des égards mystérieuses. D’autres appendices, se rapportant directement au texte de Saint-Simon, sont publiés dans chacun des volumes. Dans l’appareil critique, on n’a retenu qu’un choix des variantes les plus significatives, afin de laisser la plus grande place à l’annotation qui tire parti du profond renouvellement des études historiques de ces dernières années.

11/2000

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Pléiades

MEMOIRES. Tome 2, 1701-1707, Addition au journal de Dangeau

Ce volume contient les Mémoires de Saint-Simon, de l’année 1701 (à partir de «L’empereur fait arrêter Rakoszi») à l’année 1707 («Archevêque de Bourges singulièrement nommé au cardinalat par le roi Stanislas»), ainsi que les additions au Journal de Dangeau correspondantes et le Mémoire sur l’«étrange conduite» de Mme de Lussan.

01/1983

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Pléiades

MEMOIRES. Tome 3, 1707-1710, Additions au journal de Dangeau

Ce volume contient les Mémoires de Saint-Simon de l’année 1707 (depuis «Campagne de Flandres ; paresse dangereuse de Vendôme») à l’année 1710 incluse, les additions au Journal de Dangeau correspondantes et un témoignage inédit sur «Le Mariage du prince de Léon».

01/1984

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Pléiades

MEMOIRES. Tome 8, 1721-1723, Additions au journal de Dangeau

Avec la parution du tome VIII des Mémoires de Saint-Simon, cette édition est complète. Elle offre le texte intégral des Mémoires sur plus de huit mille pages et sur deux mille, réparties dans chaque volume, les additions au Journal de Dangeau ; l’appareil critique, aussi nécessaire pour la langue que pour l’histoire, occupe une place importante dans chaque tome. Le dernier volume contient, outre les six cents dernières page s du texte proprement dit, le reliquat des additions au Journal de Dangeau, une note bibliographique, un index général des Mémoires, une table alphabétique des appendices et un tableau de concordance entre la présente édition et les précédentes. Proust disait qu’ «une tragédie de Racine, un volume des Mémoires de Saint-Simon ressemblent à de belles choses qui ne se font plus». Au vrai, de même que la langue du petit duc est riche de formes abolies, ses Mémoires sont composés de vestiges d’usages et de façons de sentir qui n’existent plus et à quoi rien de ce qui aujourd’hui existe ne ressemble. Il n’est guère aisé de rendre compte en une définition de tous les aspects de ce livre. Porte-t-il témoignage sur son auteur ? Sur l’Histoire ? Contre l’Histoire peut-être ? Quoi qu’il en soit, il est assurément un fabuleux spectacle, offert par l’auteur à lui-même et, bien plus tard, aux autres : il est le spectacle noir et or du «néant du monde». Qu’on lise, pour s’en assurer, les phrases ultimes de l’ouvre, où apparaît une dernière fois le motif de l’avilissement de toutes choses, alors même que vient d’être atteint le terme jusqu’auquel l’écrivain s’était proposé de conduire son ouvrage : «On est charmé des gens droits et vrais ; on est irrité contre les fripons dont les cours fourmillent ; on l’est plus encore contre ceux dont on a reçu du mal. Le stoïque est une belle et noble chimère. Je ne me pique donc pas d’impartialité. Je le ferais vainement. Comme je n’en verrai rien, peu m’importe ; mais si ces Mémoires voient jamais le jour, je ne doute pas qu’ils n’excitent une prodigieuse révolte. [...] comme, au temps où j’ai écrit, surtout vers la fin, tout tournait à la décadence, à la confusion, au chaos, qui depuis n’a fait que croître, et que ces Mémoires ne respirent qu’ordre, règle, vérité, principes certains, et montrant à découvert tout ce qui y est contraire, qui règne de plus en plus avec le plus ignorant, mais le plus entier empire, la convulsion doit être générale contre ce miroir de vérité.»

01/1988

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Pléiades

Mémoires 1711-1714. Tome 4, Additions au journal de Dangeau

Ce volume contient les Mémoires de Saint-Simon de l’année 1711 jusqu’à l’année 1714 («Noir dessein du duc du Maine») et les additions au Journal de Dangeau correspondantes.

01/1985

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Pléiades

Mémoires. Tome 7, 1718-1721, Additions au journal de Dangeau

Le temps est passé des grandes espérances : la Banque de Law tourne les têtes, un "exécrable" nonce entretient le feu de l'Eglise de France, le venimeux abbé Dubois vend la monarchie des lys à Messieurs les Anglais et la dresse contre l'Espagne de Philippe V, roi Bourbon, ancien duc d'Anjou ! Bientôt, ce seront le complot de Cellamare, l'étrange composition d'une duchesse de Berry faisant, entre deux quartiers de dévotion, la fête sous la direction de son amant et de la Mouchy ; puis les débuts prometteurs de la "religieuse Tencin". Et l'on verra, par les yeux du Témoin visionnaire, les robes rouges du Parlement s'égailler sous les frondaisons de Pontoise, et la pourpre cardinalice de Dubois annoncer le règne d'un Fleury, fils de rat-de-cave, et le tunnel des années grises. Mais, presque au centre du tableau, plus de lumière que jamais, le lyrisme de la haine, le grand flamboiement : "L'insulte, le mépris, le dédain, le triomphe lui furent lancés de mes yeux jusqu'en ses moelles..." Un premier président abattu, tout le Parlement confondu ; bâtard - Titan redevenu (provisoirement) pygmée -, le duc du Maine est enfin réduit à son rang de pairie. L'implacable Saint-Simon, jubilant, fixe la scène pour l'éternité : tous les critiques tiennent la relation du lit de justice du 26 août 1718, épopée de la justice divine et de sa vengeance, pour le chef-d'ouvre, peinture dans la peinture, d'un artiste de la langue, peut-être ici supérieur à Tacite et, Sainte-Beuve l'avait admirablement compris, supérieur à tout.

09/1987

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Pléiades

MEMOIRES. Tome 5, 1714-1716, Additions au journal de Dangeau

Ce volume contient les Mémoires de Saint-Simon de l’année 1714 (depuis «Digression nécessaire en raccourci sur la dignité de pair de France et sur le parlement de Paris et autres parlements») à l’année 1716 (jusqu’à «Intrigues de la cour d’Angleterre»), les additions au Journal de Dangeau correspondantes, et deux autres appendices : «Autre projet de protestation» et «Lettre du duc d’Orléans, régent, au chancelier de Pontchartrain».

11/2000

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Pléiades

Mémoires 1716-1718. Tome 6, Additions au journal de Dangeau

De 1716 à 1718, Voltaire bat le briquet à la Bastille ; M. et Mme du Maine ameutent une prétendue noblesse ; au-delà des Pyrénées, Alberoni joue au Matamore ; et Saint-Simon combat : contre les bâtards qui transforment Paris en "égout des voluptés", contre le Parlement qui se croit en Angleterre, contre les scélérats, les mystères, les prétentions... Il nous donne de la Régence une peinture sans pareille, qui témoigne une fois de plus de sa capacité de sévérité, de finesse et d'émotion. Sur l'abbé Dubois : Alberoni "osait traiter de visionnaire l'abbé Dubois qu'il nommait l'instrument de toutes les mauvaises intentions du Régent. Mais c'était le Régent qui était l'instrument de toutes les mauvaises intentions de l'abbé Dubois [...] qui, sciens et volens, sacrifiait la France, l'Espagne, la réputation de son maître à son ambition de se faire cardinal". Sur Mme de Sabran : "C'est elle qui, soupant avec M. le duc d'Orléans et ses roués, lui dit fort plaisamment que les princes et les laquais avaient été faits de la même pâte, que Dieu avait dans la création séparée de celle dont il avait tiré les autres hommes." Sur Mme de Castries : "Ce n'était qu'esprit et âme, sans presque de corps ; le sien était petit, et si mince qu'un souffle l'eût renversée [...] C'était une petite poupée manquée, foncièrement savante en tout, sans qu'il y parût jamais, mais pétillante d'esprit, souvent aussi de malice, avec toutes les façons, les grâces, et ce tour et cette sorte d'esprit et d'expressions charmantes et uniques, si vantés et si singulièrement propres aux Mortemarts." Des lignes qui prennent pour nous une résonance particulière, depuis que Proust, lecteur assidu de Saint-Simon, a décrit "l'esprit Guermantes". Ce tome VI de la nouvelle édition des Mémoires de Saint-Simon contient également les additions au Journal de Dangeau pour les années 1716-1718 et trois appendices : "Requête de MM. les ducs et pairs", "Mémoire en faveur de la liberté du commerce", "Extrait sur le pays de l'alleu".

11/2000

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Beaux arts

Curiositez de la nature et de l'art, deux voyages des Indes, 1698-1699 et 1701-1702. l'un aux Indes d'Occident, 1698-1699 et l'autre aux Indes d'Orient, 1701-1702

Curiositez de la nature et de l'art, aportées dans deux voyages des Indes ; l'un aux Indes d'Occident en 1698. & 1699. & l'autre aux Indes d'Orient en 1701. & 1702. Avec une relation abrégée de ces deux voyages Date de l'édition originale : 1703 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

06/2020

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Ouvrages généraux et thématiqu

Mémoires de la comtesse de La Ferronnays. 1791-1816

C'est le regard contemporain sur l'Emigration d'une femme engagée dans la Contre-Révolution et dont ces souvenirs représentent une source capitale pour connaître la vie des Emigrés restés fidèles au Roi après Brumaire. Mais ce document inédit nous offre surtout le vécu d'une émigration européenne pendant la Révolution et l'Empire. Paradoxalement, grâce à la Révolution, elle va rencontrer son mari. Comme elle le dit : "sans tous les événements qui ont bouleversé les projets et le sort de chacun, je n'aurais pas été Mme de La Ferronnays ni la mère de Messieurs et Mesdemoiselles de La Ferronnays, ce qui, Dieu me pardonne, serait capable de me faire aimer la Révolution ! " . Elle, en effet, de noblesse de Cour, née Albertine de Montsoreau, épouse à 19 ans le vicomte Auguste de La Ferronnays, de très ancienne famille bretonne. Mais l'Histoire qui les réunit va souvent les séparer. Car Auguste, devenu aide de camp du Duc de Berry et agent secret royaliste, parcourt l'Europe au péril de sa vie. A partir de leur correspondance quasi quotidienne et fusionnelle, et longtemps après les événements (1840), elle écrit ce récit destiné à leurs enfants pour les éclairer sur la jeunesse de leurs parents, vécue dangereusement (comme celle des migrants actuels ! ). C'est aussi un roman, d'une vie intense et dramatique, qui demeure constamment ouvert au théâtre, à la musique, à la mode, à la danse et aux rencontres qui permirent à Albertine de supporter avec une courageuse gaîté cet exil interminable de 23 années, et nous permettent à nous lecteurs de ne jamais nous ennuyer.

01/2023

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Musique, danse

Mozart en son âge d'or. 1781-1791

Les dernières années de Mozart, passées à Vienne, sont celles qui ont vu naître pratiquement tous ses chefs-d'œuvre, qu'il s'agisse de l'opéra (Les Noces de Figaro, Don Giovanni, Cosi fan tutte, La Flûte enchantée), de la symphonie, du concerto pour piano, de la musique de chambre. Elles correspondent aussi à un véritable âge d'or de la musique classique. A-t-on idée aujourd'hui de ce que signifie, ainsi que le souligne Robbins Landon, " un nouveau chef-d'œuvre de Haydn ou de Mozart tous les quinze jours en moyenne " ? C'est une chronique de l'ascension et du déclin de Mozart à Vienne que nous propose Robbins Landon, chronique où l'on découvre tour à tour les différents aspects de la vie musicale viennoise - concerts, opéras, éditions, facture instrumentale, etc. - au fil des grands événements qui ont marqué sa biographie : le mariage avec Constance, la mort de son père Léopold, son adhésion à la franc-maçonnerie, l'amitié avec Haydn,

04/1996

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Littérature française

Journal de Paris. Tome 1, 1715-1721

Rédigé sinon jour après jour, du moins dans la continuité temporelle, comme le veut un " journal historique ", l'ouvrage de Mathieu Marais reflète dans une grande variété de faits, d'idées et de passions, l'actualité des années 1715 à 1727.

03/2023

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Sciences historiques

Journal de Jean Chenevaz, notaire royal, 1689, 1690, 1691. Chroniques villageoises

Sachant lire et écrire, à l'écoute de chacun, le notaire d'Ancien Régime est le meilleur témoin de la vie des villageois et l'étude des archives notariales permet à l'historien de connaître dans le détail les moments clefs de leurs vies : testaments, mariages, achats ou ventes, litiges, baux de location... Les actes dressés en toutes ces occasions renseignent sur les habitations, le mobilier, les outils, les productions agricoles, les activités et le niveau de vie de chacun. Jean Chenevaz, notaire à Meyzieu et Chavagneu de 1689 à 1691, a opéré dans seize communes du Nord-Velin et le plus souvent à Meyzieu, Décines, Charpieu, Chassies, Pusignan, Jonage et Genas. A force d'étudier ses papiers, Guy Milos a fini par acquérir une connaissance presque intime du notaire. Il a alors eu l'idée de faire revivre Jean Chenevaz à travers un Journal imaginaire, celui d'un humaniste de la deuxième moitié du XVIIe siècle, qui nous présente un panorama du Nord-Velin, de Lyon, du royaume de France et du monde. Les faits relatés se sont tous produits, De chacun des personnages cités a existé, jusqu'aux pensées du notaire qui sont inspirées par ses notes... L'effet de réel est saisissant et l'auteur nous entraîne dans une passionnante plongée de plus de hais siècles en arrière, aussi distrayante qu'instructive.

10/2019

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Lecture 9-12 ans

Sous la Révolution française. Journal de Louise Médréac (1789-1791)

"14 juillet 1789. En écrivant ces lignes, je crois encore respirer l'odeur forte qui a enveloppé le centre de la ville. Elle provient de la Bastille prise cet après midi. Qui aurait pu imaginer que la fureur populaire s'attaquerait à un tel monument ? A l'atelier, depuis le début de la matinée, ça n'était que clameurs, coups de fusil et hurlements : "A la Bastille !" Dans le noir, à la faible lueur des chandelles, nous avons tiré l'aiguille en redoutant le pire".

08/2017

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Lecture 9-12 ans

Sous la Révolution française. Journal de Louise Médréac (1789-1791)

"14 juillet 1789. En écrivant ces lignes, je crois encore respirer l'odeur forte qui a enveloppé le centre de la ville. Elle provient de la Bastille, prise cet après-midi. Qui aurait pu imaginer que la fureur populaire s'attaquerait à un tel monument ? A l'atelier, il aurait été difficile de l'ignorer. Depuis le milieu de la matinée, ça n'était que clameurs, coups de fusil espacés et hurlements presque continus : "A la Bastille !" Dans le noir, à la faible lueur des chandelles, nous avons tiré l'aiguille en redoutant le pire". Louise Médréac, âgée de treize ans, quitte son village de Bretagne pour Paris où elle entre comme apprentie couturière chez Rose Bertin, modiste de Marie-Antoinette. Tandis qu'elle s'adapte peu à peu à la vie parisienne, Louise voit la révolte gronder et assiste aux premières manifestations. Son journal se clôt avec la fuite de la famille royale à Varennes.

08/2006

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Manga

Mozart. 1756-1791

Né à Salzbourg en 1756, Mozart montre dès son plus jeune âge un don hors du commun pour la musique. Afin de parfaire son éducation musicale, son père lui fait faire le tour de l'Europe, où l'enfant prodige fascine. Lors de ce voyage, il découvre l'opéra qui deviendra sa plus grande obsession. Devenu musicien de la cour, il finit par quitter sa position, frustré d'être bridé dans sa créativité. Enfin libre, il gagne peu à peu en notoriété grâce à ses opéras : Les Noces de Figaro, Don Giovanni, La Flûte enchantée... Mozart ne cessera jamais de composer. Seule sa mort précoce, à 35 ans, l'empêchera d'achever sa dernière partition.

11/2020

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Histoire de France

Histoire de l'armée de Condé pendant la Révolution française (1791-1801)

La Contre-Révolution fut diverse dans ses opinions et ses hommes à l'instar de la Révolution. Les combattants de l'intérieur, vendéens et chouans, ont davantage retenu l'attention que l'émigration militaire, victime de nombreux préjugés et délaissée par l'historiographie.   Commandée par le prince de Condé, cousin du Roi, l'armée du même nom fut la seule à rester constamment sous les armes pendant une décennie. Les espérances d'une reconquête facile ruinées à Valmy, elle passa tour à tour à la solde de l'Angleterre puis de la Russie avant d'être dissoute en 1801 par le tsar Paul Ier.   Forts d'environ 6 000 hommes, regroupant la fine fleur de la noblesse de France, mais aussi de nombreux bourgeois, les Condéens combattirent pour l'essentiel sur le Rhin, affrontant à plusieurs reprises leurs compatriotes.   Historien de sensibilité royaliste, René Bittard des Portes raconte leur histoire fascinante et tragique dans ce livre qui n'a pas été égalé, comme le souligne Hervé de Rocquigny dans sa préface. Travaillant à partir des archives et des nombreux mémoires laissés par les contemporains, son récit est à la fois exhaustif et vivant. Il multiplie notamment les anecdotes sur leur vie quotidienne comme ces scènes de fraternisation entre Blancs et Bleus, dont l'estime réciproque a grandi au fur et à mesure des campagnes compte tenu de leur bravoure mutuelle.   Récits détaillés des batailles et destinées individuelles s'entrecroisent pour écrire une page oubliée de la guerre des deux France.

05/2016

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Critique littéraire

Mémoires (1628-1708)

L'ouvrage comporte une étude et une édition annotée des Mémoires. L'introduction présente le mémorialiste et son texte, examine l'écriture des conversations et étudie un phénomène rare de réécriture mémorielle, Cosnac ayant repris tardivement un récit déjà écrit en exil. Ainsi, l'analyse de l'autoportrait d'un particulier, d'abord, d'un archevêque soumis à Louis XIV, ensuite, enrichit l'histoire de la littérature autobiographique et celle des rapports entre Église et État au XVIIe siècle.

08/2011

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Correspondance

Mémoires. (1628-1708)

L'ouvrage comporte une étude et une édition annotée des Mémoires. L'introduction présente le mémorialiste et son texte, examine l'écriture des conversations et étudie un phénomène rare de réécriture mémorielle, Cosnac ayant repris tardivement un récit déjà écrit en exil. Ainsi, l'analyse de l'autoportrait d'un particulier, d'abord, d'un archevêque soumis à Louis XIV, ensuite, enrichit l'histoire de la littérature autobiographique et celle des rapports entre Eglise et Etat au XVIIe siècle.

02/2024

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Romans historiques

Jean Passadieu, charlatan de Saint-Pierre Tome 2 : 1741 à 1791. Le secret d'Abraham

Janvier 1741. Jean Passadieu retrouve lentement ses esprits dans la salle des aliénés de l'Hôtel-Dieu. Il ne lui faudra pas longtemps pour se souvenir : se rappeler de ses origines saint-pierraises, de son apprentissage comme charlatan sur les routes de Bretagne, de son brevet d'opérateur, du succès de sa boutique au Collège des Quatre-Nations... Mais sa mémoire n'a pas fini de le torturer avec d'autres questions : qu'est devenue Balbine, la jeune novice enfuie du carmel de Ploërmel ? Que cherche la sombre Gersende de Coëtquen ? Quelle réponse offrir à la tendresse de l'accoucheuse Marie Courval ? A trente ans, Jean va devoir reprendre son destin en main, affronter de nouveaux revers de fortune, et poursuivre ses recherches du remède secret, dans un siècle en pleine révolution.

03/2018

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Histoire internationale

Le Sanvi. Tomes 1 et 2, Un royame Akan (1701-1901)

Le présent ouvrage est l’édition de la thèse de Mme Henriette Dagri Diabaté soutenue en Sorbonne en octobre 1984. Il fait partie d’un ensemble de travaux académiques sur le patrimoine culturel, politique et social de la Côte d’Ivoire. Le Sanvi, un royaume Akan (1701-1901) est le résultat de treize années de recherches en pays Akan de Côte d’Ivoire et du Ghana. Cette étude vise deux objectifs à la fois complémentaires et relativement autonomes : innover dans le domaine de la méthodologie et enrichir les connaissances historiques sur cette partie du Golfe de Guinée. À partir de documents essentiellement oraux, l’auteur a réussi, par une démarche scientifique rigoureuse, à combler les lacunes, à corriger et à compléter les informations. L’ouvrage est composé de deux volumes. Le chapitre préliminaire du premier volume est consacré à l’analyse des données de la tradition orale. Il est suivi d’une étude de l’identité, de l’origine et de la migration des Anyin, futurs maîtres du Sanvi. Les deux derniers chapitres présentent les premiers occupants de la région, puis décrivent la conquête et la cristallisation du Sanvi. Le second volume est consacré à l’organisation du royaume sanvi, à l’étude de ses particularités et à ses relations avec l’extérieur. Le Sanvi, un royaume Akan (1701-1901) est l’une des premières thèses d’histoire soutenue par un chercheur ivoirien. C’est surtout une oeuvre majeure, et toujours d’actualité. Abondamment documenté et illustré, l’ouvrage est rédigé dans un style élégant qui le rend accessible autant au grand public qu’au chercheur.

05/2013

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Photographie

Journal. 1991-1999

"Tout ce qui était directement vécu s'est éloigné dans une représentation" annoncait d'une voix blanche, Guy Debord dans son film La société du spectacle, en 1973, l'année de ma naissance. Vingt ans plus tard, débutait ma pratique photographique, consciente. Je ne m'étais, depuis, jamais retourné sur ces premières images. Il fallait donc bien qu'un jour je trouve le temps d'ouvrir ces archives. J'y ai trouvé ceci, scanné durant les nuits blanches qui suivirent la naissance de ma fille, à l'automne 2017. Des films en noir et blanc, réalisés à vingt ans avec un vieux Pentax K1000 et un Nikon Fm2 d'occasion sur d'antiques Tri X 400 Asa, ou HPS5 Ilford parfois poussées à leur limite : images granuleuses constituant les éléments d'une "photobiographie" que j'avais soigneusement laissé de côté et dont je me rends compte aujourd'hui qu'elle était sans doute au coeur de ma démarche.

04/2019

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Poésie

"Ici l'on fait ce que l'on veut". Satire contre les maris et aures poèmes

Jean-François Regnard est né en 1655 à Paris ; il est mort en 1709 à Dourdan. Entretemps il mena une vie aisée mais mouvementée qu'il partagea entre le jeu, la littérature et les voyages. Visitant l'Italie, il fut capturé au retour par les barbaresques et emmené comme esclave à Alger, ce qui ne le découragea pas des aventures puisqu'il s'en alla explorer le Grand Nord ; il en ramena un curieux Voyage en Laponie. Revenu en France en 1683, il se lança dans la carrière littéraire comme auteur dramatique et rencontra maints succès avec, notamment, Le Joueur (1696), Le Retour imprévu (1700), Les Folies amoureuses (1704), Les Ménechmes (1705) et, ce qui est sans doute son chef-d'oeuvre, Le Légataire universel (1708). Non content d'être un dramaturge à succès, Regnard mania aussi la satire avec une grande habileté. C'est cet aspect peu connu de son talent que nous donnons à lire principalement ici...

05/2019

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Révolution française

Le Journal de Gouverneur Morris pendant la Révolution française. Tome 3 (avril 1791 - janvier 1793)

Ce troisième et dernier tome du Journal de Gouverneur Morris pendant la Révolution française couvre la période d'avril 1791 à janvier 1793, marquée par la fuite du roi à Varennes et le déchaînement de la violence, avec les massacres de septembre et la plongée dans la Terreur. Morris assiste, impuissant et dépité, au spectacle d'une révolution qu'il avait pensée légitime et susceptible d'inaugurer une période faste pour la France, à l'instar de ce qu'il avait connu dans son pays d'origine. Le Journal décrit cette lente et irréversible descente dans les affres d'un inconnu qu'il redoute autant qu'il l'avait prédit, car il se convainc que le peuple français n'est pas mûr pour la forme républicaine. C'est à ce moment-clé de l'histoire qu'il est nommé, par le président Washington, ministre plénipotentiaire des Etats-Unis en France, poste occupé avant lui par Franklin et Jefferson. Non sans courage, il accomplit son devoir de diplomate dans un monde en pleine décomposition. Le Journal devient alors un objet encombrant pour celui qui avait continué à penser et à agir pour l'établissement d'une monarchie modérée, à même de répondre aux attentes d'un peuple qu'il avait appris à aimer. Le journal s'étiole et Morris y met fin le 5 janvier 1793. Il assistera à la décapitation de Louis XVI qu'il décrira avec émotion dans un courrier envoyé à Jefferson.

02/2022

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Généralités

Journal des dames, Octobre 1761. Tome III

Journal des dames . Octobre 1761. [Tome III. ] Date de l'édition originale : 1761 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

07/2021

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Littérature française

CONTES Tome 1

Liée d'amitié avec Charles de Saint-Evremond et avec plusieurs conteuses du siècle comme Julie de Murat et Marie-Jeanne L'Héritier, cette contemporaine de Madame de La Fayettecommence alors à publier, dès 1690, ses premiers récits, dans le goût de son temps, et qui s'intitulent les Mémoires sur la cour d'Espagne, l'Histoire d'Hippolyte, comte de Douglas ou laRelation du voyage d'Espagne (1691), les Mémoires des aventures de la cour de France (1692), les Mémoires secrets de plusieurs grands princes de la cour (1696). Ces productions littéraires estimées sont suivies des contes qui ont assuré sa notoriété. L'Ile de la félicité est le premier conte de fées à être publié en France. Après le succès des Contes de ma mère l'Oye de Charles Perrault en 1697, Marie-Catherine d'Aulnoy fait paraître les 4 volumes de Les contes des fées, suivis des Contes nouveaux ou les Fées à la mode, respectivement parus en 1697 et 1698 et qui lui valent la célébrité. Comptant parmi les plus authentiques chefs-d'oeuvre de la littérature féerique, ses contes l'Oiseau bleu, la Belle au cheveux d'or, Gracieuse et Percinet, le Prince lutin, la Biche au bois, la Chatte blanche, le Rameau d'or, Finette Cendron, le Nain jaune, la Grenouille bienfaisante, reflètent l'évolution d'un genre emprunté aux traditions populaires en un genre littéraire destiné au lectorat adulte de la société galante. Construits comme des aventures romanesques, où se découvre aisément l'influence de la pastorale, du théâtre et du roman contemporains, ses contes mêlent allègrement excès de préciosité, naturel désinvolte, réalisme et cruauté. Le vécu de Marie-Catherine d'Aulnoy se manifeste également dans son écriture lorsqu'elle se sert de l'allégorie pour dénoncer sans ambages l'épreuve du mariage forcé qu'elle a eu à subir.

01/2023

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Littérature française

CONTES Tome 2

Liée d'amitié avec Charles de Saint-Evremond et avec plusieurs conteuses du siècle comme Julie de Murat et Marie-Jeanne L'Héritier, cette contemporaine de Madame de La Fayettecommence alors à publier, dès 1690, ses premiers récits, dans le goût de son temps, et qui s'intitulent les Mémoires sur la cour d'Espagne, l'Histoire d'Hippolyte, comte de Douglas ou laRelation du voyage d'Espagne (1691), les Mémoires des aventures de la cour de France (1692), les Mémoires secrets de plusieurs grands princes de la cour (1696). Ces productions littéraires estimées sont suivies des contes qui ont assuré sa notoriété. L'Ile de la félicité est le premier conte de fées à être publié en France. Après le succès des Contes de ma mère l'Oye de Charles Perrault en 1697, Marie-Catherine d'Aulnoy fait paraître les 4 volumes de Les contes des fées, suivis des Contes nouveaux ou les Fées à la mode, respectivement parus en 1697 et 1698 et qui lui valent la célébrité. Comptant parmi les plus authentiques chefs-d'oeuvre de la littérature féerique, ses contes l'Oiseau bleu, la Belle au cheveux d'or, Gracieuse et Percinet, le Prince lutin, la Biche au bois, la Chatte blanche, le Rameau d'or, Finette Cendron, le Nain jaune, la Grenouille bienfaisante, reflètent l'évolution d'un genre emprunté aux traditions populaires en un genre littéraire destiné au lectorat adulte de la société galante. Construits comme des aventures romanesques, où se découvre aisément l'influence de la pastorale, du théâtre et du roman contemporains, ses contes mêlent allègrement excès de préciosité, naturel désinvolte, réalisme et cruauté. Le vécu de Marie-Catherine d'Aulnoy se manifeste également dans son écriture lorsqu'elle se sert de l'allégorie pour dénoncer sans ambages l'épreuve du mariage forcé qu'elle a eu à subir.

01/2023

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Critique littéraire

Journal / Mémoires politiques

L'édition du Bâillon dénoué et des Mémoires politiques a été assurée par Laurence Granger. Auteur d'une thèse de doctorat d'Etat ès lettres sur L'Esprit critique dans Pieuvre journalistique de François Mauriac (1905-1970), elle travaille sur la littérature française du XXe siècle, notamment sur les écrivains journalistes, et a publié plusieurs articles importants dans Les Cahiers François Mauriac. L'édition du Journal a été assurée par Jean Touzot. Professeur émérite de littérature française t la Sorbonne, il a publié plusieurs essais qui font autorité, dont Mauriac sous l'Occupation (Confluences, 1995) et Jean Cocteau. Le poète et ses doubles (Bartillat, 2000), Ainsi que de nombreuses éditions ou rééditions de textes, parmi lesquelles : Mauriac, D'un bloc-notes à l'autre (Bartillat, 2004) ; Cocteau, lettres à sa mère, II (Gallimard, 2007) et Claude Mauriac, Quand le temps était mobile (Bartillat, 2008).

11/2008

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Ouvrages généraux et thématiqu

Mémoires. Tome 1, Première rédaction, 1re partie (1682-1684) ; Tome 2, Première rédaction, 2e partie (1683) - seconde redaction (1696-1697)

Tome I Première rédaction, 1re partie (1682-1684) Tome II Première rédaction, 2e partie (1683) Seconde rédaction (1696-1697) Cette édition des Mémoires de Brienne le Jeune reproduit intégralement le texte des manuscrits autographes, à la différence de celles de F. Barrière (1828) et de P. Bonnefon (1916-1919) qui n'avaient pas eu accès à tous les originaux et qui ont pris des libertés avec les documents dont ils disposaient. L'auteur a vécu près de la famille royale et de Mazarin, comme garçon d'honneur du jeune roi, puis secrétaire d'Etat. Son oeuvre, riche d'enseignements historiques, comporte deux rédactions successives, espacées de plus de douze ans. Le présent volume correspond à la 1re partie de la Première rédaction. Brienne excelle dans les anecdotes, les dialogues, les scènes théâtrales. Il renouvelle le genre des Mémoires, en y insérant des poésies, des lettres, un récit de voyage... Il a été mêlé à la vie ou à l'oeuvre de la plupart des lettrés de son temps. Le tome II des Mémoires de Brienne le Jeune comporte deux ensembles distincts : la 2e partie de la Première rédaction et l'intégralité de la Seconde. Le premier qui date de 1683, forme une unité à part, il s'agit d'une traduction incomplète de son Itinéraire européen rédigé en latin plus de vingt ans auparavant. La Seconde rédaction a été écrite en 1696-1697. Le manuscrit de la Première lui ayant été confisqué après sa disgrâce, l'auteur, plutôt que d'aborder d'emblée le règne de Louis XIV, s'attarde à nouveau sur le ministère de Mazarin, par crainte que son témoignage antérieur ne soit à jamais perdu. D'une Rédaction à l'autre, le narrateur est souvent amené à évoquer les mêmes thèmes. Cependant, sa démarche témoigne d'une distanciation par rapport au passé. Elle se traduit par un style plus sobre, plus alerte et plus maîtrisé.

11/2022

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Littérature française

Commentaire des lois de 1790 et 1791

A mes concitoyens. Un ami de l'ordre, de la justice et de la vérité... veut faire connaître... les principes d'un fonctionnaire qui a violé les lois du sang... pour satisfaire une injuste vengeance... [Signé : Juéri.]Date de l'édition originale : 1831Sujet de l'ouvrage : JuériAppartient à l'ensemble documentaire : LangRous1Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces œuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces œuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.Pour plus d'informations, rendez-vous sur le site hachettebnf.fr

10/2016